Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 11 :: Prémices de l’affaire

Pubblicato: 04-01-08 - Ultimo aggiornamento: 23-08-19

Commenti: Bonjour :-) Avant toute chose, je souhaite à vous tous une très bonne et heureuse année 2008 avec tout le bonheur de la terre :-) Milles merci pour vos reviews qui sont toujours aussi merveilleuses et motivantes. Et un grand merci à ma bétâ :-) Bonne lecture à tous.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

La nuit avait été difficile pour chacun. Ryo avait dormi sommairement, ébranlé par le rapprochement de la veille avec sa partenaire. Il avait été si bon de la savoir dans ses bras protecteurs mais tellement douloureux de s’en détacher. Et puis, il aurait tant aimé rester auprès d’elle cette nuit et pouvoir ainsi réchauffer son cœur tourmenté car il avait senti qu’elle avait besoin de lui comme jamais.  

Le nettoyeur avait noté cet éclat terne dans son regard, signe qu’elle souffrait intérieurement mais il avait dû se résoudre à la laisser ainsi, perdue dans ses pensées les plus profondes.  

Il avait conscience que plus le temps passait et plus les sentiments qu’ils nourrissaient l’un pour l’autre les torturaient. Lui-même devait faire de plus en plus d’efforts afin de toujours se maîtriser mais sa carapace commençait à se fissurer inexorablement, surtout depuis cette affaire qui pour une raison encore inconnue semblait plonger sa partenaire dans de sombres pensées.  

Il ne supportait plus de la voir dépérir peu à peu chaque jour de la sorte. Jamais il ne l’avait vu ainsi. Pourtant ils en avaient traversé des épreuves ! Mais jamais Kaori n’avait atteint les bas-fonds comme aujourd’hui.  

Aussi espérait-il au fond de lui que ce rapprochement éphémère avait permis à sa douce de trouver un sommeil serein, au moins pour la nuit. Elle paraissait si fatiguée !  

 

Le nettoyeur n’aspirait qu’à une seule et unique chose : En terminer au plus vite avec cette affaire ! Cette attaque l’avait pris au dépourvu, certes, mais ce n'était que partie remise.  

Il se devait de faire avancer les choses et ce, dès aujourd’hui. Il devenait impératif pour lui de faire le tour de ses indics dans la matinée afin de glaner la moindre parcelle d’information qui lui faisait cruellement défaut.  

 

Le nettoyeur détestait se voir devancé de la sorte par ses adversaires, il lui fallait inverser le mouvement et rapidement !  

Il était grand temps que ses adversaires sachent à qui ils avaient affaire ! (NDBéta : Ca va saigner !)  

 

Jetant un coup d’œil furtif vers la silhouette allongée dans son lit, il vit que la cliente avait au moins passée une nuit réparatrice. C’était déjà ça.  

Lorsqu’il l’avait rejointe après avoir quitté sa belle, la jeune femme avait semblé frustrée de le voir prendre le canapé et il avait senti l’espace d’un très court instant une aura étrange émaner de Touko. Elle s’attendait à quoi au juste ? (NDBéta : Ouais c’est vrai ca !) Qu’il la rejoigne dans le lit ? Il n’avait vraiment pas la tête à ça, sa partenaire occupant pour le moment toutes ses pensées. Cet échange si passionné et tout aussi déchirant avec sa belle l’avait bouleversé. Il fallait qu’il fasse quelque chose !  

 

Blottie dans la chaleur des draps, la cliente ne dormait plus depuis un moment, trop concentrée à ressasser ce qui s’était passé la nuit précédente. L’intervention de cet idiot d’Amon avait marché à merveille et pourtant la suite ne s’était pas déroulée comme elle l’avait escompté. (NDBéta : Bien fait non mais :-) )  

De voir Ryo s’enfermer avec cette pimbêche afin qu’elle ne vienne pas les importuner l’avait énervé au plus haut point et elle avait du prendre sur elle pour se calmer, ne tenant pas que le nettoyeur ne découvre sa véritable personnalité.  

Mais que pouvait-il bien faire avec cette peste dans sa chambre ? (Quoi ? « Pimbêche » « Peste » Kaori ? Grr) City Hunter semblait bien plus soudé qu’elle ne l’aurait pensé…Zut ! Il allait lui falloir mettre les bouchées doubles !  

 

Soudain, une idée germa dans son esprit et son visage s’illumina.  

