Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: kaiko

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 09-03-04

Ultimo aggiornamento: 05-07-07

 

Commenti: 129 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: La maladie frappe douloureusement et à l'aveuglette. Personne n'est à l'abri. Pas même la douce Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Jusqu'à ce que la mort nous sépare

 

Capitolo 2 :: L'affaire de trois jours

Pubblicato: 09-03-04 - Ultimo aggiornamento: 09-03-04

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

J’entrais d’un pas décidé dans le café Cat’s Eye.  

-Bonjour Miki ! m’écriai-je joyeusement en voyant mon amie au comptoir.  

-Bonjour Kaori ! Un petit café, comme d’habitude ?  

-Non, c’est gentil, dis-je. Un petit chocolat, peut-être. Le café m’empêche de dormir, ces temps-ci.  

Mon amie me scruta avec attention, mais une attention amicale qui ne me fâcha pas. Qui aurait cru, sous ses dehors de femme d’intérieur douce et prévenante, et son sourire discret, que se cachait une femme d’acier, décidée et téméraire, rompue aux arts de la guerre ?  

-Tu as l’air fatigué, Kaori, dit–elle gentiment en me tendant une tasse au fumet tentateur. Tu as encore des soucis avec Ryo ? Il s’est mal conduit depuis sa soirée d’anniversaire ?  

Je ris doucement. Miki me connaissait si bien, mais pour une fois elle se trompait.  

-Non, j’ai renoncé à faire travailler cet abruti pervers…  

-Pas de boulot, hein ? dit-elle avec perspicacité.  

-Eh non… soupirai-je. C’est la disette.  

Miki me tendit un muffin tout chaud.  

-Tu devrais manger un peu, tu n’as pas l’air bien.  

-Ne t’inquiètes pas Miki. Nous n’en sommes pas à nous serrer la ceinture ! Je suis juste un peu fatiguée en ce moment. Je suis allée voir un médecin ce matin, et il m’a donné des calmants pour dormir et des vitamines pour reprendre des forces.  

Je tus le fait qu’il m’avait aussi pris un peu de sang, pour des analyses complémentaires, avait-il dit. Et qu’il m’avait conseillé de me reposer complètement, voire de partir quelques jours à la campagne.  

Après avoir mangé le muffin et bu mon chocolat matinal, je pris congé pour aller à la gare. Qui sait ? Peut-être que ce serait le bon jour. Il faisait soleil, pour une fois, et cela me paraissait de bon augure. Je pris la décision d’y aller à pied.  

 

*******************************  

 

La balade m’avait épuisé, mais au moins, on avait du travail ! Une petite affaire de rien du tout. J’avais tout de suite appelé en rentrant à l’appartement. Une banale histoire de protection sur la personne de la fille d’un banquier, qui, à mon grand soulagement, était encore lycéenne.  

Malheureusement, Ryo n’était pas de cet avis.  

-Bof, dit-il en allant s’avachir dans le canapé lorsque je lui eus appris la bonne nouvelle.  

-Quoi bof ? répliquai-je allégrement (la perspective de travailler avec une adolescente plutôt qu’une femme mure me réjouissait davantage que mon partenaire.)  

-Encore une affaire qui n’est pas digne de City Hunter !  

-Peut-être, admis-je. Mais c’est une affaire qui permettra de remplir les placards ! Tu manges comme dix ! Le frigo va bientôt être aussi vide que notre portefeuille !  

-Mais une lycéenne…  

-Une lycéenne dont le père est banquier, rappelai-je. Il subit des pressions et a peur qu’un groupe mafieux ne s’en prenne à sa fille avant qu’il ait signé des accords avec un partenaire étranger. C’est l’affaire de trois jours.  

-Il se fait sûrement des lubies, grommela Ryo.  

Mais je savais comment le faire accepter.  

-Ryo, cette adolescente est une jolie jeune fille… Ce serait dommage qu’il lui arrive quelque chose qui la priverait de tes attentions dans un an ou deux…  

Je vis instantanément le radar « vice et plan drague foireux» se mettre en route dans le regard de mon compagnon.  

-Nous devrions accepter, admit-il un peu facilement. Mais c’est uniquement pour te faire plaisir !  

-Mais bien sûr…  

Nous savions tous les deux ce qu’il en était. Heureusement, ce n’était pas encore une femme, sans quoi j’aurais du activer tous les pièges anti-Ryo, et j’en aurais été fatiguée d’avance. Ryo devenait de plus en plus soupçonneux et je devais déployer des trésors d’ingéniosité pour l’empêcher de rendre ses visites nocturnes aux clientes.  

 

********************************  

 

Malheureusement, la gamine se révéla être une enfant gâtée au dernier degré. Or son père avait insisté pour qu’elle maintienne son style de vie malgré notre surveillance. « Avec vous à ses côtés, elle ne craint rien, avait-il dit. Après tout, n’êtes vous pas les meilleurs ? » Et c’est comme cela que nous devînmes nounous…  

Après la sortie du lycée, notre jeune cliente voulut absolument aller faire du shopping pour acheter des accessoires qui n’étaient pas de son âge. Je parvins à la maintenir à l’appartement le premier soir, mais alors que Ryo l’ignorait superbement (elle n’était pas aussi jolie que sur la photo), elle essayait de l’aguicher par tous les moyens, allant jusqu’à se balader à demie-nue dans l’appartement après son bain, prétextant qu’il faisait trop chaud. Par sécurité, craignant que mon partenaire ne cède devant cette démonstration de libido, j’activais quelques pièges anti-visites nocturnes entre la chambre des invités et celle de Ryo.  

