Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 18-03-04

Last update: 30-06-04

 

Comments: 39 reviews

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ActionGeneral

 

Summary: Un homme croit City Hunter responsable del amort de ses parents.....

 

Disclaimer: Les personnages de "l'homme que je veux tuer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'homme que je veux tuer.

 

Chapter 11 :: Vérité ou mensonge?

Published: 04-05-04 - Last update: 04-05-04

Comments: Yep désolée je pensais pourvoi mettre ce chapite en ligne ce matin et au final e msuis absentée plsu longtemps que prévu et donc je n'ai pas pu y travailler. Mais je me suis rattrapée. Bonne lecture et merci de vos reviews :o)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Le lendemain du retour de Kaoru, le téléphone sonna dans la résidence. Monsieur Ryosukè alla décrocher. Il demeure saisi… interdit… C’était impossible… Du moins impensable. Personne n’était supposé être supérieur à ces hommes de mains. Tous d’anciens soldats, mercenaires et guérilleros. Mais là, selon les dire de Shuyin, trois de ses meilleurs hommes avaient été terrassé. Et un quatrième avait réussi à avertir Shuyin. Lui-même était demeuré sans voix un instant avant de rire nerveusement. Une certaine personne avait réagi mieux que prévu et qui plus est ce cher City Hunter était arrivé. In extremis parait-il. Etait-ce un hasard ? Ou était-ce un piège dans lequel ils étaient tombés les bras ouverts ? Dans tous les cas de figure possible City Hunter avait maintenant la possibilité d’identifier avec certitude qui se cachait dans l’ombre…  

 

Finalement le vieux Ryosukè se ressaisit. Fou de rage et de colère il ordonna :  

 

« Dès demain je veux que vous vous débarrassiez de ces gêneurs ! »  

« Un problème mon oncle ? » Demanda Kaoru qui passait alors à côté de son bureau.  

« Je t’expliquerai plus tard Kaoru. » Fit le vieil homme posant la main sur le combiné.  

 

Sans chercher à en savoir plus pour le moment, Kaori se retira et ferma la porte du bureau de son oncle. Il se sentait de trop dans cette pièce.  

 

Le vieil homme repris alors :  

 

« Que Brad et vous vous débrouillez d’une manière ou d’une autre. »  

« J’ai ma petite idée, mais votre présence serait la bienvenue. »  

« Comment ça ? » S’étonne le vieillard.  

« Disons que vous êtes le mieux placé pour commander une petite troupe de soldat. »  

« Vous avez donc besoin d’hommes ? »  

« Une petite quinzaine en effet serait la bienvenue. De plus je pense que vous aimeriez vous-même vous débarrasser de vos gêneurs. N’est on pas toujours mieux servi que par soi-même ? »  

 

Le vieil homme resta silencieux un instant. Shuyin avait marqué un point.  

 

« Vous avez un plan ? »  

« Oui. D’après moi Kaoru ne restera pas trop longtemps sans vouloir prendre des nouvelles de Mademoiselle Makimura… Enfin je devrais plutôt dire Madame Saeba. Mais… »  

« Intéressant… que vient faire Kaoru dans cette histoire ? »Demanda soudain le vieil homme baissant la voix.  

« Admettons que Kaoru et Saeba sortent boire un coup… Si on fait attention on peut kidnapper madame Saeba et le poisson mordra à l’hameçon. »  

« Je vois… Mais n’avez-vous pas tenté ce plan déjà ? »  

« Certes si mes les faiblesses ont été étudié et corrigé. »  

« Alors tenez moi au courant lorsque vous souhaitez le mettre en application. »  

« Ce sera fait monsieur. Bonne journée monsieur. »  

« Bonne journée Shuyin. »  

 

Une fois le téléphone raccroché le vieil homme se laissa tomber dans son fauteuil. Cela en était trop … Vraiment trop. Il ferma les yeux et soupira. Il ouvrit les yeux soudainement ; diabolique, une mauvaise idée en tête. Il fit alors appeler Kaoru.  