 

« On va voir si tu pourras me résister longtemps beau gosse » Ricana pour elle-même Touko.  

 

Feignant un proche réveil, elle s’étira doucement dans le lit en remontant imperceptiblement le drap, dévoilant au passage ses fines jambes galbées. Changeant de position, elle offrit ainsi au nettoyeur une vue plongeante sur son corps sulfureux, ponctué d’un décolleté profond à faire se damner un saint. La jeune femme avait pris soin de mettre une nuisette légèrement transparente qui la mettait en valeur indéniablement.  

Touko entendit tout à coup Ryo se lever de son canapé et, contente de l’effet qu’elle semblait lui prodiguer, les paupières mi-closes elle poursuivit de plus belle son manège.  

Elle sentait son regard brûlant qui la dévorait littéralement. Mais alors qu’elle s’attendait à ce qu’il lui saute dessus, elle l’entendit contre toute attente s’éloigner du lit puis sortir de la pièce pour enfin refermer doucement la porte derrière lui afin de ne pas la réveiller.  

 

« Tu ne résisteras pas longtemps, crois moi ! » Grommela entre ses dents la cliente dépitée.  

 

Ryo avait préféré se retirer car il sentait bien que sa libido ne résisterait pas longtemps à cette femme et à son corps plus que parfait. Il la suspectait d’ailleurs de prendre plaisir à le frustrer. Si elle continuait à l’aguicher de la sorte, il ne donnait pas cher de son self control ! Après tout, il avait beau être le meilleur nettoyeur de l’archipel, il n’en demeurait pas moins un homme avec ses envies et ses désirs. De plus, les choses étaient suffisamment compliquées comme ça avec sa partenaire pour se laisser entraîner dans cette spirale, non, il devait se ressaisir et d’urgence !  

 

Il était à peine huit heures du matin quand il descendit au salon. Un bruit d’eau provenant de la salle de bains lui parvint soudain comme il posait le pied sur la dernière marche.  

« Kaori… » Songea Ryô surpris qu’elle soit déjà debout et encore plus étonné de ne pas l’avoir entendu plus tôt. Décidément, toute cette histoire le perturbait plus qu’il ne l’aurait cru. Sans doute n’avait-elle pas aussi bien dormi que ce qu’il aurait pensé.  

 

Peu de temps après, il entendit Kaori sortir de la salle de bain, et se diriger vers le salon. Elle semblait perdue dans ses pensées et ne remarqua même pas la présence de son partenaire. Ryo blêmit à sa vue. En effet, le visage de la jeune femme n’était pas celui d’une personne dont la nuit avait été réparatrice, bien au contraire ! Son teint pâle et ses paupières légèrement gonflées montraient que sa nuit avait été des plus difficiles. De plus, elle arborait des cernes sous les yeux et ses traits étaient tirés, signe d’un sommeil agité.  

Ce constat l’affligea. Lui qui avait espéré que leur léger rapprochement de la veille avait réussi à l’apaiser quelque peu, il se trompait lourdement !  

Mais que lui arrivait-il donc ? Jamais il ne l’avait vu ainsi ! Il est vrai qu’il faisait très souvent l’idiot et se jouait de ses réactions souvent explosives mais de là à ce que son attitude la tourmente à ce point !  

 

- On dirait que la nuit n’a pas été facile, je me trompe ? Lui demanda-t-il tout en la fixant afin de la sonder.  

- Humm ?!… Ah, pardon, je ne t’avais pas vu ! Bonjour, déclara Kaori, surprise de se retrouver face à lui.  

 

Elle semblait préoccupée comme jamais ce qui inquiéta notre nettoyeur.  

 

- Des cauchemars ? Questionna son partenaire, scrutant la moindre réaction de sa belle.  

- Bah… Ca n’a pas d’importance…Reprit la jeune femme l’esprit ailleurs et le regard dans le vague.  

 

Elle n’avait vraiment pas le cœur à une confrontation matinale avec lui, ni de lui parler tout court d’ailleurs, trop fatiguée et bouleversée par sa nuit éprouvante. Mais alors qu’elle s’apprêtait à fuir devant l’insistance de Ryo, celui-ci lui attrapa le poignet, la forçant à lui faire face.  

 

- Bon sang ! Mais qu’est-ce qui t’arrive ?! Rugit-il malgré lui. (NDBéta : Eh doucement Ryo, un peu de douceur bon sang :-()  

- Depuis quand t’intéresses-tu à mes états d’âme ?  

