Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 18 :: Pour le meilleur...

Published: 02-09-20 - Last update: 02-09-20

Comments: Bonjour à tous ! Ouh là déjà un an de passé. Bon je vous avoue au début du confinement je me suis dis, tiens et si je me remettais à écrire. Et puis pouf entre l'école à la maison, le télétravail et mon cher et tendre en plein coeur de l'épidémie avec la boule au ventre qu'il ramène le virus à la maison, ben finalement ma motivation s'est envolée. Mais Ô surprise en ouvrant mon fichier il y a deux jours je constate que j'avais déjà rédigé les derniers chapitres, il ne me reste plus que l'épilogue. Alors encore mille excuses du temps d'attente. J'espère malgré tout que vous avez bien repris. Prenez soin de vous, bonne lecture et bizzzz à tous !

 


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Dans l’amour les engagements sont mille fois plus sacrés… 
 

Mirabeau
 

 

 

- Allez Ryo, dépêche-toi ! fit Kaori riant comme une enfant sous les flocons qui tombaient abondamment.  

- Facile à dire, ce n’est pas toi qui porte tous ces paquets. Et sois dit-en passant, tu n’étais pas obligée d’acheter tout le magasin ! protesta pour la forme Ryo, heureux de voir la jeune femme retrouver sa candeur d’avant face aux fêtes de Noël qui approchaient.  

 

Trois ans auparavant, il avait craint que cette flamme s’était éteinte à jamais. Mais aujourd’hui, elle était comme le phénix, elle renaissait d’entre les cendres. Et même si ces dernières semaines avaient encore apporté leur lot de coup dur à Kaori, plus déterminée que jamais elle avait redressé la tête, et prit le pas sur ces tragédies.  

Il se souvint encore de la dernière en date, lorsqu’elle avait enfin pu rentrer chez elle, elle avait reçu quelques jours plus tard une lettre du Asahi Shinbun, le journal dans lequel elle travaillait depuis son retour définitif au Japon. Cette dernière stipulait sans ménagement aucun son renvoi après son absence prolongée. Mais pour Ryo il ne faisait aucun doute, que cette décision avait été motivé lorsque son employeur fut mis au courant de la séropositivité de Kaori. Ce jour-là, la jeune femme eut l’impression qu’on lui infligeait une double peine. De rage et de tristesse, elle avait passé une bonne partie de la journée à pleurer. Et pour une fois, Ryo n’avait pas su trouver les mots pour la consoler. Qu'aurait-il pu dire de toute façon ? Il vivait à travers son ange, l’injustice comme si c’était lui qui était concerné. Mais telle en allait de la société japonaise…  

Cependant, la force de caractère de Kaori, qui avait toujours fait l’admiration de Ryo, reprit heureusement vite le dessus, et décidée à continuer de travailler, elle proposa ses compétences dans divers petits journaux de moindre importance. Elle trouva, par chance, quelques temps plus tard, un poste pour un média sur internet, qui ayant eu vent de son article au New-York Times, fut enchanté de l’engager. Cette fois-ci elle ne se défila pas, et annonça dès son entretien d’embauche sa maladie. Bien que sujet encore tabou dans cet univers où aucun grain de sable ne semble devoir venir enrailler la machine, elle fut, contre toute attente, recrutée. C’était une façon de travailler qui au final l’intéressait. Internet touchait un autre public et elle se sentait plus de liberté.  

 

« Je suis si fier de toi… » pensa Ryo en courant à ses côtés.  

 

- Je n’allais quand même pas venir avec un pauvre nounours pour le premier Noël de mon petit prince ! rit Kaori, reconnaissant intérieurement qu’elle avait effectivement dévalisé le magasin de jouets.  

 

Poussant la porte de leur appartement, elle secoua la neige restée sur son manteau, et alla directement à la cuisine, pour se préparer un café bien chaud.  

Ryo déposa les paquets sous le sapin qu’il alluma, car il savait que Kaori adorait admirer les lumières scintiller, et sortant une petite boîte de la poche de son impair, il la camoufla aux yeux de sa partenaire à l’arrière de l’arbre de Noël.  

 

- Je ne suis pas mécontente d’être rentrée ! fit-elle en s’installant sur le canapé en face du sapin sa tasse de café dans une main, celle de Ryo dans l’autre.  

