Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 19 capitoli

Pubblicato: 07-04-07

Ultimo aggiornamento: 06-08-19

 

Commenti: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scene ...

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Capitolo 14 :: Attention Kaori!

Pubblicato: 17-12-08 - Ultimo aggiornamento: 09-07-19

Commenti: Bonjour à tous... Pffff!! Je tiens tout d'abord à m'excuser pour le temps mis à écrire ce chapitre. Je ne pensais pas mettre autant de temps, surtout que le chapitre est pas très long. Bref, j'avais une panne d'inspiration et un manque de temps. Disons que quand j'avais le temps, je n'avais pas forcément les idées... J'ai recommencé plusieurs fois ce même chapitre et je m'arrête sur cette version car sinon, ça ne finira jamais :-) Et ma bêta va perdre la boule :-) Et merci du fond du coeur pour vos reviews qui sont mon principal carburant d'inspiration et de motivation. Je remercie donc Decaf :-) (de me laisser une review m'a beaucoup touché thanks), Nanou, Kaori62, Lyly, Grifter, Kaori4ever, Tokra, Cristina, Tennad et Sgue1. J'espère n'avoir oublié personne. Bonne lecture à tous, et merci encore à toi, ma bêta du coeur. Bonnes fêtes de fin d'année à tous :-)

 


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-Enfin seule ! Laissa échapper dans un soupir Kaori alors que la porte venait de se refermer sur son partenaire et leur cliente.  

 

S’adossant à la porte tout en fermant les yeux, elle prit une profonde inspiration afin de faire le vide dans son esprit. Le combat pour un peu de tranquillité avait été des plus difficile mais il en valait la chandelle. Enfin, l’espérait-elle.  

 

Elle allait pouvoir se retrouver un peu face à elle-même et cela lui ferait le plus grand bien.  

Il lui fallait absolument parvenir à se détendre et à remettre un peu d’ordre dans son esprit pour le moins tourmenté. Entre les cauchemars qui hantaient ses nuits depuis quelques jours et les remarques cinglantes de la part de Ryo, elle avait grand besoin de respirer un peu.  

Son esprit pourtant si positif et plein de vie habituellement montrait des signes de faiblesse, semblant se fissurer sans aucun espoir de guérison. Pourtant, ce n’était pas faute d’essayer mais elle ne se sentait plus la force de se motiver.  

A bien y regarder de près, malgré les années passées aux côtés de son partenaire et au grand dam de la jeune femme, la situation dans le duo ne faisait qu’empirer.  

Au lieu de remonter doucement la pente, elle se sentait s’enfoncer chaque jour un peu plus profondément dans un gouffre sans fond.  

 

Fichu Ryô ! Elle était tombée sur le seul homme incapable d’apprécier une femme comme elle. Apprécier ? Existait-il réellement quelqu’un capable de l’apprécier à sa juste valeur ? C’est vrai qu’elle avait un caractère difficile et ce n’était pas son côté si peu féminin qui pouvait lui faire espérer un regard amoureux à son encontre. Son partenaire le lui avait répété si souvent qu’elle avait fini par y croire et était même arrivée à se persuader qu’elle n’était pas vraiment jolie.  

 

Il est vrai que plus le temps passait et moins elle supportait cette image que lui renvoyaient incessamment les miroirs ou même les vitrines des magasins. Ce constat lui glaça le sang.  

Elle se trouvait si quelconque et ce sentiment grandissait lorsqu’elle se retrouvait face à de belles femmes comme Touko ou encore Saeko. Le monde était rempli de superbes femmes mais elle n’avait pas eu cette chance d’en faire parti voilà tout. Normal que Ryo lui porte aussi peu d’attention aussi. Elle en ferait sûrement de même à sa place.  

Comment un homme de sa stature pourrait-il aimer une pauvre fille comme elle ?  

 

Finalement, elle accusait injustement son partenaire de faire preuve de si peu de gentillesse envers elle mais n’était-elle pas la seule responsable ?  

 

Elle resta pensive, ébranlée par ses dernières pensées. Jamais elle n’avait regardé les faits sous cet angle-là mais cette nouvelle approche ne la réjouissait pas du tout, bien au contraire.  

Elle se sentait plus misérable que jamais.  

