Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: laeti

Beta-reader(s): Kaori28, Saintoise

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 24-02-06

Ultimo aggiornamento: 11-09-06

 

Commenti: 181 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Ryô décide de partir et de laisser Kaori vivre sa vie à la fois pour lui mais aussi pour Kaori. Que va-t-elle devenir sans lui ? Comment va-t-elle pouvoir continuer à vivre sans sa moitié ? Et ce départ est-il vraiment définitif ?

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'appel au secours

 

Capitolo 9 :: Un nouveau départ

Pubblicato: 25-04-06 - Ultimo aggiornamento: 25-04-06

Commenti: Merci à Saintoise pour son aide précieuse. Bisous à tout le monde et je compte sur vous pour les reviews. Je veux savoir si ma fic vous plaît toujours alors allez-y.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Une semaine de plus s’était écoulée sans que Saeko ne puisse avancer dans son enquête.  

La drogue continuait à s’écouler bien tranquillement et de plus en plus de jeunes entraient à l’hôpital sous le coup d’overdoses soudaines.  

En effet, cette « saloperie » avait été modifiée dans sa composition, attaquant dans un premier temps le système nerveux, entraînant un atroce effet de manque, pour ensuite se propager dans le sang et enfin, entraîner un arrêt cardiaque brutal.  

A croire que le mystérieux Clown voulait débarrasser le sol nippon d’une bonne partie de sa population tokyoïte.  

 

Saeko n’en pouvait plus.  

Des cernes bleuies étaient apparues sous ses yeux et son visage s’était creusé sous l’effet du stress et du manque de sommeil. Elle avait perdu deux à trois kilos et cela s’expliquait par le peu de véritables repas qu’elle avait eu le temps de prendre ces derniers temps, grignotant pendant les rares pauses qu’elle s’accordait. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Même sa démarche d’ordinaire si assurée apparaissait quelque peu chancelante lorsqu’elle se décidait enfin à sortir de son bureau pour rentrer chez elle dormir quelques heures avant de reprendre son poste pour une dure journée de travail. On ne reconnaissait plus la belle inspectrice si sûre d’elle et de sa plastique (oups…).  

 

Elle était une fois de plus plongée dans le dossier du Clown quand son téléphone sonna.  

 

- Nogami à l’appareil.  

- Saeko ? C’est ton père. Je voudrais que tu montes dans mon bureau tout de suite. J’ai peut-être trouvé la réponse à nos questions. Je t’attends. Dépêche-toi.  

 

Saeko se demandait bien se qu’avait encore pu inventer son préfet de père. Elle n’avait qu’une confiance limitée dans les bonnes idées de son cher papa. Plus d’une fois, il avait démontré une certaine incompétence dans les situations de crise (cf « Goodbye my sweetheart » où notre cher Préfet était complètement dépassé par les évènements). Cependant, et pour ne pas avoir à subir ses foudres, elle s’empressa de le rejoindre. Elle pénétra dans son bureau et s’arrêta sur le pas de la porte. Elle vit un homme assis près de son père. Il était de dos mais une aura étrange l’entourait, faite de force et de mystère. Qui pouvait-il bien être ? Et que venait-il faire dans cette affaire ? La jeune femme en conclut que cet inconnu devait avoir un quelconque rapport avec le Clown, sinon comment expliquer sa présence lors d’une réunion privée.  

 

- Approche, fit le Préfet. Je voudrais te présenter un nouveau membre de la section criminelle. Il vient d’être transféré de Nagoya par mes souhaits et coopérera avec toi sur cette sale affaire de Clown dont tu t’occupes actuellement. Je pense en effet qu’un regard neuf sur cette enquête ne pourra que nous aider à avancer.  

 

Saeko resta interdite devant les paroles de son père et ne comprenait pas sa démarche. N’en avait-il pas assez de s’adresser toujours et encore à des incompétents ? Et comment l’avait-il trouvé celui-là ? Pourquoi être allé le dénicher si loin ? Une fois de plus, son père avait fait des siennes et au lieu de lui demander son avis, il avait engagé un parfait inconnu qui ne lui disait rien qui vaille.  

