Chapter 13 :: Une surprise de taille

Published: 06-05-04 - Last update: 06-05-04

Comments: allez une deuxième chapitre pour aujourd'hui... Nyark il porte bine son nom je trouve :op. Bonne lecture à toutes et à tous.

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Loin, bien loin de la ville ( enfin pas trop tout de même :op), une voiture s’arrêta près d’une clinique privée. Celle-ci avait subit quelques transformations et servait maintenant de camp d’entraînement. Bien sur l’unité de soin état restait en état.  

Shuyin, récupéra Kaori dans ses bras. Elle était toujours inconsciente. Tandis que Brad fut chargé d’attendre les soldats, Kaji et Shuyin entrèrent dans le bâtiment. Shuyin se dirigea, toujours avec Kaori, vers l’unité de soin intensif. Son chemisier était alors imbibé de sang uniquement dans son dos. Ce qui voulait dire que la balle était encore à l’intérieur. Il la déposa sur une table de chirurgie, à plat ventre, sous le regard de Ryosukè qui l’avait alors suivit.  

« Que faites vous ? »  

« Je limite sa blessure… Il ne faudrait pas qu’elle meure avant l’arrivée de City Hunter n’est ce pas ? »  

« Qu’elle meure maintenant ou après où est la différence… Ce n’est que du temps perdu… » Grogna le vieil homme.  

« Si c’est votre avis veuillez alors sortir d’ici et allez dans une autre pièce. J’ai besoin de calme. »  

« Parce qu’un rigolo comme toi s’y connaît peut-être ? »  

« Oui… avant de joindre les rangs du phalaenopsis blanc, je vous rappelle que j’étais chirurgien pour l’armée. »  

« Comme tu voudras. » Grommela son supérieur avant de sortir.  

Shuyin était le seul homme à oser défier son patron dans une discussion. Et il maniait tellement bien ses paroles qu’il arrivait toujours à ses fins.  

« Bon. A nous deux Madame Saeba donc ? Enfin… Excuse moi Kaori mais je dois te dévêtir si je veux te soigner correctement… J’ai dû rêver cet instant un nombre incalculable de fois au lycée mais là, c’est différent… Il ne faudrait pas que tu oublies que tu es mariée… Qui plus est à City Hunter… Ca pour une surprise… »  

(Note de l’auteur prévoyant la réaction de ses lecteurs : Mais qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce que ça veut dire ? Shuyin connaît Kaori ? Depuis quand ?)  

Shuyin lui retira son chemisier et la laissa allongée sur le ventre… Il alluma la lumière au plus près et alla chercher de quoi la soigner.  

« Bien on va faire avec les moyens du bord. » Soupira Shuyin se mettant un masque sur le visage.  

Il étancha alors le sang autour de la blessure pour y voir plus clair… Ce ne pouvait pas être le petit calibre utilisé par les soldats qui avait provoqué de tels dégâts. Surtout qu’ils n’utilisaient que des fléchettes à base d’anesthésiant. On lui avait donc menti, d’une certaine manière… Prenant son mal en patience il parvint à extraire la balle et l’examina… C’était une balle de python 357 magnum.  

‘Ordure’ pensa-t-il alors en déposant le projectile. Il n’y avait qu’un homme, alors présent dans la salle à ce moment là qui utilisait une telle arme… Son supérieur.  

Il continua les soins des dommages internes et sutura ensuite la blessure. Il plaça ensuite un gaze assez large et la fit tenir avec du sparadrap.  

« Bon, il ne me reste plus qu’à bander le tout et le tour sera joué. » Fit Shuyin en nage.  

Il la fit alors pivoter délicatement et la maintint assise. Au moment de commencer à placer la bande, il remarqua une fléchette dans sa nuque… Le soldat de tantôt n’avait pas loupé son tir. Heureusement pour ce dernier que le temps pressait, sinon il se serait retrouvé une balle entre les deux yeux pour rien. Shuyin retira alors l’aiguille et entendit Kaori gémir… Elle se réveillait.  

‘Déjà ? » Pensa-t-il en terminant le bandage correctement et en commençant à la rhabiller.  

Seulement…  

« Ryô… » Marmonna Kaori la voix fatiguée.  

« Il n’est pas là. » Répondit Shuyin masquant sa voix. Ce n’était pas le moment de se faire reconnaître.  

« Où suis-je ? » Demanda Kaori lasse tandis que Shuyin terminait de boutonner le chemisier.  

« Dans une clinique privée en dehors de Tokyo. Je vous ai soigné… Vous étiez blessé mademoiselle. N’essayez pas de bouger vous êtes encore très faible. »  

« Blessée ? » Fit Kaori étonnée tentant de s’asseoir.  

