Capitolo 23 :: Chapitre 23

Pubblicato: 12-03-14 - Ultimo aggiornamento: 12-03-14

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

Chapitre 23 :  

Arrivant enfin à destination, Saeko freina d'un coup sec et sortit du véhicule sans prendre la peine d'éteindre le moteur. Son regard se posa sur le visage décomposé de la styliste et cela ne lui plu guère.  

- Eriko ! Tu es si pâle. Qu'est ce qui se passe ?  

- Makoto détient Kaori. Lâcha Miki sans tourner autour du pot.  

- Quoi ? Mais comment ?  

- Il s'est servi de Eriko pour parvenir à ses fins.  

- Comment ce fumier peut-il savoir tant de choses sur nous ?  

- Falcon m'a dit qu'un indic les avait trahit.  

- Tu plaisantes ??  

- Hélas non. Après avoir obtenu les informations sur City Hunter et son entourage, Makoto l'a tué.  

- Il ne voulait pas laissé de trace.  

- Hum...  

- Où sont-ils ?  

- D'après Ertiko, ce malade se cacherait dans les égouts.  

- Le fumier... Je comprends mieux à présent pourquoi on n'arrivait pas à mettre la main dessus. Ils sont partis par où ?  

- Au fond de la troisième ruelle, là bas. Fit-elle, en indiquant le même chemin qu'avait tantôt montré la styliste. Que comptes tu faire Saeko ?  

- Attendre que Ryô extermine cette vermine...  

Fixant l'endroit sombre, Saeko, les yeux assombrit de haine, pria de tout son cœur que ce monstre qui s'en était pris à la sœur de son bien aimé, meurt dans d'atroce souffrance.  

**********************  

- MAKOTO JUN !! Hurla le nettoyeur les yeux aussi sombre que la mort.  

- Saeba... Cracha-t-il durement, en le fixant froidement. Je n'en ai pas encore fini avec ta partenaire... Ne sois pas si pressé de mourir.  

- Eloigne toi d'elle immédiatement. Ordonna-t-il, en le mettant en joue.  

- Hum... Fit celui ci, en se rhabillant. Tu crois me faire peur avec ton jouet. Je te l'ai déjà dit Saeba, ajouta-t-il, en chopant violemment la nettoyeuse et en la mettant devant lui. Le corps de Makimura sera mien.  

- Pour ça il faudra me tuer.  

- Casse toi Saeba... T'es entrain de tout gâcher. Ne me force pas à la tuer comme ça, Claqua-t-il, d'une voix haineuse, en posant la lame de son couteau sous sa gorge.  

- Laisse la partir.  

- Hors de question. Je n'ai pas encore eu le temps de goûter à sa chair.  

Tout en disant ces mots, Jun léchait la peau de la jeune femme qui tremblait de terreur. Malgré le soulagement de voir son amant en face d'elle, elle ne pouvait s'empêcher de penser à la mort. Elle était en mauvaise posture et toutes tentatives pour se soustraire de son bourreau étaient inenvisageables avec cette arme posée sur son cou.  

Ses yeux fixaient ces prunelles sombres et seule la haine, la rage et l'envie de meurtre illuminaient l'intérieur. Il n'avait plus rien d'humain. Il était redevenu l'ange de la mort, cet être sanguinaire et sans âme.  

Une larme de peine roula sur la joue de la jeune femme qui se haïssait de voir celui qu'elle aime par dessus tout, devenir un animal par sa faute.  

- Laisse nous passer, Saeba !  

- Plutôt mourir que de te laisser ma femme.  

- Ta femme ? Se moqua Jun. Laisse moi rire... Mais puisqu'on en est à parler de femme, comment va notre chère Kazue ??  

- Je t'interdis de prononcer son nom ! Hurla Mick en le fixant durement.  

- Waouh ! Que de colère au son de ta voix Angel... Dis moi, est-elle au courante que ton amour pour elle n'est qu'illusion... Que ton cœur désire par dessus tout ma jolie Kaori ??  

- La ferme !  

- T'a-t-elle pardonnée d'avoir hésité entre Makimura et elle ??  

- …  

- Vu ton silence j'en déduis qu'elle ne l'a pas fait. Et toi ma douce colombe, t'a-t-elle pardonné d'occuper les pensées les plus érotiques de ton ami ?  

- Ca suffit ! Cria de rage l'américain, en le mettant en joue. Ferme là Makoto !!  

- Ne me dis pas que cette chère Kazue n'est pas venue te rendre visite à l'hôpital ?  

Plus elle écoutait ces paroles et plus celle ci se rendit compte qu'effectivement, son amie n'était pas venue une seule fois dans sa chambre. Serait-il possible qu'à cause d'elle, elle doute de la sincérité de son mari ?  

Que par sa faute, elle aurait détruit le couple de son ami ? Non impossible. Leur amour était pure et rien ni personne ne pourrait le briser. Pourtant, un doute s'installa en elle. Et si Kazue avait préféré écouter les propos de Makoto ? Serait-il possible qu'à cet instant, elle avait anéantit les rêves de son amie ??  