Comme s’il avait pu écouter ses pensées, l’inconnu se retourna et fixa ses prunelles d’un bleu outremer dans celles de notre inspectrice préférée. Elle resta interdite l’espace d’une seconde devant ce regard intense mais se reprit en un temps record. Elle observa plus attentivement l’homme qui lui faisait maintenant face et sa première réflexion fut : « Rien à redire ».  

Un corps athlétique et musclé, un visage bien ciselé, une peau hâlée naturellement, une bouche charnue entourée de deux fossettes et ces yeux qui l’avaient interpellée peu de temps auparavant. Il aurait pu être mannequin, et ses charmes ne la laissaient pas insensible même si elle se méfiait de lui.  

Il lui tendit la main en guise de salutation. Elle la prit sans rechigner.  

 

- Enchanté inspecteur Nogami. J’ai beaucoup entendu parlé de vous que ce soit chez moi, à Nagoya ou depuis mon arrivée au poste où tout le monde ne cesse de chanter vos louanges. J’attends de voir ce que vous valez maintenant sur le terrain, histoire de vérifier si tout ceci n’est qu’affabulation ou réalité. Pour ma part, je ne me fis jamais aux ragots et je doute vraiment de tout ce que j’ai bien pu entendre. Au fait, je me nomme Toshio Nataka.  

Il avait fait son petit laïus sur un ton des plus désinvoltes avec un petit sourire moqueur en coin qui déclencha instantanément les foudres de notre belle inspectrice.  

 

Saeko resta tout d’abord interdite devant le discours que venait de lui tenir son vis-à-vis.  

Mais pour qui se prenait ce blanc-bec pour se permettre de douter de ses compétences. Elle allait se charger de lui remettre les idées en place et rapidement.  

Alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche, son père qui avait bien remarqué le changement d’humeur de sa fille (ben c’est quand même son papounet), s’empressa de changer de sujet.  

 

- Bon, j’ai pris la décision de mettre Nataka sur l’affaire du Clown comme tu l’avais compris. Une personne de plus ne fera pas de mal et vu ses états de service, il ne pourra que nous aider sur cette affaire et ne sera vraiment pas de trop. Je pense que tu devrais me remercier pour ça.  

 

Saeko n’en pouvait plus. D’une certaine manière, son père mais plus encore son supérieur hiérarchique avouait insidieusement qu’elle n’était pas assez compétente pour démanteler seule l’organisation du Clown. C’en était trop.  

Elle s’apprêtait à tourner les talons quand une main ferme se referma sur son bras, l’arrêtant dans son geste. Elle leva les yeux et regarda fixement son interlocuteur qui ne la lâcha pas pour autant.  

 

- Je peux savoir ce que vous faîtes ?  

Toshio Nakata avait posé la question d’une voix où perçait l’exaspération.  

 

L’inspectrice retira son bras brusquement comme si le simple toucher de cet homme la brûlait.  

 

- Je crois que je n’ai rien à ajouter, donc je retourne dans mon bureau. Y voyez-vous un quelconque inconvénient ?  

Elle s’était faite sarcastique dans le but de le provoquer. Ce type l’horripilait.  

 

- Personne ne vous a autorisé à quitter ces lieux. Il me semble que nous n’avons pas encore abordé le sujet principal de ma venue ici. Alors si vous voulez bien vous asseoir afin que nous puissions enfin en discuter !  

 

- Alors on va mettre les choses au point tout de suite monsieur le super héros. Je ne supporte pas les types dans votre genre qui pensent que tout leur ait dû. J’ai depuis longtemps fait mes preuves et ce poste d’inspecteur dans la criminelle, je l’ai amplement mérité. Alors je ne vous permets pas d’insinuer quoi que ce soit sur mon soi-disant manque de compétences. Attendez plutôt de pouvoir vérifier par vous-même avant de me juger incapable. Maintenant si vous voulez vraiment travailler dans mon équipe, il va falloir y mettre du votre parce que ce ne sera pas une partie de plaisir.  

 

Elle laissa deux minutes s’écouler sans qu’un seul mot ne s’échappe des différents protagonistes. Elle voulait être sûre que chacun prenne bien conscience de ses paroles avant toute chose. Elle n’allait pas accepter de se faire marcher sur les pieds par ce type aussi facilement, qu’il se le mette dans la tête rapidement.  

