Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: laeti

Beta-reader(s): Kaori28, Saintoise

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 24-02-06

Ultimo aggiornamento: 11-09-06

 

Commenti: 181 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Ryô décide de partir et de laisser Kaori vivre sa vie à la fois pour lui mais aussi pour Kaori. Que va-t-elle devenir sans lui ? Comment va-t-elle pouvoir continuer à vivre sans sa moitié ? Et ce départ est-il vraiment définitif ?

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: L'appel au secours

 

Capitolo 5 :: Le départ de l'homme de sa vie

Pubblicato: 13-03-06 - Ultimo aggiornamento: 13-03-06

Commenti: Ce chapitre et ceux qui vont suivre sont plutôt noirs mais pas d'inquiétude, les choses avancent doucement mais surement. Pensez aux reviews. Ca me fait toujours plaisir et ca me pousse pas mal à majer. Bisous à tout le monde et merci à ma béta pour tout ce qu'elle fait et me dit. Ca booste vraiment.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Pendant ce temps là, dans un appartement où aucune lumière ne filtrait, une jeune femme dormait d’un sommeil lourd et sans rêve.  

Oui, sans rêve et sans plus aucun espoir non plus d’ailleurs.  

 

 

Un bruit de clé se fit entendre dans le silence du grand appartement. La poignée tourna et un homme à la carrure impressionnante entra.  

Ryo ne pût s’empêcher d’observer le salon de long en large comme pour graver chaque détail dans sa mémoire. Ce lieu qu’il avait appris à aimer, à considérer comme un foyer, allait lui manquer. Pour la première fois de sa vie, il s’était trouvé un « chez lui ». Un lieu où il pouvait se reposer en toute quiétude, sans l’appréhension de devoir surveiller chaque mouvement, chaque sensation. Il savait qu’il devait cet état de fait à Kaori. Elle avait tellement fait pour lui… Il s’en rendait bien compte et ne la remercierait jamais assez pour ça, pour cette stabilité qui s’était installé dans sa vie, dans ses ténèbres.  

Il ne regretterait jamais ces huit dernières années. Elles lui avaient beaucoup trop apporté. Maintenant, c’était à lui de faire en sorte que sa partenaire puisse enfin être heureuse et avoir une vie bien à elle. Une vie sans peur pour lui, le nettoyeur le plus recherché du Japon, ou pour sa propre vie, chaque jour exposée un peu plus au danger par sa faute.  

 

Il savait pertinemment qu’elle devait souffrir, mais elle s’en remettrait bien vite puis referait sa vie, loin de lui et de la menace permanente, qui leur collait à la peau depuis trop longtemps à son goût.  

 

Tout doucement et bien conscient de la présence de Kaori dans l’appartement, il remonta les escaliers jusqu’à sa chambre, sans un bruit.  

Il pénétra à l’intérieur et se dirigea directement vers l’armoire. Il en sortit plusieurs sacs de voyage. Les vêtements commencèrent à s’entasser les uns sur les autres à un rythme lent.  

Puis se fut la fin, les tiroirs étaient vides, l’armoire également.  

 

 

Il se releva et s’approcha de la fenêtre de sa chambre.  

Il pouvait observer le lent va et vient de la vie dans la rue. Cette vue avait toujours eu le don de le calmer. Voir tout ces gens déambuler sans prendre conscience du danger qui pouvait les atteindre à tous les coins de rue, l’avait toujours étonné et ravi. Cette innocence d’esprit était pour lui comme un baume appliqué à son cœur si froid et solitaire.  

 

Mais la vie avait pris une nouvelle direction pour Ryo Saeba et il était temps d’avancer.  

 

 

Sans un regard en arrière, il descendit les escaliers, traversa le salon et déposa ses clés sur la table de la cuisine, bien en vue. Il avait hésité à laisser un mot à son ancienne partenaire mais y avait renoncé. Que dire de plus ?  

« Ca y est, je suis parti. J’espère que tu seras heureuse sans moi pour te mettre en danger » ?  

Non, vraiment il n’en voyait franchement pas l’intérêt si ce n’est encore plus remuer le couteau dans la plaie et Kaori devait déjà bien suffisamment souffrir sans en remettre une couche.  

