Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: kaiko

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 09-03-04

Ultimo aggiornamento: 05-07-07

 

Commenti: 129 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: La maladie frappe douloureusement et à l'aveuglette. Personne n'est à l'abri. Pas même la douce Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Jusqu'à ce que la mort nous sépare

 

Capitolo 15 :: Jusqu'à ce que la Mort? nous sépare

Pubblicato: 05-07-07 - Ultimo aggiornamento: 05-07-07

Commenti: Et voilà! L'ultime chapitre de ma fiction... j'ai eu du mal à le lacher celui là... J'espère que vous ne serez pas completement accablées par la chute, sans vouloir devoiler le fin mot de l'histoire! C'est dur de laisser derrière soi cette histoire, que j'aimais bien, mais je n'avais pas envie de laisser souffrir cette pauvre kaori trop longtemps! La fin est peut être un peu bizarre, mais comme je suis l'auteur et que je l'aime bien dans toute sa bizarrerie, tant pis! Merci de m'avoir lue en tout cas, c'est très encourageant! A bientot, peut etre!

 


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Le numéro que vous avez demandé n’est pas attribué actuellement. Merci de vous rapprocher d’un service de renseignements.  

 

Essuyant d’une main sale les larmes qui me bouchaient la vue, je recomposais le numéro que je connaissais par cœur. Mon cœur tambourinait très fort. Trop fort. Je savais.  

 

Le numéro que vous avez demandé n’est pas attribué actuellement, merci...  

 

Je serrai si fort les paupières pour ne pas que les larmes me submergent qu’un instant, la douleur qui palpitait sous mon crâne sembla s’apaiser. Un instant. La pression était si intense qu’il me semblait pouvoir éclater d’un moment à l’autre. O dieux ! Accordez moi encore un instant. Juste le temps de savoir.  

 

A l’aveugle, je composai un autre numéro, les mains tremblantes. Mes yeux ne voyaient presque plus.  

 

Mais je savais.  

 

-Cat’s Eyes, j’écoute.  

 

Un sanglot de soulagement temporaire me secoua. Dans le même temps, une main de fer broyait mes organes de l’intérieur. Une seule seconde de répit. S’il vous plait.  

 

-J’écoute, répéta Miki.  

 

-Miki… murmurai-je la voix cassée par l’émotion. Comme je suis contente de t’entendre. Ne pleure pas.  

 

J’entendis un bruit sourd, une vaisselle qui se brisait. Je sus. Une seule seconde de répit encore.  

 

-Kaori ? S’écria t’elle vivement. Kaori ? C’est toi ?  

 

Je l’entendis reprendre son souffle. Ma gorge était douloureuse à force d’être serrée. Je ne pouvais pas parler. J’attendais la fin. Encore une seconde.  

 

-Kaori, où es tu ? Nous t’avons cherchée partout ! Oh, Kaori ! Tu as disparu si vite ! Dis moi où tu es, nous viendrons te chercher ! Kaori ?  

 

Je respirai un grand coup et l’air se fraya douloureusement un passage dans ma gorge. Encore une seconde et je saurai. Donnez moi la force. Une seule seconde.  

 

-Je suis là, Miki. Vous me manquez. Ne pleure pas.  

 

Miki se mit à pleurer néanmoins. Je l’entendais. Je la voyais. J’attendis la nouvelle. J’étais vidée. Une seconde.  

 

-Oh, Kaori. Tu nous manques. Reviens. Ce n’est plus pareil sans toi. Ce n’est plus pareil depuis que Ryo… Il t’a cherchée partout tu sais… Ne reste pas toute seule… Rejoins nous…  

 

Les mots s’imprimaient dans mon esprit, mon cerveau analysait les mots, mais la compréhension refusait de se faire jour. Un voile noir tomba devant mes yeux et de violents frissons glacés secouèrent mon corps maigre. Je savais. Je savais depuis tout ce temps.  

 

-Ryo est mort, Kaori.  

 

Je savais depuis tout ce temps et j’avais refusé de comprendre.  

 

Il ne me retenait pas.  

 

Il était mort.  

 

Il m’appelait.  

 

Depuis des mois.  

 

J’entendis un cri inarticulé, un cri inhumain de bête blessée, de gorge qui se déchire. Un douleur sans fin mobilisa tous les muscles de mon corps jusqu’à qu’une parcelle encore consciente de mon esprit observe que le cri était le mien, le cri d’une chute infinie au fond de moi-même, au fond de la douleur, de la culpabilité, du reproche, de l’aveuglement, le cri sans souffle du remords qui s’épuise dans l’explosion de mille étoiles. Je sentis du bout de mes doigts gourds le téléphone s’échapper, le ciel bascula dans mon champ de vision et dans un vertige m’aspira vers l’infini. J’entendis d’une oreille distraite Miki crier désespérément mon nom, d’autres voix m’appeler, de plus en plus faiblement, de plus en plus loin. Puis le silence, enfin. Le silence et la paix.  

 

 

La paix absolue et le corps en repos, la sensation étrange et légère de retrouver l’absence de douleur. Le ciel bleu. La douceur de l’herbe. Peut-être était-ce un rêve ? Ou bien était-ce la réalité ?  

 

-Alors ? On fait la sieste ? Tu crois que c’est le moment ?  

 

Je me redressai vivement dans l’herbe verte. Le soleil chauffait doucement mon visage, l’été était agréable. Je me sentais si légère. Si vivante. Si agréablement, si complètement vivante !  

 

-J’ai fait un rêve, dis-je en le mangeant des yeux. Je préfère cette réalité.  

 

Oui. C’était certainement un mauvais rêve. Et ceci était la réalité.  

 

Ryo me tendit une fleur des champs et je la pris en lui souriant de tout mon cœur, en rendant grâce à tout ce qui est doué de vie et tout ce qui est précieux.  

 

-Tu as pris ton temps, remarqua t’il. Je t’attends depuis longtemps.  

 

Il s’accroupit près de moi et prit mes lèvres dans un tendre baiser.  

 

-Attends, mon amour, dis-je en lui caressant la joue.  

 

Je ramassai le téléphone tombé à terre.  

 

-Miki, dis-je doucement. Ne t’inquiète pas pour moi. Ryo est là, près de moi. Ne pleure pas.  

 

Je laissai à nouveau le téléphone tomber dans l’herbe grasse et mit mes bras autour du cou de Ryo.  

 

-Et bien nous voilà réunis, lui dis-je dans un baiser.  

 

-Jusqu’à ce que la vie nous sépare, mon tendre amour, me répondit Ryo dans l'oreille en me serrant fort, fort contre lui.  

 

 


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