Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 18-02-14 - Ultimo aggiornamento: 18-02-14

Commenti: kikou à tous ! Emilie je t'offre un petit cadeau dans ce chap hihihi bisou et merci pour tes com's

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

Chapitre 12 :  

Après avoir arpentait les différents endroits du nord de la ville, Mick, fatigué, décida de rentrer chez lui se changer avant de retourner à la pêche aux infos.  

Il se maudissait d'avoir perdu la trace de son amie. Par sa faute, ce fumier devait se donner à cœur joie de la traumatiser. Pourtant, il n'avait vu aucune lueur de peur dans ces prunelles lorsqu'elle s'était retrouvée dans ces bras.  

Il n'y avait qu'un vide, un vide qu'il ne parvenait pas à expliquer. Serait-il possible que Kaori baisse les bras et décide de mourir entre ces mains sans lutter, sans espoir ? Non, impossible. Ce n'était pas son genre. Pourtant, il devait bien reconnaître que ce regard sans vie, lui avait glacé le dos.  

Refusant de croire à cette éventualité, il accéléra et se gara devant l'immeuble de son ami. Voyant de la lumière dans l'appartement, il monta quatre à quatre les marches et stoppa ses pas en découvrant l'atrocité qui se jouait devant ses yeux.  

***************************  

Installée au fond du café, Kazue regardait par la fenêtre le cœur détruit. Ses larmes ne cessaient de couler le long de ses joues. Son cœur était torturé et sa peine refusait de la laisser en paix.  

Derrière le comptoir, Miki voyait bien que son amie était dévastée par ce qu'elle venait de subir. Cela faisait plusieurs heures qu'elle n'avait bougé de place, le regard rivé vers l'extérieur.  

Elle se doutait que Mick ne lui avait pas tout dit. Elle avait tenté une approche mais la jeune infirmière avait refusé tout débat, préférant rester seule.  

Kazue ne cessait de soupirer de tristesse. Les mots de Makoto ne cessait de passer en boucle dans sa tête. Est ce que son mari pensait à Kaori lorsqu'il lui faisait l'amour ? Ces caresses d'une douceur inimaginable étaient ce pour elle ou pour son amie ?  

L'aimait-il vraiment ou était-il avec elle car la jeune femme en aimait un autre ? Pourquoi avait-il tant hésité pour lui sauver la vie ? Qu'aurait-il fait si Kaori ne l'avait pas devancé ?  

Tant de questions tournaient en boucle dans sa tête, sans pouvoir y répondre. Elle aurait aimé le voir et lui demander mais... mais allait-il être honnête avec elle ou au contraire lui mentir pour apaiser son cœur ?  

Elle était perdue, elle ne savait plus quoi penser de cette situation. Ne tenant plus en place, la jeune femme décida de rentrer chez elle. Elle ne supportait plus de rester dans le doute.  

- Où vas-tu Kazue ? Demanda la barmaid en la voyant se diriger vers la sortie.  

- Je rentre...  

- Quoi ?? Mais...  

- Je dois savoir...  

- Savoir quoi ??  

- Je veux l'entendre de sa bouche...  

- Mais de quoi tu parles Kazue.  

- Merci de ton accueil Miki.  

- Tu n'iras nulle part... Fit celle ci, en lui empoignant le bras. Mick a été très clair, tu ne dois en aucun cas quitter le café...  

- J'ai besoin de le voir Miki.  

- Tu le verras plus tard...  

- Non ! Cria-t-elle, en se détachant de son emprise. J'ai besoin de réponse maintenant !  

- Kazue...  

- Je... Je vais finir par devenir folle si je ne le vois... Je... Je...  

Le reste de sa phrase resta coincé dans sa gorge. La jeune infirmière s'écroula dans les gros bras du barmaid qui avait tout entendu de leur discussion.  

- Falcon ! Que lui as-tu fais ??  

- Ne t'inquiète pas Miki, je l'ai juste endormi.  

- Co.. Comment ?? Comment as-tu fais ça ?  

- Une vieille prise que j'ai appris lorsque j'étais mercenaire. Aide moi, on va l'allonger dans la chambre d'amie.  

Aussitôt la barmaid suivit de près son mari, toujours impressionné par sa délicatesse à venir en aide à ses amis. Le sourire aux lèvres, elle l'aida à installer confortablement la jeune femme qui semblait parti au pays des rêves.  

*************************  

D'abord un écran noir s'afficha puis ce qu'il vit, le fit trembler de mille terreur. C'était la première fois de sa vie qu'il se sentait si impuissant.  

- Kaori.....  

- "C'est incroyable, tu lui ressemble tellement. Ta peau est aussi douce que la sienne, Tu es si belle... Tu étais mon plus beau trophée, ma plus belle prise. Mais il a fallut que tu joues les héroïnes en m'envoyant en prison... Que de temps perdu, tu ne trouves pas ? Attends, je t'enlève ça. Tu seras plus à l'aise pour me supplier...  

- A l'aide !! Aidez moi ! Au secours !!!  

- Tu perds ton temps ma jolie. Nous sommes seuls dans cet endroit désert.  

- Tue moi...  

Le nettoyeur serra ses poings de haine en entendant les cris de terreurs de sa femme. Son cœur rata un battement en voyant les mains de ce monstre parcourir son corps. Celui ci lui brûla violemment la poitrine lorsqu'il vit son ange le supplier de la tuer.  