- Depuis bien plus longtemps que tu ne sembles le croire, révéla son interlocuteur un peu gêné de se dévoiler ainsi devant elle.  

 

Il commençait à perdre patience. Cette façon de vouloir fuir une conversation qui semblait inévitable l’exaspérait et à cause de ça, certains mots sortaient de sa bouche sans qu’il ne puisse les retenir. Kaori semblait avoir le don de le mettre dos au mur ces derniers temps !  

 

Cette réplique laissa la jeune femme pantoise quelques instants mais elle se reprit vite et répliqua :  

 

- Un cauchemar que je veux vite oublier, souffla-t-elle à mi-mots troublée de se montrer une nouvelle fois si vulnérable face à lui.  

 

Elle fuyait à nouveau son regard, de peur que Ryo n’y voit ce qu’elle refusait de montrer : une profonde détresse. Elle ne voulait pas se montrer faible face à lui. Jamais.  

 

- Il devait être violent pour te bouleverser à ce point, continua le nettoyeur tout en cherchant ses yeux qui ne cessaient de fuir ses sombres prunelles.  

- Je n’ai pas envie d’en parler…  

- Comment veux-tu que je t’aide si tu gardes tout pour toi ? Je te rappelle qu’on est partenaires et qu’à ce titre…Je suis là pour toi, avoua Ryo, surpris tout autant que sa belle par ces paroles qui lui avaient une nouvelle fois échappées.  

 

A ces mots, la jeune femme planta enfin ses yeux noisettes dans ceux du nettoyeur, dévoilant l’espace d’un court instant toute la souffrance qui l’habitait et toute la reconnaissance qu’elle avait pour lui au travers de ces simples et si merveilleux mots qu’il venait de lui offrir.  

 

Face à cet échange, le regard de Ryo s’assombrit et avant qu’elle n’ait eut le temps de réagir, il posa sa large paume sur le front de sa belle.  

- Tu es sûre que tu n’es pas malade ? Demanda-t-il inquiet.  

- Non…Ryo ?  

- Tes pupilles sont anormalement dilatées, je trouve.  

- Avec la nuit que j’ai passée ça me parait plus que normal, non ?  

- Peut-être…Mais tu devrais prendre rendez-vous avec le Doc. Ces cauchemars ainsi que ton teint anormalement pâle…  

 

Elle se sentit comme mise à nue face à ces propos criants de vérité et une étrange sensation l’envahie. Son esprit se brouilla l’espace d’un instant, et elle revit quelques esquisses de son douloureux cauchemar de la nuit passée.  

Kaori ne put réprimer un léger frisson, ce qui n’échappa en rien aux sens avertis du nettoyeur à l’affût de la moindre de ses réactions.  

 

- Désolée mais je me sens très bien, mentit Kaori qui n’avait soudain qu’une seule envie: sortir de cette pièce et se retrouver enfin seule face à ses démons.  

 

Elle avait prononcé ces mots sur un ton sec et froid qui surprit son partenaire.  

 

- Tu es une très mauvaise menteuse, tu sais…Lâcha-t-il.  

 

Un silence accueillit ses paroles. Ryo bouillait en son fort intérieur : Il n’appréciait pas du tout le ton qu’avait employé sa belle et encore moins ses mensonges grossiers. Il sentit qu’il était au bord de l’explosion et dut prendre sur lui pour ne pas laisser éclater ses sentiments. Touko ne tarderait pas à venir les rejoindre et ce n’était ni le lieu ni le moment pour une telle confrontation. Il fallait juste qu’il fasse preuve de patience.  

 

- Comment va ta blessure ? Demanda-t-il soudain comme pour briser cette tension qui planait sur eux.  

- Ça va…Répondit-elle en fuyant à nouveau son regard inquisiteur  

- Tu veux que je jette un œil ?  

- Non ! J’ai déjà changé le pansement. C’est inutile.  

 

Toujours cette froideur dans sa voix…Que faire ? Il opta pour une conversation plus taquine afin de la faire réagir.  

 

- Je préférerais le constater par moi-même, au vue du bandage de fortune que tu avais fait hier…  

- Bandage de fortune ? J’aurais bien aimé t’y voir, toi…S’emporta-t-elle en croisant son regard.  

 

Ça y est ! Le ton de la voix de la jeune femme venait de changer : Il l’avait touché et voyait qu’elle était un peu moins tendue. Satisfait de la tournure que prenait maintenant la conversation, il continua.  