 

 

Il s’apprêtait à quitter définitivement l’appartement quand l’envie de la revoir une dernière fois le saisit. Il ne résista pas et se dirigea vers la chambre de la jeune femme. Il fit le moins de bruit possible et entra. Elle était allongée dans son lit, les draps avaient été repoussés sur le côté. Son corps se dessinait dans la pénombre. Un filet de lumière transperçait les persiennes et venait se déposer sur le fin visage pâle. Ryo pouvait encore voir le tracé des larmes sur ses joues et il s’en voulu de la faire souffrir. Ce sentiment lui serrait le cœur et son regard se fit coupable. S’approchant silencieusement du lit, il se pencha et déposa un baiser léger sur le front de la belle endormie comme pour se faire pardonner des souffrances qu’il lui infligeait puis il se releva et sortit, cette fois-ci pour de bon. Il retraversa l’appartement et quitta ce lieu plein de souvenirs.  

 

Kaori ne l’écouta pas partir. Elle était profondément endormie et rien ne pouvait la sortir de ce sommeil lourd et profond, pas même le départ de l’homme de sa vie.  

Quant elle s’éveilla le lendemain, son premier réflexe fut de se lever pour aller préparer le petit déjeuner comme elle le faisait depuis de nombreuses années. Son cœur était lourd et les larmes n’étaient pas loin. Sans vraiment s’en rendre compte la tristesse de la veille s’insinuait de nouveau dans son esprit. Elle repensait aux paroles de Ryo et à son intention de partir.  

En passant à côté du répondeur, elle vit plusieurs messages enregistrés.  

 

- Tiens ! Se dit-elle. J’ai rien entendu. C’est bizarre ça. Mais elle n’y pensa plus et continua son chemin jusqu’à la cuisine où elle ne vit pas les clés tout de suite.  

 

Elle déposa deux tasses sur la table et parti réveiller son fainéant de partenaire qui devait encore être profondément endormi puisqu’elle n’écoutait aucun bruit. A pas de loup, elle ouvrit la porte et entra. C’est alors que l’horreur la saisit. La pièce était emplie d’une lumière éblouissante mais elle était vide, désespérément vide. L’armoire avait encore une porte d’ouverte par laquelle elle pût vérifier son intuition.  

Plus rien.  

Il était parti, profitant du fait qu’elle dormait pour faire ses bagages, et la quittait. Il avait était si lâche qu’il n’avait même pas eu le courage de la réveiller pour lui dire au revoir.  

 

Il avait été abject… et elle ne lui pardonnerait jamais cet acte.  

 

Elle n’était donc vraiment rien pour lui pour qu’il la traite ainsi ?! Il l’avait quitté comme s’ils ne se connaissaient pas, comme si chaque moment passé ensemble n’avait eu aucune importance pour lui. Elle n’aurait jamais osé penser qu’il puisse lui faire ça. Elle avait espéré un retour en arrière, un retournement de situation, qu’il reviendrait sur sa décision de partir et au lieu de ça, il avait profité de sa faiblesse pour la quitter lamentablement.  

 

 

Une colère sans borne la saisit. Toutes ces journées à s’inquiéter pour lui, à le supporter et l’épauler dans les moments difficiles, et pire encore, à l’aimer en silence sans jamais rien laisser transparaître, pour ne pas embarrasser Môssieur avec ses sentiments.  

Tout lui revint en mémoire et sa tristesse disparut pour laisser place à la colère. Une colère sourde et omniprésente. Colère d’être abandonnée par le seul homme qu’elle ait aimé, par sa seule famille. Et bien pire que la colère, ce fut la haine qui prit place. Une haine profonde, lancinante et aveugle.  

Plus jamais, plus jamais elle ne devrait revivre ça. Elle s’en fit la promesse.  

D’un coup, elle explosa. Elle détruisit tout sur son passage : rideaux, draps, literie. Puis elle s’attaqua aux meubles, frappant des poings, des pieds. Tout son être exprimait sa haine. Ensuite elle se dirigea vers le salon où la même scène se reproduisit. L’appartement ne ressemblait plus à rien. Le foyer qu’elle s’était efforcée de recréer pour eux deux n’existait plus.  

 

C’était son souhait…  

 

Tout effacé et tout détruire comme lui l’avait fait avec elle.  

 

La violence venait d’entrer dans sa vie avec un arrière goût qui lui plaisait énormément. Elle la laissait l’envahir totalement, pleinement.  

