Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: kaiko

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 09-03-04

Ultimo aggiornamento: 05-07-07

 

Commenti: 129 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: La maladie frappe douloureusement et à l'aveuglette. Personne n'est à l'abri. Pas même la douce Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Jusqu'à ce que la mort nous sépare

 

Capitolo 13 :: La nuit n'est Jamais complète

Pubblicato: 01-02-05 - Ultimo aggiornamento: 01-02-05

Commenti: Oops, chapitre 13 super en retard sur mes previsions! Ai je encore du lectorat? Vous pourrez dire merci à Sophie qui m'a mis quelques vers d'un poeme dans une de ses reviews. De très beaux vers qui mettent tout en perspective. Kaori est jeune, elle va mourir, mais elle aime. Et finalement cet amour ne brûle t'il pas comme un soleil, comme un espoir au delà de l'ombre? Merci à tout le monde de me soutenir, et particulierement à Vy et Libe qui essayent de me garder en contact avec ce monde...

 


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La nuit n’est jamais complète…Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je l’affirme…  

 

La voix désincarnée était douce, les mots fluides, la parole claire. Je flottais au milieu de nulle part dans une douce chaleur. Maman ?  

 

Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée…  

 

Maman ? Tu es morte. Je n’ai pas connu ton amour, je n’ai pas connu ta voix, je n’ai pas senti tes mains caresser mon front comme à présent je le sens. Suis-je morte ? Je me sens si bien. Je suis certainement morte.  

 

Il y a toujours un rêve qui veille…  

 

Etait-ce un rêve, la réalité ou la mort ? J’essayai d’ouvrir les yeux. Mon cœur se rebella contre cet effort inconsidéré en cognant fort contre ma poitrine. C’était si dur d’ouvrir les yeux, mes paupières étaient si lourdes. C’était certainement la réalité. Je crus apercevoir quelque chose en entrouvrant les yeux. Je ne peux pas être morte. Ou alors c’est le paradis. Ou était-ce un rêve ?  

 

Un regard sombre et un sourire doux. Des traits fermes et quelque chose de dur sous le sourire qui n’atteint pas les yeux. Et pourtant à le voir mon cœur vibre de certitude, je me sens bien vivante, je sais que je ne suis pas morte. Je ne peux pas être morte quand Ryô ignore que je l’aime.  

 

Kaori ?  

 

Sa voix m’appelle. Une voix douce, mais ferme. Je l’ai déjà entendue. La certitude est là. Les souvenirs me reviennent. Ryô. Je dois lui dire. Lui demander de me pardonner. Savoir. Et mourir, le cœur en paix.  

 

Kaori !  

 

- Ryô, est ce que je suis morte ?  

 

Ryô me sourit avec dérision et ce sourire me réchauffa le cœur.  

 

- Sotte ! Est ce que je discute avec les morts ?  

 

Je souris aussi et lui tendis la main avec hésitation. Etait-ce un rêve ? Ou la réalité ?  

 

- Ryô, je dois te dire quelque chose…  

 

Il attrapa ma main et me tira à lui brusquement, et refermant ses bras autour de mon corps, murmura dans mes cheveux :  

 

- Kaori. Tu me manques tellement. Ne me laisse pas.  

 

Je me laissai aller contre son torse, surprise. Je fermai les yeux, envahie par son odeur et sa chaleur. Il ne pouvait rien m’arriver. Il me protégeait. Etait-ce un rêve ? Ou la réalité ? Mon cœur battant et mes joues brûlantes m’assuraient que ce ne pouvait être que la réalité. La réalité encore, son souffle dans mes cheveux. Je ne peux pas être morte, ou alors le paradis est un rêve.  

 

- Ryô, murmurai-je en refermant à mon tour mes bras sur lui.  

 

L’émotion, le soulagement, l’amour se disputèrent la place d’honneur. Mon Ryô. C’est toi que je serre dans mes bras. C’est toi qui me berces en me disant que je te manque. Mon amour. Un petit rire me secoua, j’étais tellement heureuse. Il me rendait tellement heureuse, juste en étant là. Ce ne pouvait pas être un rêve. Ses bras étaient bien réels.  

 

- Pardon, Ryô, dis-je en riant. Pardon, mon amour. Je n’avais pas compris.  

 

L’étreinte se desserra quelque peu, et je levai mes yeux vers lui pour lui dire les mots gravés dans mon cœur depuis si longtemps. Mon amour. Ma vie. Mon âme. Te quitter c’était mourir. Te retrouver c’est vivre à nouveau.  

