Capitolo 19 :: chapitre 19

Pubblicato: 05-03-14 - Ultimo aggiornamento: 05-03-14

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Chapitre 19 :  

La journée touchait à sa fin. Comme convenu, Miki était restée auprès de son amie. Saeko était venue plusieurs fois lui rendre visite, surprenant au passage la nettoyeuse. C'était bien la première fois qu'elle voyait dans les prunelles de l'inspectrice, une lueur de terreur.  

Alors que les deux femmes discutaient de tout et de rien, la porte s'ouvrit sur la styliste dont les larmes ne cessaient de s'écouler de ses yeux.  

- Ka... Kaori... Laissa-t-elle échapper, comme un cri de souffrance avant de se jeter dans ses bras.  

*********************  

Arpentant les rues, Makoto, tête baissée pénétra dans une boutique et vit la proie idéale pour son plan. Il savait que grâce à cette femme, la nettoyeuse lui obéirait au doigt et à l'oeil. Avançant jusqu'à sa hauteur, Eriko recula de plusieurs pas face à ce regard sombre.  

- Je... Je peux vous aider ?? Balbutia-t-elle, apeurée par ces yeux froids.  

- Si tu tiens à la vie, suis moi sans faire d'histoire...  

- Pa... Pardon ?  

Jun sortit une arme et posa le canon sur le ventre de la jeune femme, lui faisant lâcher un cri de surprise. Pétrifiée de terreur, elle avança vers la sortie lorsque Makoto lui ordonna de stopper ses pas.  

- Dis lui de nous suivre...  

- Quoi ??  

- Dis à ton employée de nous suivre sinon je la butte sur place.  

- Pitié, laissez là... Ce n'est qu'une stagiaire.  

- Obéis avant que je m'énerve !!  

- Mi... Miyoko ?? L'appela-t-elle d'une voix tremblante.  

- Oui ??  

- Je dois faire une course et j'aimerais que tu m'accompagnes.  

- Bien sûr....  

La jeune fille loin d'imaginer dans quel diabolique piège elle venait de tomber, prit son sac à main et emboîta le pas de sa patronne, quelque peu surprise par la présence de cet homme. Pensant qu'il s'agissait certainement de son petit ami, elle resta en retrait pour leur laisser un peu d'intimidé.  

Eriko était aussi pâle que la mort. Plus rien de cohérent n'arrivait à passer dans sa tête. Tout était sombre et une peur immense s'empara de son corps. Voyant qu'ils arrivaient dans une ruelle déserte, elle lâcha un cri d'effroi lorsqu'il la poussa vers sa stagiaire. Les mettant toutes les deux en jout, cet étranger ouvrit une plaque d'égout, sans les quitter des yeux.  

- Descendez ! Ordonna-t-il, en armant le chien.  

- Mon Dieu ! Lâcha la stagiaire tremblante de peur. Eriko, qu'est ce... Qu'est ce qui se passe ?  

- Calme toi Miyoko et fais tout ce qu'il te dit. Tu verras, tout se passera bien, d'accord ?  

- Mais... Mais...  

- C'est pour aujourd'hui ou demain ? Hurla Makoto perdant patience.  

- J'ai peur, lâcha la jeune fille.  

- Je suis là, rassure toi. Tout ira bien...  

Même si elle ne pensait pas ce qu'elle disait, Eriko descendit dans les entrailles de la ville, le cœur battant la chamade. Une fois les pieds posés sur le sol humide, Jun frappa violemment la jeune fille qui perdit connaissance.  

- Miyoko !!! Hurla de terreur la styliste.  

- Ferme là si tu ne veux pas connaître le même sort !!  

- Qu'est ce que vous nous voulez ??  

- Tu vas me ramener Makimura.  

- Ka... Kaori ??  

- Amène là jusqu'à moi et vous aurez la vie sauve.  

- Mais je ne sais pas où elle l'est !  

- Elle se trouve à l'hôpital de tes amis.  

- Comment le savez vous ?  

- Cesse tes questions à la con et fais ce que je te demande !  

- Mais... mais...  

- Si tu refuses, je la tue !!  

- Pitié, ne faites pas ça ! Elle n'a que seize ans !!  

- Alors fais ce que je te demande sinon... Fit-il, en plaçant une lame sous la gorge de la jeune fille.  

- D'accord je vais la chercher mais ne la touchez pas....  

- Si tu préviens City Hunter, je la vide de son sang !  

- Je...  

- Dépêche toi !! Hurla-t-il, fou furieux.  

Apeuré par ce regard bestial, Eriko grimpa l'échelle la peur au ventre. Elle était totalement tétanisée par cette situation. Pourquoi diable voulait-il son amie ? Que voulait-il lui faire ? Tout se bousculait dans sa tête.  