« Holà doucement K…. Mademoiselle… Vous avez perdu beaucoup de sang… »  

‘Ca a faillit m’échapper’ se dit Shuyin au même moment.  

« Ne bougez pas je vais vous mener sur le canapé. Vous pourrez vous allonger plus confortablement. Mais éviter de vous appuyer sur votre dos. »  

Encore étourdi Kaori ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Elle sentit des bras puissants la porter pour la reposer plus loin.  

« Voilà. Vous serez mieux ici. » Dit Shuyin une fois que Kaori fut allongée correctement.  

« On a un problème. » Fit soudain la voix de Brad alors qu’il entrait en trombe dans la pièce.  

Kaori porta la main à sa tête, des images assaillaient son esprit dans le désordre et la confusion. De plus la voix de ce type ne lui était pas inconnu tout comme elle n’était pas rassurante.  

« Tu tombes mal Brad. » Fit Shuyin oubliant alors de masquer sa voix.  

« Quel est le problème ? « Demanda-t-il ensuite se penchant vers Kaori et portant sa main à son front… Elle avait l’air fiévreuse.  

Kaori le regarda incrédule. Que signifiait cette comédie, si comédie il y avait.  

« Nos hommes ne sont pas revenus et ils ne reviendront pas. »  

Shuyin eut un rictus amusé derrière son masque. Kaori le décela dans son regard. C’était un regard rassurant. Un regard qu’elle connaissait. Elle savait que ses réponses viendraient plus tard. Shuyin se releva et se dirigea alors vers la porte. Brad regarda Kaori perversement. Il avait d’autres idées lui.  

« Ne t’avise surtout pas d’y penser ou d’essayer. » Dit Shuyin menaçant sans le regarder.  

« Ben quoi ? Après tout c’est notre otage non ? »  

Kaori devint pâle… Shuyin, une main derrière le dos la rassura d’un mouvement. Puis il ferma la porte… A double tours. Puis ils se dirigèrent vers une autre salle.  

« Brad… Ce n’est déjà pas le soldat de tout à l’heure qui la blessait alors ne m’énerve pas plus. »  

« A t’entendre parler elle est plus pour toi qu’une simple prisonnière. »  

« C’est ma patiente… Elle a besoin de calme et de repos. »  

« Hé ! On n'est pas dans urgence docteur Carter ! »  

« Brad… Arrêtes ton cirque. Bon comment sais-tu que nos hommes ne reviendront pas ? »  

« Pendant que tu t’occupais au petit médecin avec cette femme le boss m’a fait attendre dehors. Au bot d’une demi-heure, ne voyant toujours rien venir, j’ai tenté de prendre contact avec l’un d’eux. C’est la voix de cette Nogami qui m’a répondu. »  

« Je vois… Il m’est avis qu’elle n’a pas du apprécié ce que tu as fait à sa sœur. »  

« Quoi ? Cette enkikineuse de tantôt ? Tu en es sur ? »  

« Et comment ! Cette personne enquiquinante, comme tu dis, s’appelle Reika Nogami. C’est une ex-flic. Elle a travaillé avec le boss plus jeune.. C’est maintenant une privée. Tu sais j’ai fait des recherches sur l’entourage amicale de City Hunter. »  

Brad était pâle.  

« Sur l’entourage de… Tu veux dire qu’en plus ils se connaissent ? »  

« Oui. Ils sont voisins. Pour en revenir à notre petit problème… Est-ce que tous nos soldats étaient présents ? »  

« Non. Une vingtaine était resté ici. »  

« Bien alors pas de quoi s’en faire. »  

« Tu as l’air confiant.  

« Tu n’oublierai pas une chose ? »  

« ??? »  

« Le patron lui vous une haine farouche, et qui plus est, il a un atout majeur dans sa manche… Sa partenaire. » ‘Désolé de parler de toi ainsi Kaori.’  

« Peut-être mais… »  

« Aurais-tu peur Brad ? »  

« Pas toi ? »  

« Non… Je me connais, et je connais les limites de City Hunter. »  

« Ne serait-ce alors pas toi l’atout du patron dans ce cas là ? »  

« Non. » Répondit Shuyin brusquement.  

« Alors Shuyin… notre otage se porte mieux ??? « Demanda Kaji Ryosukè cachant un air amer.  

« Elle est désorientée mais oui. » ‘ Vous ne perdez rien pour attendre.’  