 

« Vous m’avez fait demander mon oncle ? »  

« Oui en effet. Je viens d’apprendre une bien mauvaise nouvelle. »  

« Quelle est-elle ? » Demanda Kaoru lisant l’inquiétude dans le visage de son oncle.  

« City Hunter vient de faire passer un braquage de banque sur le dos de trois de mes hommes. »  

« Ca n’a pas de sens. »  

« En effet. Mais le problème demeure. Ils étaient à la banque de mon fait. Je leur avais demandé d’aller me chercher un objet dans mon coffre. Mais… Robert, Gérard et Maurice ne pourront pas fini leur commission pour le moment. »  

 

Kaori serra les poings de colère. City Hunter faisait de nouveau des siennes chez ses proches et non des moindre. Il sortit alors sans plus d’explications et alla faire un tour dans le domaine. Il s’arrêta au stand de tir.  

 

C’est Maurice qui l’avait formé en tout ce qui concerne les armes à feux. Leurs noms, leurs capacités, leur entretien…  

 

Kaoru se dirigea vers la réserve et en sortit avec un Smith et Wesson. IL le chargea alors une première fois puis se mit sur le pas de tir et déchargea son arme sur la cible. Le centre en fut vite comblée par six petits trous formant un cercle. Kaoru s’amusait toujours à faire des formes sur ses cibles. Il vida le chargeur des douilles vides et le remplit de nouveau. Il pensa alors à son ennemi tout en visant une nouvelle cible. Une lueur de colère dansait encore dans ses yeux. Il tira les six balles d’un trait. Puis il fit venir la cible vers lui. A son grand étonnement il ne vit en premier qu’un trou, du moins de loin. De plus près il en était autrement. Les six balles étaient certes groupées telle une fleur à six pétales mais pas dans le même trou.  

 

‘Joli coup’ pensa-t-il alors.  

 

Il retenta un dernier essai et vida ainsi un troisième chargeur sauf que… Au moment de tirer la dernière balle, il pensa subitement à Kaori. Le tir manqua sa cible. Il écarquilla les yeux incrédule. C’était la première fois depuis ses débuts il y a dix ans qu’il manquait sa cible.  

Il nettoya alors son arme et alla la ranger à sa place. Il s’était calmé un tantinet. Cependant ce dernier petit événement le tracassait. Etait-ce le fait d’avoir pensé à Kaori qui l’avait fait échouer sont tir ? Alors qu’il remettait l’arme à sa place un vide attira son attention. Ce devait être une arme volumineuse plus grande qu’un Beretta mais moins qu’un fusil. C’était une arme à barillet d’après la forme de la mousse. Chose curieuse, il n’avait jamais fait attention à ce vide. Y était-il seulement avant ? Il fit alors une énumération complète de l’armoire, enfin des armes censées être rangées dedans….  

 

Et là….  

 

Ce fut un choc…  

 

L’arme qui manquait n’était autre….  

 

Qu’un Python 357 magnum.  

 

Kaoru chancela… Etait-ce une coïncidence ? Pantelant il retourna au manoir et demeure enfermé dans sa chambre la journée durant…  

 

Un doute… Un affreux doute l’avait envahi…  

 

Le dîner arriva et Kaoru dû se rendre à l’évidence. Il se faisait des idées… Puis ce fut au tour de la nuit de se lever… Kaoru tourmenté fit un horrible cauchemar où, croyant avoir abattu City Hunter, il découvrait qu’en fait il venait d’abattre Kaori. De plus lorsque son visage sortit de la lumière ce n’était pas le sien mais…Celui de son oncle. Il se réveilla en hurlant et en sueur. Malgré le 3h30 indiquait par son réveil Kaoru se leva et alla à la salle de bain se passer le visage sous l’eau fraîche avant de se regarder dans un miroir. Il était pâle.  

