Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: indya

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 27 capitoli

Pubblicato: 12-03-03

Ultimo aggiornamento: 05-12-10

 

Commenti: 93 reviews

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Romance

 

Riassunto: City Hunter se charge d'une nouvelle affaire qui va marquer Kaori pour le reste de sa vie.

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une femme peut en cacher une autre!

 

Capitolo 26 :: Nuit d'ivresse

Pubblicato: 11-11-10 - Ultimo aggiornamento: 13-11-10

Commenti: Coucou tout le monde. Après quelques demandes, je me suis décidée à retravailler ce chapitre pour une version plus adaptée à ce site. Je n'ai par contre pas pu enlever toute la scène donc Ce chapitre contient encore quelques mots pouvant heurter la sensibilité de certainsPour ceux qui voudraient la version complète, elle est ici : Fanasia Créations. Je vous souhaite une bonne lecture ou relecture.

 


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Kaori ouvrit la porte de l’appartement et fit son entrée, précédée par l’homme qu’elle aimait : Ryô Saeba.  

Elle ne prit même pas la peine d’allumer la pièce qu’elle prétextait une quelconque excuse pour monter prestement dans sa chambre. Elle était totalement paniquée à l’idée de se retrouver seule avec lui, alors que rien n’avait réellement commencé. Il fallait qu’elle reprenne ses esprits. Ryô l’avait bien compris, en l’attendant dans le salon avec un verre de whisky à la main.  

 

Pendant ce temps, Kaori s’observait devant le miroir et tentait de se rassurer. Elle retira sa veste et déposa sa pochette sur sa commode. Elle songea à voix basse :  

 

_ « Quelle gourde je fais! Courage et fais-lui confiance. Ce n‘est pas le moment de faire machine arrière.»  

 

Elle était tellement novice et inexpérimentée. Quelques minutes plus tard, elle fit son apparition avec beaucoup plus d’assurance et une démarche qui se voulait appliquée. Elle était terrifiée et excitée à la fois. Elle continua dans ses pensées :  

 

_ « Ryô qui m’ a embrassée et avoué son amour, c’est inimaginable. Je n‘arrive toujours pas à y croire! »  

 

 

Le nettoyeur entendit sa partenaire descendre les marches de l’escalier. La pleine lune éclairait la pièce à travers la fenêtre. Il était accolé à l’encadrement de celle-ci, observant l’agitation de la ville. Il se retourna admirant son ange s’avancer vers lui. Il était troublé par son jeu de jambes ravissantes et qui avaient l’air si douces, cédant la place à des hanches épanouies qui se balançaient d’un côté puis de l’autre lui promettant une nuit d’ivresse. Sa température interne grimpa de plusieurs degrés.  

 

_ « Mais à quoi je pense? Bon sang! » S’indigna-t-il silencieusement.  

 

Il y avait des moments où ses bas instincts prenaient le dessus, et celui-ci en était un. Son Mokkori pulsa dans son pantalon! Puis l’ange tentateur stoppa net, seulement quelques pas les séparaient.  

Il la déshabilla du regard. Puis il s’avança vers elle et la rejoignit fiévreux : sa façon de la regarder avait changé. Ce n’était plus le même, il s’en dégageait du désir et de l’amour. Sa partenaire n’osait pas bouger, ni parler. Elle en était incapable. La montée d’adrénaline qui accélérait les battements de son cœur la figeait.  

 

Arrivé à sa hauteur, il prit son visage dans la paume de ses mains puissantes et rugueuses. Ryô n’était pas un homme à parler de ses sentiments, seuls ses actes comptaient. Il eût la délicatesse de la rassurer :  

 

_As-tu peur Sugar?  

 

Elle hésitait à lui répondre par peur de ne pas être à la hauteur mais au diable sa timidité. Elle prit une courte inspiration et lui répondit :  

 

_Oui… Peur de te décevoir.  

 

_Ce n’est que moi, mon Sugar boy, je n’ai rien d’impressionnant.  

 

Elle roula des yeux et pensa tout bas :  

 

_« Je n’ai jamais rien vu d’aussi impressionnant de toute ma vie! »  

 

Elle connaissait Ryô. Dans certaines situations, il pouvait être si tendre et prévenant.  

Il chassa sa nervosité en effleurant ses lèvres d’un baiser. Un frisson d’excitation la parcourut. Ils se regardaient passionnément. Elle sentit son souffle contre le sien. Il glissa une main puissante sur sa nuque et fit descendre l’autre derrière son dos, resserrant leur étreinte. Kaori refermait ses paupières. Il l’embrassa fougueusement.  

