Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I would like to read the NC-17 fanfictions.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 2 :: Trop tard...

Published: 24-12-10 - Last update: 16-04-19

Comments: Bonjour à tous ! En cette veille de Noël, voilà mon petit cadeau. Merci aux personnes qui ont posté une review, ça me fait très plaisir de voir que vous ne m'avez pas oubliée. Je sais que je reviens avec une histoire bien dure, mais je vous promets de la traîter du mieux possible, et surtout de ne pas en faire un trop grand drame. Mais chut, je ne vais pas tout dévoiler ^^. Je vous souhaite un joyeux noël, et j'attends vos reviews ! Bonne lecture, Bizzzz à tous !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

« Chaque personne qu'on s'autorise à aimer,
 

est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre. »
 

 

 

Ryo sortit de ses pensées lorsque Kazue entra dans la pièce. Elle tenait dans ses mains un petit plateau avec une tasse de café fumante dessus. Tendant le mug au nettoyeur, elle vérifia ensuite l’écoulement de la perfusion de Kaori avant de jeter un coup d’œil par la fenêtre et observer le paysage blanchir au fur et à mesure que la neige recouvrait tout sur son passage. La jeune femme tentait surtout, de ne rien laisser paraître de sa découverte sur les premières analyses de son amie, pour ne pas alerter plus que nécessaire Ryo déjà bien affecté.  

 

- Nous aurons sûrement un Noël blanc cette année ! déclara-t-elle pour briser le silence pesant qui régnait dans la pièce. Kaori sera aux anges !  

 

Ryo se contenta de hocher la tête tout en buvant une gorgée de café. La chaleur du liquide se répandit dans tout son corps, et cela lui fit un bien fou. Depuis que Kaori était allongée sur ce lit, il avait l’impression d’être entièrement gelé de l’intérieur.  

 

- Si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas. Fit Kazue avant de ressortir de la pièce observant une dernière fois le nettoyeur.  

 

Ryo murmura un petit merci, et reporta son attention sur sa partenaire. Il en avait déjà vécu des situations similaires, où Kaori avait été prise pour cible, mais cette fois-ci était la fois de trop. Il avait cru mourir lorsqu’il avait appris l’enlèvement de la jeune femme, alors qu’il n’avait rien vu venir. Et par sa faute, elle se retrouvait dans cet état. Si seulement son ange pouvait ouvrir les yeux, et se jeter contre lui pour lui exprimer à quel point elle était heureuse de le retrouver en vie. Dans ces seuls instants, il s’autorisait à la prendre délicatement dans ses bras, et à serrer son corps si fragile contre le sien. Comme il voulait la prendre à nouveau ainsi contre lui. Mais elle était dans ce lit, endormie telle une princesse de conte de fée attendant son prince charmant pour se réveiller. Mais bien qu’il était là, à ces côtés, et qu’il aurait aimé être ce prince charmant, il savait qu’elle n’ouvrirait pas les yeux. Pas tant que les médicaments que l’on lui administrait faisaient leur effet.  

Les heures passant, Ryo finit par s’endormir. Kazue qui n’arrivait pas à trouver le sommeil, était restée à la clinique du Doc, et faisait des recherches sur les analyses de Kaori. Lorsqu’elle entra à nouveau dans la chambre de la jeune femme, elle y découvrit le nettoyeur endormi. Avec délicatesse, elle le recouvrit d’une couverture.  

 

Au petit matin, alors que tout était silencieux, Ryo se réveilla. Regardant sa partenaire, elle était toujours endormie. Caressant sa joue avec douceur, celle-ci remua légèrement, et murmura le prénom de Ryo.  

Le simple fait qu’elle pensait ainsi à lui, même dans un sommeil quasi artificiel le fit sourire. Le Doc entra à cet instant, et ausculta sa patiente.  

 

- Elle est en train de se réveiller doucement. Je ferais des examens complémentaires à son réveil. Pour le moment laissons-la émerger tranquillement.  

- Merci Doc. Fit Ryo reconnaissant.  

 

Mais ce merci laissa un goût amer au vieil homme qui n’avait pas révélé le pire à Ryo. Comment pourrait-il encore le remercier, s’il s’avérait que Kaori soit réellement séropositive ? Sortant doucement, il les laissa seuls.  

