Capitolo 21 :: Chapitre 21

Pubblicato: 10-03-14 - Ultimo aggiornamento: 10-03-14

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Chapitre 21 :  

- Ryô... Souffla-t-elle, difficilement, tout en posant une main sur sa poitrine.  

- Eriko ??  

- Pourquoi tu ne répondais pas !! Hurla-t-elle, furieuse. Hein ? Ne me dis pas que tu traînes encore avec tes lapines alors que Kaori est en danger ?? Je te préviens Saeba si j'apprends que tu fais encore le joli cœur avec d'autre femme je te la coupe !!!  

- Oh du calme Eriko. Je comprends rien à ton charabia. Dis moi ce qui se passe...  

- Ka... Kaori...  

- Quoi Kaori ? Demanda-t-il le cœur battant la chamade.  

- Elle... Elle... Balbutia-t-elle, difficilement.  

- Bon sang tu vas répondre oui ! S'emporta le nettoyeur, à bout de nerf.  

- Je suis tellement désolée Ryô...  

- Eriko, fit-il, plus calmement, comprenant que la jeune femme était sur le point de craquer. Où es-tu en ce moment ?  

- J'en sais rien...  

- Tu n'es pas auprès de Kaori ? A la clinique ?  

- Non, je suis dans la rue....  

- Où exactement ?  

- Euh... Je... Je ne suis pas loin de la rue principale.  

- Je vois... Ecoute moi bien... Reste où tu es j'arrive.  

- Hum...  

- Un problème ? Demanda Mick, voyant le nettoyeur serrer de rage son portable.  

- Je pensais qu'Eriko était auprès de Kaori ! Hurla-t-il, en se retournant vers la barmaid.  

- Mais... Mais elle y est...  

- Te fous pas de ma gueule Miki !! Fit-il, en la fixant froidement.  

- Je t'interdis de parler de cette manière à ma femme ! S'interposa le mercenaire.  

- Ryô... Je... Dis nous ce qui se passe...  

- C'était Eriko à l'appareil. Elle semblait terrorisée.  

- Quoi ??  

- Si jamais quelque chose arrive à Kaori je....  

- Ca suffit ! Le coupa durement Falcon. Tais toi ou tu risques de regretter tes paroles.  

- …  

- Tu n'es pas le seul à t'inquiéter pour la petite. Si je tenais ce fumier entre mes mains, je lui ferais regretter d'être né. Alors cesse de t'en prendre à tes amis et garde cette haine pour envoyer Makoto en enfer.  

Le nettoyeur fixa son ami le regard sombre mais très vite celui ci redevint à la normal en entendant les propos du mercenaire. La peur de perdre sa bien aimée lui faisait perdre ses moyens. Imaginer toutes les tortures que ce monstre pouvait lui faire subir le mettait dans une rage folle.  

Soupirant de frustration, il posa une main amical sur l'épaule du mercenaire qui lui fit un signe de tête signifiant ainsi qu'il acceptait ses excuses.  

- Il est temps de boucler cette affaire.  

- Hum... Miki ? Je suis désolé de m'en être pris à toi.  

- Ce n'est rien Ryô. Je comprends...  

Lui offrant un timide sourire, les jeunes gens quittèrent rapidement les lieux afin de rejoindre au plus vite Eriko.  

*******************  

Au volant de sa voiture, Saeko se souvenait de la conversation houleuse qu'elle avait eu avec son père. D'abord furieux qu'elle daigne s'approprier deux policiers pour ses services personnelles, il avait finalement cédé face au regard triste et désespéré de sa fille.  

C'était la première fois qu'il voyait une telle lueur dans ces prunelles. Jamais de toute sa vie, sa fille ne s'était montrée aussi fragile qu'à cet instant. Ne pouvant refuser ce service face à tant de souffrance, il lui fit promettre de garder au silence cette affaire.  

Heureuse qu'il accepte sans trop de difficulté, la jeune femme s'était même permise de déposer un tendre baiser sur sa joue. Bien entendu celui ci avait protesté lui rappelant une fois de plus qu'elle devait se comporter correctement au commissariat.  

Un faible sourire étira ses lèvres. Elle se gara et en sortant du véhicule, elle prit une grande bouffée d'oxygène, avant de pénétrer dans l'enceinte de la clinique.  

