Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: laeti

Beta-reader(s): Kaori28, Saintoise

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 24-02-06

Ultimo aggiornamento: 11-09-06

 

Commenti: 181 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Ryô décide de partir et de laisser Kaori vivre sa vie à la fois pour lui mais aussi pour Kaori. Que va-t-elle devenir sans lui ? Comment va-t-elle pouvoir continuer à vivre sans sa moitié ? Et ce départ est-il vraiment définitif ?

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'appel au secours

 

Capitolo 3 :: La fin

Pubblicato: 03-03-06 - Ultimo aggiornamento: 03-03-06

Commenti: Comme les deux autres chapitres, rien de très réjouissant pour notre Kaori préférée. Et ça va pas en s'arrangeant. Courage... (pensez aux reviews)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Kaori l’écoutait sans vraiment faire attention à ce qu’il disait. Elle s’était déconnectée au moment où il avait entrepris de faire l’apogée de « sa femme ». Celle- là même qui lui avait voler l’amour de sa vie, le seul être qui est jamais pris soin d’elle, qui l’avait réconforté à la mort de son frère…, durant toutes les épreuves qu’elle avait subi en acceptant de vivre avec lui, que se soit les enlèvements à répétition ou les sautes d’humeur de notre grand nettoyeur.  

 

 

A sa plus grande surprise, aucune haine viscérale contre cette femme n’étreignit son cœur, aucune rancœur envers son partenaire ne la saisit perfidement… Rien. Plus rien ne pouvait la toucher, ni l’atteindre. Son esprit était totalement anesthésié, vidé. Elle quittait petit à petit ce monde pour ne voir qu’un espace blanc, vierge de toute douleur et de toute sensation.  

 

- Kaori ! Tu m’écoutes quand je te parle ?  

 

Ryo était penché en avant et la fixait tout en essayant de faire réagir sa partenaire depuis cinq bonnes minutes.  

Devant son mutisme et son manque de réaction, il tendit sa main et repoussa une mèche de cheveux rebelle comme pour la rassurer.  

Ce geste inattendu réveilla quelque peu la jeune femme dont le regard s’était voilé. Relevant les yeux par réflexe, elle toisa l’homme assis en face d’elle mais son visage n’exprimait aucune émotion. Aucun son, aucun souffle ne s’échappait de la belle. Ryo prit peur devant tant de froideur mais il se devait de poursuivre. Il se l’était promis à lui mais aussi à Miyuki qui l’attendait patiemment et par respect envers elle, il devait s’efforcer de trouver le courage de mettre un point final aux huit dernières années qu’il avait partagé avec Kaori.  

 

 

La fixant avec intensité, il lui dit enfin le pourquoi de toute cette scène.  

 

 

- Je vais partir….  

 

 

Trois mots… Il n’avait prononcé que trois petits mots et cela suffit pour anéantir définitivement la jeune femme.  

Après cet aveu, il se releva et se dirigea vers la sortie mais avant de fermer la porte il se retourna une dernière fois.  

 

 

- Ne t’inquiète pas. Tu pourras rester dans l’appartement autant de temps qu’il te faudra pour retrouver autre chose. En ce qui me concerne, je serais parti ce soir.  

 

 

La porte se referma derrière lui.  

 

Il déambulait dans les rues de Shinjuki comme si de rien n’était pourtant chaque pas en avant lui coûtait beaucoup.  

Il avait réfléchi pendant un bon bout de temps avant de prendre une décision ferme et définitive. On connaît tous Ryo et le temps infini qu’il peut prendre quand il est question de ses sentiments, avoués ou non.  

 

Il avait eu beaucoup de mal à se décider.  

Quitter Kaori n’était pas une chose si simple.  

