Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: bindy5

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 13-02-09

Ultimo aggiornamento: 29-10-09

 

Commenti: 189 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: "Mesdames et Messieurs, les jeux sont faits !" Bienvenue dans l'univers des casinos ! Qui aura la meilleure main pour remporter la partie ? Une affaire où la chance peut tourner à chaque instant...

 

Disclaimer: Les personnages de "Quinte Flush Royale pour City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quinte Flush Royale pour City Hunter

 

Capitolo 3 :: Le partenariat, une histoire... de mariage ?

Pubblicato: 18-02-09 - Ultimo aggiornamento: 18-02-09

Commenti: Coucou tout le monde! Merci pour vos reviews, je suis contente que ça vous ait plu. En revanche, grosse pression pour moi! J'espère que ce chap répondra à vos attentes. Chapeau bas à miss tennad qui corrige plus vite que son ombre!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

- T…TU AS OSÉ ?!!!  

 

En temps ordinaire, les deux personnages se seraient jetés sans retenue ni pudeur sur les femmes présentes ; ce ne fut pas le cas, le premier trop en colère, le second freiné par la présence de sa compagne qu’il avait quitté en mauvais termes. Le nettoyeur n°1 du Japon, la terreur absolue de Shinjuku, approchait à pas vifs et furibonds vers sa coéquipière qui ne semblait pas plus effrayée que cela ; ne s’intéressant pas à lui, elle continuait à siroter son café tranquillement.  

 

- J’AI DEUX MOTS À TE DIRE !  

 

D’un calme insolent, Kaori posa sa tasse et se tourna vers lui.  

 

- Tu désires ?  

 

- Rends-moi mes affaires !  

 

- Je ne peux pas. Je les ai détruites.  

 

Ryô s’étouffa de colère. Sentant les choses s’envenimer, d’un accord muet le couple Ijùin commença à rassembler ses tasses et ses assiettes sous le comptoir.  

 

- Pou… pourquoi t’as fait ça ?  

 

- Parce que je ne veux pas voir partir nos économies en beuveries.  

 

- J’ai besoin de ce fric !  

 

Mick ricana sous sa cape :  

 

- Il ne mettra pas les pieds dans la moitié des boîtes de Kabukichô tant qu’il n’aura pas effacé ses ardoises.  

 

Kaori jucha son partenaire des pieds à la tête. Enfin, elle tapota le tabouret inoccupé à sa gauche. Non sans un regard noir, Ryô obéit et prit place. Umibozû lui glissa une tasse de café. Kaori prenait son temps, manifestement fière d’elle :  

 

- À la limite… je consens à te donner de l’argent de poche.  

 

- QUOI !?  

 

Devant la mine éberluée du nettoyeur, Umibozû et Mick éclatèrent franchement de rire. Falcon pencha son énorme tête vers son vieil adversaire, son fameux sourire aux lèvres :  

 

- Il va falloir que tu sois un garçon très sage avec Maman Kaori.  

 

Ryô l’attrapa par le tablier :  

 

- La ferme, face de poulpe !  

 

Le mercenaire rit comme un forcené. Ryô décida de changer de tactique avec son intransigeante coéquipière.  

Malheureusement, il n’avait pas beaucoup de temps pour la convaincre : Saeko lui avait donné rendez-vous dans le parc dans moins de vingt minutes ; chose qu’il ne pouvait répéter à sa partenaire. Si elle apprenait que la belle inspectrice lui avait une nouvelle fois confié une mission derrière son dos, il risquait de ne pas y survivre. Voyant l’heure tourner, il abdiqua pour le moment, bien déterminé à reprendre la conversation chez eux.  

Aussi calme que la surface d’un lac, Ryô voulait mettre dans son attitude toute sa force de conviction. En un mot : l’intimider. Sa stratégie était simple : ne pas céder. Lui montrer qui était le chef. C’était lui l’homme après tout ! Ryô fit pivoter le tabouret de Kaori vers lui. Haussant un sourcil défiant, elle attendit la suite.  

 

- Ce soir, toi et moi, on passe aux choses sérieuses.  

 

Écarquillant les yeux, Kaori sentit ses joues la brûler.  

 

- Tu peux répéter? Demanda-t-elle timidement, pas sûre d'avoir bien compris.  

 

- J'ai dit, ce soir, toi et moi, on...  

