Capitolo 15 :: Chapitre 15

Pubblicato: 25-02-14 - Ultimo aggiornamento: 25-02-14

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Chapitre 15 :  

Après avoir laissé le corps de l'indic dans la ruelle, Makoto retourna auprès de la nettoyeuse. Il était temps pour lui de mettre un terme à cette affaire.  

Arrivé à l'endroit où il l'avait laissé, il vit avec stupeur qu'elle ne s'y trouvait plus. Seul des gouttes de sang lui indiquaient quel chemin elle avait pris.  

Souriant face à l'état dans lequel il allait la retrouver, il marcha sereinement, suivant chaque trace rouge laissé sur le bitume.  

Il devait reconnaître qu'elle avait du cran pour tenter une fuite inutile. Il se délectait déjà de savourer chaque parcelle de son corps abîmé par une tentative désespérée. Il voulait la sentir au plus profond de lui.  

La faire hurler, la voir le supplier de l'achever. Il imaginait chaque coup de rein qu'il lui prodiguerait, la faisant crier de douleur. Il voulait voir la peur dans ces yeux.  

Alors qu'il avançait gaiement, il stoppa ses pas en voyant au loin plusieurs personnes au dessus d'un corps. Serrant ses poings de rage, il s'apprêtait à se rapprocher lorsqu'il entendit des pas lourds derrière lui.  

Se doutant de qui il s'agissait, il se terra dans l'ombre, laissant passer le nettoyeur qui, trop concentré sur le sauvetage de son ange, ne vit rien.  

**************************  

Lorsqu'il retourna le corps, Sam resta pétrifié de terreur devant sa découverte. Il avait la sensation de se retrouver plusieurs jours auparavant. Voir cet ange dans cet état était insoutenable.  

Rapidement il téléphona au nettoyeur. N'obtenant aucune réponse, il appela au Cat's Eyes. Comprenant la gravité de la situation, Falcon se hâta de se rendre sur place.  

D'une main tremblante, l'indic osa poser un doigt sur la gorge de la jeune femme à la recherche d'un pouls. Soulagé de le sentir, il ôta délicatement le bâillon sale de sa bouche.  

Alors qu'il tentait de retirer les liens qui la maintenait prisonnière, le vieil homme tomba en arrière, le regard ouvert de stupeur.  

- Sam... S'éleva la voix faible de la nettoyeuse.  

- M'dzelle... Kaori. Vous... Vous...  

- Ryô...  

- Je... Je n'ai pas réussi à le joindre. Mais ne vous inquiétez pas, Falcon va bientôt arriver.  

- Makoto n'est pas loin... Il faut... Il faut fuir...  

- N'ayez pas peur, je vous protégerais.  

- Non... Il... Il va vous tuer...  

- Sam ? Hé mec qu'est ce que.... Retentit une voix.  

- Misaki ? Yuichi ? Qu'est ce que vous foutez là ?  

- Falcon nous a dit de venir ici si on tenait à notre vie.  

- Et crois moi, sa voix n'acceptait aucun refus. Ajouta Yuichi.  

- Purée ! Elle est dans un sale état ! T'as prévenu les ambulances ?  

- Non pas encore. A vrai dire....  

- KAORI !!!! Le coupa une voix.  

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Mick avait téléphoné aux urgences, leur indiquant qu'un homme avait été grièvement blessé par arme blanche. Il attendait patiemment après leur arrivé mais son esprit était auprès de son ami.  

- Va... Va le rejoindre Mick...  

- Je reste avec toi.  

- Il a... Il a besoin de toi.  

- Pour le moment, c'est toi qui a besoin de mon aide.  

- Je suis désolé.  

- De quoi ?  

- De mettre fait prendre.  

- Idiot. Sourit-il. Tu es un héros. Grâce à toi, nous avons retrouvé ce fumier.  

- Tu crois... Tu crois que Ryô l'a arrêté ?  

- Je n'en sais rien mais je sais une chose, il n'abandonnera pas tant qu'il n'aura pas retrouvé sa partenaire.  

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- KAORI ! Retentit la voix inquiète du nettoyeur, qui s'était littéralement jeté sur le sol aux côtés de son ange.  

- Ryô... Souffla celle ci, heureuse de le voir.  

- Tiens bon mon ange, je vais te conduire chez le Doc.  

- Makoto... Il.. Il...  

- Ne penses pas à lui... Nous devons avant tout te soigner et...  

- Ryô ? Le coupa une voix.  

- Hum ?  

- Je traîne dans cette ruelle depuis un moment et je n'ai croisé personne...  

- Où veux-tu en venir Sam ?  

- Ce que j'essaie de te dire c'est que Makoto doit encore être dans les parages.  

- Qu'importe qu'il y soit ou non. La priorité reste l'état de santé de Kaori. Si tu veux bien m'excuser. Fit-il, en prenant la jeune femme dans ses bras et en quittant la ruelle.  

- On fait quoi nous ??  

- Rentrez chez vous....  

Regardant le nettoyeur s'éloigner, les trois hommes restèrent silencieux, ne sachant si ils devaient obéir ou au contraire continuer les recherches. Voyant une voiture s'arrêter à hauteur de City Hunter, Misaki sut que Falcon venait d'arriver.  

- Alors Sam, on fait quoi ??  

- On continue...  

- Mais Ryô a dit...  

- Je me fiche de ce qu'il a dit ! Le coupa-t-il, le regard haineux. Nous devons trouver des indices pour lui facilité la tâche une fois que se partenaire sera hors de danger. Ne perdons pas de temps et...  

- Sam ?? Le coupa une voix.  

- Mick ?  

- Tu aurais vu Ryô dans les parages ?  

- Il vient de partir à la clinique avec sa partenaire.  

- Quoi ? Il a retrouvé Kaori ??  

- Oui...  

- Et Makoto ?  

- Envolé.  

- Je vois... Rentrez chez vous... On vous contactera plus tard.  

- Mais...  

- C'est non négociable Sam... Shingo a été grièvement blessé par cet enfoiré. Je refuse que d'autres connaissent le même sort.  

- Shingo ?? Où est-il ?  

- Je l'ai fait conduire à la clinique de Doc. Ne t'inquiète pas Sam, d'après les ambulanciers il s'en sortira.  

Mick termina ainsi sa phrase et sans un regard, quitta à son tour la ruelle afin d'aller au plus vite rejoindre ses amis.  

**********************  

Tapir dans l'ombre, Makoto ne loupait rien à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il rageait d'avoir perdu son précieux trésor. Cette femme avait vraiment de sacré ressource et d'imagination pour rester en vie et cela lui plaisait énormément.  

Il n'avait plus qu'un but, savourer ce corps tant de fois rêver avant de l'envoyer en enfer. Il imaginait déjà la scène où elle deviendra sienne. Cette souffrance qu'il lui infligera avant de la tuer à petit feu.  

Ce petit jeu l'excitait beaucoup. Il était temps d'élaborer un nouveau plan afin d'assouvir sa vengeance.  

- Ce n'est que partie remise, ma belle... Bientôt tu seras toute à moi.  

Il remonta le col de sa chemise et quitta à son tour la ruelle, un sourire diabolique sur les lèvres.  

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