 

Cherchant un peu de réconfort et de soutien moral, elle se rapprocha tel un automate de la fenêtre du salon, plongée dans ses pensées les plus sombres. Jetant un oeil à l’extérieur où le soleil semblait toujours en lutte contre les nuages, elle perçut son reflet dans la vitre qui n’eut pas l’effet escompté. Bon sang ! Comme ce visage était loin de celui qu’elle avait il y a de cela quelques jours à peine. Même si l’image renvoyée était succincte, ses traits tirés et sa profonde pâleur de peau suffisaient pour imaginer le désespoir qui la rongeait.  

Elle se sentait vraiment affreuse.  

Approchant ses doigts frêles de la vitre, le contact froid de la surface la fit sortir de ses pensées.  

 

Fixant de nouveau le ciel, elle observa tristement cette bataille presque inégale du soleil face aux cumulus menaçants. Une lutte sans merci se jouait devant ses yeux de simple spectatrice.  

Inconsciemment, elle espérait que le soleil gagne cette dure bataille qu’elle assimilait inéluctablement à son propre cas. Cet astre semblait si vulnérable face à ces imposants nuages aussi sombres que les ténèbres. La douce lumière apaisante qu’il diffusait perdait peu à peu de sa fragile vivacité au profit d’une obscurité sans nom.  

Bon sang ! Voilà maintenant qu’elle avait envie de pleurer pour une vulgaire histoire de temps. Était-elle tombée si bas pour en arriver à pleurnicher à chaque contrariété rencontrée ?  

Elle devait vraiment se ressaisir ! Reprendre le contrôle d’elle-même !  

 

Serrant les poings de toutes ses forces afin d’y puiser l’énergie nécessaire, elle ravala avec une certaine fierté les larmes qui ne demandaient qu’à s’échapper.  

Quel triste tableau affligeant elle dévoilait en cet instant ! S’en était presque risible tant la situation était dénuée de sens. Elle se trouvait si pitoyable !  

 

Appuyée contre la vitre du salon, elle resta plusieurs minutes le regard dans le brouillard, ses yeux errant d’un point à un autre sans vraiment y porter une quelconque attention.  

 

Elle devait se ressaisir et tout de suite car son moral semblait décliner au même rythme que le temps qui s’écoulait. Les dernières remarques cinglantes de son partenaire sur l'état de leur appartement, et sur les repas qu'il ne trouvait pas à son goût lui revinrent de plein fouet. Elle se mit à ranger l'appartement avec agacement puis se consacra ensuite à la préparation du repas pour ce soir, prise de doute sur le goût à priori très moyen de ses plats. Elle n'était plus sûre de rien. Mais, même si le repas ne plairait pas à Monsieur, de s'occuper ainsi l'esprit lui avait permis de retrouver un semblant d'énergie.  

 

D'ailleurs, il fallait qu’elle sorte, et le plus tôt serait le mieux. Il n’y avait rien de mieux qu’un grand bol d’air frais pour se rafraîchir les idées comme lui avait si justement suggérée leur cliente quelques heures auparavant. Mais le temps semblait tourner à l’orage ce qui ébranla ses maigres intentions. Elle se rendit compte que l'après-midi était déjà bien entamée, et qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps pour sortir.  

 

« Allez, ma vieille, ce ne sont pas quelques gouttes de pluies qui vont mettre à plat tes bonnes résolutions ! » Se dit-elle tout en jetant un coup d’œil à l’extérieur. Prenant son courage à deux mains, elle se dirigea vers placard de l’entrée et se prépara à sa petite expédition.  

 

Elle enfila rapidement une veste chaude et s’empara d’un parapluie au passage.  

« On est jamais assez prudent ! Je sors tout juste d’un coup de froid alors on va éviter de subir les foudres de mon incorrigible partenaire » Songea-t-elle, se remémorant au passage comme ce dernier avait pris soin d’elle alors qu’elle était rentrée fiévreuse quelques jours plus tôt.  

A ce souvenir, un timide sourire illumina l’espace d’un trop court instant le visage de la nettoyeuse.  

 

Elle empoigna la poignée de la porte qu’elle actionna vivement et sortit, refermant la porte derrière elle.  

 

Dévalant les escaliers à la hâte, elle se retrouva très vite en bas de l’immeuble, une bourrasque de vent glaciale la pétrifiant sur place.  

Mais elle ne se laissa pas démonter pour autant. Ce vent n’aurait pas le dernier mot. Cet air frais lui avait redonné un semblant de gaieté et elle comptait bien garder cet embryon de joie de vivre le plus longtemps qu’elle le pourrait.  