 

Ryô s'arrêta au milieu de sa tirade et son visage si sérieux quelques secondes auparavant se décomposa. Les deux partenaires se dévisagèrent avec des yeux ronds comme des soucoupes en prenant conscience de la portée des propos mal formulés et mal interprétés. Rougissants, ils se détournèrent l'un de l'autre, le nez plongé dans leur café.  

Mick sauta sur l’occasion : s’incrustant entre Kaori et Kazue, il décrocha un coup de coude à la nettoyeuse :  

 

- Ça ressemble fortement à une déclaration, ça ! Taquina-t-il. Profites-en !  

 

Kaori lui jeta un regard noir :  

 

- Tu sais ce que c’est qu’une déclaration ? C’est quand une personne demande une autre en mariage, le moucha-t-elle.  

 

Mick recula aussi sec. Son regard se promena de Kazue à Kaori, en passant par Miki qui accoudée au comptoir lui adressa un clin d’œil. Au moins, cela lui cloua le bec.  

Mais Miki voulait elle aussi profiter de cette perche que Ryô avait malencontreusement tendue :  

 

- Partenariat… Mariage… Après tout, un partenariat, c’est comme un mariage. Pas vrai, Falcon ?  

 

Umibozû se plongea consciencieusement dans sa vaisselle.  

 

- Pff ! Un mariage ! Ricana Ryô.  

 

- En y réfléchissant, c'est un peu vrai, non ? Riposta Kaori en se tournant vers lui.  

 

- On vit ensemble, on travaille ensemble, on se tape sur les nerfs… De là à qualifier ça de mariage…  

 

Tout en lustrant son comptoir, Miki continua dans sa lancée :  

 

- Après tout, il ne s’agit que de contrats passés entre deux personnes. Et puis, Kaori s'occupe de la maison, de la cuisine, des factures...  

 

- En plus, je partage MES sous quand Monsieur daigne m'en laisser ! S'énerva Kaori en le fusillant du regard.  

 

- TES sous !? Eh oh ! C'est un salaire que MOI je te donne ! Je te signale que tu travailles pour moi ! Je suis ton patron !  

 

- Laisse-moi rire ! Y a que toi pour penser ça ! Cria-t-elle plus fort.  

 

- T’as gagné : t’es virée !  

 

- Aha ! Tu peux pas !  

 

- Et pourquoi ?  

 

- C’est moi qui ai l’argent, rappela-t-elle en ricanant.  

 

Ryô serra les dents devant cette constatation. Il grogna férocement :  

 

- Foutu partenariat ! Qui m’a fichu une assistante pareille ? Pourquoi je n’ai pas une miss mokkori douce et serviable ?  

 

- Estime-toi heureux que je n’aie pas claqué la porte depuis longtemps ! C’est la médaille de la bravoure que je mériterais pour tenir autant d’années !  

 

- La médaille du travelo le plus violent plutôt ! Je t’échange quand tu veux contre une gentille partenaire sexy !  

 

- Sale dépravé !  

- Folle à la massue !  

- Vice sur pattes !  

 

Tandis qu’ils se noyaient sous un flot d’injures, un corbeau passa derrière le reste de la bande, blasée par leur comportement habituel. Ils soupirèrent en cœur, rendus à moitié sourds par les voix de plus en plus criardes. Dans sa tête, Mick entama le décompte de l’inéluctable jeté de massue ; ses prévisions ne s’avouèrent pas tout à fait exactes. Ce fut bien Kaori qui clôtura le débat mais pas de la manière dont il aurait imaginé :  

 

- Le partenariat avec toi, c’est pire que le mariage : c’est le Purgatoire ! Cracha Ryô.  

 

- En fait, t'as bien raison ! Parce que si c’en est un de mariage, il n’a pas été consommé ! Rugit-elle, sa pensée dépassant ses mots.  

 

Un grand silence se fit. Une libellule passa derrière les deux partenaires. Avec une mine dédaigneuse, ils se firent dos en croisant les bras. L’Américain chercha à détendre l'atmosphère :  

 

- Bah, c'est bien connu que les couples mariés n’ont plus de vie sexuelle. Voilà pourquoi il ne faut pas se marier, appuya-t-il à l'attention de Kazue.  

 

- Cette idée reçue est complètement fausse ! Se défendit Miki en tapant du poing sur le comptoir.  

 

Les mains toujours plongées dans sa vaisselle, Umibozû vira au rouge écarlate, priant pour se faire oublier. Ryô se leva et se dirigea vers la sortie.  

 

- Où vas-tu ? Lui demanda Kaori.  