 

 

L’inspectrice décida alors de mettre ses a priori de côté pour se concentrer sur sa tâche. Après tout, peut-être que cet homme pourrait lui être utile dans son enquête. Cependant, elle sentait qu’elle n’aurait pas forcément le dessus avec lui et que leur collaboration serait un véritable combat. Ce serait une première pour elle dont la manipulation du soi-disant sexe fort était devenu un art. Elle devrait rester sur ses gardes.  

Elle regarda tour à tour Nataka puis son père pour enfin s’installer dans l’un des fauteuils présents devant le bureau. Ils en firent de même et commencèrent enfin tous trois à travailler dans un calme relatif.  

 

L’entretien dura environ une heure. Saeko avait fait un rapide récapitulatif des faits et avait informé le nouveau venu des avancées (ben y en a forcément un peu quand même) de l’enquête.  

Lorsqu’elle eu terminé, Nataka proposa un nouveau plan d’action. Selon lui, le premier objectif était de coincer un des dealers dans le seul et unique but de pouvoir enfin comprendre le mode de fonctionnement de l’organisation pour ensuite tenter une infiltration et pour cela, il leur fallait un appât.  

Elle le dévisagea ouvertement.  

 

- Pensez-vous vraiment que nous n’avons pas déjà tenté cette solution ? Le Clown n’a pas marché une seconde. Apparemment, il connaît relativement bien les membres de notre équipe. Il a démasqué notre taupe en moins de deux jours, ce qui nous a encore coûté la perte d’un homme. Il l’aurait attendu après son service et l’aurait suivi jusqu’à chez lui. C’est alors qu’il l’a lâchement abattu, lui et sa femme enceinte. Est-ce que vous vous rendez compte de ce que c’est que de perdre à la fois un collègue et un ami à cause d’un malade pareil ? De se sentir responsable de la mort de toute une famille ? Alors il est hors de question de réitérer la même erreur !  

 

- Je suis d’accord avec vous et nous devons éviter que se renouvelle ce même scénario tragique. Cependant, je compte reproduire l’opération mais avec cette fois-ci une petit variante. En effet, il nous faudrait quelqu’un d’extérieur au service.  

 

Le silence s’installa suite à cette proposition. On pouvait sentir une gêne croissante émaner du Prefet qui, connaissant sa fille, s’inquiétait de sa réaction face à cette proposition.  

 

- Mais vous êtes un grand malade vous ! Je viens de vous expliquer les dangers d’une telle action et vous me proposez d’utiliser un civil !  

Elle se retourna vers son père. Ses yeux lançaient des éclairs de fureur et sa voix était montée de plusieurs octaves.  

 

- Monsieur le Préfet, je pense vraiment que Monsieur Nataka devrait rentrer chez lui. Il n’a pas sa place parmi nous.  

 

D’une certaine manière, il était d’accord avec sa fille. Ce plan était vraiment trop risqué et impliquer un civil innocent n’était peut être pas la meilleur chose à faire. Mais, en même temps, cette proposition pouvait être intéressante si on l’envisageait sous un autre angle. Il ne savait pas quoi faire mais une décision ferme et définitive s’imposait. Nogami père regarda sa fille d’un air embarrassé. Il ne voulait pas envenimer les choses entre ces deux-là plus qu’elle ne l’était déjà mais, en même temps, il ne pouvait se plier à la volonté de sa fille, surtout devant un autre membre de la police. Pour quoi passerait-il alors ! Un pleutre ! Hors de question.  

Il toussota, gêné une fois de plus et déclara à sa fille :  

 

- Inspecteur, je pense que vous devriez reconsidérer votre position. Je suis bien entendu d’accord avec vous en ce qui concerne la mort de votre collègue Kenzo. Ce fut un drame pour tout le monde que nous n’aurions jamais dû avoir à affronter mais nous ne devons pas nous arrêter à ce genre de considération. De même, l’idée d’utiliser un civil pourrait être intéressante. Il suffirait de trouver quelqu’un d’assez expérimenté. Un détective privé peut être ou un chasseur de prime. C’est à réfléchir. Le Clown ne se méfiera pas d’un parfait inconnu.  

 

Sa décision était prise…  

 

- Saeko, je vous charge de trouver cette perle rare mais surtout, restez vigilante.  