 

- Je regarderai tout ça ce soir vu que tu viens de refaire le pansement, aussi chaotique soit-il, enchaîna-t-il en se moquant ouvertement d’elle.  

 

- Chaotique ? Dis-donc, si tu t’imagines que c’est facile…Commença-t-elle.  

 

Elle fulminait intérieurement. Voyant que la jeune femme allait s’emporter, il reprit avec un air sérieux :  

- Kaori, je plaisantais ! Je te referai ton bandage proprement ce soir. Nous rediscuterons de tout ça, termina-t-il pour lui faire comprendre qu’elle avait gagné pour ce matin mais qu’elle n’échapperait pas à une discussion sérieuse dans la soirée.  

 

Il tenait à ce qu’elle sache qu’il n’était pas dupe et qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Non, pas cette fois-ci.  

En entendant les pas de Touko à l’étage supérieur, il se tut soudain. Leur cliente était levée et n’allait pas tarder à faire irruption dans le salon. En effet, la minute suivante, elle apparut sur le palier.  

 

- Bonjour ! Dit-elle au couple en les rejoignant. Je meurs de faim !  

 

Reprenant rapidement son attitude habituelle, il prit un air détaché et lança sur un ton calme :  

- Une fois que tu auras fini de rêvasser, tu pourras préparer le petit déjeuner. Il ne va pas se faire tout seul et nous avons pleins de choses à faire aujourd’hui. Essais donc d’être un peu plus efficace.  

- Qu… quoi ? somma Kaori, un peu surprise du revirement de situation.  

S’approchant un peu plus de la nettoyeuse afin de donner plus de poids à ses propos, il continua, tout en prenant soin de bien articuler chaque syllabe :  

- Mon travail consiste à assurer la sécurité de nos clientes. Tu ne voudrais quand même pas que je me charge du reste ! Et puis, c’est ta tâche quotidienne, non ?  

Là, il y avait été un peu fort, sur ce coup, mais voir la mine déconfite chargée de colère de Kaori en valait la peine. Il la retrouvait enfin comme il la connaissait si bien, avec cette flamme dans les yeux. Mais bon, à trop l’énerver, il sentait qu’il allait se prendre une sacrée massue en retour.  

Kaori n’en revenait pas d‘être reléguée au statut de femme de ménage. Aussi, rouge de colère, une massue se matérialisant entre ses mains, elle la lança sur Ryo, qui s’encastra violemment dans le mur. Elle ne le comprendrait jamais, décidemment.  

- Tu l’as bien cherché, celle-là, hurla-t-elle de colère tout en se dirigeant, énervée, dans la cuisine en claquant la porte au passage, sous le regard ahuri de Touko.  

- Et bien, on peut dire qu’elle a du caractère, souffla la cliente, surprise par cette énergie explosive dont la nettoyeuse avait fait preuve.  

Elle qui pensait que la jeune femme était au plus mal, allait sans nul doute revoir le dosage à la hausse pour sa préparation du soir. Elle avait été prudente sur la dose de produits, mais pas besoin de demander l’avis de son associé pour se rendre compte qu’elle pouvait être plus généreuse sur le mélange. Elle s’y emploierait d’ailleurs dès ce soir.  

- Qu’est-ce qui m’a fichu une partenaire aussi violente. Pourquoi n’ai-je pas droit à une jolie coéquipière Mokkori, douce et gentille. Pas juste, pleurnicha Ryo tout en se retirant du mur, époussetant ses vêtements au passage.  

Il avait franchement exagéré mais ça en valait vraiment la peine.  

 

De son côté, Kaori fulminait, essayant de passer ses nerfs sur la découpe des légumes pour la préparation du petit déjeuner. Les mots blessants de Ryo ne cessaient de lui marteler le crâne. Comment osait-il lui parler comme ça ? Ainsi leur douce complicité qu’elle avait cru entrevoir se résumait-elle à cela ? Se voir ainsi reléguer aux tâches quotidiennes l’énervait au plus haut point. Mais bon sang ! Sentir son sang bouillir ainsi dans ses veines lui donnait une ivresse qu’elle ne se souvenait pas avoir ressentie depuis plusieurs jours maintenant. Elle se sentait vivante, vexée certes, mais vivante. Et ça faisait du bien. Elle ne put réprimer un léger sourire face à ce constat. « Crétin de Ryo », pensa-t-elle tout en accentuant un peu plus son timide sourire. Si ça se trouve, il avait fait exprès de la provoquer pour la faire sortir de ses gonds volontairement.  