 

Sa bouche fondait contre la sienne et s’ouvrit, la mettant au défi de s’aventurer plus loin. C’est-ce qu’elle fit. Le rythme de leurs respirations augmentait. Leurs langues s’entremêlaient lui procurant un immense plaisir, buvant son souffle, son âme, jusqu’à ce qu’elle s’abandonne. Ce fut un baiser endiablé.  

Il ne parvenait pas à se rappeler la dernière fois qu’il avait ressenti une émotion si intense pour une femme. Kaori était bien la seule qui arrivait à le rendre fou de désir. Une attirance aussi forte n’arrivait pas tous les jours. A présent, il mordillait ses lèvres. Un cri étouffé s’en échappa.  

 

_Ryô!  

 

Il la regarda droit dans les yeux. La façon dont ses lèvres s’arrondirent pour prononcer son nom fit naître en lui des images d’érotismes terribles. Sa libido s’était réveillée. Kaori pantelante s’humecta les lèvres.  

Ryô, ardent de désir, reprit ses baisers invitant sa bien-aimée à y répondre. Pendant que le nettoyeur l’embrassait, Kaori reculait pour se retrouver finalement plaquée contre le mur jouxtant les escaliers qui menaient à l’étage. Sa robe s’était remontée laissant deviner un territoire dangereux.  

 

Ryô stoppa et ramena chacune des mains de Kaori au-dessus de sa tête et y mêla ses doigts. Il butina son cou de milliers de baisers pour remonter vers le lobe de son oreille afin de le mordiller tendrement. Kaori haletante sentit son partenaire se pencher et capturer la fin se son gémissement sous ses lèvres si douces.  

Il libéra les mains de Kaori et ses bras glissèrent autour du cou du nettoyeur. Les mains fortes de Ryô enlacèrent la taille de sa partenaire puis remontèrent par de délicieuses caresses vers la fermeture éclair de sa robe en soie.  

Kaori sentit le désir de Ryô poindre au creux de ses cuisses qui s’écartèrent sous la pression de celui-ci. Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que l’étalon de Shinjuku défasse le zippe de sa robe et la fasse glisser le long de ses jambes et s’étaler sur le sol. La vision de ce corps diaboliquement tentant fit perdre toute raison de renoncement à l’étalon. L’atmosphère de l’appartement se chargeait en électricité.  

 

 

Il faisait chaud, très chaud. Ryô se redressa et enleva sa veste à son tour et la jeta négligemment sur le sol. Il fit sortir la chemise de son pantalon. Kaori défit en rougissant les boutons de celle-ci et la fit tomber sur le sol. Elle posa ses mains sur son torse musclé et moite. C’est d’un geste sensuel qu’elle se mit à le caresser afin de le convier à aller jusqu’au bout. Le nettoyeur, conforté dans sa décision, enserra la taille de sa partenaire et la ramena à lui.  

Kaori, à moitié déshabillée, n’avait plus que de la dentelle fine pour recouvrir quelques parties intimes de son corps et Ryô son pantalon.  

Il plongea un regard, brûlant de désir, au fond du sien. Il lisait dans les yeux de Kaori l’envie et la peur, l’excitation et la crainte.  

Il lui demanda, avec une pointe de tension dans la voix :  

 

_Sugar, tu veux arrêter….?  

 

Elle leva les yeux vers lui avec un regard brillant de sensualité. Pour toute réponse, elle posa son index sur sa bouche. Et osa lui chuchoter :  

 

_J’ai envie de toi, ne t’arrêtes pas.  

 

La rougeur de ses joues s’accentua par l’envie et la gêne. Ryô lui adressa un sourire d’une incroyable tendresse et dessina le contour de ses lèvres avec son pouce. Sa main descendit et suivit la ligne de son cou.  

C’était leur nuit, il ne voulait pas se presser.  

 

 

 

 

 

Cliquez !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Il la souleva, elle lui enlaça le cou. Ils montèrent à l’étage dans la chambre du nettoyeur. Ryô l’étendit doucement, un bras autour de sa taille, avant de s‘allonger contre elle. Malgré son discours audacieux. Kaori était nerveuse. Il la dévisagea en souriant et repoussa une mèche de cheveux qui lui balayait la joue.  

 

_Tu peux changer d’avis à n’importe quel moment, mon Sugar boy.  

 

_Ryô… Je veux devenir une femme entre tes bras.  