- Agent Xiang ? Agent Lee ? Que faites vous devant cette porte ?? Il me semble vous avoir ordonné de ne quitter sous aucun prétexte la chambre de Melle Makimura !!!  

- Lieutenant... euh.. c'est que...  

- J'attends une explication.  

- Mademoiselle Makimura est à l'intérieur de cette pièce. Elle n'avait plus d'eau chaude dans sa chambre et...  

- Poussez vous. Le coupa-t-elle, d'une voix froide.  

Ouvrant la porte, Saeko fut surprise de n'y trouver que le vide. L'eau s'échappait de la douche, mouillant le sol et laissant la fumée de l'eau chaude venir se déposer sur les miroirs de la pièce.  

- Bande d'idiots ! Cria-t-elle, en les fusillant du regard. Incapable de surveiller une simple femme !!  

- Mais... Mais...  

- Si jamais il lui arrive quoi que ce soit, vous en serez tenu responsable, est ce clair ?  

- Oui, lieutenant.  

- Je n'ai plus besoin de vous, retournez au poste.  

- On ne se met pas à sa recherche ??  

- Vous n'êtes même pas fichu de la surveiller alors la retrouver, se moqua la jeune femme.  

Tête baissée, furieux d'avoir été dupé par une femme, les deux policiers quittèrent la clinique, sous le regard haineux de leur supérieur. Portable en main, Saeko composa le numéro du nettoyeur mais elle tomba sans cesse sur son répondeur.  

Rageant contre la malchance, elle regagna sa voiture et sillonna les rues à la recherche de City Hunter.  

*******************  

- J'ai faillit perdre patiente, retentit la voix de son bourreau.  

- Pourquoi ne suis-je pas surprise de te voir dans cet endroit hideux. Fit-elle, en le fixant froidement.  

- J'aime lorsque tu me regardes avec cette haine aux fonds de tes prunelles...  

- Où est Miyoko ??  

- Hum... Hélas, tu arrives trop tard... Claqua-t-il, un sourire démoniaque sur ses lèvres tout en s'écartant.  

- Oh mon Dieu ! Lâcha la nettoyeuse, un haut de cœur épouvantable s'échappant de ses lèvres. Monstre... Que lui as-tu fais ??  

Horrifiée par cette vision sanguinaire, la nettoyeuse avança d'un pas tremblant vers ce corps atrocement mutilé. Se laissant tomber à genoux sur le sol rougit par le sang de la victime, Kaori, son visage enfoui dans ses mains, pleura à chaudes larmes.  

Par sa faute, une innocente jeune fille venait de connaître une souffrance des plus atroces avant de perdre la vie. A cet instant, elle se haïssait. Elle était la seule responsable de ce désastre.  

- Miyoko... Murmura-t-elle, tout bas dans un souffle. Pardonne moi.... Pardonne moi Miyoko.  

- Comme c'est touchant... Tu arriverais presque à me faire verser une larme tellement c'est émouvant...  

- Makoto... Fit-elle d'une voix remplit de rage.  

- Une si jolie fille... Quelle tristesse, tu ne trouves pas Makimura ?  

- Tu vas le regretter Makoto !  

- J'aime te voir aussi déterminé ma douce. Mais je doute que tu parviennes à me tuer. Tu n'es pas de taille à m'affronter.  

- C'est vrai, tu as raison. Peut être arriveras-tu à me tuer dans d'horribles souffrances mais sache que je n'irais pas seule en enfer. Mon partenaire buttera ta face de rat !! Hurla-t-elle, en se jetant sur lui violemment.  

- Hum... Tes ongles sont aussi tranchants que des lames, fit celui ci, en essuyant le sang qui s'écoulait de sa joue.  

- …  

- J'aime ton côté bestial, ça m'excite tu ne peux pas t'imaginer à quel point.  

- Reste où tu es.. Ne t'approche pas de moi.  

- Voyons ma belle, comment comptes tu combler tous mes désirs si tu t'éloignes de moi de cette façon.  

- Cesse de prendre tes rêves pour la réalité Jun. Jamais je ne t'appartiendrais.  

- Imagines toutes ces années où je n'aie cessé de penser à toi ma douce.  

- …  

- De ces milliers de rêves érotiques rien qu'en pensant à ton doux parfum.  

- …  

- Et ta peau que je désire par dessus tout. A présent, fit-il, en se mettant juste en face d'elle. Il est temps d'assouvir ce rêve....  

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