Ne pouvant plus supporter d'être la cause de tous ces malheurs, la nettoyeuse, laissa retomber la tête, anéantit de chagrin et murmura un mot qui glaça le sang de son partenaire.  

- Tue moi....  

- Kaori !!!  

- Trop de gens ont souffert par ma faute... Je ne veux pas être la cause de votre mort.  

- Comme c'est touchant... Mais ma douce, même si ta mort est proche, il est hors de question que je t'achève avant d'avoir eu le plaisir de goûter à tes charmes.  

- Kaori ! Tout va bien entre Kazue et moi. Retentit la voix de l'américain, qui se doutait des tourments de son amie.  

- Inutile de me mentir Mick... Je... Je...  

- Tu peux le croire mon ange. Ils sont plus soudés qu'avant.  

- Mensonge ! S'écria Jun, en colère. Comment une femme peut accepter que son mari en aime une autre !  

- Parce qu'elle sait que mon amour pour Kaori est fraternel et non comme tu le sous entends.  

- Assez ! J'en ai marre de vous ! Cassez vous, vous me tapez sur le système nerveux !  

- Pas avant que tu n'aies relâché ma femme !  

- Je commence sérieusement à perdre patience !! Ote toi de mon chemin ou sinon... Fit-il, en enfonçant légèrement la lame laissant une petite trace de sang sur la peau de la nettoyeuse.  

Caché derrière la tête de son ange, Ryô n'avait aucune possibilité d'atteindre cet enfoiré sans la blesser. Il devait coûte que coûte trouver une solution afin de la sortir de là au plus vite.  

Mais il avait beau chercher il ne trouva rien. Ses yeux scrutaient chaque recoin, chaque morceau de métal présent dans les lieux. Aucun d'utilisable pour faire un ricochet dessus avec la balle. Il se retrouvait dans une impasse.  

Il ne savait comment sauver sa femme de ce monstre. Une haine indescriptible s'empara de tout son être. Il se retrouvait dos au mur et il n'aimait pas ça. Pour la première fois, il se sentait impuissant.  

Mick de son côté fixait cette ordure avec tant de rage, que ses phalanges blanchissaient à force de serrer ses poings. Il haïssait cet homme qui avait osé s'en prendre à sa femme.  

Il voulait le voir mourir à petit feu, le voir supplier de l'achever. Il souhaitait de tout son cœur voir cette pourriture baigner dans une mare de sang.  

Lui même tentait de trouver une quelconque solution à ce gros problème mais hélas, il était tout aussi perdu que son pote de beuverie.  

Falcon, égal à lui même, restait en retrait, emmagasinant toutes les paroles odieuses que Makoto déversait depuis un bon moment. Malgré sa carrure imposante, il souffrait intérieurement de voir la petite dans cet état.  

Lui aussi aimerait tenir cet homme entre ces mains et lui faire payer tout le mal qu'il avait fait subir à toutes ces victimes. Mais il savait que tôt ou tard, l'ange de la mort l'enverra moisir en enfer.  

Kaori fixait tendrement son amant. Elle voyait dans son regard une lueur de doute. Elle savait que son partenaire se torturait l'esprit pour pouvoir la sortir vivante de cet enfer. Un timide sourire illumina ses lèvres.  

Elle n'avait pas le choix. Elle devait mettre toutes ces chances de son côté pour aider Ryô. Alors voyant qu'il ne la quittait pas des yeux, elle se mit à murmurer doucement quelques mots, afin qu'il puisse lire sur ses lèvres et sans crier gare, elle fit la seule chose qui lui semblait censé.  

Les yeux grands ouverts en comprenant ce que son ange était sur le point de faire, le nettoyeur hurla dans un cri de souffrance le nom de sa femme.  

- Non... Non.... Kaooorrrrriiiii !!!!!!!!  

********************  

- Mais qu'est ce qu'ils fabriquent ? Ils en mettent du temps...  

- Calme toi Miki. Je suis sur qu'ils ne vont pas tarder.  

- Ca fait plus d'un quart d'heure qu'ils sont entrés dans cette maudite ruelle. Grrg cette attente est interminable !  

- Miyoko.... Retentit soudain la voix de la styliste.  

- Eriko ? Comment te sens tu ? Tu nous as fait à peur, tu sais. Depuis mon arrivée, tu es restée muette comme une carpe.  

- Miki... Où... Où est Miyoko ?  

- Qui ?  

- Une stagiaire qui travaille pour moi, à la boutique.  

- Elle t'accompagnait quand Makoto t'a kidnappé ??  

- Oui... Il m'a forcé à l'emmener avec nous. Si jamais un malheur lui arrive par ma faute, je... je...  

- Je suis sûre qu'elle va bien Eriko. Ryô la sauvera tout comme il sauvera Kaori.  

Anéantit de chagrin, la styliste laissa sa peine s'évacuer dans les bras de la barmaid qui fixait Saeko, peu rassurer par cette situation.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28