 

Les yeux du nettoyeur brûlaient d’un feu ardent et ceux de sa partenaire étaient enflammés. Allongé au dessus de sa maîtresse, il l’embrassa amoureusement et avidement. La tension sexuelle montait d’un cran.  

Puisqu’elle en avait décidé ainsi, elle allait devenir une vraie femme entre ses mains expertes et goûter au plaisir.  

 

 

Ses lèvres se détachèrent. Il fit glisser sa langue le long de son cou, lui prodiguant une pluie de baisers. Il s’aventura jusqu’à la vallée de ses seins parfumés et y pressa sa bouche. Elle se cambra et un soupir de plaisir s’enchaîna.  

Une de ses mains expertes se faufila derrière son dos et dégrafa son soutien-gorge .  

Le parfum de sa peau émoustilla les sens de son amant. Kaori, haletante, laissa retomber sa tête en arrière sur l’oreiller. Il dénuda son buste. Elle frissonna puis gênée, elle croisa un bras sur sa poitrine. Sa main, trop petite, ne cachait plus grand-chose. Ryô, excité, le lui décroisa et plaqua sa main sur le côté de son flanc. Kaori, à l’aide de ses jambes, ôta ses talons aiguilles tant bien que mal, qui glissèrent au bas du lit.  

 

Il leva vers elle un regard intense et lança d’une voix rauque :  

 

_Cette nuit tu es à moi!  

 

Kaori rougissante, osa esquisser un sourire espiègle. Il s’attarda sur la naissance de sa gorge avant de déposer une avalanche de baisers le long de ses courbes. Kaori soupira de plaisir, sa poitrine se soulevait après chaque baiser comme une traînée de poudre incandescente, sur son corps. Ryô se délectait de l’effet escompter qui attisait son excitation déjà bien présente. Son mokkori était dressé et lui faisait atrocement mal dans son pantalon, devenu trop serré. Kaori pouvait sentir redoubler la virilité de son amant contre sa cuisse.  

 

Brûlante, affamée de désir, elle poussait de petits gémissements et se mordilla la lèvre. Ryô continua sa torture : Il accentua le roulement de sa langue sur sa chair jusqu’à se qu’elle gémisse et se cambre de plaisir, de nouveau, sous lui.  

 

Appuyé sur un de ses avant-bras puissants. Sa main caressait un de ses seins et l’autre descendit par de petits arabesques imaginèrent effleurant sa peau, le long de sa hanche, de son doux ventre. Pour venir jouer avec la fine dentelle qui recouvrait son intimité.  

Une émotion brutale le submergea. Il s’était refusé ce moment toute sa vie et ce soir il allait la faire sienne.  

Kaori, pantelante, fut parcourue d’une multitude de frissons lui dévorant son bas-ventre pour venir percuter l’extrémité de sa poitrine.  

Quand il leva les yeux, Kaori le regardait fixement. Il s’y reflétait une lueur enflammée prête à s‘embraser. Elle transpirait de sensualité. Il écrasa ses lèvres contre les siennes et approfondit son baiser. Sa langue s’enfouit, se mélangea et dansa avec celle de Kaori.  

Habilement, par de délicates caresses, il en profita pour enlever le bout de tissu qui était le dernier rempart à leur nuit d‘ivresse.  

Ryô posa la main sur la ceinture de son pantalon qu’il dégrafa. Il le retira pour le laisser choir sur le sol. Il fit de même avec son caleçon et le reste de ses affaires. A présent, ils étaient nus, peau contre peau, cœur contre cœur.  

 

Il la dominait de tout son corps. La main du nettoyeur caressa les contours de son intimité. Les reins creusés, elle se souleva spontanément vers lui. Il embrassa sa joue, le coin de ses yeux… Ryô voulait qu’elle s’offre à lui sans retenue, sans que rien ne s’immisce entre eux : ni ses peurs, ni ses espoirs. Il la voulait telle qu’elle était, ardente et passionnée. Et qu’elle se souvienne éternellement de cette nuit comme celle d’un merveilleux souvenir.  

 

Kaori lui appartenait. Il l’entendit gémir, son mokkori tendu se durcissait d‘excitation. Elle murmura une approbation qui augmenta leurs plaisirs. Au moment même où elle allait s’envoler vers l’extase, Ryô retira ses doigts.  

 

_Ryô!  

 

_Doucement, mon amour. La nuit ne fait que commencer.  