 

C’est ainsi qu’elle se laissa porter par ses pas dans les rues du quartier. Elle fut surprise de constater que le jour avait vite décliné : Il était à peine 16 heures et il faisait presque nuit. Les passants se protégeaient comme ils le pouvaient du vent glacial qui régnait en maître, s’insinuant même jusque sous les manteaux, faisant frissonner leurs propriétaires qui s’empressaient de rajuster le col de leur veste avant de s’engouffrer à la hâte dans leur véhicule ou bien la station de métro la plus proche.  

 

La jeune femme profitait de cet après-midi de tranquillité. Il est vrai que le temps n’était pas merveilleux, mais peu lui importait tant que le moral ne flanchait pas plus bas.  

 

Elle voulait vider son esprit de tout ce qui la préoccupait ces derniers temps et elle y parvenait plutôt bien. Mais alors qu’elle déambulait, quelques gouttes commencèrent à humidifier son visage, la ramenant à la réalité d’un orage imminent.  

 

Surprise de sentir cette pluie glaciale fouetter sa peau déjà engourdie par le froid, elle regarda autour d’elle et réalisa que ses pas l’avaient guidé assez loin de leur appartement.  

 

Mais quelque chose d’autre la frappa : Elle était complètement seule dans cette sombre ruelle. Pas âme qui vive ! Mais où avait-elle donc atterrie ? Elle ne reconnaissait pas le coin et cette obscurité ne l’aidait pas vraiment. Mue par ce besoin de retrouver rapidement la vie animée des rues de Shinjuku, elle reprit sa marche lorsqu’un bruit de pas la stoppa net dans sa progression.  

S’attendant à trouver une personne apparaître au détour de la ruelle, la nettoyeuse se retourna.  

Personne. Pourtant, elle aurait juré avoir senti une présence.  

Pas très rassurée, elle reprit sa marche tout en accélérant succinctement malgré elle la cadence.  

 

A peine fut-elle repartie que de nouveau, un bruit à peine perceptible vint chatouiller ses oreilles déjà en alertes.  

Une sourde angoisse s’immisça aussitôt en elle.  

Elle n’était pas seule, elle en était certaine maintenant. Se retournant à nouveau, elle vit une ombre prendre refuge derrière un bâtiment et disparaître de sa vue.  

 

Prenant une profonde inspiration afin de ne pas se laisser envahir par la peur, elle ferma un court instant les yeux pour se ressaisir et reprendre le contrôle d’elle-même.  

Elle ne devait en aucun cas céder à la panique. Elle n’était pas la moitié de City Hunter pour rien !  

Comme elle regrettait à cet instant que Ryo ne soit pas à ses cotés !  

Bon sang ! Pourquoi avait-elle décidé de partir seule avec ce temps misérable ! Elle n’en faisait décidément qu’à sa tête et son partenaire ne manquerait pas de lui en faire la remarque lorsqu’elle lui raconterait une fois rentrée. Il se moquerait sûrement d’elle et de son imagination débordante.  

 

Elle se mit tout à coup à accélérer le pas, courant presque, imitée par son poursuivant, martelant au passage le sol qui commençait à se recouvrir de quelques flaques d’eau.  

Impossible de distancer celui qui l’avait prise en chasse !  

 

Et comme si cela ne suffisait déjà pas, la pluie commença à redoubler d’intensité, masquant un peu plus une visibilité déjà amoindrie par l’obscurité ambiante. De grosses gouttes s’écrasaient contre le sol déjà ravagé par des torrents de pluie.  

Se protéger de la pluie était pour le moment le cadet de ses soucis.  

Pour l’instant, la seule et unique chose qui lui incombait était de retrouver l’animation du quartier et de se fondre dans la masse.  

 

A son grand étonnement, les pas qui la suivaient cessèrent tout à coup, plongeant l’allée dans un silence profond où seule la respiration haletante de Kaori semblait raisonner.  

 

Mue par une curiosité et une peur qui lui étreignaient le cœur, la jeune nettoyeuse arrêta un instant sa fuite afin de vérifier qu’elle n’était plus suivie. Alors qu’elle scrutait les profondeurs de la ruelle, elle sentit une main glacée se poser sur sa bouche et un bras enserrer sa taille. Elle voulu crier mais n’en eut pas le temps et avant même de réaliser ce qui lui arrivait, elle fût tirée en arrière et réduite au silence.  

 

A suivre… 

 


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