Elle héla un taxi et s'engouffra comme ci la mort la pourchassait. D'une main tremblante elle prit son portable et commença à composer le numéro de Ryô lorsqu'elle stoppa ses gestes. Elle ne pouvait pas le prévenir sans mettre la vie de sa stagiaire en jeu.  

Que devait-elle faire ? Obéir et offrir la vie de son amie pour sauver celle de Miyoko ou avertir Ryô et risquer de perdre sa stagiaire ? Perdue, elle laissa ses larmes se déverser sur ses joues devant le regard intrigué du chauffeur.  

Arrivé à la clinique du Doc elle entra comme une furie dans la chambre avant de se jeter dans les bras de son amie.  

**********************  

Ravis d'avoir vu cette lueur de terreur briller dans les prunelles de cette femme, Makoto reporta son attention sur la belle endormie. Ses mains se mirent brutalement à trembler et des gouttes de sueurs perlaient sur son front.  

Il avait chaud. Il ne tenait plus en place. Il allait bientôt assouvir sa vengeance et une petite récompense ne lui ferait aucun mal. Alors délicatement, il allongea le corps inerte de sa victime et s'installa à califourchon dessus.  

De sa langue il traça des sillons sur son cou, puis descendit jusqu'à la naissance de sa poitrine qu'il malaxa avec délice. Sentant un poids sur elle, la jeune fille ouvrit les yeux et fut horrifiée de rencontrer deux prunelles sombres.  

- Qu'est ce que... Fit-elle, en se débattant.  

- Hum... ta peau est si douce...  

- Pitié...  

Il s'empara de ses lèvres brutalement, tentant de passer le barrage de ses dents sans succès. Furieux, il mordit sa bouche à sang, la faisant hurler de douleur. Sauvagement, il lui arracha le chemisier et traça de ses mains, des marques indélébiles.  

Miyoko pleurait toutes les larmes de son corps devant cette torture. Ses petites mains le frappaient de toutes ses forces dans son dos, espérant lui faire mal mais cela excité son bourreau.  

Avec force et cruauté, il souleva la jupe de la stagiaire et pénétra un doigt dans son antre, la faisant hurler de terreur. Il se délectait de cette peur, de cet endroit chaud et humide.  

Défaisant son jean, il s'enfonça en elle avec brutalité lui déchirant son antre jusqu'à ce jour inexploré. La douleur était une torture. Il donnait de violent coup de rein, arrachant des cris de souffrances à cette demoiselle qui mourrait doucement face à cet acte.  

Puis dans un cri de jouissance, Jun planta son couteau dans le cœur de celle ci, lui volant ainsi sa vie. Loin d'être satisfait par sa cruauté, il taillada le visage de Miyoko de plusieurs coups de scalpel avant de l'égorger et de la laisser se vider de son sang.  

Se retirant de ce corps il laissa ses pulsions de meurtre se calmer. Il devait reprendre ses esprits. Bientôt celle qui hantait ses pensées sera sienne. Se relevant, il réajusta ses vêtements et attendit patiemment sa promise.  

*********************  

- Eriko ??  

- Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais à l'hôpital ??  

- Comment.... Comment l'as-tu su ??  

- Euh... Je....  

- Eriko ? Tu es sur que tout va bien ? Tu es si pâle.  

- C'est parce que j'ai eu peur en te sachant ici. Oh Kaori dis moi ce qui t'es arrivé ?  

- Ca serait trop long à t'expliquer, sourit celle ci, en lui prenant les mains.  

- Eriko ?  

- Hum ??  

- Puis je me permettre de m'absenter pendant ta présence ?  

- Bien sûr Miki.  

- Je vais préparer quelques plats pour nos hommes. Je n'en ai pas pour longtemps Kaori.  

- Ne t'en fais pas Miki. Eriko me tiendra compagnie jusqu'à ton retour.  

La jeune femme embrassa son amie et quitta la chambre. Restée seule, Eriko ne savait comment aborder le sujet avec elle.  

- Dis moi ce qui t'arrive Eriko. Je vois bien que quelque chose te tracasse.  

- Oh ! Kaori !!! Cria celle ci en se jetant dans ces bras.  

- Tu me fais peur Eriko... Dis moi ce qui se passe...  

- Un homme détient ma stagiaire en otage...  

- Un homme tu dis ?  

- Oui... Il... Il veut que je te ramène auprès de lui.  

- Moi ?? Pourquoi ?  

- Je... Je n'en sais rien. Il m'a juste dit de te conduire auprès de lui sinon il tuera Miyoko.  

- Non... Non... Pas lui... Murmura tout bas la nettoyeuse, un doute sur l'identité de l'homme.  

- Kaori ??  

- Dis moi à quoi il ressemble.  

- Il... Il a un regard de fou, un regard de tueur....  

- Makoto, cracha durement la nettoyeuse, le cœur battant la chamade.  

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