Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: bindy5

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 13-02-09

Ultimo aggiornamento: 29-10-09

 

Commenti: 189 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: "Mesdames et Messieurs, les jeux sont faits !" Bienvenue dans l'univers des casinos ! Qui aura la meilleure main pour remporter la partie ? Une affaire où la chance peut tourner à chaque instant...

 

Disclaimer: Les personnages de "Quinte Flush Royale pour City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quinte Flush Royale pour City Hunter

 

Capitolo 2 :: Le chèque de la discorde

Pubblicato: 15-02-09 - Ultimo aggiornamento: 16-02-09

Commenti: Bonjour à tous! Voici le second chapitre. Navrée, vous ne saurez pourquoi Kaori ne veut pas rentrer qu'à la fin de la fic (ce serait trop facile de vous donner la réponse tout de suite)!!! Donc, un petit retour en arrière, au véritable commencement de l'histoire! Un grand merci à Tennad et un petit coucou à Kaoridu86!!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

 

Un jour plus tôt, Appartement de City Hunter, 7h00  

 

Des jambes interminables descendirent précipitamment les escaliers qui menaient au salon. Magnifique dans une mini-jupe moulante et dans un chemisier qui cintrait son buste bien dessiné, une jeune femme tenait un sac de voyage à la main et se hâtait à rejoindre la cuisine. Elle y trouva quelqu’un qui mitonnait un petit-déjeuner. La jeune femme toussota pour annoncer sa présence :  

 

- Kaori ?  

 

La personne occupée aux fourneaux se retourna, cuillère en main. Les deux femmes se dévisagèrent. Toutes les deux avaient les yeux cernés, preuve que leur nuit avait été courte. Kaori lui sourit tant bien que mal :  

 

- Mayumi ! Déjà levée ? Venez, le petit-déjeuner sera bientôt prêt…  

 

- Merci, Kaori, mais je vais rentrer chez moi. Maintenant que l’affaire est résolue, je veux retrouver le calme et la sécurité de mon appartement. Pour mon équilibre mental, j’en ai besoin !  

 

Kaori échappa un petit rire gêné :  

 

- Oui, effectivement, vous y serez plus en sécurité.  

 

La cliente tendit un chèque à la nettoyeuse dont les yeux s’emplirent d’étoiles : enfin de l’argent ! Elle le serra tout contre son cœur. Mayumi se dirigea vers le salon, son manteau en main, son sac à l’épaule. Les deux femmes se serrèrent la main :  

 

- Merci pour tout, lui dit chaleureusement Mayumi. Vous m’avez sauvé la vie.  

 

- Je vous en prie, c’est notre travail…  

 

- En revanche, en ce qui concerne le comportement de votre partenaire…  

 

- Croyez-moi, j’ai tout essayé pour éradiquer son vice mais sa perversité est bien trop ancrée en lui.  

 

- À ce que j’ai vu, ce n’est pas de tout repos, la plaignit Mayumi en se remémorant les nombreux coups de massue qu’elle avait vu voler au cours de cette étrange semaine de cohabitation.  

 

Mayumi ouvrit la porte. Elles se saluèrent une dernière fois, Kaori lui souhaita bon courage pour reprendre le cours de sa vie et elles se séparèrent. Une fois la porte fermée, Kaori s’appuya contre le panneau en soupirant autant de soulagement que de lassitude. Effectivement, l’affaire n’avait pas été de tout repos : voilà pratiquement une semaine que Kaori n’avait pas fermé l’œil de la nuit, toujours à épier son maudit partenaire et à se surpasser en ingéniosité pour empêcher ses visites nocturnes. Elle avait eu hâte que tout se termine.  

 

La nettoyeuse sortit le chèque de son jean, le tint à deux mains devant son visage pour contempler le montant et l’embrassa. Avec cet argent, elle allait pouvoir payer les factures, couvrir les frais de démolition de l’appartement et vivre correctement pendant un mois. À une seule condition : il ne fallait pas que Ryô mette la main dessus ! Prise d’effroi à cette idée, Kaori le rangea soigneusement dans son sac en vue de le déposer le plus rapidement possible à la banque. Pour plus de précaution, elle fouilla dans la veste de son partenaire, trouva son portefeuille et lui confisqua cartes et chéquier qu’elle s’empressa de découper en confettis, planquant les restes au fond de la poubelle. Aux grands maux, les grands remèdes !  

 

Rassurée, Kaori se dirigea ensuite vers une fenêtre, l’ouvrit et tira difficilement sur la corde qui pendait.  