 

Elle venait de renaître de ses cendres, de sa douleur et de sa souffrance tel le phoenix légendaire mais pour devenir quoi exactement ?  

Elle ne le savait pas encore mais désormais seule sa haine la guiderait. Elle ne laisserait plus jamais personne abuser de son innocence et de sa naïveté comme lui l’avait fait.  

Ryo avait réussi là où des centaines de personnes avaient échoué.  

 

Il lui avait brisé ses rêves.  

 

Elle ne serait plus jamais la même. Elle le sentait et le savait parfaitement mais de cela, elle s’en fichait royalement à cet instant précis.  

 

 

Tout d’un coup, elle entendit frapper à la porte. Elle ne répondit pas et ne fit pas un geste pour ouvrir mais la poignée tourna quand même et un visage stupéfait apparut.  

 

Miki était abasourdie par le spectacle d’une Kaori en rage au milieu d’un champ de ruines. Elle s’était imaginée la trouver en larmes, cachée dans un recoin de l’appartement, pleurant sur son amour perdu. Jamais elle n’aurait pensé devoir faire face à cette femme hystérique au regard haineux et glacé qui la défiait de tout son être. Elle était prête à bondir sur l’ancienne mercenaire. Miki eut l’impression de se trouver devant une inconnue pleine de hargne et de colère. Elle ne savait pas comment réagir et se força à avancer en direction de la jeune femme. Elle allait lui caresser la joue d’un geste empli de douceur quand Kaori repoussa violemment le bras de Miki comme si ce dernier pouvait la brûler.  

La jeune femme resta interdite devant la réaction de son amie. Elle souffrait de la voir dans cet état et ne la comprenait plus. Kaori n’était pas dans son état normal.  

 

 

Miki avait voulu rendre visite à son amie dans l’espoir de la réconforter. La veille, elle avait essayé de la joindre mais, sans réponse, elle se résigna à attendre le lendemain. Falcon lui avait conseillé de la laisser tranquille pour la soirée et elle s’y était difficilement résolue.  

Mais à peine levée ce matin, elle s’était précipitée chez son amie pensant l’aider à remonter la pente, la soutenir au mieux comme le ferait n’importe quel ami proche dans pareil cas. Mais en arrivant devant la porte d’entrée de l’appartement, elle avait perçu des bruits étranges comme du verre qui se brise, des meubles qui se renversent. Ni une, ni deux, elle avait grimpé les étages pour finalement se retrouver devant cet être qui n’avait quasiment plus rien d’humain sinon l’apparence.  

 

Elle se sentit désemparée devant le rejet de son amie.  

 

- Dégage !  

 

Kaori avait parlé d’une voie calme et posée. La détermination percée à travers ses paroles et son attitude n’admettait aucun refus. Obtempérer était la seule issue.  

Miki recula pas à pas en fixant, interloquée, celle qui était devenue sa meilleure amie au fil des années. Elle ne voulait pas la laisser dans cet état mais dut s’y résoudre. Elle sentait que Kaori pouvait se jeter sur elle à tout moment. La haine était si palpable dans cette pièce que l’ex-mercenaire en étouffait presque. Un sentiment alors inconnu vint étreindre Miki face à son amie : la peur. La peur s’infiltrait petit à petit à travers son esprit. Sa frayeur grandissait à vue d’œil face au comportement si déroutant de Kaori. Cette dernière la fixait avec un regard si froid, si implacable.  

 

- Ne me force pas à me répéter Miki. Barre toi et vite ou je te jure que tu vas le regretter…  

 

Sa voix avait gagné deux ou trois octaves. La colère perçait de plus en plus et elle fit un pas vers son ancienne amie.  

 

La seule chose qui traversait son esprit embrumé par la haine était qu’il fallait qu’elle se débarrasse de tous ces gêneurs qui ne manqueraient pas de lui faire sentir la pitié qu’ils ressentaient pour la « pauvre Kaori » qui venait de se faire jeter par son partenaire. Elle les voyait larmoyants devant elle, essayant de lui remonter le moral tout en l’enfonçant un peu plus à chaque mot.  

Comment pouvaient-ils croire qu’elle avait besoin d’eux ? Pourquoi pensaient-ils qu’elle avait encore besoin d’eux ? Elle se suffisait amplement pour souffrir.  

 

Sa haine était sa meilleure compagne.  

 

 


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