Ce sourire n’échappa pas à Ryo qui était posé contre le chambranle de la porte, contemplant sa belle sans retenue. Comme il pouvait aimer cette femme. Il fallait vraiment qu’il prenne des décisions et très rapidement. Touko se tenait juste derrière Ryo, et ne perdit pas une miette de la scène, serrant imperceptiblement les poings de rage. Il fallait vraiment qu’elle augmente les doses ce soir, car la poudre ne semblait avoir aucun effet sur cette femme.  

 

Le nettoyeur avait du pain sur la planche ce matin et il s’enferma dans sa chambre afin de ne pas être dérangé puis donna quelques coups de fil.  

Il fit rapidement le tour de ses indics et glana des informations plutôt intéressantes, une surtout qui piqua sa curiosité : Un trafic de vente d’armes semblait s’opérer depuis peu sur Tokyo, un trafic dans lequel des haut dirigeants du pays semblaient impliqués.  

Un corps venait d’être découvert dans la nuit par les autorités et pas n’importe lequel : Akimoto Osamura, un ancien préfet connu pour ses diverses malversations. Aucune preuve n’avait jamais été trouvée contre lui, encore un de ces sales types au dessus des lois que Ryo exécrait plus que tout.  

 

Poussé par un instinct qui lui dictait qu’il se devait de creuser cette information un peu plus, il appela son inspectrice préférée :  

 

- Inspecteur Nogami à l’appareil.  

- Hummm… J’aime quand tu prends cet air de femme dominatrice, souffla l’étalon.  

- Ryô ? Ca faisait un moment que je n’avais plus de tes nouvelles. Et étrangement, ton attitude de pervers ne m’a pas manqué, ricana la jeune inspectrice à l’autre bout du fil.  

- Toujours aussi charmante, à ce que je vois! Tu devras te faire plus douce quand tu te décideras enfin à me payer tous les coups que tu me dois, répondit-il.  

- J’imagine que tu ne m’appelles pas pour ces futilités, reprit Saeko.  

- J’ai le droit de réclamer ce qui m’est du, tu ne crois pas ? Ah… Ces femmes ! Toutes des manipulatrices !  

- Bon, j’ai du travail alors si c’est pour me parler de bêtises, je vais te laisser, lança Saeko qui commençait à perdre patience.  

- Akimoto Osamura, ça te dit quelque chose ? Reprit le nettoyeur sur un ton des plus sérieux.  

- Je vois que les nouvelles vont vite ! Et en quoi ce préfet t’intéresse ? Questionna l’inspectrice, soudain intriguée.  

 

Si elle pouvait obtenir gratuitement l’aide de Ryo sur cette affaire qui touchait des hommes hauts placés, elle ne laisserait pas cette chance filer entre ses doigts.  

 

- Il a été retrouvé dans un canal proche du parc Gyo c’est ça ? Sa mort remonte à quand au juste ?  

- Tu es bien renseigné à ce que je vois. Son décès remonte à un peu moins de deux semaines, nous avons eu d’ailleurs beaucoup de mal à identifier le corps car il était déjà en état de décomposition avancée.  

 

Bingo ! Ça coïncidait parfaitement avec le récit de leur cliente quant au lieu et la période ! Il avait enfin mis le doigt sur quelque chose d’intéressant et surtout de concret. Cet homme qui se faisait battre à mort devait être ce préfet, il en était persuadé ! Cet assassinat semblait trop concordant à son affaire pour n’être qu’une simple coïncidence.  

 

- Et tu as d’autres infos sur ce dossier ? Reprit le nettoyeur.  

- Les faits remontent à cette nuit Ryo, je n’ai donc pas eu le temps de plus approfondir le sujet. Tout ce que je peux te dire c’est que cette affaire vient de m’être confiée et que je m’en serais bien passée. Devoir mettre mon nez dans un scandale de ventes d’armes qui touche des hauts dirigeants ne me réjouit pas du tout. D’ailleurs si tu as des infos de ton côté, je compte sur toi pour me mettre dans la confidence…  

- Je n’y manquerai pas, ma belle. Il faut que je te laisse, à plus tard.  

- N’oublie pas que je compte sur toi pour cette affaire, rappela une dernière fois Saeko avant qu’il ne raccroche.  

 

A suivre…  

 

 


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