Capitolo 25 :: chapitre 25

Pubblicato: 17-03-14 - Ultimo aggiornamento: 17-03-14

Commenti: Kikou à tous ! Merci pour vos commentaires qui m'ont fait hyper plaisir. ATTENTION : je tiens à préciser que ce chap est un peu comment dire saignant mais j'ai pensé à vos petits coeurs et je l'ai énormément rendu moins gore mon autre version est digne d'une film d'horreur mais il vaut mieux plus doux pour éviter de vous faire des cauchemar mouahhha j'espère que ça vous plaira tout de même bonne lecture bisou

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Chapitre 25 :  

Saeko, tenant fermement le volant, roulait à toute vitesse. Son regard était rivé sur la route mais ses pensées étaient toutes tournées vers son amie. Son état était inquiétant et elle n'aimait guère voir la petite sœur de son défunt fiancé, souffrir de la sorte.  

Mick, allongé sur le ventre, Kaori toujours posé sur son dos, tentait de bouger le moins que possible, afin d'éviter d'aggraver ses blessures. Son cœur tambourinait comme un fou dans sa poitrine.  

Il se sentait responsable de son état et jamais il ne pourra se pardonner. Alors qu'il commençait à suffoquer à l'idée des horreurs qu'elle avait vécu, il vit le tissu et la main de la nettoyeuse tomber lourdement sur la banquette.  

- Kaori ? Fit-il, intrigué. Hé ma belle, tu m'entends ?  

Aucune réponse ne parvenait à ses oreilles. Soudain, il sentit un liquide chaud caresser son cou. Surpris, il posa ses doigts dessus et vit avec effroi qu'il s'agissait de sang.  

- Kaori !!!! Hurla-t-il dans un cri de souffrance, faisant sursauter Saeko.  

**********************  

Une dure bataille venait de commencer entre les deux hommes. Aussi fort l'un que l'autre, les coups fusaient dans tous les sens, touchant aussi bien le nettoyeur que Makoto. Loin d'être impressionné par la réputation de City Hunter, Jun dont le regard était envahit de haine, se rua sur Ryô, et d'un coup violent le fit tomber à genou sur le sol poussiéreux.  

- Fumier ! Tu n'es qu'un lâche ! Cracha durement celui ci, en essuyant un filet de sang qui coulait de sa joue.  

- Je ne suis pas aussi stupide que toi ! Répliqua-t-il, en bougeant de gauche à droite son couteau.  

Se redressant, le nettoyeur toisa son ennemi avec tant de rage, tant de mépris que sans crier gare, il se jeta dessus et lui assomma un uppercut dans le ventre, le faisant se plier en deux.  

- Ne me sous estime pas Makoto.... Je ne fais que m'amuser avec toi avant de te faire goûter à une mort douloureuse.  

- Je ne crèverais pas tant que je n'aurais pas goûté aux charmes des plus exquis de ma belle Makimura.  

Furieux qu'il parle de nouveau de sa femme, City Hunter se lança sur sa proie avec une telle rapidité que sa victime en fut estomaquée. Il l'empoigna sauvagement par le cou et le plaqua contre la paroi glaciale.  

Ses yeux sombres ne montraient que du dégoût et de la haine. Il aurait aimé serrer cette gorge et briser chaque os se trouvant sur son passage mais cette mort était bien trop douce pour toutes les souffrances qu'il avait fait subir à son ange.  

Refusant de perdre face à cet être enragé, Makoto tenta de l'embrocher. Il leva la lame prêt à l'enfoncer dans la chair de son ennemi, lorsqu'il le vit lui saisir le poignet.  

D'un mouvement brusque, Ryô le déséquilibra et brisa l'articulation de son coude avant de le jeter vulgairement sur le sol poisseux.  

Se positionnant à califourchon, le nettoyeur, d'un coup sec, broya son poignet sous les cris de Makoto qui accompagnaient le craquement sonore. Ramassant le couteau, Ryô l'enfonça profondément dans l'épaule de ce monstre, le regard dépourvu de toute vie.  

- Dis moi Makoto. Qu'est ce que ça fait d'être la proie ?  

- Va aux diables Saeba !!  

- A mon tour de jouer avec toi...  

****************  

En entendant ce cri de terreur, Saeko regarda dans le rétroviseur et vit son ami se détacher du corps de Kaori. Il la redressa rapidement et posa une main sur cette plaie qui ne cessait de saigner.  

- Plus vite saeko !! Hurla-t-il, le cœur battant la chamade.  

- On y est presque. Lâcha-t-elle d'une voix peinée.  

Après plus de dix minutes à zigzaguer entre les voitures, elle arriva enfin devant la clinique du Doc. Un coup de frein fit comprendre au praticien que quelque chose de grave était survenu à l'un des nettoyeurs.  

Se ruant à la sortie, il vit avec effroi, la petite évanouit, salit par son propre sang, dans les bras de Mick.  

- Mon dieu, murmura-t-il, devant l'ampleur des dégâts. Vite, conduit là dans la salle d'opération.  

Rapidement l'américain la mena jusque dans la salle et la déposa délicatement sans pour autant retirer sa main de son cou.  

- Depuis combien de temps est-elle dans cet état ?  

- …  

- Mick ?? L'appela le docteur, surpris par son silence.  

- Hein ? Ah, désolé Doc... Kaori s'est évanouit il y a quelques minutes mais elle saigne depuis plus de vingt minutes.  

- Je vois... Ecoute moi bien Mick... Continue de compresser la plaie. Dès que je serais prêt, cours chercher Kazue. Dis lui d'amener des poches de sang du même groupe que Kaori.  

- Entendu...  

