Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: bindy5

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 13-02-09

Ultimo aggiornamento: 29-10-09

 

Commenti: 189 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralAction

 

Riassunto: "Mesdames et Messieurs, les jeux sont faits !" Bienvenue dans l'univers des casinos ! Qui aura la meilleure main pour remporter la partie ? Une affaire où la chance peut tourner à chaque instant...

 

Disclaimer: Les personnages de "Quinte Flush Royale pour City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to make an interactive story?

 

Here's a helpful link. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Quinte Flush Royale pour City Hunter

 

Capitolo 15 :: Une Aube Nouvelle

Pubblicato: 29-10-09 - Ultimo aggiornamento: 29-10-09

Commenti: Hello tout le monde! Bon, nous y sommes... Epilogue. Merci à toutes et à tous de m'avoir lue et encouragée. Un immense bravo à Tennad pour son travail hyper efficace et pour sa gentillesse : tu as été adorable. Bisous à tous et bonne fin de lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

 

Malgré le refus de sa passagère, la Porsche rouge se gara au pied d’un l’immeuble dans une rue déserte.  

 

- On est arrivées, annonça Saeko.  

 

Sa remarque inutile avait uniquement pour but de faire réagir sa passagère. Mortifiée, le cœur battant à tout rompre, Kaori ne bougeait pas, le regard fixé droit devant elle sur la route. Elle aurait préféré que Saeko l’emmène loin d’ici. Très loin d’ici. Et pourtant, elle ne parvenait pas à lui en faire le reproche. Parce qu’elle ne savait plus elle-même. Parce que trop de choses avaient été dites dans ce caisson de fer, jetées avec trop de force ou, pour une fois, avec trop de transparence. Finalement, leur partenariat n’avait jamais aussi bien fonctionné que dans les non-dits, pensa-t-elle avec une ironie affligée.  

Devant les hésitations de la jeune femme, Saeko arrêta le moteur pour lui laisser le temps. Le lieutenant se pencha un peu sur son volant pour regarder les étages. De la lumière filtrait par la fenêtre du sixième étage, détourant une silhouette à la fenêtre. Elles gardèrent le silence, l’une torturée par sa raison et son cœur, la seconde inquiète de voir se prolonger le silence dont elle ignorait si c’était bon ou mauvais signe. Saeko ne pouvait se permettre de la bousculer : la décision n’appartenait qu’à Kaori et à elle seule. Sortant enfin de son mutisme, Kaori releva la tête :  

 

- Que se serait-il passé si tu avais choisi Ryô plutôt qu'Hideyuki?  

 

La surprise se peignit sur le beau visage de Saeko. Le lieutenant échappa un de ses petits sourires en coin, un brin mélancolique :  

 

- J'aurai fait un bien mauvais choix. Ainsi que des malheureux.  

 

Elles échangèrent un long regard lourd de sens. Saeko détourna la tête en premier.  

 

- Rentre, Kaori.  

 

Kaori hocha la tête. Prenant son courage à deux mains, elle sortit du véhicule. Mais avant de claquer la portière, elle se pencha vers le lieutenant :  

 

- Merci, dit-elle sincèrement.  

 

Saeko observa Kaori s'éloigner de la voiture. Soudain, Kaori s'arrêta et se retourna :  

 

- Tu m'excuseras auprès de Reika ?  

 

- Eh bien ! Je crois que je vais moi aussi commencer à tenir un carnet de dettes !  

 

Le lieutenant soupira sur un air de connivence.  

 

- Bonne nuit, Kaori.  

 

La sœur de Makimura lui adressa un dernier signe de la main avant de disparaître à l’intérieur de l’immeuble. Bien que la porte se soit refermée, Saeko demeura quelques instants immobile. Ensuite, considérant qu’elle s’attardait un peu trop, le lieutenant mit le contact et enclencha la première. Avant de démarrer, elle eut un dernier regard en direction de la fenêtre éclairée. Saeko souhaita à City Hunter de faire preuve de moins de stupidité qu’à l’ordinaire.  

 

 

Malgré les nombreux paliers avant d’arriver à la porte de l’appartement, Kaori jugeait le chemin bien trop court. Chaque volée de marches la rapprochait de la porte fatidique et son cœur frôlait l’implosion. Elle serra les poings pour contenir le tremblement de ses doigts. Déjà, cette fichue porte qui se dressait devant elle, qui la narguait, qui semblait lui demander si elle oserait la franchir ! Les pas de Kaori s’arrêtèrent devant le panneau clos. Son souffle s’accélérait. Le sang cognait furieusement à ses tempes. Kaori avança la main et la retira aussitôt comme si la poignée l’avait brûlée. Elle ferma les yeux : qu’elle la franchisse ou non, les choses ne seraient jamais plus comme avant. Le point de non-retour avait été atteint dans cette cage de fer. Kaori inspira longuement. Décidément, il y avait trop eu de décisions à prendre ce soir ; pis encore, trop de choix. Qu’ils soient évidents ou non.  