« Quelle est la suite de ton plan ? »  

« Pour que le poisson tombe dans le filet il faut le faire mordre à l’hameçon… Il faut donner un point de rendez-vous ici-même à City Hunter. Bien sur il est préférable de couvrir vos arrières d’une part et de préparer le terrain avec quelques pièges. »  

« Bien évidemment… Cependant lui faire découvrir sa partenaire à l’agonie m’aurait été plus… Agréable. »  

« Si vous voulez transformez City Hunter en berserker il n’y a que cette solution… Mais dans ce cas il vous tuera avant que vous n’ayez compris ce qui lui arrivait. Croyez moi… Cet homme est impitoyable pour ceux qui osent s’en prendre à elle. Si ce n’est qu’un enlèvement pour le faire bouger de chez lui uniquement, il se méfiera déjà moins. En cas contraire vous êtes mort ! » Fit Shuyin abruptement.  

« On ne me parle pas sur ce ton ! » Fit Ryosukè menaçant.  

« Je ne voulais que vous conseiller monsieur veuillez m’excuser. »  

« Sauf votre respect monsieur, Shuyin n’a pas tort… city Hunter est encore plus dangereux quand il est en colère. »  

Le vieil homme soupira.  

« Maintenant si vous me permettez je me retire. » Dit Shuyin sortant de la pièce.  

…  

Seuls dans cette grande pièce, Kaji Ryosukè et Brad s’échangèrent un regard consentant. Shuyin cachait un secret. Il devenait dangereux de jour en jour depuis son arrivée au phalaenopsis blanc… Mais il demeurait dangereux et il était difficile, voir impossible de le surprendre.  

« Brad ! Si cela turne mal… Rappelle moi de le tuer. »  

« Je le ferai même avant avec votre autorisation monsieur. Tout comme je trouvais votre idée préférable. Mais après mure réflexion Shuyin n’avait pas vraiment tort. »  

…  

Shuyin retourna voir Kaori. Mais tant agacé par ses propres propos, il avait oublié son masque dans la salle d’où il venait.  

Entrant dans la pièce il al vit. Elle était toujours allongée sur le canapé, épuisée et grelottante. Il s’en approcha et reposa sa main sur son front. Les yeux alors clos de Kaori s’ouvrirent sous ce contact frais.  

« Ryô ? » Questionna-t-elle ne voyant que la silhouette de son interlocuteur.  

« Ce n’est pas Ryô. » Dit Shuyin. « Je vais vous ramener une aspirine mademoiselle, vous avez une forte fièvre. »  

Les mots arrivaient aux oreilles de Kaori mais déformés, lointains… Elle entendait des pas résonner dans sa tête. D’abord ils s’éloignaient puis ils revenaient au plus près.  

« Buvez. » Fit une voix douce et bienveillante.  

Kaori se laissa faire. Elle sentit soudain une sensation de chaleur. Elle avait été recouverte. Ce geste délicat la fit remonter dans le temps tandis que la fièvre la fit délirer.  

…  

Elle se retrouva à l’époque du lycée… C’était un jour de mai. Il y avait une petit bruine. Ne voulant pas être en retard elle n’avait pas pris de parapluie. Et la petite bruine s’était transformée au cours de la journée. C’était maintenant une vraie averse…Eriko l’avait sermonné sur le fait de ne pas être prévoyante. Elle s’en moquait un peu d’ailleurs. Après les cours elle avait été boire un café avec Eriko, surtout pour lutter contre l’air frais. Sur le chemin du retour, Kaori remarqua une petite foule agglutiné au-dessus d’un pont. Curieuse elle s’approcha et regarda ce qu’il se passait… Une petite fille venait de tomber dans l’eau glacial et se débattait pour rester à la surface… Et personne n’avait levé le petit doigt. Sans réfléchir, elle lâcha son cartable et plongea dans l’eau en furie. La pluie avait redoublé de violence. Elle rejoignit la petite d’un trait et la ramena vers le bord. Elle était certes acclamée par son geste mais aussi furieuse du manque de réaction de ces mêmes personnes. Sur la berge les secours venaient d’arriver et aidèrent la petite à sortir. Il faut dire que le rebord était à 35 cm au-dessus de la tête de Kaori. Tandis que les secours s’occupaient de la petite en priorité, une main apparu devant le regard de Kaori. Sans chercher à savoir d’où elle venait elle attrapa le poignet de son sauveur et sortit à son tour de là. De justesse. Une branche s’écrasa avec fracas à l’endroit où elle se trouvait peu avant. A genou, et à bout de souffle elle récupérait un peu.  

« Merci. » Dit-elle alors mais son sauveur n’était plus là. Quelques secondes après elle sentit un contact doux et tiède sur son doc. Elle pivota alors, rouge de confusion et regarda son sauveur. Elle rougit alors de plus belle tandis qu’il lui tendait son cartable.  

