Capitolo 10 :: Chapitre 10

Pubblicato: 15-02-14 - Ultimo aggiornamento: 15-02-14

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Chapitre 10 :  

Au port Makoto transporta le corps inerte de Kenny jusqu'au hangar 27. Satisfait de savoir que bientôt City Hunter tombera dans son piège, il commença sa torture.  

Il arracha violemment le maillot du pauvre indic et, enfonça la lame de son couteau dans son ventre, l'éventra, sortant ainsi ses entrailles de son corps.  

Il prit une corde qu'il accrocha à ses pieds et, grâce à une poulie, il leva le corps où les boyaux tombèrent sur le sol poussiéreux. Le sang coulait à flot sur ce bitume sombre et froid, le salissant de sa couleur rougeâtre.  

Contemplant son chef d'oeuvre, il quitta, après avoir pris une photo comme souvenir, le hangar et se dirigea vers l'hôpital.  

***********************  

Ryô roulait à perdre haleine dans cette ville priant pour arriver au plus vite au port afin de ne pas laisser son ange seule. Même si il savait que son ami était à ses côtés, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter.  

Ce Makoto semblait avoir plus d'un tour dans son sac et cela ne lui plaisait guère. Après plus d'une demi-heure de route, il arriva enfin à destination.  

Vérifiant que son arme était chargée, il descendit de la mini et avança discrètement dans les allées, épiant chaque recoin à la recherche d'une quelconque âme vivante.  

Arrivé à hauteur du hangar, il scruta les alentours et ne voyant aucun danger, ouvrit tout doucement la porte. Il avança de quelques mètres avant de baisser son arme, les yeux remplient de haine.  

- Le fumier ! Cracha-t-il, durement, en voyant la dépouille de l'indic pendre dans les aires.  

- Un piège... Lâcha Falcon qui venait d'arriver sur les lieux.  

- Hum... Il est encore chaud. Fit-il, en tâtant le cadavre.  

- Tu crois qu'il est encore dans les parages ?  

- J'en doute...  

- On fait quoi de lui ?  

- Décroche le et demande aux autres de s'en occuper.  

- Où vas-tu comme ça ?  

- Vérifier que Kaori ne risque rien.  

Le nettoyeur laissa son ami se charger du corps de l'indic et quitta le hangar remonté contre lui-même d'avoir été berné si facilement.  

******************  

Arrivé non loin de la chambre de Kaori, Makoto, qui se doutait que sa proie ne devait pas être seul, vit arriver celle qui lui donnera l'accès au paradis.  

Kazue qui ne se doutait de rien, vit venir vers elle un homme, dont les mains étaient ensanglantées. Son instinct professionnel prit le dessus et elle accourut vers lui, affolée.  

- Est ce que tout va bien, Monsieur ?  

- Aidez moi, je vous en prie.  

- Vous êtes blessé ? Venez avec moi, je vais vous conduire aux urgences et...  

- Comme c'est touchant, commença-t-il à dire, en souriant méchamment. Mais voyez vous, j'ai d'autre projet.  

- Quoi ? Mais.. Je...  

- Chut ! Fit-il, en lui mettant une main sur la bouche en la voyant prête à crier. Si tu ne veux pas que je fasse du mal à ton mari, tu ferais mieux de te taire. Compris ? Sage décision, ajouta-t-il, en la voyant obtempérer. A présent, tu vas mettre ceci...  

Makoto lui tendit une veste où plusieurs bombes étaient implantées dessus. Pleurante à chaude larme, la jeune femme, n'ayant d'autre choix, la porta en faisant bien attention de ne rien déclencher.  

Satisfait, il avança vers la chambre de Kaori, l'infirmière devant lui, comme un bouclier.  

- Ouvre, ordonna-t-il, en mettant bien son visage derrière la tête de la jeune femme.  

Elle tourna doucement la poignée et planta un regard tellement terrifiant dans les prunelles de son mari que celui ci sut immédiatement que quelque chose clochait.  

- Kazue ! Cria-t-il, en faisant un pas dans sa direction.  

- Reste à ta place, si tu ne veux pas que je lui explose sa jolie petite gueule.  

- Makoto !! Ragea le nettoyeur.  

- Tu vois le joli petit cadeau que je lui ai fait ? Tu dois te douter qu'à la moindre occasion, j'appuie sur la détente. Fit-il, en lui montrant le boîtier.  

- Si tu fais ça, tu mourras aussi.  

- Cela m'importe peu du moment que Makimura est à mes côtés.  