L’instinct paternel ne pouvait s’empêcher de resurgir de temps en temps, et c’est avec un regard empli de tendresse que le Préfet adressa ses dernières recommandations à la jeune femme.  

 

- Puisque votre décision est prise, veuillez m’excuser mais j’ai du travail qui m’attend par conséquent.  

 

Puis elle se releva le dos raide et s’éloigna d’une démarche quelque peu tendue. Toshio la regarda sortir du bureau et ne put s’empêcher de fixer les formes plus qu’avantageuses de notre inspectrice. Il devait reconnaître que c’était un vrai canon même si elle avait un caractère de chien.  

Mais il adorait ça. Les femmes effacées et timides le rendaient dingue. Il ne pouvait pas les supporter plus de cinq minutes avec toutes leurs minauderies et leurs manières. Toujours à pleurer après leur entourage pour le moindre petit problème. Non, décidemment ce n’était vraiment pas sa tasse de thé. Il préférait de loin les femmes au fort tempérament, n’ayant point peur d’un peu d’action, et apparemment, il allait être servi avec cette jeune femme qui lui paraissait vraiment des plus appétissantes.  

 

Un petit sourire apparut sur ses lèvres charnues quand il repensa à l’entrée de l’inspectrice dans la pièce. Il avait aussitôt remarqué sa manière de le regarder quand elle était entrée dans le bureau. Ce regard lourd qui avait glissé sur l’ensemble de sa personne ne trompait pas.  

Bien sur, l’expression de son visage s’était quelque peu modifiée au bout de quelques secondes de conversation, alors qu’il s’était montré autoritaire, mais bon, il préférait jouer carte sur table dès le départ comme ça, pas de mauvaise surprise par la suite.  

 

Il agissait de la même manière dans sa vie privée, ce qui expliquait son célibat prolongé malgré un nombre incalculable d’aventures mais toutes sans lendemain.  

 

Pendant ce temps là, dans le quartier de Shinjuku...  

 

Mick, le regard perdu dans le vide, fixait un point invisible devant lui. Il venait de dire à Kaori qu’il n’avait plus rien à lui apprendre. Elle était aussi douée que lui maintenant, si ce n’était plus. Il ne lui manquait que la pratique et c’était bien ce dernier point qui préoccupait grandement notre joli blondinet.  

 

Il s’en voulait et par-dessus tout, il se sentait coupable…  

 

Il n’avait pas réussi à la détourner du but qu’elle s’était fixé et avait maintenant peur des conséquences de son apprentissage. Certes, elle savait désormais se défendre que ce soit armée ou non, mais où est-ce que cela l’entraînerait ? Cette question encore sans réponse lui serrait la poitrine à un point tel qu’il en avait du mal à respirer.  

 

Elle, elle se tenait droite devant lui, fixant obstinément la cible en carton qui lui faisait face et où on pouvait observer un seul et unique impact de balle malgré le fait qu’un chargeur complet avait été vidé. Elle était parvenue à être aussi précise et efficace que son ancien partenaire dans ses tirs.  

 

Mick lui avait appris tout ce qu’il savait et ne pouvait rien faire de plus. L’heure était maintenant venue d’entrer en action pour la jeune femme et elle savait pertinemment se qu’il lui restait à faire.  

 

Aussi, elle lui tourna le dos sans lui adresser un seul remerciement et s’éloigna silencieusement. Mick se laissa tomber sur les genoux, les poings serrés et le visage défait alors que des larmes de rage ne pouvaient s’empêcher de s’échapper de ses yeux devant son impuissance. Il se sentait pris au piège et n’avait pas su la protéger comme il l’aurait dû.  

La culpabilité le rongeait au plus profond de lui-même.  

 

Kaori sorti de l’immeuble de briques rouges et se dirigea d’un pas soutenu vers le lieu qui devait lui permettre de mettre à exécution son plan et de changer définitivement sa vie.  

 

Elle allait enfin devenir la nettoyeuse qu'elle souhaitait être mais à quel  

prix, car bien sûr, ce métier n'étant pas sans risques, il faudra tôt ou tard payer l'addition qui pouvait s'avérer très salée, et ce moment était bien plus proche qu'elle ne se l'imaginait.  

 

 


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