 

- Voir une vraie femme, Kaori chérie ! Si elle me demande en mariage, je n’hésiterai pas une seconde. Bye !  

 

Il déguerpit rapidement, trop rapidement pour Kaori qui avait bondi. Son tabouret bascula dans un bruit sec. Elle serra les poings, rageuse :  

 

- Le salaud ! Je suis sûre qu’il est parti voir Saeko !  

 

 

Parc de Shinjuku, 10h00  

 

Aah ! Les joies du printemps ! Du soleil, un parc en fleurs, des filles en jupes…  

 

- Kyaahh ! Lâchez-moi ! Pervers !  

 

CLAC ! Une main gifla la tête qui se collait à son décolleté. Vite, la demoiselle prit ses jambes à son cou. Nullement découragé, Ryô se jeta sur une autre promeneuse… pour essuyer un nouveau refus douloureux. Mais s’arrêter là n’aurait pas été digne de sa réputation !  

Ryô allait sauter sur une troisième jeune fille lorsqu’il sentit ses manches partir d’elles-mêmes en avant. En un battement de paupière, Ryô se retrouva à embrasser l’arbre le plus proche. Hébété un instant, il resta scotché au tronc, la veste clouée par de fins couteaux. Une joggeuse passa tout près de lui :  

 

- Jolie miss mokkori au survêtement, venez délivrer l’amant de votre vie !  

 

La joggeuse choisit (judicieusement) de ne pas s’intéresser à cet étrange personnage planté à un cerisier.  

 

- Non, attendez ! Retournez-vous au moins !  

 

Pour ne pas la perdre, Ryô entreprit de se délivrer lui-même : avec ses dents, il retira les lames qui immobilisaient sa veste au bois. Son détecteur de beauté en mode mokkori, il se retourna, prêt à sauter sur la femme dans l’ombre qui, lassée, observait son petit manège.  

 

- Dans mes bras, Saeko chérie !  

 

En guise de réponse, un couteau frôla son entrejambe, lui faisant dresser les cheveux sur la tête.  

 

- Bonjour, Ryô, le salua la belle femme en rejetant ses cheveux en arrière d’un geste lent.  

 

Un bras fort entoura ses épaules, la plaquant contre un large torse. De l’autre main, Ryô releva avec douceur le menton de l’inspectrice vers son visage de séducteur, prenant une pose nonchalante. Se regardant dans les yeux, léger sourire en coin, l’une charmeuse l’autre gueule d’amour, ils s’évaluèrent en silence. Puis :  

 

- Quel hôtel tu préfères ?  

 

Nullement effarouchée Saeko répondit sur un ton tout aussi enjôleur :  

 

- Une fois l’affaire résolue, où tu voudras quand tu voudras.  

 

À ces mots, une bouche en cœur s’avança dangereusement de ses lèvres pour quémander une avance. Saeko le bâillonna d’une main, menaçant d’un couteau le bas-ventre de l’homme en rut.  

 

- J’ai dit après l’affaire.  

 

L’inspectrice se libéra de son emprise.  

 

- Pas cette fois-ci ! Je veux une avance ! Avec tous les coups que tu me dois, tu ne peux pas refuser !  

 

- Coups que je te paierai dans leur intégralité une fois ton travail achevé.  

 

- Non, ça ne marche plus ! Tu vas encore trouver un moyen de te défiler !  

 

Saeko comprit qu’il lui faudrait se montrer convaincante. Féline, elle se blottit contre lui, faisant en sorte de presser son opulente poitrine contre son torse :  

 

- Pense à cette nuit fabuleuse que nous allons passer…  

 

Le cerveau de Ryô associa aussitôt des images aux mots, le renvoyant à une myriade de fantasmes. Devant son faciès d’obsédé ricanant, Saeko se réjouit de son effet :  

 

- Bien, maintenant que la question du paiement est conclue, passons au reste.  

 

Les films qui passaient en boucle dans son esprit lubrique éclatèrent comme une bulle de savon.  

 

- Comment ça « conclue » !? Une petite minute…  

 

Saeko ne le laissa pas finir :  

 

- Le « Pinson d’Or ».  

 

Recouvrant son sérieux, Ryô fouilla dans ses poches.  

 

- Un casino qui appartient à l’oyabun (=chef d’un clan de yakusa) des Gongorô, Jomei Nagaki, dit-il en s’allumant une cigarette. Il contrôle une partie des docks. Ce serait lui ton bonhomme ?  