Il se désinfecta les mains, mit un masque de chirurgien sur la bouche et compta jusque trois. Le nettoyeur relâcha immédiatement la pression et courut chercher sa femme.  

Positionnant correctement les lumières au dessus de la plaie, il vit qu'une veine avait été sectionnée. Essuyant au maximum cette peau rougit, il commença alors à recoudre, des gouttes perlant sur son front.  

Ses mains se mirent dangereusement à trembler, l'obligeant à cesser tous mouvements. Il ferma quelques secondes les yeux afin de reprendre ses esprits et recommença sa tâche, les sourcils froncés.  

Il devait arrêter au plus vite l'hémorragie avant que celle ci ne rende son dernier souffle. Concentré sur son travail, il ne vit pas l'infirmière rentrer et enfoncer les aiguilles dans la peau de sa patiente pour les poches de sang.  

Une fois sa tâche accomplie, Kazue se rapprocha du praticien et lui essuya le front. Elle écouta attentivement les recommandations du professeur et fit exactement ce qu'il attendait d'elle.  

*************************  

Respirant difficilement face à la blessure de son coude et à sa main broyée par le nettoyeur, Makoto réfléchissait à un plan pour sortir de cet enfer, en vain.  

- Tes doigts... Commença-t-il à dire d'une voix froide, ont sali le corps de ces pauvres femmes, et celui de MA femme.... Là où je t'envoie, tu n'en n'auras pas besoin...  

D'une lenteur interminable pour Makoto, le nettoyeur enfonça le couteau dans son pouce et descendit la lame délicatement vers la paume de sa main, brisant chaque petits os se trouvant sur son passage.  

- Tes mains ont sali leur corps, tes caresses hideuses leur ont brûlés la peau...  

Tout en disant ses mots, le nettoyeur, le regard assombrit de haine, attrapa celle qui était encore intact et violemment, scia avec la lame du couteau cette chair broyant chaque morceau de carcasse sous les hurlements hystérique de Jun.  

Le sang se déversait abondamment sur le sol poussiéreux, salissant les vêtements de l'ange de la mort qui se donnait à cœur joie de lui sectionner ce membre qui brandit tel un trophée, un sourire démoniaque sur les lèvres.  

- Tes yeux se sont repus de leur beauté que tu as délibérément volés, fit-il, en posant ses mains sur son visage. Mais je vais me montrer clément avec toi sale pourriture... Je ne t'en crèverais qu'un... Ainsi tu auras tout le loisir de voir mon sourire illuminer mes lèvres lorsque tu rendras ton dernier souffle...  

Assombrit par sa haine, Ryô enfonça violemment son pouce dans l'oeil de Makoto qui sous la douleur, hurla de plein poumon.  

Le sang giclait sur la main du nettoyeur qui se délectait de ce spectacle. Sa victime elle, était au bord de l'évanouissement. Sa respiration était saccadée et des perles de sueur coulait le long de son visage crispé par la souffrance.  

- Allons Makoto ! Fit celui ci, en lui donnant des petites claques. Sois un homme bon sang !!!  

- Tue... Tue moi...  

- Ce n'est pas encore le bon moment vois-tu. J'aimerais m'amuser encore un petit peu avec toi.  

- Pi.... Pitié...  

- Tu m'implores ? L'as tu fais lorsque tu as violé ces femmes ? Leurs as-tu épargné la vie lorsqu'elles t'ont suppliées d'arrêter cette torture ? Hum ? J'en doute fort.  

- Vas... Vas aux diables Saeba !!!  

- Je vois qu'il te reste encore de la force pour continuer mon petit jeu. Parfait....  

Furieux, déconnecté du monde réel, le nettoyeur poignarda plusieurs fois le corps de Makoto, laissant ainsi le sang s'écouler sur le bitume poisseux.  

Sauvagement, il lui lacéra le visage de plusieurs coups, déchirant la peau pour laisser la chair rougeâtre sortir de son antre.  

Le voyant prêt à rendre l'âme, il coupa la ceinture de son pantalon, les yeux aussi sombres que la nuit.  

- Qu'est... Qu'est ce que tu fais ? Demanda celui ci, à bout de souffle.  

- Je vais t'envoyer au septième ciel... Te faire connaître le plus gigantesque des orgasmes... Ceux sont bien là tes mots que tu as craché dans le visage de ma femme ? Je me trompe ?  

- Non... Pi... Pitié... Non...  

- Il est temps pour toi de payer pour tes crimes. Ta mort sera le plus beau cadeau pour toutes tes victimes. Les enfers t'attendent....  

Retirant grossièrement le pantalon et le caleçon de Makoto, Ryô prit la fierté de cette ordure et la trancha violemment.  

Horrifié par cet acte, Jun hurla dans un cri assourdissant, sa douleur. Il tenta de poser sa main broyée sur ses parties mais n'arrivant plus à faire le moindre mouvement, il se mit à pleurer à chaudes larmes. Il était à bout, au bord de la mort.  

Refusant de le laisser mourir ainsi, le nettoyeur lui enfonça profondément ce morceau de chair dans sa gorge.  

Se positionnant à groupie à ses côtés, il fixa comme promis, cette ordure, un merveilleux sourire sur les lèvres. Du bout des doigts, il pinça son nez et attendit patiemment que celui ci s'étouffe dans sa crasse.  

Le corps de Jun fut pris de spasmes. Ses membres se mirent à trembler. Son heure était arrivée. La mort lentement le prit dans ses filets. Le sourire de City Hunter fut la dernière chose que Makoto vit avant de rendre son dernier souffle.  

Se relevant, Ryô jeta un dernier regard à sa victime et quitta, sans un remord, cet endroit lugubre. 

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