 

Il parsema de baisers la ligne du cou de sa maîtresse et avec sa langue, il administra une nouvelle caresse exquise sur ses seins puis le long de son ventre.  

Il tournoya et joua de son intimité. Elle se cambra sous l’effet de surprise et du plaisir. Elle en écarta les jambes, laissant entrevoir à son amant ses pétales de rose. Elle tressauta, protégeant d’un réflexe son intimité de sa main.  

 

_Fais-moi confiance, Sugar. Et détends-toi, savoure l’instant présent.  

 

Elle hésita mais une confiance aveugle envers son amant, lui fit retirer sa main.  

La vue de cette fleur prête à éclore, mis son excitation à son paroxysme. Il abandonna le corps de sa maîtresse, s’agenouilla à ses pieds. Il lui releva les jambes sur chaque côté de ses épaules musclées.  

Kaori embarrassée qu’il puisse la regarder dans une telle position se crispa.  

 

_Ryô…? Non.  

 

_Laisse-toi faire, tu es magnifique mon amour.  

 

Il pencha sa tête entre les cuisses de Kaori. Il aimait l’odeur enivrante qu’il s’en dégageait. Il y goûta. Kaori gémissait de plaisir, elle tourna la tête d’un côté puis de l’autre et souleva ses hanches pour se presser davantage contre sa bouche. En même temps, il effleurait de ses doigts cette rose. Il en écarta chaque pétale, pour que sa bouche en explore les plus petites parties. Au même instant, il glissa un doigt puis deux, plus profondément dans son intimité.  

 

Kaori vibrait sous ses caresses en s‘offrant sans retenue à son amant. Son bassin se soulevait, appuyant les mouvements de Ryô comme une douce torture.  

Haletante, sa respiration allait de plus en plus vite. Kaori était à la limite du supportable. Elle enfouit ses mains dans la chevelure de son étalon et s’abandonna littéralement en hurlant son nom.  

 

_Ryô!  

 

Il était satisfait et excité de lui avoir procuré autant de plaisir. Elle sentit au fur et à mesure,un fourmillement, un feu d’artifices, dévaler en elle. Ce fut comme si un torrent de plaisir s’écoulait violemment en elle. Son corps fut secoué de tremblements. Mais l’étalon n’en avait pas fini avec elle.  

 

La surplombant de son corps sculpté et musclé à la perfection, il vint se placer entre ses jambes. Accoudé de chaque côté du visage de Kaori, il la dévora de plaisir en l’embrassant dans le cou, taquinant le lobe de son oreille pour ensuite s’emparer de ses lèvres qu’il, tantôt, mordilla, tantôt, lécha. A présent, il fit reposer le poids de son corps contre elle, en prenant appui sur un seul de ses avant-bras. Il descendit une main experte vers le V de son entre jambe, en longeant les courbes érotiques de son buste et de son ventre.  

 

Il plaqua son mokkori contre sa fleur et le fit glisser de haut en bas. Ils pouvaient ressentir la chaleur commune que leurs corps et leurs intimités dégageaient.  

Leurs respirations s’accéléraient, en un rythme endiablé, ils haletaient tous les deux. Quand elle sentit son mokkori se raidir contre le creux de ses cuisses, Kaori paniqua et se mit à trembler.  

 

_Tu veux arrêter?  

 

Elle savait combien cela lui en coûtait de le lui demander. Ryô s’était toujours refusé à montrer une quelconque tendresse, un quelconque sentiment d’amour envers elle. Elle sentit les muscles de ses épaules se contracter tandis qu’il s’efforçait de contrôler son plaisir. Une vague d’amour la traversa quand elle songea qu’il voulait tout simplement la protéger.  

 

_Non… Je veux t’appartenir. Murmura-t-elle, en plongeant un regard déterminé et amoureux dans le sien. Son âme, son cœur et son corps n’aspiraient qu’à faire un avec Ryô.  

 

_Je ferai mon possible pour que ne soit pas douloureux, mon amour.  

 

Elle sentit ses lèvres effleurer son front, ses paupières, son nez, sa bouche…… Il l’embrassa de nouveau, l’invitant à répondre à ses baisers. Il continua ses caresses incendiaires au creux de son intimité.  

