Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: bindy5

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 13-02-09

Ultimo aggiornamento: 29-10-09

 

Commenti: 189 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: "Mesdames et Messieurs, les jeux sont faits !" Bienvenue dans l'univers des casinos ! Qui aura la meilleure main pour remporter la partie ? Une affaire où la chance peut tourner à chaque instant...

 

Disclaimer: Les personnages de "Quinte Flush Royale pour City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quinte Flush Royale pour City Hunter

 

Capitolo 6 :: Le Pinson d'Or

Pubblicato: 08-03-09 - Ultimo aggiornamento: 08-03-09

Commenti: Coucou! Je n'aurais pas trop tardé à écrire un nouveau chapitre, bien aidée par Kaoridu86 et par ma béta d'enfer Tennad. Un chapitre moins drôle que les autres mais bon, comme je devais en passer par là... En tout cas, mille mercis pour vos reviews à toutes, on peut dire qu'elles me donnent un sacré coup de pied au derrière pour que je me tâte à écrire vite la suite! Bisous!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Cat’s Eye, 22h30  

 

Les chaises retournées sur les tables, le sol et le comptoir brillants, la vaisselle lavée et rangée, Miki vérifia que son café étincelait et serait prêt à accueillir ses clients pour le lendemain. Puis, échappant un soupir satisfait, la jolie barmaid raccrocha son tablier et éteignit les lumières. Montant à l’étage, elle chercha son époux. Se repérant à l’ouïe, elle se rendit dans leur chambre où elle le trouva, dans sa sempiternelle combinaison kaki, en train d’enfiler ses rangers.  

 

- Falcon ? Tu sors ?  

 

- Kaori est venue me demander des infos sur le clan Gongorô.  

 

Miki haussa les épaules :  

 

- Sûrement pour une affaire…  

 

- Saeko est sur le coup.  

 

- Si Saeko l’est, je suppose que Ryô aussi et sans qu’il n’ait jugé bon d’en informer sa partenaire, devina Miki en fronçant les sourcils.  

 

Umibozû chaussa sa seconde botte.  

 

- Mais toi, Falcon ? Que viens-tu faire dans l’histoire ?  

 

Son colosse de mari se dressa de toute sa hauteur.  

 

- Je ne sais pas ce que la petite a en tête... Si ce crétin n’est pas capable de la surveiller, il faut bien que quelqu’un s’en charge.  

 

Miki sourit et se blottit affectueusement contre son bras :  

 

- Tu es un amour, Falcon.  

 

Rouge tomate, l’ex-mercenaire se dégagea sans brusquerie, le dos raide et les poings serrés. En passant la porte, tête baissée pour ne pas se cogner contre le linteau, il lâcha son invariable :  

 

- Humpf !  

 

 

Le Pinson d’Or, 22h45  

 

Le dos appuyé contre la portière de la Mini, cigarette vissée au bec et une paire de jumelles à hauteur des yeux, Ryô observait l’entrée du Pinson d’Or en usant de sa position surélevée. Garé à un kilomètre sur une butte qui dominait le quartier, Ryô étudia l’immense propriété aux allures de manoir délimitée par d’épais murs hauts de quatre mètres.  

Le nettoyeur compta le nombre de yakusas et de caméras qui surveillaient les allers et venues et qui contrôlaient les accès, la main sur la crosse de leurs automatiques. Il s’attarda longuement sur l’arrière du bâtiment, notant dans un coin de son esprit les deux camions blindés ainsi que la disposition des lieux. Satisfait de ses estimations professionnelles, Ryô écrasa son mégot puis remonta dans la Mini. Malgré les systèmes de sécurité, il aurait aisément pu s’introduire dans l’antre des Gongorô mais le nettoyeur avait préféré une méthode qui lui convenait davantage et qui se passait de discrétion.  

 

Quelques coups de volants plus tard, il se retrouvait devant le Pinson d’Or. Ses phares se reflétèrent sur les grilles ouvertes de la propriété. Deux hommes armés lui firent signe d’arrêter le véhicule.  

Premier contrôle.  

Ryô abaissa sa vitre, le visage inexpressif, fermé et froid.  

 

- Votre carte de membre, monsieur…  

 

Le nettoyeur daigna lui accorder un regard qui fit reculer le vigile dont la mâchoire s’ouvrit et se ferma à la manière d’un poisson hors de l’eau. Blême, il bégaya :  

 

- Ci… Ci…  

 

Son acolyte se pencha également mais, à l’inverse de son collègue, il paraissait ignorer à qui il avait à faire car il ricana en désignant la tenue du conducteur :  

 

- Tu crois que tu vas rentrer avec tes vieilles fripes ! Fous-le camp de là, blaireau !  