- Laisse la partir Jun ! Elle n'a rien à voir la dedans !!!  

- C'est vrai et crois moi que ce serait dommage de tuer une si belle femme.  

- Qu'est ce que tu veux Makoto ? Demanda méchamment l'américain, qui ne quittait pas des yeux sa femme qui ne cessait de pleurer.  

- Un échange...  

- Quoi ?  

- Je te rends ta femme et tu me donnes Kaori...  

- Jamais ! Hurla Mick, fou de colère.  

- Dois-je en déduire que la vie de ta femme est moins importante que celle de ton amie ? Hum je vais me poser des questions... N'éprouverais-tu pas des sentiments pour ma petite Kaori ??  

- …  

- Vu ton silence j'en déduis que tu es tombé sous son charme. Pauvre Kazue... Vivre avec un homme qui en désire une autre ça doit être dur pour ton petit cœur.  

- La ferme ! Hurla le nettoyeur, n'aimant pas les sous entendus de cet homme.  

- Je suis persuadé qu'à chaque fois qu'il te fait l'amour il pense à elle...  

- Makoto !!! Cria-t-il, en le mettant en joue.  

- Qu'à chacune de ces caresses, il rêve de son corps et du plaisir qu'il pourrait lui prodiguer.  

- Ca suffit ! Hurla à son tour la nettoyeuse, en se mettant difficilement debout. Si c'est moi que tu veux, alors j'accepte.  

- Kaori...  

- Mais libère mon amie.  

- Je te donne ma parole qu'en sortant d'ici, je te donnerais le boîtier ainsi tu pourras désamorcer les bombes de cette veste.  

- Tu ne vas tout de même pas le croire ?  

- J'accepte...  

- Kaori...  

- Ne t'en fais pas pour moi... Je suis sûre que Ryô me retrouvera à temps.  

- Je...  

- Prends bien soin de Kazue pour moi... Je te suis. Ajouta-t-elle, en fixant méchamment Makoto.  

Ravis d'avoir eu gain de cause, l'homme jeta violemment Kazue dans les bras de Mick, avant de s'emparer de la nettoyeuse et de lui mettre son couteau sous la gorge.  

Reculant à petit pas, ils quittèrent l'hôpital et comme promis, Makoto lui donna le détonateur. Kaori appuya immédiatement sur le bouton afin de permettre à Mick de libérer sa femme rapidement.  

*********************  

Dans la chambre la tension était palpable. Mick tenait dans ses bras la jeune infirmière et ne quittait pas des yeux le bouton rouge sur la veste. Il priait pour que cet homme tienne sa promesse et au bout d'un quart d'heure de souffrance moral, il vit le bouton devenir vert.  

Aussitôt il retira la veste et descendit rapidement les marches pour la jeter dans une benne à ordure. Il téléphona à Saeko et lui fit un bref topo. Elle lui promit d'envoyer des démineurs sur les lieux. Après avoir attendu une vingtaine de minute, il montra aux hommes l'endroit de la bombe et regagna précipitamment la chambre.  

Kazue n'avait pas bougé d'un pouce. Elle était toujours à la même place, dans le même état. Peiné qu'elle ait dû vivre une telle épreuve, le nettoyeur posa une main sur son épaule la faisant hurler de plein poumon.  

- Calme toi mon cœur, c'est moi Mick...  

- …  

- Je suis désolé Kazue.  

- Ka... Kaori... Lâcha-t-elle, entre deux sanglots.  

- Ne t'en fais pas, on va vite la retrouver.  

Alors qu'il tenait fermement sa femme dans ses bras, la porte s'ouvrit brusquement et les deux yeux noirs qui plongèrent dans les siens, lui firent comprendre qu'il allait passer un mauvais quart d'heure.  

- Où est-elle Mick ? Où est Kaori ?  

- Je suis désolé Ryô...  

- Où est-elle ??  

- Makoto a réussi à l'enlever.  

- Quoi ??  

- Je n'ai rien pu faire il tenait Kazue entre ces mains.  

- Kazue ?  

- Il y a quelque chose de pas clair là dedans. Il connaît tout de nous. Nos noms, nos femmes, nos indics... Je le sens pas Ryô... Quelque chose cloche dans cette affaire.  

- Quelqu'un nous a vendu...  

- Un indic ?  

- J'en sais rien mais pour le moment le plus important est de retrouver Kaori.  

- Une idée ?  

- Si j'en avais une tu crois que je serais là à perdre mon temps avec toi ?  

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