Capitolo 22 :: Chapitre 22

Pubblicato: 11-03-14 - Ultimo aggiornamento: 11-03-14

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Chapitre 22 :  

Les nettoyeurs couraient à perdre haleine dans les rues de la ville. Miki avait beaucoup de mal à suivre le rythme effréné des hommes mais une adrénaline impressionnante s'était emparée de son corps. Elle tiendrait le coups pour aider de son mieux son amie, prisonnière d'un fou.  

Voyant City Hunter ralentir la cadence, elle sut qu'ils étaient enfin arrivés non loin de la styliste. Elle chercha du regard la jeune femme et lorsque ses yeux se posèrent sur elle, son cœur rata un battement.  

Eriko était aussi blanche que les ailes d'un ange. Elle tenait toujours son portable dans ses mains comme ci celui ci la protégeait. Ses yeux rougis par les larmes fixaient le sol à la recherche certainement d'une réponse.  

Lorsque le nettoyeur posa une main sur son épaule, celle ci se mit à hurler de plein poumon, déchirant la robe noire de la nuit.  

- Calme toi Eriko, c'est moi Ryô.  

- Ry... Ry...  

- Chut... Tout va bien, tu n'as plus rien à craindre.  

- Ka... Kaori...  

- Dis moi où est-elle ?  

- Dans... Dans...  

- Eriko... Regarde moi.... Je t'en prie, tu dois reprendre tes esprits. La vie de Kaori est en jeu.  

- Les... Les entrailles de la terre... Souffla-t-elle, le regard totalement absent.  

- De quoi elle parle ?? Demanda Mick, intrigué.  

- Les égouts. Lâcha le nettoyeur en ayant compris le sens de ses mots. Dans quelle ruelle ?  

- Hein ?  

- Eriko... On perd du temps.  

- Là bas. Répondit celle ci, en lui montrant du doigt. La troisième ruelle.  

- Miki reste à ses côtés...  

- Compris.  

Rapidement, les hommes se mirent à courir de nouveau. L'heure de faire payer cette ordure était enfin arrivée.  

*********************  

- Imagines toutes ces années où je n'aie cessé de penser à toi ma douce.  

- …  

- De ces milliers de rêves érotiques rien qu'en pensant à ton doux parfum.  

- …  

- Et ta peau que je désire par dessus tout. A présent, fit-il, en se mettant juste en face d'elle. Il est temps d'assouvir ce rêve....  

Makoto empoigna violemment le bras de la jeune femme qui surprise par ce geste, lâcha un cri de terreur. Il la poussa brutalement contre la paroi sale et de l'autre main, il tenta de la poser sur sa joue mais Kaori, loin de se laisser impressionner, le griffa de toutes ces forces.  

- Une vraie tigresse... Fit-il, les yeux brillants de désir. Hum... J'aime ça.  

- Va au diable Makoto !! Répondit-elle, en lui donnant un coup de poing dans le visage.  

- Inutile d'user tes forces, tu es à moi !!!  

Il hurla cette phrase avec tant de haine, que la nettoyeuse crut voir un démon se dresser devant elle. Puis sans crier gare, il la jeta méchamment sur le sol avant de se positionner sur elle.  

- Il est temps pour toi de me montrer tes trésors ma belle.  

Il lui arracha sauvagement le chemisier, découvrant ainsi le soutien gorge à dentelle noire qui le mit en appétit.  

- Tes blessures ne sont pas encore totalement guéries... Fit-il, en appuyant de son pouce sur une cicatrice encore fraîche.  

Cette souffrance était intolérable. Kaori avait tenté de contenir son cri afin de ne pas donner satisfaction à son bourreau mais la douleur était tellement intense, qu'elle laissa finalement un son sortir de sa bouche.  

Makoto se donnait à cœur joie d'appuyer sur ces plaies, laissant ainsi ce sang se déverser sur sa peau laiteuse. Il jouissait de la douleur qu'il infligeait à la nettoyeuse. Il était au bord de l'extase. Il se pencha sur elle et du bout de la langue, lécha ce liquide rougeâtre.  

Ses mains se mirent à trembler dangereusement. Son instinct meurtrier était entrain de refaire surface. Il voulait lacérer ce corps, la vider de tout son sang, voir la peur illuminer son regard.  

