Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: kaiko

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 09-03-04

Ultimo aggiornamento: 05-07-07

 

Commenti: 129 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: La maladie frappe douloureusement et à l'aveuglette. Personne n'est à l'abri. Pas même la douce Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à ce que la mort nous sépare

 

Capitolo 9 :: Adieu

Pubblicato: 01-06-04 - Ultimo aggiornamento: 01-06-04

Commenti: Merci à tout le monde pour vos reviews! Vous etes trop nombreux pour que je vous remercie individuellement, mais merci! Et s'il vous plait, continuez à m'encourager! Ecrire une histoire aussi triste c'est pas toujours facile, en ce qui me concerne! Et dites moi franchement ce que vous en pensez : la fin n'est pas encore ecrite...

 


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Ryo,  

Ce que je voulais te dire l’autre soir, et que tu n’as pas pris le temps d’écouter, c’est que je t’aime. Je t’aime depuis toujours. Mais je vais mourir. Je ne veux pas que tu me voies mourir, alors je préfère partir.  

 

Non, c’était un très mauvais début. Si je lui écrivais ça, non seulement il saurait que j’étais mourante, mais en plus il me rechercherait sans doute. Sans compter que lui avouer mes sentiments le culpabiliserait à vie. Non, je ne pouvais pas écrire ça. Mais je devais le quitter, et pour le quitter définitivement, je devais lui laisser un mot. Pour pouvoir le quitter vite, sans douleur. Les plaies franches cicatrisent plus vite.  

 

La veille au soir, à la tombée de la nuit, nous étions partis en chasse. Hitomi s’était postée en appât, j’étais derrière en couverture, mais tout avait dérapé. Tout avait dérapé par ma faute, par mon inconscience, parce que j’étais malade et que j’avais eu le tort de ne pas le reconnaître. Comme je n’avais pas eu le temps de me reposer, j’avais flanché, et au moment ou la fusillade avait éclaté, au lieu de me mettre à couvert, j’avais été prise de vertiges. Et Ryo, au lieu de mettre en sécurité Hitomi et de descendre nos agresseurs, avait bondi devant moi en bouclier, jusqu’à que je puisse ramper derrière une épave de véhicule abandonné là. Résultat des courses : Ryo s’était pris une balle dans le bras, Hitomi avait été blessée légèrement et choquée, et je m’étais évanouie. Je n’étais plus capable d’être la partenaire de Ryo, je ne pouvais que le mettre en danger…  

 

Cher Ryo,  

Tu l’as toujours su, je ne restai près de toi que par égoïsme. J’avais besoin de toi, et je m’imaginais que c’était réciproque. Les jours derniers m’ont prouvé que j’avais tort. Je t’aime, mais je te quitte.  

 

Après tout, puisque j’allais disparaître dans la nature, autant tout lui avouer. Je n’avais plus rien à perdre. Non, je ne pouvais pas mettre ça non plus.  

 

Oh, dieux… Ryo s’était pris une balle par ma faute ! Il était blessé par ma faute! Même si ce n’était pas une blessure grave, pour moi ça l’était ! En fermant les yeux, je le voyais bondir devant moi, je voyais le sang gicler là où la balle l’avait touché. Et quand nous étions allés chez le Doc, après qu’il ait éliminé consciencieusement la menace, il n’avait rien dit. Rien, pas même un reproche. Il n’avait même pas l’air furieux, tout juste un peu inquiet. J’avais claqué la porte pendant que Kazue lui retirait la balle du bras. Il était blessé et c’était comme si c’était moi qui avais tiré. C’était le moment de le quitter. Je ne pensais pas que ce serait si tôt.  

 

Je suis désolée Ryo… J’ai prouvé encore une fois que je n’étais pas une bonne partenaire.  

 

C’était bien, ça. Comme ça, il penserait que je partais parce que je le mettais en danger. Après tout, n’était-ce pas ce qu’il me disait depuis des années ? Que nous nous mettions en danger mutuellement ?  