 

- Punaise ! Il pèse son poids, l’animal ! Ronchonna-t-elle en hissant de toutes ses forces. J’m’en vais le mettre au régime, moi !  

 

Enfin, un gros futon roulé en boule fut ramené sur le parquet. Essoufflée, Kaori s’écroula par terre, non sans donner un petit coup de pied dans la masse. En guise de réponse, le futon éternua.  

 

- Debout, Ryô ! Le petit-déjeuner est prêt.  

 

Une voix étouffée lui parvint de l’intérieur de l’édredon :  

 

- J’te cause plus !  

 

La jeune femme se releva, les poings sur les hanches :  

 

- Dis donc ! Si t’avais un comportement normal, tu n’aurais pas passé la nuit dehors, pendu dans le vide ! Tu me fais honte ! Si tu crois que ça m’amuse d’être constamment obligée de surveiller tes moindres faits et gestes… Tu me fatigues.  

 

- …  

 

Kaori tapota le futon du bout du pied :  

 

- Eh, Ryô ! Tu m’écoutes ou tu boudes encore ?  

 

- …  

 

- Ryô ! Ryô ? Appela-t-elle, inquiète cette fois-ci.  

 

Vite, elle se précipita à la cuisine, saisit un couteau et revint tout aussi rapidement. Agenouillée, elle trancha les liens qui maintenaient le futon en rouleau. Vite, elle déplia à la recherche de son partenaire pour y trouver… rien… Un corbeau passa derrière elle.  

 

Tout à coup, des portes claquèrent à l’étage et une voix lubrique cria :  

 

- Mayumi ? Youhou ! Où te caches-tu ? N’aie pas peur de ton Ryô-chou !  

 

La jeune femme vit noir. Les poings serrés le long de son corps, crispé, fulminant à la manière d’un taureau, Kaori prit une profonde inspiration. Puis :  

 

- RYYÔÔ !!!  

 

Une massue de 100 tonnes apparut dans ses mains et elle s’élança à la poursuite de l’animal en rut.  

 

Quelques coups de massues plus tard, Ryô touillait tristement sa soupe miso, une main supportant sa tête, l’air maussade. En face de lui, Kaori grimaça, agacée :  

 

- Ryô, arrête un peu !  

 

- Elle ne m’a même pas dit au revoir !  

 

- Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, répondit sa partenaire en débarrassant son assiette.  

 

Ryô profita qu’elle ait le dos tourné pour lui tirer la langue. Ensuite, il engloutit son repas pendant que Kaori faisait la vaisselle en chantonnant. Ryô se leva de table et déposa ses assiettes sales dans l’évier. Kaori poussa un cri furieux :  

 

- Je suis pas ta bonniche ! À trente ans bien tassés, on sait faire sa propre vaisselle !  

 

Piqué au vif, Ryô hurla :  

 

- J’ai vingt ans ! Et il faut bien que tu serves à quelque chose !  

 

À peine venait-il de prononcer ces mots qu’il reçut une poêle en pleine tête. Sans se soucier de lui, Kaori lui balança son torchon et sortit de la cuisine. La jeune femme enfila sa veste, prit son sac à main et ouvrit la porte de l’appartement.  

Tout à coup, un bras claqua la porte sous son nez.  

À quelques centimètres de sa tête, le bras l’empêchait de passer. Nez à nez avec l’imposante musculature de son partenaire, Kaori devait lever les yeux pour le regarder en face.  

 

- Qu’est-ce qui te prend ?  

 

- Tu n’oublies rien, Kaori chérie ? Demanda-t-il, mielleux.  

 

- Hein ? De quoi tu parles ?  

 

Prisonnière de ses prunelles noires à la fois douces, mystérieuses et envoûtantes, elle se sentait sonder jusqu’à l’âme. Essayant de ne rien laisser paraître de sa gêne, elle chercha à enlever son bras en vain.  

 

- J’ai des choses à faire, alors pousse-toi.  

 

Sans se départir de son visage sérieux et doux, il attrapa soudain ses épaules à deux mains, la plaquant sans brusquerie contre la porte. Bouche bée, elle ne réagit pas, ébahie par cette subite attitude pour le moins inhabituelle. Cette promiscuité entre eux la mettait un peu mal à l’aise autant qu’elle l'exaltait. La jeune femme se sentit rougir. Son cœur s’emballa dans sa poitrine. Kaori ne pouvait plus décrocher son regard du sien. En cet instant, elle le trouvait infiniment attirant. Grisée, Kaori laissa ses pensées prendre le contrôle de ses actes et elle entrouvrit légèrement les lèvres…  

Aussi instantané que son geste, le visage de Ryô changea du tout au tout ; son sérieux et son charisme disparurent tout net au profit d’un rictus ricanant :  

 

- Bonne journée, Kaori ! Lança-t-il gaiement en la lâchant.  

