Capitolo 17 :: chapitre 17

Pubblicato: 03-03-14 - Ultimo aggiornamento: 03-03-14

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Chapitre 17 :  

- Shingo ?? Qui est ce ??  

- C'est un des indic de Mick.  

- Tu veux dire que si Makoto a cessé sa torture c'est grâce à cet homme ?  

- Hum... Avec d'autres il sillonnait les endroits déserts à ta recherche. En voyant Makoto, il a immédiatement averti Mick et a réussi à filer ce fumier sans se faire repérer. Malheureusement, il s'est fait chopé dans la ruelle où nous t'avons retrouvé.  

- Je comprends à présent pourquoi Jun m'a laissé seule un moment. Il a dû comprendre qu'on était suivi et... Oh mon Dieu ! Lâcha-t-elle d'un seul coup. Comment va-t-il ? Il est blessé ?  

- Calme toi mon ange. Shingo va très bien. Je ne te cacherais pas que Makoto a tenté de le tuer mais heureusement ces jours ne sont plus en danger. Pour sa propre sécurité, Mick l'a amené ici.  

- C'est vrai ? Je dois le voir.  

- Kaori...  

- Je lui dois la vie Ryô. Je veux le remercier, je t'en prie, il faut que je le vois.  

- Je comprends ma douce mais nos amis attendent de tes nouvelles.  

- Je sais, murmura-t-elle, peinée.  

- Ecoute mon ange. Voilà ce que l'on va faire. Tu laisses nos amis te voir et après leur départ nous irons ensemble rendre visite à Shingo. Tu es d'accord ?  

- Bien sûr Ryô, répliqua-t-elle, le sourire retrouvé.  

- Parfait... Je les fais entrer.  

- Ryô, attends...  

- Hum ?  

- Pour la cassette...  

- Ne t'inquiète pas. Personne n'est au courant. Mentit-il, ne voulant pas la voir gêné devant le regard de Mick.  

Le nettoyeur déposa un tendre baiser sur les lèvres sucrées de son ange et à regret, invita ses amis à pénétrer dans la chambre.  

Ravis de cette invitation, tous entrèrent, en s'écriant de joie. Toujours en retrait, Kazue regardait le groupe s'engouffrer dans la pièce, le cœur meurtri. Voyant sa femme figée sur place, l'américain se rapprocha d'elle, le regard voilé.  

- Kazue, darling ? Tu n'entres pas ??  

- Je... Plus tard. J'ai des patients à voir.  

- Kazue, fit-il, en lui attrapant le poignet. Je t'en prie, parles moi. Dis moi ce qui se passe.  

- Rien... Pourquoi cette question ?  

- Je sais que tu es rongé de l'intérieur par ce qui s'est passé... Je t'en prie ma chérie, ne me laisse pas dans le tourment.  

- Je.... Je...  

- Discutons en, tu veux bien ?  

- Je ne peux pas...  

- Kazue.  

- J'ai besoin d'être seule. Je...  

La jeune infirmière ne termina pas sa phrase et s'éloigna en courant de son mari, qui la regardait le cœur serré. Ryô qui avait assisté à la scène, se rapprocha de son ami.  

- Suis moi...  

Ce fut le seul mot que le nettoyeur prononça. Comme un automate et sans chercher d'explication, l'américain se mit à le suivre, le regard fuyant. Se trouvant hors de l'établissement, Ryô prit une cigarette et en offrit une à son pote de beuverie.  

- Dis moi ce qui c'est passé dans cette chambre.  

- Ryô, je...  

- Ta femme est plus bouleversée que je ne l'aurais pensé. Je présume qu'il a dû se passer quelque chose pour la mettre dans cet état.  

- C'est à cause de cet enfoiré. Cracha-t-il durement, en serrant ses poings de rage.  

- Hum ?  

- Il m'a demandé de faire un choix.  

- Kazue contre Kaori... C'est ça ?  

- J'étais totalement perdu par sa demande. J'étais comme pétrifié sur place. Tout se bousculait dans ma tête.  

- Je vois...  

- Mon cœur hurlait de sauver ma femme, de la sortir rapidement de cet enfer mais ma raison disait de ne pas abandonner Kaori.  

- Tu l'aimes encore ? Demanda-t-il, une pointe de jalousie dans la voix.  

- Tu sais que j'aimerais Kaori jusqu'à mon dernier souffle....  

- …  

- Mais c'est avec Kazue que je veux faire ma vie et avoir des enfants. Kaori restera mon premier amour.... C'est vrai je l'aime mais à présent c'est différent.  

- C'est à dire ?  