 

‘C’est un cauchemar… Seulement un cauchemar’ Pensa-t-il alors cherchant à se calmer. Il se passa encore un peu d’eau avant de retourner se coucher, tenant de ne plus y repenser… Cependant quoiqu’il faisait ses pensées demeuraient tournées vers Kaori. Il parvint à se rendormir et son sommeil fut plus calme.  

 

A 7h00 son réveil sonna. Il se leva alors, se doucha et s’habilla avant de descendre prendre son petit déjeuner. Après une réflexion durant celui-ci il laissa un message à son oncle et partit pour Tokyo. Il voulait la vérité et il l’aurait. Il rait trouver City Hunter et Kaori pour leur poser la question directement… Et puis après ??? Alea jacta est !  

 

Quoiqu’il en soit ce n’était plus nécessaire pour lui de se cacher. Kaoru était de nouveau fermement résolu.  

 

Il arriva en ville à 10h30. Il se demanda s’il était nécessaire d’appeler ou si une visite surprise serait la bienvenue… Après une courte réflexion, il opta pour la visite surprise. Prenant son temps pour s’y rendre, il s’arrêta chez une fleuriste et y acheta un bouquet de roses rouges… Chemin faisant il traversa le parc l’esprit serein, respirant l’ai frais et agréable. Rien alors n’aurait pu effacer son sourire radieux tandis qu’il pensait à Kaori. Arrivé au bas de l’immeuble son cœur battit la chamade et ce fut le bras tremblant qu’il ouvrit la porte. Il monta les escaliers à vive allure et toqua discrètement à la porte.  

 

« C’est ouvert ». Fit la douce voix de Kaori.  

« Bonjour. » Dit alors Kaoru en entrant.  

 

Il demeura bouche bée devant le charme qui émanait de Kaori alors qu’elle donnait la tétée à bébé.  

 

« Bonjour Kaoru. » Dit-elle souriante.  

« Heu… ! Je… Je vous ai apporté quelques fleurs. » Fit-il bégayant tendant le bouquet à Kaori et se cachant derrière.  

« Il y a un vase sur la table devant le sofa… Si pouvez le… »  

« Bien sur. » La coupa-t-il s’empressant alors d’aller remplir le vase d’eau et d’y déposer les roses. Il ramena ensuite le vase au salon tandis que Kaori venait de déposer la petite dans le transat. (Elle a fini de boire et a fait son petit rot entre temps. Donc Kaori a refermé son chemisier.)  

« Qu’est ce qui vous amène ? » Demanda Kaori prenant place sur le sofa.  

 

C’est alors que Kaoru aperçut le bandage et le plâtre de Kaori.  

 

« Je… Que vous est-il arrivée ? » Demanda-t-il stupéfait.  

« Et bien… Le plâtre je le dois à une mauvaise chute dans les escaliers et ce bandage… A des braqueurs de banque. »  

« Des braqueurs de banque ? Que voulez vous dire ? »  

« Et bien voilà hier j’avais rendez-vous avec mon conseiller financier et au moment de partir j’ai trouvé le coin un peu trop calme. J’ai averti Ryô avec un bip… Tandis que je me cachais, je me suis cognée la tête, à une paroi métallique, en éternuant silencieusement…. Mais le bruit de métal a alerté les braqueurs. J’ai alors fait semblant d’être inconsciente. Seulement un de ces types a deviné que je bluffais. Il a ordonné à un de ses hommes de se saisir de moi mais… Je ne l’ai pas entendu de cette oreille. Et après en avoir mis trois KO je me suis reçu un coup de crosse de fusil de la part du quatrième… Mais Ryô est arrivé à temps et de ce fait a facilité l’arrestation de ces types. »  

 

Kaoru demeura interdit… Ces hommes n’étaient autre que Maurice, Robert et Gérard. Le fait d’entendre cette version lui embrouilla l’esprit… Ca n’allait pas… ce n’était pas possible… Il manquait une pièce dans ce puzzle qui se formait alors… il manquait la clef à ses questions. Ce ne pouvait pas être eux… C’était sûrement une coïncidence. Il s’agissait sans doute d’une autre banque. Seulement… La presse ne parlait que d’une tentative de braquage pas de plusieurs… Au visage pâle de Kaoru, Kaori sortit justement le journal et lui indiqua la première page.  