 

Echappant un cri de terreur, l’autre attrapa son camarade par le col pour le jeter furieusement à terre. Puis, il s’inclina plusieurs fois :  

 

- Pardonnez-le ! Il ne savait pas !  

 

Le nettoyeur n’avait toujours pas bronché ni bougé d’un pouce. Finalement, la sentinelle jugea mille fois préférable de le laisser passer et Ryô pénétra dans la cour gigantesque.  

 

- Mais qu’est-ce qui te prend de laisser passer le premier pouilleux venu ? Rugit l’autre en se relevant..  

 

- Ferme-la ! Je viens de sauver ta sale gueule ! Cet homme… c’est City Hunter ! Préviens le patron !  

 

 

Après avoir contourné un imposant bassin à fontaine, Ryô gara la Mini devant la bâtisse ; sa fidèle automobile faisait pâle figure à côté des coûteuses voitures. Manifestement, la pègre rapportait bien. Les graviers crissèrent sous ses chaussures lorsque Ryô sortit de la petite voiture.  

Rajustant le pan de son blouson du côté de son holster, il fourra ensuite ses mains dans ses poches et prit la direction de l’entrée desservie par une volée de marches en marbre et agencées d'arbustes en pot. Avec désinvolture, Ryô remarqua les caméras qui épiaient chacun des mouvements.  

Deux portiers en costume – discrètement armés bien évidemment – accueillaient les personnes seules ou, le plus souvent, accompagnées en vérifiant leur droit d’accès. L’heure n’étant pas suffisamment tardive, il n’y avait pas foule, uniquement des habitués au bras de leurs nouvelles et aguicheuses conquêtes.  

Ryô se mêla à la queue devant les marches. Admiratif, il laissa son regard vagabonder sur la chute de reins d’une jolie demoiselle qui riait excessivement aux plaisanteries douteuses de son compagnon sexagénaire. Alors qu’il était plongé dans sa contemplation, un des portiers s’avança directement vers lui :  

 

- Si Monsieur veut bien se donner la peine, l’invita-t-il à entrer d’un geste révérencieux.  

 

Ryô eut un sourire en coin : finalement, la réputation de City Hunter réservait quelques avantages. Passant devant les autres clients qui affichèrent des mines contrariées, le nettoyeur pénétra dans le spacieux vestibule à colonnade. Ses pas résonnèrent sur un parquet miroitant. En face de lui, un gigantesque escalier à deux embranchements, tout en dorure et tapis rouge, occupait la quasi totalité du hall pourtant vaste. De majestueux lustres en cristal pendaient à intervalles réguliers.  

Un homme se planta devant lui, un détecteur d’armes portatif à la main.  

 

- Monsieur, si vous permettez.  

 

Ryô ouvrit le pan de son blouson, révélant la crosse de son Magnum.  

 

- Navré, monsieur, mais les armes sont interdites…  

 

Le vigile voulut lui prendre mais Ryô attrapa violemment son poignet et lui tordit au point de faire tomber sa victime à genoux. Indifférent à ses cris de douleur, Ryô continua son chemin, salua brièvement un homme dans l’ombre qui observait sans rien dire et emprunta l’escalier.  

 

Masao sortit de l’ombre, les sourcils froncés :  

 

- City Hunter… Que vient-il faire ici ?  

 

 

En haut de l’escalier, une porte de bois blanc et incrustée de volutes dorées l’invita dans une première salle aux murs bordeaux, suffisamment grande pour abriter son appartement. Des petites lampes disposées ça-et-là sur des tables rondes tamisaient l’ambiance. Au fond, une petite scène aux lourds rideaux de velours attendait son prochain spectacle. De la musique jazzy feutrait l’atmosphère, brouillait les conversations et faisait presque oublier la présence des gardes immobiles qui se fondaient dans le décor.  

D’entrée, Ryô s’installa à une chaise haute devant un long bar composé d’un comptoir en acajou et d’un aquarium encastré. Une brunette, bustier suggestif, épaules nues et nœud papillon, lui offrit son plus beau sourire :  

 

- Monsieur, que puis-je vous servir ?  

 

Ryô la contempla sans pudeur, s’attardant avec insistance sur sa poitrine.  

 

- Whisky, ma jolie.  

 

Nouveau sourire éclatant. La barmaid s’exécuta, attrapant un verre en hauteur en se déhanchant et versa le liquide ambré d’un geste professionnel.  

 

- Et un whisky !  

 

Le nettoyeur la remercia d’un clin d’œil. Il commença à siroter. N’ayant pas d’autre client, la serveuse resta près de lui.  