 

Il avait du faire un effort surhumain pour ne pas flancher devant la petite sœur de son meilleur ami. Il avait promis à Hideyuki, son frère d’arme, de la protéger quoi qu’il arrive et c’est ce qu’il avait fait pendant huit ans mais le temps était venu pour lui d’avancer dans la vie et pour elle de retrouver une vie normale et « respectable » comme il aimait à le penser. Le danger permanent qui entourait les deux nettoyeurs avait plus d’une fois pousser Ryo à tenter d’éloigner sa partenaire mais il avait été incapable de mettre ses projets à exécution. A cette époque, qui lui parue tout à coup bien loin, ses sentiments envers elle était encore trop présents, l’empêchant d’agir comme il aurait dû le faire. Il ne pouvait pas s’imaginer sans elle.  

Même aujourd’hui, il reconnaissait qu’elle lui avait apportait quelque chose d’unique et d’inespéré : l’espoir. L’espoir de ne plus avoir à fuir son passé, l’espoir de ne plus être qu’un solitaire et surtout l’espoir d’avoir un futur où il pourrait se laisser aller à aimer sans restreinte. Lui-même, il n’y a pas si longtemps que ça encore, ne pouvait imaginer ce bonheur à deux qu’avec Kaori puis Miyuki était apparue avec son sourire et sa beauté. Il s’était laisser prendre au piège sans vraiment se défendre.  

 

 

Bien sûr, au début de sa relation avec la jolie brune, il n’aurait jamais pensé s’engager…Trop de responsabilités et de danger. Il ne voulait que profitait de l’instant présent (on le connaît tous à force). Puis, au fil des jours et des semaines, son cœur s’était épris de la jeune femme et sans trop savoir comment, il en était tombé éperdument amoureux au point de remettre sa vie en question.  

Sa décision avait été prise deux jours auparavant lorsque la pédiatre lui avoua avoir accepté une mutation à Osaka. Elle devait partir dans la semaine pour reprendre le poste d’un collègue. Ryo avait eu peur de la perdre alors il lui avait proposé de la suivre. Proposition que la jeune femme s’empressa d’accepter tellement elle fut contente qu’il veuille la suivre.  

 

Elle connaissait sa vie.  

Il lui avait expliqué en quoi consistait son « travail ». Elle l’avait accepté même si la peur de le perdre lui avait serré le cœur.  

 

Elle savait également que Ryo ne vivait pas vraiment seul mais il lui avait certifié que rien ne s’était jamais passé entre sa partenaire et lui-même.  

Quand il lui avait dit que leur relation était totalement platonique, Miyuki l’avait regardé avec suspicion. C’est qu’elle commençait à le connaître le loustique ! Pourtant, devant son air benêt, elle l’avait cru et lui avait fait confiance.  

Enfin, il faut avouer qu’elle ne lui avait vraiment fait confiance que le jour où elle avait pu croiser, comme « par hasard », l’autre moitié de City Hunter qui se rendait au tableau de la gare avec l’infime espoir de dégoter un travail qui renflouerait les caisses vidé par son partenaire déserteur.  

 

Elle n’avait vu en Kaori qu’une jeune femme au physique banal, sans intérêt et violente qui plus est. En effet, notre chère nettoyeuse ayant surpris un grand et beau blond à la face libidineuse plongé sous sa jupe avait eu le réflexe de l’encastrer dans le mur qui lui faisait face. Mick, car c’est bien du pervers n°2 du Japon dont il est question, avait reconnu la jeune femme de loin et s’était dirigé vers elle. Devant son air triste, il n’avait pu s’empêcher de faire l’abruti pour lui changer les idées.  

Il tenait toujours autant à elle et éprouvait encore une (trop ?) grande affection pour la jeune femme même si son infirmière personnelle avait pris sa place dans son cœur.  

 

Pour en revenir à Miyuki qui assistait à la scène de loin, elle ne vit Kaori que comme une folle à lier parfaitement inoffensive en ce qui concernait les hommes et plus particulièrement « son Ryo ». Selon elle, son charme naturel (faut quand même voir la séance de maquillage d’une heure tous les matins) et son élégance n’avait rien de comparable avec cette furie habillé comme l’as de pique.  