« Shuyin ! » Fit-elle étonnée.  

« Tu fonces toujours sans réfléchir. » La réprimanda-t-il en déposant le cartable sur le sol.  

« Je… heu… Merci. »  

« Rentre vite chez toi. Tu vas prendre froid et après… Je n’aurais plus de rival sérieux au volley ball. » (Et là l’auteur se pose une question… est-ce qu’au Japon les lycéens font des équipes mixtes ? )  

Kaori sourit faisant alors rougir Shuyin à son tour.  

« Et pour la serviette ? »  

« Garde la pour le moment.. J’expliquerai les faits dans mon rapport. »  

« Tu veux toujours être médecin ? »  

« Oui. Je vise même les places de chirurgiens… C’est une spécialisation mais… »  

« C’est bien. » Dit-elle en se relevant cartable à la main.  

Elle commençait à grelotter sous la pluie.  

« Dépêches-toi de rentrer Kaori. » Dit alors Shuyin avant d’embarquer dans l’ambulance. Il était alors en plein stage. Du moins quand il n’étudiait pas au lycée.  

…  

Kaori ouvrit finalement les yeux. Elle avait beaucoup moins de frissons et se portait mieux. Sa vision était redevenue nette. Elle avait mal dans le dos. Elle tenta de bouger mais sans succès. Une sorte de film défila alors dans sa tête. L’arrivée de Kaoru, la discussion sur le toit, le coup de téléphone… et ces hommes. L’un d’entre eux lui tournait alors le dos genre ‘je ne veux pas participer à ça !’… Elle avait senti une douleur fulgurante dans le dos puis le noir… A son réveil un chirurgien lui avait parlé. Elle avait été soigné. Un homme était entré. Sa voix… C’était le béret rouge. A priori le chirurgien le connaissait et sa voix avait changé… Elle connaissait cette voix.  

« Shuyin ! » Murmura-t-elle.  

…  

Dans la pièce centrale.  

« Bon le plan a l’air parfait. »  

« Et pour Shuyin ? »  

« Je te laissa carte blanche Brad. Après tout il est trop curieux depuis un bout de temps. Maintenant il faut avertir City Hunter.  

« Pas de problèmes… je me ferai une joie de l’avertir. » Dit-il sortant de la pièce. Il se dirigea vers la salle de soin.  

…  

« Vous vous entez mieux mademoiselle ? » Demanda Shuyin se levant et sortant de l’ombre.  

« Shuyin ? » Répéta Kaori incrédule fixant son interlocuteur.  

« Désolé Kaori… Je ne pensais pas que… Mais au fait tu ne m’as pas répondu. Comment te sens-tu ? »  

« Fatiguée. Perplexe et un peu perdu malgré mes souvenirs. Que fais-tu ici ? »  

« Je t’ai soigné. Tu as reçu une balle de 357. Ce devait être un vieille balle, ou avec moins de poudre. Vu la distance qui te séparait du tireur tu aurais du avoir le poumon perforait. Mais heureusement… Tu as eu de la chance Kaori. »  

« Python 357 ? Qui a tiré ? » Demanda Kaori cachant un rictus de douleur.  

« Un homme répondant au nom de Kaji Ryosukè…. Tu as mal ? »  

« L’oncle de Kaoru… Oui et pas qu’un peu. »  

« Attends je vais te chercher un anti-inflammatoire. »  

« Elle n’en aura pas besoin. » Fit une voix derrière Shuyin.  

« Brad ! Que fais-tu ici ? « Demanda Shuyin sans se retourner.  

« Ce que je voulais faire tout à l’heure. » Répondit-il pervers.  

« Je t’interdis de l’approcher. » Dit Shuyin se levant brusquement et faisant face à Brad.  

« Oh du calme mon grand. Je voulais juste la faire entendre à son partenaire alors range donc ce joujou. » Dit Brad sentant une goutte de sueur couler le long de son visage en pointant l’arme de Shuyin du doigt.  

« Pas tant que tu seras là ! »  

« Serait-ce une menace ? »  

« Oui ! » Répondit Shuyin fermement.  

« Fais attention à toi Shuyin tu es allé trop loin. »  

« Sors d’ici tout de suite. »  

« Comme tu voudras. » Fit Brad reculant face à un Shuyin en colère. ( Certes ce n’est pas mieux qu’un Ryô en colère mais c’est pas mal non plus. :op)  

Une fois que Brad fut sorti Shuyin ferma la pièce à clef.  

« Tu n’as pas l’air de l’apprécier. » Fit la voix de Kaori.  