 

- Je ne me souviens pas vous avoir déjà vu ici.  

 

- Si vous m’aviez déjà vu, vous vous en seriez souvenu, lui répondit-il, charmeur.  

 

Elle éclata d’un rire cristallin.  

 

- Vous finissez à quelle heure ? Lui demanda Ryô.  

 

Féline, la jolie jeune femme lui fit signe d’approcher et ils se retrouvèrent le visage à quelques centimètres l’un de l’autre au-dessus du comptoir lustré.  

 

- Je crains qu’il ne soit permis au personnel de côtoyer la clientèle. Question d’éthique…  

 

- Les règles sont faites pour être contournées.  

 

Elle eut un sourire en coin. Puis, elle reprit :  

 

- Vous voyez ce vigile dans le coin là-bas ?  

 

- Lequel ? Celui qui garde la porte ou celui assis à la banquette du fond et qui essaye de se faire passer pour un client ?  

 

La surprise se peignit sur les traits séduisants de son interlocutrice.  

 

- Vous êtes perspicace !  

 

- Je m’échauffe seulement.  

 

Séduite, la serveuse recula dans un sourire. Du coin de l’œil, elle avait aperçu un des vigiles poser sur elle un regard menaçant, signe qu’elle s’attardait trop avec le client. Quant à Ryô, il ne pouvait plus détacher ses yeux de ses lèvres infiniment attirantes.  

 

- Vous n’êtes pas un homme comme les autres, vous ! De mémoire, c’est la première fois que je vois un client vêtu avec si peu de… d’étiquette pour un tel établissement.  

 

- Quoi ? Mes vêtements vous gênent ? Un seul mot de votre bouche, et je les enlève de suite !  

 

- Ne tentez pas le diable… Ici, il vaut mieux s’abstenir de l’affrioler, croyez-moi.  

 

Ryô vida son verre. Chose faite, il lui attrapa la main et ouvrit sa paume, déposant un pourboire conséquent.  

 

- Merci du conseil. Hélas, il vient un peu tard ; le diable et moi, ça fait longtemps que nous jouons ensemble. Et j’adore quant il place sur mon chemin des créatures aussi tentatrices, ajouta-t-il en lui prenant brièvement le menton.  

 

Ryô descendit du siège.  

 

- Bonne chance au jeu, monsieur, lui lança-t-elle, le souffle court, les joues rosies.  

 

- La nuit ne fait que commencer !  

 

Sentant les yeux de la belle braqué sur lui, Ryô traversa nonchalamment la salle pour se rendre jusqu’à une double porte noire à hublots, le regard baissé sur son mokkori réveillé :  

 

- Pfiou ! Chaude ! Commenta-t-il avec un rictus pervers.  

 

 

Pendant ce temps…  

 

Les phares de la Fiat panda éclairaient l’arrière d’une limousine depuis presque cinq minutes. De longs doigts fins pianotèrent impatiemment et nerveusement sur le volant. Cela faisait plusieurs minutes que Kaori longeait l’enceinte du Pinson d’Or. À présent prisonnière de la file de voitures qui se pressait devant l’établissement, Kaori trépignait.  

Elle avait bien compris qu’un contrôle régulait les entrées et toute intrusion clandestine lui paraissait impossible. Par conséquent, elle serait obligée de convaincre les portiers.  

 

- Comment Reika avait-elle l’intention d’entrer ? Maugréa-t-elle.  

 

La réponse était évidente ; seulement, Kaori n’avait pas le même talent que la détective en ce qui concernait l’art de la séduction. Et pourtant, il n’y avait guère de solutions.  

La voiture devant la sienne avança. Les nerfs en pelote, Kaori paniqua : si ça ne marchait pas, jamais elle ne pourrait rejoindre Ryô à l’intérieur ! Jamais elle ne pourrait remplacer Reika ! Le rôle de la détective était certainement indispensable pour que Ryô ait besoin d’une coéquipière… Et si elle fichait tout en l’air ? Si Ryô se retrouvait en grand danger par sa faute ?  

 

- Qu’est-ce qui m’a pris, bon sang ? Jura-t-elle. Je vais tout faire foirer !  

 

L’estomac contracté, elle prit conscience des conséquences de ses actes :  

 

- Et si Ryô ne voulait plus de moi après ça ?  

 

Sa gorge se noua : qu’était-elle en train de faire ? Qu’est-ce qui lui prenait pour risquer de gâcher sept ans de partenariat sur une impulsion ?  