Lentement, Kaori se mit à remuer de plus en plus, signe qu’elle sortait de son sommeil forcé. Tentant d’ouvrir les yeux, elle dut faire plusieurs tentatives avant de pouvoir fixer son regard. Tournant la tête légèrement sur le côté, elle y découvrit Ryo.  

 

- Bonjour, alors la belle au bois dormant sort enfin de son sommeil. Murmura-t-il en lui souriant.  

- Ryo ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je ne me souviens de rien.  

- Repose-toi pour le moment, on en reparlera plus tard.  

 

Et il déposa un petit baiser sur le front de Kaori avant de sortir de la pièce. Il était si heureux et soulagé qu’elle soit sortie d’affaire, qu’il avait besoin de se détendre un peu après ces heures d’angoisse.  

A l’entrée de la clinique, il s’alluma une cigarette, et observa la ville encore endormie, qui ne tarderait pas à s’éveiller comme sa partenaire venait de le faire. Tirant dessus, il sentit tous ses muscles se détendre. Lorsqu’il écrasa plusieurs minutes plus tard, le mégot dans le cendrier extérieur, la silhouette de Saeko apparut en face du nettoyeur. Quelque peu mal à l’aise après l’échec de leur mission, elle déclara ;  

 

- Bonjour Ryo, comment va Kaori ?  

- Elle vient de se réveiller. Le Doc et Kazue doivent encore faire quelques examens pour s’assurer que tout va bien. Répondit-il un peu sèchement, comme pour lui faire comprendre qu’elle en était indirectement la cause.  

 

La dureté de son ton, n’échappa pas à la policière qui sentit la culpabilité la ronger. Elle avait mis la petite sœur de Makimura en danger. Elle savait qu’Hideyuki aurait eu du mal à le lui pardonner.  

 

- Ryo… Je suis désolée, je ne pensais pas qu’il arriverait à nous prendre par surprise.  

- La prochaine fois, essaye de mieux te renseigner sur les personnes que tu veux coffrer. Répondit le nettoyeur en retournant à l’intérieur de la clinique.  

 

Sur le pas de la porte, Saeko ne trouva pas la force d’y pénétrer pour rendre visite à Kaori. Elle préféra rebrousser chemin, et fuir pour la première fois, face à l’obstacle qui se dressait devant elle, et qui n’était autre que Ryo…  

Lorsque le nettoyeur pénétra à nouveau dans la chambre de sa partenaire, Kazue était en train de lui changer sa perfusion avant de lui refaire une prise de sang.  

 

- Je t’apporte un petit déjeuner tout de suite. Fit-elle avant de ressortir.  

 

Bien qu’elle n’avait pas trop faim, Kaori hocha la tête, et sourit au nettoyeur qui était adossé à l’entrée de sa chambre.  

 

- Toi aussi, tu devrais rentrer te reposer un peu, et prendre une bonne douche. Tu as une mine affreuse ! Déclara Kaori à Ryo.  

- Je préfère m’assurer que tu reprennes des forces avant de penser à mon look.  

 

Tout en disant ces mots, Ryo s’était approché du lit de Kaori, et lui caressa les cheveux. Cette simple marque d’affection fit rougir la jeune femme, qui serra dans ses mains le drap.  

Après quelques secondes de silence gênant, elle déclara ;  

 

- Je suis désolée pour ce qu’il s’est passé.  

- Tu n’as pas à l’être, c’est de ma faute, j’ai été négligeant. J’aurais dû demander à Falcon ou à Mick de rester auprès de toi.  

 

Mais avant que Kaori n’ait pu rajouter quoi que ce soit, Ryo continua ;  

 

- Ca n’arrivera plus, je te le promets.  

- Que veux-tu dire ? demanda Kaori un peu paniquée qu’il cherche à la repousser de son monde.  

 

Mais Kazue vint les interrompre en apportant le petit déjeuner de cette dernière.  

 

- Mange, tu seras vite sur pieds comme ça. Déclara l’infirmière.  