 

Le choc me laissa sans voix. Ryô me lâcha et s’écroula sans un cri, comme un immeuble qui s’effondre, le regard déjà fixe. Une tache de sang commença de grandir sous son corps disloqué. C’était un rêve. C’était un cauchemar. J’étais morte et c’était l’enfer. Je me mis à hurler, à me frapper le visage pour me réveiller. Mais le sang était chaud. Le sang était bien réel. La douleur insoutenable. Ce n’était pas un rêve. Je m’écroulai à coté du corps sans vie de Ryô. Et entendis un murmure pressant venu de nulle part. Kaori. Une voix de femme. Ne me laisse pas. Kaori !  

 

Kaori !  

 

L’autre appel est pressant. Mais je ne peux pas laisser Ryô. Je ne peux pas. Ma vie donnée avant la sienne, mon sang versé avant le sien, mais il gît à mes pieds. Il meurt et c’est ma faute. C’est ma faute car je l’ai quitté.  

 

Kaori, reviens !  

 

Je reconnais la voix du poème.  

 

Maman ?  

 

Kaori !  

 

Mes paupières se desserrèrent pour laisser passer un flot de larmes. Mon corps était si lourd. La douleur indescriptible, sans fond, inqualifiable. Ceci était la réalité. Tout le reste n’était qu’un rêve. Qu’un cauchemar.  

 

- Kaori !  

 

Une main secoue mon bras pour me réveiller. Dans la pièce flotte un visage. Des traits fatigués, un regard lumineux. Sonoko.  

 

- Kaori !  

 

Un sourire soulagé illumine son visage. Je reconnais la voix douce, que j’ai prise pour celle de ma mère.  

 

- Sonoko…  

 

- Ne parle pas ! Tu te fatigues pour rien !  

 

Une vague de fatigue m’emporta, mais je persistai. Je n’étais pas encore morte. Ne pouvais-je pas parler, tant que je n’étais pas morte ?  

 

- Sonoko… Je ne suis pas morte ?  

 

Elle sourit et son sourire est celui d’un ange.  

 

- Tu en as été bien près. Nous t’avons presque perdue. Mais tu es revenue. Repose toi. La nuit n’est jamais complète. Demain, tu iras mieux.  

 

La nuit n’est jamais complète…Je fermai les yeux mais ne m’endormis pas. La dernière image de mon cauchemar me hantait. Toujours la même. Toujours Ryô dans un océan de sang. Ce rêve récurrent. Il m’appelait. Il mourait. Il avait besoin de moi. Et s’il était trop tard ?  

 

Je tentai de me redresser dans mon lit et les vertiges m’assaillirent aussitôt. Je persistai à vouloir me jeter hors de mes draps. La fatigue pesait lourdement sur mes membres.  

 

Le livre qu’elle lisait tomba avec un bruit mat sur le sol tandis que Sonoko se levait pour me retenir. Je la regardai. Elle avait l’air fatigué. Elle était mon amie. Elle pouvait comprendre.  

 

- Sonoko, murmurai-je dans un souffle qui déjà m’était douloureux. Il a besoin de moi. Je le sens. Je dois savoir.  

 

- Mais Kaori, tu es folle ! Tu as failli mourir! Si tu sors de ce lit…  

 

Mes yeux se posèrent sur un morceau de papier plié en quatre sur la table de chevet. A côté du téléphone portable de Sonoko. Je me saisis du papier et le mis dans la main de mon amie. C’est elle qui l’avait écrit.  

 

- Parfois, dis-je toujours dans un murmure, il ne faut pas attendre que les évènements se produisent. Il faut les provoquer.  

 

Elle me contempla en silence. Elle avait compris.  

 

- Ca va t’achever, murmura-t-elle enfin.  

 

J’acquiesçai en silence. Quelle importance de vivre ou de mourir. Il n’y a pas de vie sans Ryô. Je peux mourir en paix si Ryô est en vie. Elle prit le téléphone et le mit dans sa poche.  

 

- Nous devrons monter en haut de la colline, dit-elle en passant son bras sous mon épaule. Le réseau ne passe pas ici. Tu es consciente du risque ?  

 

- J’ai confié ma vie à Ryô le jour où j’ai quitté Tokyo, dis-je, la voix tremblante. Je suis déjà morte.  

 

 


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