Capitolo 19 :: Discussion houleuse.

Pubblicato: 01-05-04 - Ultimo aggiornamento: 10-06-10

Commenti: Merci à ma petite awax!!! hihihi!!!! Je dédie ce chapitre à toutes les filles qui m'ont donné l'envie de le faire : awax, soso, sek, me, leeloo, cala, life...y en a tellement et toutes les autres!!! bon 1er mai moi je bosse!!! snifffffffffffff Allez je vous souhaite une bone lecture. Et puis j'attends vos commentaires!!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27

Minuit était plus que passé. La lune se noircissait par le passage de sombres nuages. Au milieu du séjour Kaori refoula sa peine pour laisser place à la colère. Tout son corps se crispait en repensant aux paroles humiliantes de Ryô : « on ne mélange pas les sentiments avec le travail . »  

Comment pouvait-il lui dire cela ? Il ne comprenait rien du tout d’ailleurs, il ne l’avait jamais comprise réalisa t-elle, en serrant les poings.  

_Non !! S’en est trop ! Je ne te laisserai plus me blesser ! Kaori se dirigea vers la chambre de son coéquipier. Devant la porte de celui-ci, elle mit une main ferme sur la poignée tout en frappant de l’autre pour prévenir de son arrivée. Kaori n’attendit pas la réponse de Ryô pour s’octroyer le droit de pénétrer dans sa chambre. Elle n’entendait plus que les battements lourds de son cœur et le bouillonnement de son sang face à un Ryô plus que surpris. Brusquement interrompu dans ses pensées, il tourna la tête interloqué en direction de kaori tout en se relevant sur son lit.  

_Qu’est-ce qui t’prends de rentrer dans ma chambre comme ça? Tu devrais plutôt aller te coucher, il est tard.  

Kaori ne répondit pas. Elle se tenait devant lui d’une tranquillité inquiétante. Elle fit quelques pas et releva la tête un peu plus en arrière pour lui jeter un regard noir qui ne présageait rien de bon.  

_Ce qui me prends Ryô !!! Cria t-elle.  

_Ecoute Kaori je n’ai vraiment pas envie de poursuivre une discussion avec toi. je suis fatigué, j’ai besoin de me reposer. J’ te conseille d’en faire autant. Tu as une mine à faire peur même à Jack l’éventreur !  

_ Non, s’en est trop!! Je ne supporte plus tes paroles blessantes ! Comment oses-tu me traiter comme tu le fais !! On ne mélange pas les sentiments avec le travail !! C’est bien ce que tu m’as dit mais de qui te moques-tu donc ?? Mais que sais-tu de mes sentiments Ryô ! Je ne te permets pas de me parler ainsi ! Tu n’es qu’un idiot qui n’a jamais rien compris sur ce que je ressentais. Je veux savoir pourquoi tu m’humilies toujours comme ça ?!!! Je compte aussi peu pour toi pour me faire autant souffrir.  

_ «.…. »  

Sous ses flots de paroles, il émanait d’elle une telle souffrance, une telle nervosité que Ryô sentit les foudres de sa partenaire lui transpercer les chairs. Il se sentait minable. Pour la première fois il fut pris au dépourvu. Aucun son ne sortit. Ses lèvres restèrent paralysées.  

Ne soutenant plus les yeux de sa partenaire embués de larmes, Ryô détourna le regard d’un air gêné. Il l’avait profondément meurtri. Pendant toutes ses années elle avait supporté ses remarques acerbes sans broncher et lui ne s’était jamais rendu compte à quel point il pouvait être dur et froid avec elle. Tous cela pour enfouir ses satanés sentiments. Mais que pouvait-il dire ou faire pour se faire pardonner ?? Lui-même ne savait plus comment réagir. Elle lui avait dit combien il la faisait souffrir.  

Un long silence d’embarras s’installa, Kaori à bout de nerfs quitta la pièce en claquant la porte. Elle s’enferma dans sa chambre et se jeta sur son lit, la tête enfouie dans l’oreiller pour étouffer ses sanglots, ses pensées.  

_Tu ne m’as même pas regardé comme si tu t’en fichais. Je te déteste Ryô Saeba ! Va au diable !!  

Ryô impuissant regarda s'éloigner la silhouette de kaori.  