 

Kaori s’affala sur le volant, la tête entre ses bras. Il fallait qu’elle réfléchisse et vite ! Elle résuma rapidement sa situation :  

Un, elle avait défié sa volonté. Deux, elle avait piégé Reika et usurpé sa place. Et trois, elle se jetait délibérément dans la gueule du loup, sans plan ni connaissance des lieux, ni de la mission exacte ; tout ce qu’elle savait, elle le tenait de ce que Saeko avait bien accepté de lui révéler.  

Attirer Masao, le second de l’organisation Gongorô. Voilà l’objectif sur lequel elle devait se concentrer.  

Maintenant, elle ne pouvait plus faire marche arrière.  

Une petite minute…  

Kaori releva brusquement la tête. Ses sourcils se foncèrent en même temps qu’elle sentait sa colère monter.  

 

- Ce salaud… J’espère qu’il n’a pas préféré Reika parce qu’elle est plus mokkori que moi ?!?  

 

Cette idée l’anima d’une rage sans nom.  

 

- Ryô Saeba, si tu as osé me faire ça, je te tue !  

 

Remontée à bloc, Kaori enclencha la première et doubla brusquement la limousine, dépassa trois autres voitures pour arriver devant le portail en manquant de renverser un des gardes. Furieux, ce dernier abattit son poing sur le capot. Kaori abaissa sa vitre pour s’écrier avec fermeté :  

 

- J’ai rendez-vous avec monsieur Masao alors…  

 

- Vous êtes son escorte de la soirée ? C’est pas une raison pour écraser les gens ! Chauffarde !  

 

Il donna un coup sur le toit et s’écarta pour la laisser passer. Une libellule s’écrasa sur le crâne de Kaori. Quoi, comme ça ?!? Aussi facilement ?!?  

Encore toute étonnée, la nettoyeuse ne se fit pas prier davantage. Des voitures luxueuses commençaient à remplir la cour. Encastrée entre deux grosses berlines, Kaori repéra la Mini de son partenaire : aucun doute, Ryô était bien là. Cette pensée lui donna du courage.  

Rajustant les tombées de sa robe et vérifiant son décolleté, Kaori se dirigea vers le porche, se faufilant dans la foule. Jetant des regards impatients au-dessus des épaules, elle se rendit compte de la seconde épreuve qui l’attendait : les détecteurs d’arme. Non, elle ne pouvait pas abandonner le pistolet de son frère dans un coin !  

Déjà, son tour approchait.  

 

- Je suis l’escorte de monsieur Masao, récita-t-elle précipitamment au vigile en évitant de lorgner sur l’appareil qu’il tenait.  

 

- Par ici, mademoiselle.  

 

Non sans la reluquer au passage, il lui désigna une porte au pied de l’escalier. Ahurie que son prétexte fonctionne aussi bien, Kaori traversa l’immense hall et s’engouffra par la porte désignée. Un couloir. Hésitante, Kaori avança de quelques pas quand un homme sortit d’une pièce.  

 

- Qu’est-ce que tu fiches ici ?  

 

- Je… Je suis l’escorte de monsieur Masao…  

 

- Ah ouais, l’hôtesse. Par ici, ma mignonne.  

 

Kaori n’aimait pas trop la tournure des évènements et appréhendait de plus en plus ce qui allait suivre. Surtout que son guide ne la mettait absolument pas en confiance, bien au contraire ; elle haïssait sa manière de la déshabiller du regard. Sa massue la démangeait. Il la fit entrer dans un riche salon vide. Là, il referma la porte après son passage.  

Se sentant en danger, le cœur de Kaori s’accéléra. Son instinct ne la trompait pas : sourire salace aux coins des lèvres, il s’approcha d’elle.  

 

- Faut que je te fouille.  

 

Kaori recula d’un pas.  

 

- Fais pas ta mijaurée, t’as l’habitude, non ?  

 

Soudain, sa face de vicieux se transforma en expression littéralement pétrifiée sous l’ombre du gigantesque objet qui allait s’abattre sur son crâne. Une lourde massue l’encastra dans le sol.  

 

- Tripote plutôt ça, pourriture obscène !  

 

Débarrassée, Kaori s’empressa de quitter le salon. Faisant chemin inverse, elle traversa rapidement le couloir pour se retrouver dans le hall. Là, elle monta l’escalier et entra dans l’immense bar.  

S’autorisant enfin à reprendre sa respiration, Kaori se dirigea aussitôt vers le comptoir et se planta devant la jolie barmaid qui fixait, rêveuse, des billets en main, une double porte noire dont les battants venaient juste de se refermer.  

 

- Dites-moi, vous n’auriez pas vu un grand brun musclé et gueule d’amour ?  

 

 


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