 

- Comme je te l’ai dit au téléphone, j’enquête sur un gros réseau d’héroïne en provenance d’Amérique centrale. Mes sources m’ont menée au lieu de débarquement de la marchandise et c’est le terrain de jeu des Gongorô. Nagaki, tu le connais ?  

 

- Plus ou moins, répondit-il vaguement en tirant une bouffée.  

 

- Je veux le coincer. Ses petites mains ne m’intéressent pas.  

 

- Et qu’est-ce que tu attends de moi au juste ? Se méfia le nettoyeur.  

 

La charmante inspectrice lui adressa un magnifique sourire quasi innocent :  

 

- Trois fois rien !  

 

 

Appartement de City Hunter, 12h00  

 

Les bras encombrés de paquets, Kaori batailla avec la porte de son immeuble pour s’y engouffrer. Essoufflée, elle rajusta sa prise sous ses courses avant d’entreprendre la longue montée des marches. La jeune femme s’apprêtait à poser le pied sur la première marche quand le bruit sourd et répété de détonations l’interpella. Étonnée de trouver Ryô chez eux si tôt dans la journée, Kaori posa ses paquets puis emprunta les escaliers menant au sous-sol. Elle poussa la lourde porte et entra dans la salle aménagée.  

Habituée, la nettoyeuse saisit un casque et se rapprocha du tireur en gardant tout de même une certaine distance. Ryô se tenait légèrement de profil, bien campé sur ses jambes, le bras tendu, le visage fermé. Sa main tressautait, accusait le recul de son Python à chacun des tirs mais revenait toujours plus ferme pour appuyer sur la détente. Au centre de la cible se dessina un cercle parfait. D’un geste professionnel mille fois répété, Ryô vida le barillet. Les douilles tombèrent en cliquetis sur le sol. Il posa son arme fumante sur la tablette devant lui.  

Ensuite, Ryô se tourna vers sa partenaire. Kaori ôta son casque et combla la distance entre eux. Elle regardait la cible avec envie : elle aurait tellement aimé tirer aussi bien pour prouver qu’elle était une assistante aussi efficace que Bloody Mary ! Devant son silence, Ryô demanda, intrigué :  

 

- Tu voulais ?  

 

En vérité, elle ne savait pas vraiment elle-même. Elle avait uniquement été attirée par le bruit familier. Kaori choisit la parade :  

 

- J’ai besoin d’aide pour monter les courses.  

 

Sans rien ajouter, elle fit demi-tour. Maugréant sur son statut d’homme fier réduit à simple boy, Ryô la suivit, prit les paquets à l’étage au-dessus et entreprit la montée jusqu’à leur appartement. Au moment où ils en poussèrent la porte, le téléphone sonna. Kaori s’empressa de décrocher.  

 

- Oh, Kaori, c’est toi, dit une voix déçue au bout du fil.  

 

Kaori serra les dents, retenant à grande peine la colère qui montait en elle :  

 

- Reika… Qu’est-ce que tu veux ?  

 

Son interlocutrice lui répondit d’un ton joyeux :  

 

- Allons, tout de suite ! Je peux très bien appeler pour prendre des nouvelles !  

 

- Tu vis à côté de chez nous, tu détournes nos clients, tu t’incrustes dans notre salle de tir, tu te sers de nous dès que l’occasion se présente…  

 

- Je sens comme un soupçon de reproche dans tes propos !  

 

Kaori grogna. Elle s’apprêtait à hurler dans le combiné mais une main le lui arracha.  

 

- Prête à faire des folies de mon corps ?  

 

- Ryô ! Rends-moi le téléphone !  

 

Sans plus s’intéresser à elle, Ryô engagea la conversation avec la jolie détective. Furieuse d’être ainsi ignorée, Kaori tapa du pied en criant au milieu du salon :  

 

- Ryô !!!  

 

Ryô s’excusa auprès de son interlocutrice, posa le combiné sans raccrocher et se tint face à Kaori, tout sourire. Puis, il lui fit faire demi-tour et la poussa jusqu’à la cuisine, mielleux :  

 

- C’est mal poli d’écouter la conversation des autres ! Ne sois pas aussi jalouse, Kaori chérie, et occupe-toi du déjeuner. Et prépare quelque chose de mangeable pour une fois !  

 

Sur ce, il claqua la porte de la cuisine derrière lui. Plantée dans la cuisine, Kaori resta immobile quelques secondes. Puis :  

 

- Mais il se fout de moi !!!  

 

 


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