Mais il devait avant tout assouvir cette soif, ce désir qui bouillonnait au bas de son ventre. Il voulait d'abord la faire sienne avant de l'abîmer et de l'envoyer à tout jamais rejoindre les enfers.  

- Tu es tellement désirable que ça en devient un crime...  

- Va au diable Makoto ! Cria-t-elle, le cœur battant la chamade.  

- Hum... J'aime ton odeur... Ta peau est aussi douce qu'un voile de soie.... Tes seins sont tellement tendre au toucher qu'une seule envie me trotte dans la tête, te les arracher.  

- Lâche moi ! Hurla-t-elle, en se débattant de toutes ses forces.  

- Tu sens mon envie de toi grandir à chaque fois que tu bouges de cette façon ? Tu m'excite à un point inimaginable.  

- Espèce de sale ordure !  

- Je suis au bord de la jouissance ma belle.... Je sens que je vais me régaler en te possédant entièrement. Plus une seconde à perdre... Il est temps de te faire connaître le plus fabuleux orgasme de ta vie !  

Et pour appuyer ses dires, il retira le jean de la nettoyeuse qui, les mains libres, griffa, frappa de toutes ses forces son bourreau, en vain. Une fois sa tâche accomplit, il la poussa violemment sur le sol, lui claquant ainsi sa tête sur le béton froid.  

Ses yeux brillaient de mille feux. Ses mains moites ôtèrent les boutons de son pantalon, laissant son anatomie dresser droit comme un I sortir de son antre.  

Il écarta brutalement les jambes de la nettoyeuse qui faisait tout son possible pour l'empêcher d'atteindre son but mais ses doigts lui broyaient la peau lui donnant des douleurs insupportables.  

Après plusieurs minutes de lutte, Makoto gagna la bataille et le sourire aux lèvres fixa sa proie, bien décidé à pénétrer ce fruit défendu.  

*****************  

Saeko fulminait de rouler sans but précis. Elle détestait partir à l'aventure sans connaître la destination finale. Soudain, son portable vibra. D'un coup de volant, elle se gara sur le côté de la route et décrocha.  

- Ryô ?  

- Non, c'est Miki.  

- Miki ? Où es Ryô ? Je dois absolument lui parler de Kaori.  

- Tu es déjà au courante ? Demanda la barmaid, surprise qu'elle parle de son amie.  

- Au courante de quoi ? Miki cesse tes devinettes et passe moi Ryô. Je dois lui annoncer que Kaori a quitté la clinique et...  

- Il le sait, la coupa-t-elle, d'une voix triste.  

- Quoi ? Comment ça ?  

- C'est un peu long à t'expliquer au téléphone. Je suis au nord de la rue principale. Viens vite.  

- J'arrive...  

Elle raccrocha immédiatement et se remit en route pour rejoindre au plus vite son amie qui semblait terrorisée.  

**********************  

Les nettoyeurs arrivèrent à bout de souffle dans la ruelle. Ils virent au loin une planque grossièrement posée sur le sol. Ils s'avancèrent, arme en main vers cet endroit lugubre. Plongeant un regard, ils ne virent que le vide.  

- J'y vais le premier. Fit Ryô en rangeant son python.  

- Ok... Je couvre tes arrières, répliqua Mick.  

Le nettoyeur posa un pied sur l'échelle puis le second, et descendit le plus discrètement que possible. Une odeur nauséabonde vint lui chatouiller les narines, lui donnant la sensation de se retrouver dans une benne à ordure.  

Le froid envahissait son corps pourtant brûlant de haine. Attendant ses amis pour continuer le chemin, un cri perçant vint lui déchirer les oreilles.  

- Kaori... Lâcha-t-il dans un murmure poignant.  

- Putain mais qu'est ce qu'il lui fait ?? Retentit la voix inquiète de l'américain, en entendant le cri de terreur de son amie.  

Sans perdre une seconde, City Hunter se mit à courir comme si le diable le pourchassait, les mains tremblantes de rage.  

A la seule pensée que ce monstre tenait Kaori entre ces mains, lui lacéra le cœur. Il devait rapidement la rejoindre avant que ce fou ne lui fasse du mal.  

Alors qu'il s'approchait enfin de la source, il stoppa tout mouvement et les yeux grands ouverts d'effroi il hurla de pleins poumons sa haine.  

- MOKOTO JUN !!!!  

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