 

« Là regardez ! Il y a une photo des malfaiteurs. »  

 

La main tremblante Kaoru récupéra le journal et examina la photo. Son cœur résonnait fortement dans sa poitrine. Il devint alors plus pâle en les reconnaissant.  

 

« Ce n’est pas possible. » Dit-il presque sans voix.  

 

Kaori ramassa le journal qui était tombé à terre et se leva. Elle alla chercher un remontant et le fit boire à Kaoru.  

 

« Vous les connaissez ? » Demanda-t-elle alors une fois que Kaoru avait retrouvé quelques couleurs.  

« Ce sont des amis… Je… L’un d’eux m’a appris tout ce qu’il y a à savoir sur les armes à feux. »  

 

Kaori regarda Kaoru avec étonnement et l’écouta continuer sa réalité.  

 

« Je n’y comprends plus rien… Mon oncle m’a dit qu’ils portaient le chapeau et qu’en fait une tierce personne serait derrière ce braquage… Mais la façon dont vous le dites, ce qui vous est arrivée… A vous en croire ce sont eux les criminels… Je… Je… Pourquoi ??? Où est la vérité ? Kaori… Je… »  

 

Le silence s’installa alors. Kaori regarda Kaoru complètement perdu. Elle-même ne comprenait pas vraiment de quoi il était question.  

 

« Kaoru. » Dit-elle en posant une main sur son épaule.  

 

Ce geste le fit frémir. Il esquissa un sourire de courte durée.  

 

« Vous étiez déjà douce à l’époque… Et sincère…De plus… Je crois que je vous aimais déjà. »  

 

Kaori retira sa main surprise.  

 

Soudain le visage doux de Kaoru se transforma, un masque d’incompréhension et de rancœur fit son apparition.  

 

« Kaori… Comment une femme comme vous peut se retrouver marier à un homme aussi froid que City Hunter. »  

 

Kaori resta bouche-bée devant ce revirement de comportement.  

 

« Un homme glacial, sans scrupule… Un assassin sans remords… Un tueur implacable. »  

 

« CA SUFFIT ! » Lança sèchement Kaori en le giflant tandis que son cœur battait énervé par tant de haine.  

 

Kaoru se leva, serrant les poings de rage.  

 

« Vous ne le connaissez pas. Il n’est pas ce que vous dites. » Fit Kaori maintenant en sanglot.  

« Il a sans doute tué… Mais c’était avant… C’était pour survivre…De plus il n’est pas comme ça… Il est tendre, chaleureux, bienveillant… »  

« Bienveillant ??? C’est pour ça qu’il passe le plus clair de son temps loin de votre foyer ? » Fit Kaoru commençant à monter en lui une colère plus puissante que sa haine.  

« Oui ! » Répondit Kaori en se levant à son tour. « C’est sa façon d’être, sa façon de nous protéger, Sayuri et moi. »  

« Vous ne comprenez pas Kaori. Cet homme n’a que faire d’une famille ! »  

 

Ce fut une goutte d’eau qui fit de nouveau déborder le vase. Kaori le gifla derechef mais il continua de la sorte :  

 

« Vous savez que j’ai raison. »  

‘Faux vous vous trompez Kaoru.’  

 

Il se rapprocha d’elle qui reculait saisi de peur devant ce visage dur et froid.  

 

« Cet homme en vous apportera que des ennuis. » Dit-il rudement et presque en criant.  