 

Je soupirai. C’était si difficile de rédiger une lettre d’adieu neutre mais ferme. Je m’étais réfugiée sur le toit en rentrant, et je regardais une dernière fois la ville. Dès que j’aurais fini, je disparaîtrais. Je deviendrais invisible. Je prendrais le train, parce qu’en train personne ne vous demande votre carte d’identité, pas comme pour l’avion. Je me fondrais dans la foule en utilisant toutes les techniques que je connaissais pour ne pas qu’il me retrouve s’il me cherchait. Quoiqu’il en dise, je m’en sentais capable.  

 

Et pourtant comme j’avais le cœur lourd ! Pourquoi ne pas me décharger de son poids dans cette lettre ?  

 

Ryo, il n’y a pas de mots pour dire combien je t’aime et combien je regrette.  

 

Parce que si je le faisais, il me chercherait. Que ce soit parce que c’était réciproque, par respect pour la promesse qu’il avait faite à Hideyuki, pour n’importe quelle raison, je savais qu’il ne me laisserait pas partir sans savoir pourquoi.  

 

Ryo,  

Je suis désolée, Ryo… J’ai prouvé encore une fois que je n’étais pas digne d’être ta partenaire. Ce soir, tu as reçu une balle pour moi, mais je ne mérite pas que tu sois blessé à ma place.  

 

Pourquoi s’était-il placé devant moi ? Pourquoi, si, comme il le disait, il n’y avait rien entre nous ? Encore à cause de cette fichue promesse ? Pourquoi Hideyuki avait-il exigé cette promesse avant de mourir, tout aurait été tellement plus simple pour moi s’il ne l’avait pas fait ! Et si j’avais pris la balle qui m’était destinée, tous mes problèmes auraient été résolus… Ce soir, Ryo avait été blessé par ma faute.  

 

Tu as toujours dit que nous nous mettions mutuellement en danger, et tu avais raison. J’ai décidé de partir ce soir, et je te demande de ne pas me rechercher. Je te libère de la promesse que tu as faite à Hideyuki.  

 

Oh, comme j’aimerais le voir une dernière fois avant de partir ! Mais si je le faisais, je savais que je ne pourrais plus le quitter. C’est une chose de mourir, c’en est une autre de partir en laissant sa vie derrière soi. Globalement, mourir est une chose facile. Mourir seule me faisait peur. Etais-je insensée de vouloir mourir seule ? Sans doute. Mais c’était la seule solution pour ne faire souffrir personne. C’est pour cela que je devais laisser cette lettre, pour mettre les choses en ordre avant de mourir. Devais-je mettre que je l’aimais ?  

 

Pendant toutes ces années, tu m’as apporté tout ce que j’avais pu espérer de la vie, tout ce dont j’avais besoin, et pour cela, je te remercie. Tu as rempli ton contrat envers mon frère.  

 

Je te remercie… c’était un euphémisme. J’avais envie de hurler que je l’aimais, j’avais envie de lui sauter au cou et de pleurer dans ses bras, j’avais besoin qu’il me serre fort contre son cœur, pour que je puisse oublier, l’espace d’un instant, que j’étais déjà presque morte. Je laissais ma vie derrière moi. En arrivant là-bas, il n’y aurait que mon corps. Mort, mon esprit, mort, mon espoir. Je n’aurais que des souvenirs poignants et des regrets. Si j’avais su que mes jours étaient comptés… Oui, si j’avais su… J’aurais vaincu ma timidité, je lui aurais dit que je l’aimais, j’aurais profité de la vie, au lieu de toujours remettre au lendemain et d’avoir une confiance aveugle en l’avenir. Car quel avenir avais-je à présent ? Je n’avais rien fait de ma vie qu’elle était déjà finie.  

 

Mais je pense qu’il est temps pour nous de nous séparer et de faire séparément nos vies. Je pars de mon plein gré et tu n’y es pour rien.  

 

On dirait une lettre de rupture. Mais c’était ce que c’était, dans le fond. Et au moins, il ne penserait pas que j’avais encore été enlevée.  