 

Du bout des lèvres, elle se mit à picorer ce qu’il se trouvait sur son plateau. Regardant Ryo du coin de l’œil qui admirait le paysage à la fenêtre, elle ne cessait de se demander ce qu’il sous-entendait lorsqu’il avait prononcé ces paroles. Comptait-il l’éloigner de lui, comme il l’avait déjà fait auparavant ? Elle ne pouvait supporter cette idée. Elle ne le laisserait pas faire.  

Lorsqu’elle eut terminé, elle se racla légèrement la gorge pour l’interpeller. Immédiatement, il se retourna vers sa partenaire, et s’approcha d’elle. Voyant qu’elle avait fait un effort pour se nourrir, il sourit en déclarant ;  

 

- A présent, je vais pouvoir aller m’occuper de mon look.  

- Ryo ? l’interpella Kaori avant qu’il ne sorte de la pièce. Qu’est-ce que tu voulais dire par « ça n’arrivera plus » ?  

- Ne t’inquiète pas pour ça, partenaire. Répondit-il en lui adressant un petit clin d’œil.  

 

Restée seule dans sa chambre, Kaori avait le cœur qui battait à cent à l’heure. Qu’est-ce que ce dernier regard voulait dire ? Depuis cette affaire, Ryo semblait totalement différent. Jamais elle n’avait eu autant de gestes, de « baisers » ?, que depuis qu’elle avait repris connaissance.  

Poussant un soupir, elle se cala contre son oreiller, et tenta de mettre un peu d’ordre dans toutes ses idées.  

 

Lorsque Ryo gara sa mini rouge devant chez lui, il poussa avec précaution la porte de son appartement qui portait encore les traces de l’agression et de l’enlèvement de Kaori. Dans le salon, quelques meubles avaient été dérangés et renversés. Il entreprit de les remettre en place avant de monter à l’étage prendre une douche qu’il avait bien méritée.  

Se regardant dans le miroir, il esquissa un petit sourire face à la barbe naissante qui poussait sur son visage. Il comprenait pourquoi Kaori lui avait demandé d’aller à son tour se reposer un peu. Il avait l’impression d’avoir pris dix ans de plus en un jour. Faisant couler l’eau chaude, il s’installa sous le jet et se laissa envahir par une sensation de détente. Même si celui qui avait osé s’en prendre à son ange courrait toujours, au moins Kaori était saine et sauve. Et la peur qui lui avait vrillé les entrailles, lui avait fait comprendre, qu’il n’était plus temps d’hésiter.  

Il ne savait pas encore trop comment il allait s’y prendre. Parler de sentiments était tout nouveau pour lui, mais il savait qu’il ne voulait plus reculer face à Kaori. Il savait qu’il était décidé à accepter cet amour, et à apprendre à lui le donner.  

 

Une fois requinqué, il se rasa de près, et s’octroya un petit somme. Celui-ci était bercé d’images de sa partenaire qu’il serrait dans ses bras, et embrassait avec passion. Lorsqu’il se réveilla quelques heures plus tard, la journée tirait à sa fin, il remarqua que son mokkori était lui aussi en pleine forme. Combien de fois avait-il dû réfréner ses ardeurs pour ne pas succomber ? Mais aujourd’hui, il n’était plus question de se priver.  

Sans perdre une minute, il s’habilla et sortit rejoindre celle qui occupait toutes ses pensées. En se dirigeant vers la clinique, il aperçut un petit marchand de fleurs vers lequel il fit une halte.  

 

- Puis-je vous aider ? demanda la gérante.  

- Je voudrais acheter une immortelle. Précisa Ryo qui se sentait soudainement étrangement maladroit.  

 

Avec un petit sourire d’affection, la jeune femme lui emballa la fleur. Quelques secondes plus tard, Ryo reprenait la route. Il n’avait pas choisi cette fleur au hasard. Non seulement elle était celle que Kaori préférait, mais en plus, elle signifiait « aimer pour la vie ». Voilà le message que Ryo avait envie de lui faire passer.  

 

Après avoir dormi quelques instants, Kaori regarda autour d’elle. Ryo n’était pas encore arrivé, et elle commençait en sentir le temps un peu long. De plus, elle avait besoin de bouger un peu. Rester allongée n’était vraiment pas pour elle, elle qui était toujours en mouvement. Elle se leva et s’étira de tout son long.  