- Au fils des années, cet amour c'est transformé en une amitié pure et sincère. Je ne te cacherais pas que j'ai déjà pensé à ce que serait ma vie à ses côtés mais quand je pose les yeux sur Kazue, je ne peux m'empêcher de sourire et de remercier le ciel d'avoir mis une femme telle qu'elle sur ma route.  

- …  

- Kaori restera gravée à tout jamais dans mon cœur et je ferais tout pour la protéger mais ma priorité est désormais ma femme, celle avec qui je partage de merveilleux moments, celle qui supporte mes déboires et sait panser mes blessures. Kazue est la seule femme à me comprendre. Je ne peux pas vivre sans elle... Elle est toute ma vie.  

- Alors pourquoi avoir hésité ?  

- J'étais terrorisé...  

- ...  

- Je devais choisir entre ma femme et mon amie... Je n'arrivais plus à penser correctement et au moment de lui dire mon choix, Kaori a prit la parole, me devançant ainsi.  

- Et quelle était ta décision ?  

- Sauver Kazue...  

- …  

- Je te déçois, n'est ce pas ? Je te répugne à présent que tu connais ma réponse mais comprends moi Ryô je...  

- Je te comprends, le coupa-t-il. J'aurais fait la même chose... D'un côté ça me rassure...  

- De quoi ?  

- Ca me prouve ainsi que tes sentiments pour Kazue sont plus importants que ceux de ma femme.  

- Ils le sont mais... Mais comment le lui faire comprendre ?  

- Tu n'as qu'à lui dire, fit-il, en tournant son regard vers un arbre. Tu peux sortir de ta cachette Kazue, je sais que tu as tout entendu.  

- Je... Euh... Fit celle ci, pas très fière d'avoir épié les deux hommes.  

- Tu... Tu étais là depuis le début ??  

- Tu étais tellement perdu dans tes sentiments que tu n'as même pas ressentit sa présence. A présent, je vous laisse. Réglez au plus vite votre problème, j'ai encore besoin de toi Mick pour trouver ce fumier.  

- …  

- Oh une dernière chose... J'aimerais que cette discussion reste entre nous. Inutile d'en parler à Kaori. Ca risquerait de la blesser. Elle pensera que par sa faute, elle a faillit briser votre couple.  

- Compte sur nous, mon ami.  

- Kazue... Je sais que tu as subit un traumatisme à cause de Makoto. Il a appuyé là où ça fait mal afin de te torturer. Mais sache que les propos de Mick sont sincères et qu'il t'aime réellement. Tu as ma parole que ce fumier payera de sa vie pour le mal qu'il t'a fait endurer...  

- Ryô...  

Le nettoyeur regagna la clinique, laissant derrière lui ses deux amis qui se faisaient face. Ils devaient une bonne fois pour toute crever l'abcès de leur sentiment.  

- Kazue... Souffla tristement l'américain.  

- Oh Mick !! Cria celle ci en larme, en se jetant dans ses bras. Pardonne moi mon amour, je suis tellement désolée.  

- Darling... Murmura-t-il au creux de son oreille.  

- Si tu savais comme je m'en veux d'avoir douté de ton amour.  

- Kazue, regarde moi. Fit-il, en lui prenant le visage en coupe. Je conçois que tu as douté de ma sincérité à cause des paroles de ce fumier mais tout ce que j'ai dit à Ryô est la pure vérité. Je t'aime Kazue et je suis l'homme le plus heureux de la terre.  

- Mick...  

- Kaori aura toujours une place dans mon cœur mais elle fait partie de mon passé... Toi, tu es mon présent et mon futur. Pardonne moi si je t'ai fait douté et si je t'ai blessé.  

Le cœur gonflé de joie, la jeune infirmière fondit sur les lèvres de son mari afin de lui prouver par ce baiser, qu'elle était la femme la plus comblée au monde.  

********************  

Heureux pour son ami, Ryô regagna la chambre où des rires éblouissants régnaient dans la pièce. Sans gêne et sans honte, il s'approcha de sa femme et s'installa à ses côtés avant de la prendre tendrement dans ses bras et de la serrer fortement.  

Il avait besoin de ce contact pour oublier l'espace d'un instant, les paroles de son ami. Même si il savait qu'il aimait Kazue de tout son être, il ne pouvait s'empêcher de ressentir de la jalousie.  

- Comment te sens-tu mon ange ?  

- Mieux, à présent que tu es là.  

Capturant ses lèvres devant le regard ravis de ses amis, il dût mettre fin, à regret, au baiser en voyant la porte s'ouvrir brutalement.  

- Il faut que je te parle ! Retentit la voix froide de l'inspectrice.  

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