C’est alors que le vide se fit miraculeusement dans sa tête.  

En vérité, il n’y avait que deux questions importantes : que se passerait-il si elle entrait ? Que se passerait-il si elle ne le faisait pas ? Son cœur et son corps répondirent pour elle : ses doigts empoignèrent le pommeau avec une fermeté qu’elle avait cru oublier.  

Kaori entra.  

La lumière tamisée du salon révélait à peine la silhouette familière plantée devant la vitre. Un verre de whisky à la main, l’autre perdue dans une poche, Ryô se tourna à demi, le visage fermé. Le cœur de la jeune femme manqua un battement. Ils se tenaient immobiles, à plusieurs mètres de distance, silencieux comme deux étrangers. Non, aucun mot échangé, pas de question ni de déclaration. Rien qu’un silence lourd, chargé d’une tension croissante, à juger qui résisterait, qui rendrait les armes. À évaluer l’idée même qu’il y eût bataille à livrer.  

À comprendre qu’en entrant dans ce salon, Kaori avait déjà, sans en avoir réellement conscience, déterminé leur avenir beaucoup plus qu’elle ne l’aurait cru. Alors elle se lança.  

Le regard braqué au sien, Kaori ne prononça que trois mots, trois mots banaux, certainement les trois mots les plus difficiles à prononcer qu’elle n’eut jamais à dire :  

 

- Je suis rentrée.  

 

Quatre secondes s’écoulèrent, infiniment longues et pourtant infiniment courtes. Et la tension vola en éclats, l’air devint léger, la peur, la fatigue et le chagrin s’évanouirent pour les deux partenaires. Ryô avala d’un trait le fond de son verre et le posa sur la table basse. L’ombre d’un sourire flottait sur ses lèvres. Une chaleur intérieure qui n’avait rien à voir avec le feu de l’alcool se répandait dans ses veines : un profond soulagement, la peur saine d’avoir échappé au pire, l’espoir, tout cela s’installait dans ses entrailles, lui tenait au ventre.  

Sans pouvoir s’arrêter de sourire, il hocha la tête et répondit à sa partenaire :  

 

- J’en suis heureux. Oui, vraiment…  

 

Une hésitation qui tenait plus de la gêne que de la détermination. Puis, en deux enjambés, Ryô traversa le salon et se retrouva à quelques centimètres de sa partenaire. Il poussa le panneau derrière elle.  

La porte de l’appartement se referma sur deux corps enlacés.  

 

 

- Miaou ! Miaou ! Miaou !  

- AAAHHH!!!  

 

Un géant en combinaison kaki, lunettes noires et forte odeur de poisson courait comme un damné à travers les rues de Shinjuku, poursuivi par une horde de chats toujours plus nombreuse. Devant un café à l’enseigne « Cat’s Eye », le colosse bifurqua sans prendre le temps d’ouvrir la porte en verre : il passa directement au travers en hurlant à en mettre les murs et les fenêtres à l’épreuve :  

 

- MIKIIII !!!  

 

 

Finalement, les choses rentraient dans l’ordre.  

Une affaire résolue au détriment d’une détective endormie et d’une peur panique des chats jamais surmontée, à la joie d’une inspectrice satisfaite, au soulagement d’un partenariat uni et renforcé, ainsi qu’à l’ignorance d’un Américain… d’un Américain oublié !?!  

 

 

Lancé à tous moteurs, le Gaviota fendait les eaux, fuyant la côte nipponne le plus rapidement possible, cherchant à rejoindre les eaux territoriales et à mettre le cap sur les îles du Pacifique où il ne serait plus inquiété.  

Il ignorait qu’un barrage de gardes-côtes l’en empêcherait.  

Il ignorait aussi qu’il avait à son bord un passager clandestin…  

 

 

Monté sur une pile de containers, une silhouette empoigna le cadenas, le fit sauter d’un geste las, ouvrit la porte en appelant faiblement :  

 

- Ryô ? Kaori ?  

 

Sa voix résonna contre les murs de fer. Soupirant, il s’attaqua au suivant, répétant les mêmes gestes : faire sauter le cadenas, ouvrir les portes, jeter un coup d’œil :  

 

- Youhou ! Z’êtes-là ?  

 

Mick n’en pouvait plus. Rageur, il s’énerva :  

 

- Pourquoi faut que ça tombe sur moi !? Et dire que Kazue m’attend ! C’est trop injuste ! Ryô, si je te trouve, je te fais la peau !  

 

Bougonnant, il fit claquer la pince sur le cadenas en face de lui :  

 

- Marre des galères de Saeko !  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de