- Ne sois pas aussi pressé, ma douce. Avant que tu n'ailles rejoindre ton frère j'aimerais m'amuser un petit peu avec toi.  

- Pitié...  

- Voyons ce qui se cache derrière ce chemisier... Quel beau trésor.... Hum... Que c'est fâcheux... Je vais devoir le découper pour te le ôter... Surtout ne bouge pas si tu ne veux pas que je te blesse...  

Ryô suivait chaque mouvement que cet homme osait faire sur le corps de son ange, il ne loupait rien, se jurant de lui faire payer au centuple les tortures qu'il lui infligeait.  

A présent, Kaori se retrouvait en soutien-gorge. A la vue de cette main qui s'enfonçait dans l'endroit intime de sa partenaire, le rendit fou de haine.  

- Je te l'avais dit Saeba... Son corps sera mien....  

Son regard sombre ne quittait plus les mains du bourreau de sa femme. Chaque caresse qu'il lui prodiguait était une déchirure. Voir ce monstre toucher sans autorisation le corps de son ange, lui fit monter une telle adrénaline, qu'une seule envie trottait dans sa tête... le tuer à petit feu...  

Alors qu'il le vit déboutonner son jean, la vidéo stoppa nette, laissant apparaître des flocons blancs sur le téléviseur....  

L'aura qui se dégageait à cet instant dans cette pièce était suffocante, indescriptible. Son corps se mit à trembler de terreur. Tous sortes de scénario traversèrent son esprit, le faisant suffoquer de peur.  

Se sentant impuissant, il lâcha toute cette haine, toute cette souffrance qu'il ressentait au plus profond de ses entrailles et brisa tous objets se trouvant sur son passage. Mick, qui n'avait rien loupé de la vidéo, resta en retrait et laissa une larme de peine, s'échapper de ses yeux.  

Il comprenait le mal être et la souffrance de son ami. Il serra ses poings de colère d'avoir lamentablement échoué. Par sa faute, Kaori était entre les mains d'un psychopathe. Cet être assoiffé de vengeance, avait une longue d'avance sur eux et cela ne lui plaisait guère.  

Voyant son ami tomber à genou sur le sol, il osa un pas timide dans sa direction mais fut coupé dans son élan par la sonnerie de son téléphone.  

***********************  

Makoto se donnait à cœur joie de fixer les prunelles apeurées de sa victime. Lorsqu'il vit ces yeux suivre ses mains, il jubilait intérieurement. Il allait enfin goûter à cette peau laiteuse, tant de fois rêvé.  

Alors qu'il déboutonnait son jean, il stoppa tous mouvements, en entendant des bruits parvenir jusqu'à ses oreilles. Rapidement, il posa une main sur la bouche de la nettoyeuse et le regard sombre, scrutait les alentours, à la recherche de ces sons.  

- Tu vas être une gentille fille et fermer ta jolie bouche, sinon... Fit-il, en lui posant la lame de son couteau sous la gorge, avant de la bâillonner.  

Il se leva, réajusta son jean, arrêta le caméscope et quitta l'endroit lugubre, bien décidé à envoyer en enfer celui qui venait de le couper dans son élan.  

Scrutant les alentours à la recherche de ce bruit intriguant, il vit un chat qui tentait désespérément d'attraper un rat qui s'était caché dans une poubelle. Soulagé, il décida de regagner la demeure.  

- Tu as eu beaucoup de chance, mon cœur, fit-il, en caressant la joue de la nettoyeuse. Je vais devoir remettre mon petit plan à plus tard. Je vais de ce pas offrir ce magnifique cadeau à ton cher partenaire. Je ne serais pas long. Sois bien sage en mon absence.  

Et sans qu'elle puisse émettre le moindre son, il posa un linge imbibé de chloroforme sur sa bouche. Kaori tenta de se débattre mais hélas, sans succès. Une fois la jeune femme endormie, Makoto lui scotcha la bouche et quitta son repère.  

Arrivé devant le domicile de City Hunter, il pénétra à l'intérieur et déposa la cassette un sourire radieux sur les lèvres. Rebroussant chemin, il s'arrêta non loin de là et vit le nettoyeur entrer chez lui. Satisfait, il retourna auprès de sa proie.  

Grimpant les marches, il serra ses poings en découvrant un petit groupe d'ivrogne venir piétiner sur ses plates bandes.  

- Hé mec ! Qu'est ce que tu fous ici ? Casse toi c'est notre planque ! Lâcha l'un d'eux, ivre mort.  

- Foutez le camps !  

- Non mais oh ! Pour qui tu te prends ? C'est toi qui va...  

- Ferme là Hiro et cassons nous...  

- Hein ? Mais... Mais Shingo ??  

L'homme en question n'aimait guère ces yeux sombres remplit de haine le dévisager. Une aura étrange se dégageait de ce type. Il se sentait mal à l'aise en sa présence.  

Rebroussant chemin, les hommes quittèrent cet endroit sans omettre de lui balancer des mots plus odieux les uns que les autres.  

- Passe moi ton phone Hiro.  

- Hein ? Pourquoi faire ?  

- Donne le moi et fais pas chier !  

- Ok, ok calme. Inutile de t'en prendre sur moi. Tiens... Fit-il, en lui tendant. Et reste pas des heures !  

S'isolant dans un endroit plus calme, le jeune homme composa un numéro et attendit que son interlocuteur daigne à répondre.  

- Angel j'écoute ??  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28