 

Par conséquent, quand notre nettoyeur préféré (c’est plus si sûr maintenant) proposa de suivre la jeune femme à Osaka, elle ne pu s’empêcher de laisser éclater sa joie. L’homme qu’elle aimait voulait la suivre et faire sa vie avec elle (elle s’est un peu enflammée là mais c’est sur le coup de l’émotion). Elle savait et lui aussi ce que cela impliquait. Ryo devait renoncer à son métier de nettoyeur. Il savait qu’elle ne l’aurait pas accepté autrement et ne pouvait se résoudre à décevoir la femme qu’il aimait.  

 

 

Et Kaori dans tout ça me direz-vous !?  

 

Ryo ne l’avait pas oublié mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle n’avait jamais vraiment eu sa place avec lui. Il aurait du s’en séparer depuis longtemps selon lui. Elle méritait une vie différente où elle aussi pourrait trouver le bonheur, fonder une famille peut-être. Il ne la percevait plus comme le centre de sa vie. Une autre personne avait réussi à lui voler cette place et même lui s’en étonnait encore. Pourtant c’était bien la réalité. Il avait tellement bien muré son cœur pour lui en bloquer l’accès, qu’il avait laissé quelqu’un d’autre prendre cette place. Et à son plus grand étonnement, il en était heureux. Lui aussi avait le droit d’aimer et c’est un fait qu’il avait mis longtemps à accepter mais il faut dire que cette chère Miyuki avait les arguments nécessaires à sa disposition. Ryo n’avait jamais était aussi bien auprès d’une femme que se soit dans son lit ou dans sa vie. Elle avait fait tout son possible pour l’enchaîner à elle et elle avait réussi bien au-delà de ses espérances.  

 

 

Mais faut-il toujours prendre pour acquis ce que l’on reçoit si aisément ?  

 

 

Kaori, de son côté, n’avait toujours pas bougé. Vissée au fauteuil, elle observait sans la voir la tasse de café vide devant elle. Vide… Comme elle. Elle s’étonnait de sa propre réaction. Pourquoi ne ressentait-elle rien, pourquoi n’arrivait-elle plus à pleurer. Son visage était de marbre. Aucune expression, aucune douleur n’était visible. Son regard s’était voilé et son cœur s’était tout simplement brisé. Voila pourquoi elle ne réagissait pas. Elle ne le pouvait plus ne pouvant plus rien ressentir par elle-même. Machinalement, elle se leva et pris les deux tasses sur la table basse et les emmena dans la cuisine où tout naturellement elle se mit à faire la vaisselle. Ses gestes étaient sûrs, nets sans un seul tremblement.  

 

Oui… Elle était bel et bien morte ce jour là.  

 

Elle monta se coucher vers 19h sans se retourner et sans chercher à retrouver la présence de son partenaire dans l’appartement et plus précisément dans son antre, sa chambre. Pourtant l’idée lui avait paru séduisante l’espace d’un instant mais pourquoi aller là-bas ? Le masochisme n’était plus son truc. Elle l’avait pratiqué pendant huit ans. Ca suffisait comme ça.  

Elle voulait simplement dormir, ne plus sentir cette froide résignation qui lui bouffait la vie depuis que Ryo lui avait annoncé son départ.  

 

Pas un instant elle n’avait pensé à elle, à se qu’elle allait devenir. En fait, elle ne pensait plus à rien. Elle en était totalement incapable. Après toutes les émotions qu’elle avait connu ces dernières semaines, seule une fatigue extrême l’imprégnait. Il fallait qu’elle dorme, c’est tout ce qu’elle voulait et pouvait supporter.  

Son futur ne l’intéressait pas puisque Ryo n’en ferait plus partie.  

 

 

 

 


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