« Qu’en savez-vous. Vous ne le connaissez pas. »  

« Qui voudrait connaître l’assassin de ses parents. » Dit-il de façon amer et en avançant davantage. Kaori se retrouva soudain adossée au mur.  

 

Elle demeura stupéfaite devant les propos de Kaoru… Il se trompait ce n’était pas possible.  

 

« C’est faux. » Dit-elle à moitié fermement.  

« Faux ??? Et son python 357 est faux aussi ? » Ironisa Kaoru.  

« Vous vous trompez. » Fit Kaori à bout de souffle.  

 

Elle détourna son regard… Elle n’espérait alors qu’une chose que Ryô se dépêche de revenir de chez Mick.  

 

« Vous doutez n’est ce pas ? » Fit Kaoru narquois.  

« Kaori regardez moi. » Dit-il plus doucement.  

 

Mais elle ne tourna pas la tête. Elle réfléchissait à un moyen de faire comprendre à ce jeun qu’il se trompait sur toute la ligne… Elle sentit son cœur sursauter lorsque Kaoru l’obligea à le regarder en lui attrapant le visage d’une main. Elle lui lança un regard noir. Elle lui en voulait.  

 

« Je vous montrerai que c’est vous qui vous trompez à son sujet.. Cet homme est mauvais… Vous méritez mieux ! »  

« Vous vous leurrez Kaoru. Il n’y a pas mieux ! » Répondit sèchement Kaori.  

« Vous croyez ? » Fit Kaoru narquois.  

« Arrêtez. » Dit Kaori qui avait devin les intentions de Kaoru.  

 

Mais celui-ci ne s’arrêta pas et malgré les protestations de Kaori et ses coups il l’embrassa de force.  

 

Cependant il est une personne qui n’apprécia pas cet événement… devant la porte d’entrée, il avait écouté la fin de la discussion avant de se décider d’agir… Tandis que Kaoru reculait, il se reçut une nouvelle gifle, plus violente que les précédentes.  

 

« Celle-là je pense l’avoir mérité. » Dit-il observant Kaori s’essuyait les lèvres avec dégoût avec sa main rouge et douloureuse.  

« Je crois aussi. » Fit soudain une voix colérique et grave derrière lui.  

 

Kaoru sentit un frisson parcourir son dos. Et se retourna lentement, une marque rouge bien visible sur le visage.  

 

« Bonjour Ryô. » Dit-il comme si de rien était.  

 

Il eut à peine le temps de terminer sa phrase qu’un direct du droit l’envoya au sol. Kaori se précipita derrière Ryô. Kaoru fut encore plus convaincu de sa vérité. Et tout en se relevant il dit alors :  

 

« Kaori… Vous devriez vous méfier. Cet homme vous apportera la mort. Après tout il est à la tête du Phalaenopsis blanc. »  

 

Ryô sourit narquois tandis que Kaori était encore sous le choc.  

 

« C’est pour ça que vous en avez après moi ? Parce que j’appartiens au phalaenopsis blanc ? »  

« Vous avez tué mes parents il y a quinze ans… Je vous hais ! » Dit Kaori rageur.  

« Et si je vous raconte ma version des faits ? »  

« Ecouter un ennemi… Jamais. »  

« Et écouter un ami ? »  

« Vous n’êtes pas un ami. »  

« Peut-être… peut-être pas. »  

« Ryô…. Quelle est ta version ? » Demanda Kaori surprise et voulant savoir le fin mot de cette histoire.  

« D’abord il y a quinze ans… Je n’étais pas encore au Japon. Ensuite lorsque je suis arrivé et que je suis devenu City Hunter avec un ami qui était presque un frère, la première mission qu’il m’a confié fut une enquête qu’on lui avait retiré. J’ai retrouvé la trace de certains des responsables… Ils sont morts… Cependant j’ai dû suspendre cette histoire car le chef était flic. De plus je tiens à préciser que je ne tuerai ni femmes, ni enfants. »  

 

Kaoru se retrouva à nouveau pâle et mal à l’aise.  