« Tout comme il ne m’apprécie pas. » Sourit Shuyin en revenant avec un anti-inflammatoire.  

« Dis… tu peux me dire ce que tu fais avec eux ? Je ne te savais pas un ‘criminel’ ! »  

« Il y a un an, voir un peu plus. J’ai eu des ennuis avec un Yakusa. Et avant que la police n’arrive sur les lieux et bien… on peut dire que j’ai ça dans le sang, d’une certaine manière. Les policiers, voyant un potentiel m’ont formé dans une branche spécial.. Pas du service secret faut pas croire non plus. J’ai alors été chargé d’une mission. Introduire le Phalaenopsis blanc et le conduire à sa perte. J’ai alors dû suspendre on emploi de chirurgien.. ; Et tu remarqueras, je n’ai pas perdu la main…. Soudain, mon patron, au phalaenopsis blanc en a eut après City Hunter, ma cousine et toi… »  

« Attends deux secondes… Ta cousine ??? Tu es en train de me dire que Saeko Nogami est ta cousine c’est bien ça ? »  

« Oui… je suis sans doute beaucoup plus jeune mais oui… A l’intérieur de l’organisation j’étais assez souvent surveillé.. Et je n’aurais pas pu me faire reconnaître de qui que ce soit avant.. Je ne sais toujours pas pourquoi Kaoru en avait après ton mari. Mais je sais juste que son oncle ne voulait pas qu’il apprenne la vérité. Je ne sais pas laquelle d’ailleurs. J’ai pour ainsi dire joué la comédie jusqu’à présent… Sauf le premier soir où j’ai affronté ton mari… D’ailleurs je dois m’excuser auprès de lui et de toi aussi mais je ne voulais pas le toucher avec mon couteau… C’est l’autre imbécile de Brad qui en éternuant m’a déconcentré. »  

« C’est toi qui l’a touché ? Je ne sais pas si je dois te dire bravo ou ce n’est pas malin… Rare sont ceux qui le touchent. »  

« Certes mais après je dois dire qu’il m’a beaucoup étonné. Je le pensais au maximum et ma joue a senti le contraire. » Ria Shuyin se frottant la joue gauche.  

« De plus, j’en ai appris des bonnes. » Continua-t-il. « D’abord tu es mariée, et ce avec city Hunter, ensuite tu as une petite fille…sans parler de nos connaissances communes. »  

« T’en veux une autre de bonne ? »  

« Quoi ? »  

« City Hunter ne désigne pas uniquement mon mari… City Hunter c’est nous… Lui et moi. »  

« Tu veux rire ? »  

« Non. »  

« Je comprends mieux…. »  

Des coups de feux tiraient sur la porte le stoppa dans sa lancée. Arme à la min il se retourna.  

« Shuyin attention. » S’écria Kaori.  

Celui-ci ne l’entendit pas. Il tira le premier et envoya deux soldats Ad Patres. Il sentit soudain une douleur dans son épaule gauche et tomba à terre.  

« Shuyin. »Murmura Kaori sans pouvoir bouger, encore paralysé par sa douleur physique.  

« Madame Saeba, vous allez suivre mes petits soldats bien gentiment. » Fit l’homme qui venait de tirer…  

C’était Brad. Kaori était au bord de l’évanouissement… Mais ce n’était pas le moment de flancher. Elle du se faire force pour rester debout malgré sa douleur. De plus les soldats derrière elle la bousculer pour accélérer son pas. Et ils n’y allaient pas mollo. Kaori senti son corps se meurtrir davantage sous les coups et sa douleur revint à l’assaut de façon plus aigu.  

Au sol Shuyin tendit un bras vers la porte avant de se recevoir un coup dans les cottes.  

« Et alors on fait moins le malin. » Dit Brad qui exultait de joie.  

« Comme ça tu es le cousin de l’inspectrice… pas étonnant que tu en saches autant. » Dit-il ensuite en donnant un autre coup.  

« Moi qui te prenais pour un dur de dur… Tu n’es qu’un chien après tout. » Fit Brad en finissant par lui briser les cottes avec un troisième coup de pied.  

Shuyin laissa échapper un cri de douleur dans le silence de la salle.  

« Ca fait mal ??? mon pauvre garçon… »  

Shuyin roula sur le côté cherchant un peu d’air frais au sol pour calmer le bouillonnement interne de ses poumons.  

« Attends toi à mourir à la suite de City Hunter et de sa femme. » Fit Brad en partant, laissant Shuyin sur le sol souffrir le martyr.  

‘J’aurais ta peau Brad.’ Pensa Shuyin avant de perdre connaissance.  

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