 

Une goutte de sueur perla sur le front du nettoyeur. Il ne pouvait plus résister. Leurs souffles s‘accéléraient. Il posa une main sur sa hanche. Kaori était submergée par une sensation de plaisir et de douleur. Il décida de rentrer en elle à cet instant et d’un coup sec et précis, il força le passage. Instinctivement, elle le repoussa en plaquant ses mains sur son torse puissant. Il ne bougea pas et attendit quelques secondes. Il recommença de plus belle, plus profondément en une nouvelle poussée. Le visage crispé de Kaori montrait sa douleur. Elle agrippa les puissantes épaules du nettoyeur et enfonça ses ongles dans sa chair, jusqu‘à ce que le plaisir se mélange à la douleur. Ryô perdait tout contrôle, son désir se décuplait.  

Pris d'un vaste sentiment d'amour qui lui brûlait le coeur, il murmura aux oreilles de Kaori :  

 

_Je t'aime.  

 

Des années à attendre que ces mots sortent de la bouche de son partenaire, qu'elle en pleura de bonheur. Son coeur battait à tout rompre, bouleversée par ces trois petits mots qui prirent tous leurs sens cette nuit là. Elle lui répondit aussitôt:  

 

_Je t'aime si fort, Ryô!  

 

Enfin il avouait clairement son amour, Kaori était pleinement heureuse, quoi demander de plus, que de pouvoir rester aux côtés de l'être aimé.  

Un mouvement fluide de son bassin s’ensuivit. La douleur s’était estompée, Kaori souleva ses hanches et accompagna cette danse langoureuse. Elle noua ses jambes autour de sa taille. Des sons rauques s’échappèrent de la bouche de Ryô. L’ultime explosion de ses sens allait arriver. Il accéléra la cadence. Kaori enlaça son cou et reproduisit les baisers que son amant lui avait prodigués quelques minutes plus tôt. Elle voulait qu’il s’abandonne, sans que rien ne s’immisce entre eux. Ni le passé, ni l’avenir. Elle le voulait tel qu’il était, craint et respecté dans son milieu. Mais si tendre et sensible dans son monde à elle. Kaori goûta la saveur salée de sa peau ambrée. Elle l’embrassa dans le cou, joua avec le lobe de son oreille. Elle le lui mordilla puis le lécha. Elle fit glisser une main de ses cheveux vers son visage. Son index redessina les contours de la bouche entrouverte de son amant enfiévré. Il se mit à goûter son doigt goulûment. Son étreinte devint bestiale, n’écoutant que ce raz de marée de plaisir déferler dans son corps. Il perdit tout contrôle.  

Ryô augmenta davantage le rythme. Un éclair de sensation les traversa de part en part, descendante puis ascendante. Kaori captura ses lèvres passionnément avant qu’un son rauque et grave ne hurle son nom :  

 

_Kaori!  

 

Au même moment, un autre cri hurla le nom du nettoyeur :  

 

_Ryô!  

 

Kaori sentit, pour la seconde fois, un vague déferlante de plaisir naître de son bas ventre et remonter son corps pour s’abattre jusque derrière sa nuque. Ce fut encore plus intense et fort que la première fois.  

Il la fit basculer sur lui. Kaori encercla ses bras autour de son cou. Elle le serra plus fort contre elle tandis que les effets de leur étreinte les soudaient l’un à l’autre, jusqu’à ce que leurs respirations s’apaisent.  

Ryô déposa de délicieux baisers sur le visage de Kaori. Elle était devenue sienne, la marquant à jamais d‘avoir été le premier.  

 

_Ca va, mon ange?  

 

_Tout va très bien, mon amour….  

 

Cette nuit pleine d’ivresse avait tenu toutes ses promesses. Il firent l’amour jusqu’à épuisement. Ils s’abandonnèrent corps et âmes. Kaori était devenue une autre femme entre ses bras et Ryô un homme heureux et follement amoureux prêt à se laisser aimer.  

 

Les jours, les semaines puis les mois passèrent sans que rien ne change dans leur relation. Ils étaient plus soudés qu’ils ne l’avaient été auparavant mais les ennemis devenaient de plus en plus forts et nombreux. Les risques encourus s’étaient accrus et le nettoyeur devait sans cesse redoubler de vigilance quand il partait en mission pour leurs clientes. Car sur ce point, Ryô n’avait pas changé, il acceptait seulement les demandes de très jolies femmes. Kaori devenue experte dans le jeu de la séduction, arrivait tout de même à le faire flancher avec des arguments bien probants.  

C’était le début du printemps, à la période des cerisiers en fleur. Un soir, elle l’emmena sur le toit, le ciel était dégagé de tous nuages. Leur dernière affaire qui remontait à quelques semaines, avait été extrêmement dangereuse.  

 


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