 

Je fus réveillée en plein milieu de la nuit, alors que je venais de m’endormir d’un sommeil agité, par Ryo en personne.  

-Dis, grommela t’il d’un air pas content, tu pourrais récupérer ta cliente ?  

-Hein ?  

-Ta cliente. Elle est prise dans un filet à pêche en plein milieu du couloir et elle hurle à en réveiller tout Tokyo.  

L’adolescente jura ses grands dieux qu’elle ne cherchait pas la porte de la chambre de Ryo, mais celle des toilettes, et rougit jusqu’aux oreilles lorsque je lui rappelais qu’il y avait une salle d’eau adjacente à sa chambre. Ryo, quant à lui, bougonna comme un vieil ours en maudissant au passage mes lubies, les enfants précoces et les femmes en général.  

Au matin, après avoir passé une bien mauvaise nuit, je réalisai le miracle de la chose. Je ne manquais pas de le faire remarquer à Ryo au petit déjeuner.  

-Tu te rends compte, Ryo ? C’est bien la première fois qu’une cliente tombe dans un piège en voulant passer la nuit avec toi !  

Mon partenaire me lança un regard noir par dessus sa tasse fumante.  

-Mais quel dommage ! continuai-je. Pour une fois qu’une personne du sexe opposé s’intéresse à toi, il faut que ce soit une enfant encore au lycée !  

-Je suis même surpris qu’elle ne s’intéresse pas à toi, compte tenu de ton physique !  

Il reçut une massue en plein dans les gencives, alors qu’il s’adressait son sourire « très content de moi-même ».  

-Aaah… dit-il d’un ton exagérément plaintif. Je ne m’y attendais pas, à celle-là ! Je crois que je ne suis plus en état pour l’accompagner à l’école…  

Je me dévouai donc pour accompagner cette adolescente ingrate à son lycée, alors qu’elle arborait une mine renfrognée de pimbêche, le même genre qui me faisait crisser des dents quand j’avais son âge.  

 

Le reste de la journée se passa à la poursuite de Ryo, qui ne voulait pas m’accompagner à la sortie du lycée pour récupérer notre cliente, en arguant qu’il ne sentait pas de danger, et que j’en serais bien capable toute seule. Je finis par l’avoir à l’usure, à l’aide de quelques coups de massues bien appliqués et d’une dernière remarque acerbe, comme quoi lui, le grand étalon de Shinjuku, aurait peur d’une adolescente dévergondée, quel impact cela aurait-il sur ces dames quand elles le sauraient ?  

Malheureusement, la cliente nous donna encore plus de fil à retordre que la veille. Elle insista pour que Ryo l’accompagne dans une boite où elle avait rendez-vous avec ses amis, mais ne voulait pas que je vienne. Je finis par trouver la combine : Ryo ne voulant pas y aller sans moi, elle fut bien obligée d’accepter le compromis.  

 

La soirée fut horriblement mémorable. Les amis de notre cliente étaient des espèces de rebelles de la société, à peu près du même âge, du même milieu social, souhaitant se donner le genre voyou. Ryo explosa de rire en les voyant, ce qui les vexa profondément. Ils passèrent donc la soirée à essayer de nous insulter d’une façon qu’ils imaginaient subtile, tout en racontant haut et fort leurs derniers exploits, essayant sans doute de nous impressionner.  

 

Nous réussîmes à partir sur les coups de dix heures, notre charmante adolescente pestant contre nous et notre mode de vie, croyant que nous nous couchions ordinairement avec les poules. Elle fit un boucan d’enfer, tant et si bien que je ne m’étonnai pas de voir arriver un groupe de voyous –des vrais, ceux là - au détour d’une ruelle.  

-Chouette, dit Ryo, l’air enthousiaste. Voilà qui va égayer un peu cette mauvaise soirée !  

Nous continuâmes notre route comme si de rien n’était, sauf que notre charmante cliente avait cessé ses glapissements et s’était accrochée au bras de Ryo, avec l’air apeuré d’une souris aculée dans un coin par un chat. L’autre groupe venait tranquillement en sens inverse, se donnant l’air méchant. Ryo entama en sifflant un air guilleret, les mains dans les poches, l’air superbement indifférent à la menace, tandis que je me tenais prête à tout moment. Je savais qu’au moment où les autres se mettraient à nous attaquer, il me jetterait l’adolescente dans les bras pour que je me charge de sa sécurité, tandis qu’il s’occuperait du plus gros du combat.  

 

L’attaque survint avec un manque total d’imagination et de subtilité. Simplement, l’autre groupe se mit tout à coup à courir vers nous en brandissant leurs armes, coups de poing américains, couteaux, et autres gentilles armes blanches. Ryo, comme je l’avais prévu, jeta l’adolescente dans mes bras, et je l’emmenai aussitôt à l’abri vers des caisses qui jonchaient commodément le sol un peu plus loin. Je m’accroupis près d’elle, pour vérifier qu’elle n’avait aucun mal, parce que je l’avais peut-être jetée à l’abri un peu plus sèchement que nécessaire, puis je me relevai en lui tournant le dos, pour pouvoir vérifier si des attaquants un peu moins bêtes que les autres venaient vers nous. C’est là qu’un malaise me prit, tandis que dans un vertige je voyais un gros balèze s’amener vers nous, moulinant des bras avec une espèce de marteau à clous. Je tentai de me reprendre, mais au moment où j’aurais dû agir, un voile noir descendit sur mes yeux et je sombrai dans l’inconscience.  

 

 

 


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