 

« Vous dites que le responsable était flic ? Comment s’appelle-t-il ? »  

« Vous connaissez déjà la réponse Kaoru ! »  

« Vous mentez… Ce n’est pas… ce n’est pas… »  

« Kaji Ryosukè ! … Si. C’est aussi lui qui a envoyé des hommes tenter d’éliminer les seules personnes au courant de cette histoire. L’inspectrice Nogami d’une part. Elle a travaillé avec Hideyuki Makimura sur cette affaire… Kaori, ma femme…. Car connaissant votre récit du drame… Et moi pour être remonté jusqu’à lui lors de mon investigation… Par ailleurs saviez-vous que son arme favorite est un Python 357 magnum et qu’il cultive des phalaenopsis blancs dans ses serres ? »  

 

Kaori ne savait plus où il en était… Il était déboussolé. Il ne voulait pas admettre que Ryô avait raison.  

 

« Je ne vous crois pas… Vous mentez ! » S’exclama-t-il avant de partir en courant de l’appartement…  

 

Kaori quant à elle se laissa choire sur le sofa. Elle était surprise et encore choquée du comportement de Kaoru. C’était le jour et la nuit.  

 

« Ryô… Depuis quand sais-tu tout ça ? »  

« Depuis peu je l’admets… Du moins sur certains points. Le jour où tu as chuté dans les escaliers, tu sais après le coup de téléphone que nous avons eu, je suis sorti… L’interlocuteur a dit s’appeler Monsieur Ryosukè… ça m’a mis la puce à l’oreille. Je connaissais déjà ce nom là. J’ai alors demander à Mick de faire quelques recherches. Ce sont les résultats, du moins en partie, qu’il m’emmenait lorsqu’il t’a retrouvé sur le sol… Makimura avait été trop près de la vérité c’est pour ça que l’enquête lui a été retiré. A la tête du phalaenopsis blanc Kaji Ryosukè faisait du trafique de drogue et d’art. Il organisait aussi quelque fois des cambriolages, tout comme récemment. Il a sans doute fait croire à Kaoru que moi, City Hunter était alors l’assassin de ses parents…Comme c’est son oncle, il a forcément eu confiance en lui… de plus j’ai aussi appris que ce Ryosukè était le père adoptif de Kaoru. »  

« C’est pour ça que Kaoru se sent perdu. Il ne sait plus où il en est. »  

« Oui. Son cœur refuse d’admettre la vérité… Je pense qu’il reviendra nous voir…. Et toi ça va ? » Demanda-t-il ensuite.  

« Oui. Je suis encore confuse de ne pas avoir deviné les intentions de Kaoru plus tôt. »  

« Moi aussi…. Mais son discours fut instructif. »  

« Tu étais déjà là ? »  

« Juste vers la fin… Je me trouvais derrière la porte et même s’il ne criait pas, Kaoru parlait assez fort. Difficile de passer inaperçu. Je t’ai entendu lui dire d’arrêter. C’est à ce moment là que je suis entré. »  

« Ryô je… » Fit Kaori baissant la tête.  

 

Ryô la lui releva et l’embrassa alors passionnément. Puis il attrapa sa main gauche.. Elle la recula par réflexe. Etonné, Ryô baissa son regard vers celle-ci. Elle était fortement rouge.  

 

« Tu n’y as pas été de main morte si je puis dire. »  

« J’espère que je ne l’ai pas cassé ! » Ironisa Kaori.  

 

Ryô se leva et s’absenta deux minutes. Il revint alors avec un bol de glaçons dans lequel il plongea la main de sa femme.  

 

« C’est froid ! »  

« Ca te fera du bien. »  

 

Bien plus tard, la douleur et la rougeur de cette petite main avaient disparues.  

 

 


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