_Je n’y arrive pas Kaori. Je suis désolé. Tu as tort de penser que tu ne comptes pas pour moi. Mais comment te le dire. Je ne serais jamais l’homme que tu espères. Je viens de l’ombre.. Tous cela me dépasse. J’ai toujours cru bon d’agir comme je le faisais.  

C’est l’esprit tourmenté que Kaori et Ryô passèrent le reste de la nuit. Au petit matin Ryô se leva le premier devançant sa partenaire. Il prit une bonne douche puis se fit un café bien fort avant de monter sur le toit prendre l’air. Il en avait bien besoin. Il devait réfléchir à la situation. Il s’alluma une cigarette, tira une longue bouffée avant de jeter celle-ci par-dessus la rambarde. Kaori n’aimait pas le voir fumer.  

« Je compte aussi peu pour toi pour me faire autant souffrir. » Il ressassait sans cesse cette phrase et revoyait l’expression accablée sur le visage de Kaori.  

_Je n’arrive qu’à te faire du mal et encore aujourd’hui tu restes à mes côtés. Qu’est-ce que je dois faire Kaori ? Je ne suis pas doué pour ce genre de choses…. Ah ! Pourquoi est-ce si compliqué ?  

Pendant ce temps à l’appartement, le téléphone sonna. Kaori venait de se lever. Elle décrocha le combiné dans le séjour.  

_Allô !  

_Bonjour kaori ! C’est Saeko à l’appareil.  

_Bonjour Saeko.  

Hou là, vu le ton de sa voix, y a de l’eau dans le gaz ! Pensa Saeko.  

_Tu as lu le journal ce matin Kaori ?  

_Non, pourquoi ? Qui a t’il de si intéressant à lire ?  

Il ne faut pas jouer aux devinettes aujourd’hui avec elle. Conclut l’inspectrice.  

_Et bien en première page, un orphelinat fait les gros titres. Il a reçu un énorme don ainsi que plusieurs œuvres caritatives ! Tu vois où je veux en venir ?  

_Tu…Tu veux dire que c’est le fameux million de dollars…..  

_Oui ! Exactement. Enfin pas entièrement mais tous ces dons viennent d’un seul et même inconnu. Toutes les valises contenaient une seule et même carte de visite en forme de culotte représentant un chat noir.  

_Etrange non ?  

_Oui, un robin des bois des temps modernes !  

_Quelle histoire ! Mais alors cet argent va leur être retiré ?  

_Non, rien ne le prouve ! Même si cet argent est le sien, ce que je pense fortement mon intuition ne m’a jamais trompée. Monsieur Steiner ne pourrait pas le leur reprendre. Imagine la presse s‘emparerai de l’affaire.  

_Oui, j’imagine qu’il ferait la une des journaux.  

_Un homme richissime comme lui, c’est son orgueil qui en a prit un coup. Ce million volé ne représente qu’un millième de sa fortune.  

_Pour ma part je préfère savoir que son argent a servi au bien être de malheureux plutôt qu’à des escrocs.  

_Oui vu sous cet angle…..  

_J’en conclus que c’est une affaire classée.  

_Oui, elle est. Monsieur Cartigny et ses complices sont sous les verrous en attendant son procès. Je te laisse Kaori j’ai encore des rapports à remettre. Au faite très charmant ton client, dommage. A bientôt. Bip bip bip.  

_A…..Elle ne m’a même pas laissé le temps de répondre. Kaori resta le combiné en main quelques secondes avant de le raccrocher. « Pourquoi me parle t-elle de Sean ? Dommage ?? Que veut-elle dire par-là ? Elle a toujours été bizarre de toute manière. »  

Elle se dirigea dans la salle de bain et prit un bain qui détendit ses muscles tendus de la veille.  

Son esprit ruminait la dispute de la veille entre elle et Ryô. Il lui devait des excuses, elle ne passerait pas l’éponge cette fois-ci, puis divagua sur la scène d’elle et Sean dans la cabine. Mon dieu qu’elle se sentait vibrer entre ses bras. Sur le moment elle en avait eu honte mais à présent que penser après l’attitude détachée de Ryô envers elle. Tout était très confus. Tout était remis en question.  

Cette image tendre de Sean la fit sortir de ses songes pour la ramener à la réalité. Elle-même s’en étonnait puis elle entendit la porte d’entrée claquer. Ryô venait de redescendre du toit.  

Il prit au passage le journal dans l’entrée et s’installa sur le canapé.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27