 

J’étais une bien mauvaise partenaire, il faut bien le dire. Je suis sure que tu trouveras sans peine quelqu’un pour me remplacer. Pardonne moi de ne te laisser qu’une pauvre lettre, au lieu de te le dire. Ne crois pas que je sois insensible et que je barre d’un trait toutes ces années. Mais je pense qu’une rupture franche est préférable pour nous deux.  

 

Voilà. J’espérai n’avoir rien oublié. J’espérai ne pas avoir laissé de message codé et qu’il ne s’imaginerait pas trop de choses. C’était tellement compliqué comme situation. Si difficile de faire une lettre d’adieu, une lettre dans laquelle il fallait cacher la vérité, cacher ses sentiments. Mais, enfin, c’était fait. Je n’avais eu que ce que je méritais. Une lettre d’adieu est un prix bien peu cher à payer. D’autant plus que Ryo avait pris une balle à ma place, et que je lui devais la vie. Une vie qui finalement ne valait pas la peine d’être sauvée.  

 

Ryo,  

Je suis désolée, Ryo… J’ai prouvé encore une fois que je n’étais pas digne d’être ta partenaire. Ce soir, tu as reçu une balle pour moi, mais je ne mérite pas que tu sois blessé à ma place. Tu as toujours dit que nous nous mettions mutuellement en danger, et tu avais raison. J’ai décidé de partir ce soir, et je te demande de ne pas me rechercher. Je te libère de la promesse que tu as faite à Hideyuki. Pendant toutes ces années, tu m’as apporté tout ce que j’avais pu espérer de la vie, tout ce dont j’avais besoin, et en cela, tu as rempli ton contrat envers mon frère. Mais je pense qu’il est temps pour nous de nous séparer et de faire nos vies chacun de notre côté. Je pars de mon plein gré et tu n’y es pour rien. J’étais une bien mauvaise partenaire, il faut bien le dire. Je suis sure que tu trouveras sans peine quelqu’un pour me remplacer. Pardonne moi de ne te laisser qu’une pauvre lettre, au lieu de te le dire. Ne crois pas que je sois insensible et que je barre d’un trait toutes ces années. Mais je pense qu’une rupture franche est préférable pour nous deux. Je penserai toujours à toi. Merci pour ces années merveilleuses. Kaori.  

 

Je retournai dans ma chambre. Je devais faire vite. Soudain, j’avais peur qu’il ne rentre avant que je ne sois partie. De quoi aurai-je l’air si je le croisais dans le couloir ? En plus, il s’attendrait que je sois aux petits soins pour lui, avec son bras blessé. Le stress m’empêcha de devenir trop sentimentaliste, et je me dépêchai. Le plus dur était fait.  

 

Je fis rapidement mes valises. L’une, petite, contenait le strict nécessaire. L’autre, tous mes autres effets, dont je me débarrasserais en chemin en les déposant devant un foyer de SDF. Je n’aurais plus besoin de ces vêtements, j’allais mourir. Je n’aurais pas besoin de pulls ou de jupes dans l’autre monde, ni de me faire belle dans le centre de soin où j’allais. Mais si je voulais faire croire à mon départ, je devais tout emporter. Enfin, mon regard se posa sur la photo de mon frère, que je fourrai dans la poche de mon pantalon avec la bague. J’avais enfilé le pantalon le plus masculin que j’avais trouvé, coupé mes cheveux dans la baignoire, que j’avais rincée, mis un t-shirt large. Ryo me trouvait masculine ? Il ne croyait pas si bien dire ! Si jamais en dépit de mes efforts il me cherchait, il ne penserait pas à chercher un homme…  

 

Mais cela ne servirait à rien s’il me trouvait dans ma chambre. Je jetai un regard d’adieu à l’appartement, essayant d’imprimer la vision de ces lieux aimés dans ma mémoire. Je déposai ma lettre dans la cuisine, et enfin je partis. Je claquai la porte sur mon passé, je refermai la porte sur ma vie. Et le bruit résonna dans mon esprit comme la porte d'un caveau que l'on ferme.  

 

 

 

 


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