Kazue lui avait retiré sa perfusion une fois le médicament totalement administré. Bien qu’elle sentait encore quelques courbatures dues à la tension nerveuse de ces dernières heures, elle se sentait en pleine forme. Kazue lui avait prêté un pyjama, et elle se mit à déambuler dans les couloirs pour se dégourdir les jambes.  

S’arrêtant pour regarder la ville couverte de neige à travers les baies vitrées, elle intercepta la discussion de l’infirmière et du Doc dans le bureau d’à côté, où la porte était légèrement entrebâillée.  

 

- On ne va pas pouvoir continuer à lui cacher la vérité bien longtemps, disait le médecin d’une voix anxieuse que Kaori ne lui connaissait pas.  

- Mais je suis sûre qu’il doit s’agir d’une erreur. Peut-être avons-nous fait le test trop rapidement ! s’écria Kazue. Attendons encore un peu, et nous referons d’autres analyses.  

- J’ai bien peur que le résultat soit le même. Et dans son cas, un traitement précoce ne peut que lui être bénéfique, le temps joue en sa défaveur.  

- Je ne me sens pas la force de le lui dire, ni d’affronter Ryo. C’est trop dur, trop injuste. Elle n’a pas mérité ça !  

- Allons Kazue, tu sais ce que l’on dit « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », et Kaori est en vie. C’est ce qui est le plus important.  

- Mais vous savez comme moi, qu’aujourd’hui elle est condamnée… répondit l’infirmière d’une voix étouffée par les pleurs.  

- Ressaisis-toi, être séropositive, ne veux pas dire mourir du sida demain.  

 

Le mot était lâché ! Kaori crut que son cœur avait cessé de battre. Elle crut avoir rêvé. Ca ne pouvait pas être d’elle qu’ils étaient en train de parler. Elle ne pouvait pas avoir cette maladie en elle, puisqu’elle n’avait jamais connu d’homme. Ce fut alors que le flash de la seringue entrant dans son bras s’imposa à elle. Le souffle court, elle commençait à suffoquer. Il lui semblait que tout son monde s’effritait sous ses pieds. Elle ne pouvait croire à ce qu’elle venait d’entendre, et pourtant ce mot tournait dans sa tête comme un requiem.  

Reculant tout en regardant cette porte comme si elle était la chose la plus horrible, elle renversa une chaise. Alertés par le bruit, Kazue et le Doc sortirent instantanément. Ils découvrirent la jeune femme en état de choc.  

 

- Kaori… fit Kazue les joues inondées de larmes.  

 

Mais elle semblait ne pas l’avoir entendue. Elle se mit à bredouiller des paroles qui n’avaient ni queue ni tête. Et dans un élan d’horreur, elle se mit à courir vers la sortie. Au même moment, Ryo en franchit les portes pour retrouver sa partenaire. Il la vit courir vers lui, mais au lieu de s’arrêter, elle fonça sur ce dernier et sortit en pleurs.  

 

- Kaori ! S’écria Ryo qui partit immédiatement à sa poursuite. Kaori arrête ! Qu’est-ce qu’il y a ?  

 

Ce dernier était totalement déboussolé de l’attitude de la jeune femme. Qu’avait-il pu se passer pour qu’elle soit dans tous ses états ?  

En quelques enjambées, il la rattrapa par le bras. L’obligeant à lui faire face, il la regarda dans les yeux.  

 

- Kaori, pourquoi pleures-tu ?  

- Lâ… Lâche-moi Ryo… réussit-elle à articuler.  

- Jamais, pas avant que tu ne m’aies dit ce qu’il y a.  

- Ne… Ne me touche plus jamais !! hurla-t-elle en réussissant à se soustraire à la force de son partenaire.  

 

Interloqué par cette phrase, Ryo relâcha quelques secondes sa partenaire qui reprit sa course. Sous le choc, Ryo avait lâché sa fleur lorsque sa partenaire s’était débattue, et dans sa course folle, Kaori la piétina sans s’en apercevoir.  

Regardant le symbole de ce qui aurait dû être sa déclaration, le destin, semblait dire au nettoyeur, qu’il arrivait aujourd’hui trop tard…  

 

 

A suivre...  

 


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