 

- Hein ?  

 

Le charme rompu, Kaori faillit tomber. Chamboulée, elle le regarda s’affaler sur le canapé, une revue porno en main. Ouvrant la porte, elle lança un bredouillant :  

 

- Euh… oui, toi aussi…  

 

Kaori commença à descendre les escaliers, la tête bourrée d’interrogations. Qu’est-ce qu’il venait de lui faire là ? C’était quoi ce nouveau jeu ?  

Depuis le récent mariage de Miki et tout ce qui avait été avoué à demi-mots, Kaori ne pouvait se réjouir d’une franche avancée dans leur relation. Ce fameux jour, Ryô en avait trop dit et pas assez en même temps pour définir clairement leur situation. Et aucun ne faisait ouvertement de premier pas vers l’autre. Une seule chose avait changé : leurs réactions lorsque quelqu’un les confrontait au sujet délicat. Chaque évocation ou questionnement sur la nature de leurs rapports n’entraînait plus les sempiternels « Moi et ce travelo ? » ou « Avec ce dépravé, jamais ! » ; à la place, les deux partenaires esquivaient la conversation d’un commun accord muet, embarrassés.  

Alors que signifiait son petit manège de tout à l’heure, lui qui mettait justement un zèle certain à éviter ce genre de situation ?  

Et l’explication la plus plausible la foudroya.  

Stoppant sa descente, elle se mit à fouiller frénétiquement dans son sac à main. Aussitôt, sa colère explosa :  

 

- LE FUMIER !!!  

 

Remontant les marches quatre à quatre, massue en main, elle surgit comme une furie dans l’appartement. Ryô se releva d’un bond en poussant un cri d’effroi mais ne put se soustraire à la punition : une massue de 1000 tonnes l’encastra aussi sec dans le parquet.  

 

- SALIGAUD ! Tu croyais m’avoir, hein !?  

 

Kaori récupéra le fameux chèque qui voltigeait dans les airs, le rangea précieusement et claqua furieusement la porte de l’appartement.  

 

- Comment a-t-elle fait pour deviner ? Pleurnicha une voix chevrotante sous le maillet.  

 

 

Trop tôt pour l’ouverture de la banque, Kaori se rendit dans son café favori. La clochette tinta à son entrée. Elle trouva Umibozû et Miki en train d’installer les chaises.  

 

- Kaori ! Tu es bien matinale ! L’accueillit Miki en souriant. On ouvre juste.  

 

- Je dois me rendre à la banque alors je suis venue plus tôt, expliqua-t-elle en s’installant à sa place habituelle au comptoir.  

 

Sans un mot, Falcon se chargea de lui faire un café. Miki l’accompagna derrière le bar.  

 

- Kasumi n’est pas là ? Fit remarquer Kaori.  

 

- Elle nous a demandé sa journée. Je crois qu’elle fréquente quelqu’un.  

 

- Ah ! Aurait-elle renoncé à Ryô ?  

 

Falcon déposa deux cafés.  

 

- Après Kazue, voilà une autre de tes rivales évincées, commenta Miki dans un clin d’œil.  

 

- Pff ! Renchérit Kaori, le nez dans son café.  

 

- Tu as laissé ce cafard seul avec votre cliente ? S’étonna Umibozû, pragmatique.  

 

Kaori l’avertit du départ de Mayumi et se lança dans le récit de leur dernière affaire. Enfin, Kaori leur montra le chèque avec autant d’émotion que si elle leur présentait un nouveau-né. Entre les affaires de Saeko qui ne rapportaient rien, celles où Ryô se faisait embobiner par les clientes et les longues périodes de chômage, il était rare qu’ils touchent un salaire.  

 

- Cache-le vite si tu ne veux pas que Ryô dilapide tout en une nuit, préconisa sagement Miki en la resservant en café.  

 

- Pas cette fois ! J’ai pris mes précautions ! Jubila Kaori.  

 

Fière de son stratagème, elle leur expliqua comment elle avait coupé à son dépensier de partenaire tout moyen de paiement. Elle savait par expérience que Ryô n’irait pas à la banque de lui-même et qu’entre temps, la jeune femme aurait payé tout ce qu’ils avaient en retard.  

 

- Voilà pourquoi il faut que je me hâte de le déposer à la banque, ajouta-t-elle, un œil sur la pendule qui annonçait 9h30.  

 

Le temps avait passé vite.  

 

- Tu as bien fait. Pour une fois, votre labeur ne finira pas dans le décolleté d’une bunny, renchérit Miki.  

 

- Tu n’imagines même pas quel stratagème ce singe a tenté pour me subtiliser le chè…  

 

Rougissant, Kaori se tut. Ce n’était peut-être pas une chose à raconter ; après tout, elle s’était faite avoir comme une adolescente amourachée. La barmaid remarqua la rougeur sur les joues de son amie et attendit la suite, toute ouïe.  

Hélas pour Miki, la clochette du Cat’s tinta furieusement et c’est une Kazue en colère qui débarqua dans le café. Anticipant, Falcon prépara une tisane, une boisson sans excitant. La jolie infirmière les salua à peine, se juchant sur le tabouret à droite de Kaori. Personne n’osa se lancer tant la fureur de Kazue était palpable. Puis, sans crier gare, Kazue hurla en tapant du poing sur la table :  

 

- IL M’ÉNERVE !!!  

 

Remis du choc, les Ijùin et Kaori se doutèrent bien qui faisait enrager la belle Kazue.  

 

- Tu… tu veux en discuter ? Osa timidement la barmaid, la tête à moitié cachée derrière un plateau.  

 

- Par un moyen ou un autre, je lui enlèverai sa perversité du crâne ! Même si je dois le trépaner pour ça ! cria Kazue en mimant le geste avec sa cuillère.  

 

Kaori tenta de défendre la cause de son meilleur ami :  

 

- Mick a beau être un dragueur invétéré, il t’est fidèle et dévoué corps et âme. Tu es la seule qui compte à ses yeux…  

 

- J’en ai pas l’impression ! Rugit l’infirmière, incapable de se calmer.  

 

- Que s’est-il passé ? demanda Miki.  

 

Kazue parut s’attrister.  

 

- Hier soir, j’ai réussi à mettre sur le tapis le sujet du mariage. Il a répondu qu’il ne souhaitait qu’une chose : notre union. J’étais folle de joie. Ensuite on a… Enfin… Bref, ce matin, je lui ai rappelé combien j’étais heureuse de notre décision. Et là, ce traître…  

 

Sa voix se brisa. Miki et Kaori imaginèrent le pire. Mais c’est avec une flamme rageuse dans les yeux que Kazue reprit :  

 

- Ce cochon de mokkori a répondu qu’il avait adoré l’union de nos corps !  

 

Kaori soupira : c’était bien de Mick, ça.  

 

- Et ensuite, il a ajouté qu’il ne pourrait pas se marier avant – je cite – « d’avoir officiellement battu la fausse réputation du Loup d’un coup » ! Non mais quel prétexte minable pour ne pas m’épouser !  

 

- L’idiot, commentèrent en cœur ses amies.  

 

- Écoute, dit Miki en lui prenant la main. Tu as prononcé le mot qui fait fuir les hommes : « le mariage ». Tu sais tout ce qu’il m’a fallu faire pour que nounours daigne accepter ma demande.  

 

Elle lorgna sur son mari qui, le crâne rouge, bredouilla devoir aller chercher du sucre dans la réserve. La barmaid continua :  

 

- Mais regarde tout ce que Mick a accompli de lui-même : même si ses actes lubriques parlent contre lui, il a renoncé à toutes les autres femmes pour toi. Il vit avec toi, il a accepté votre relation. Laisse-lui un peu de temps pour y réfléchir.  

 

Ses paroles pleines de sagesse eurent raison du courroux de Kazue. Soupirant, l’infirmière admit :  

 

- Tu as raison. Je me suis un peu emportée pour cette histoire de mariage. Mick a pleins de défauts mais… mais il est sincère avec moi. En revanche, je lui ferai regretter ses mots ! Conclut-elle férocement.  

 

Ravie que ses propos aient porté, Miki lui proposa une tasse de café à la place de la tisane ainsi qu’une part de gâteau. Falcon réapparut miraculeusement à la fin de la conversation, jugeant que Miki avait cessé de prendre son cas pour exemple.  

 

Pour la troisième fois, la clochette tinta et pas une, mais deux personnes entrèrent dans le café, la première visiblement très énervée :  

 

- T…TU AS OSÉ ?!!!  

 

 

 


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