 

S’installant à son tour sur le canapé, il prit la jeune femme contre lui, et ils restèrent là à regarder les lumières clignoter pendant que la nature se recouvrait d’un fin manteau blanc, appréciant tout simplement ce tendre moment.  

 

 

Cette année, la fête de Noël, tourna essentiellement autour du petit Yuuki qui était le centre de l’attention, enfouis sous une pile de cadeau que Kazue et Kaori avaient achetée.  

 

- Va falloir nous y faire, mon pote, fit Mick à Ryo devant l’abandon de leurs femmes, la concurrence est rude ! Et il leva son verre de saké à la santé du petit être qui faisait fondre toutes ces dames.  

- Plains-toi, intervint Kazue en plantant un baiser sur les lèvres de son homme. On verra comment tu réagiras dans quelques mois.  

 

Immédiatement l’attention du petit groupe fut portée par les paroles de l’infirmière qui rougit de fierté.  

 

- Kazue… murmura Kaori.  

 

Elle hocha la tête.  

 

- Cela fait tout juste trois mois aujourd’hui, reprit-elle.  

- Félicitations !  

 

Tout le monde porta un toast aux nouveaux futurs parents. Avec un brin de nostalgie, chacun se rendait compte que la nouvelle génération apparaissait, relayant à jamais certaines choses dans l’ordre du passé.  

 

De retour chez eux, Ryo attrapa la main de Kaori avant qu’elle n’alluma la lumière. Il avait envie de rester pour le moment dans la pénombre de la magie de Noël. Gardant sa main dans la sienne, il la dirigea vers le salon où seule perçait la lumière de la lune. Lui intimant de ne pas bouger, il déposa un petit baiser sur le bout de son nez, avant d’allumer les lumières du sapin. Cherchant le petit paquet qui était toujours caché sous l’arbre, il se plaça en face de la jeune femme.  

Riant de ce petit manège, Kaori se demandait ce qu’il prenait à son partenaire de faire tant de mystères.  

 

- Je ne t’ai pas encore offert ton cadeau de Noël, murmura Ryo.  

 

Puis tendant son petit présent à Kaori, celle-ci le regarda étonnée. Pour elle, elle avait déjà tout ce dont elle pouvait rêver. Elle n’avait pas besoin d’un cadeau supplémentaire.  

 

- Qu’est-ce que c’est ? fit-elle cependant curieuse d’en apprendre plus.  

 

Ne répondant pas à sa question, il la laissa ouvrir. Retirant le papier cadeau doré, une petite boîte avec le nom d’une bijouterie se dévoila à la curiosité de Kaori. Soulevant le couvercle, un anneau d’or reposait dans un petit coussin de velours noir. Regardant son partenaire attendant quelques explications sur la signification de ce présent, Ryo lui reprit sa main, et plongeant son regard dans le sien, demanda ;  

 

- Kaori Makimura, acceptes-tu de m’épouser ?  

 

Portant sa main libre à ses lèvres, le cœur battant la chamade, les larmes lui montèrent aux yeux. Venait-elle seulement de bien entendre la demande de Ryo, ou était-ce un rêve que lui jouait son esprit ? Jamais encore ils n’avaient eu de discussion concernant ce genre d’engagement. Elle pensait que leur relation convenait telle qu’elle était.  

 

- Je ne te parle pas de ce bout de papier officiel, compléta Ryo. Tu sais que je ne peux pas, te proposer ce genre d’engagement. Mais je veux, qu’à tes yeux cet anneau porte tout son sens. Je te veux pour femme Kaori, aujourd’hui et demain. Dans les bons et les mauvais moments.  

- Ryo… pleura-t-elle se jetant à son cou. Oui ! Oui ! Oui je le veux ! Peu m’importe que ça ait une valeur officielle ou non. J’ai toujours voulu avoir cette place dans ton cœur.  

 

Prenant l’anneau entre ses doigts, il voulut le passer au doigt de Kaori. Mais celle-ci le stoppa.  

 

- Non, pas encore. Je voudrais, commença-t-elle, même si ça n’a rien d’officiel, je voudrais fêter cette union avec notre « famille ».  

- Tout ce que tu voudras mon ange, répondit Ryo contre ses lèvres.  

 

Le baiser qu’ils échangèrent ce soir fut un baiser emplit de promesse. Un baiser démontrant la certitude qu’ils s’appartenaient l’un à l’autre.  

Plusieurs heures plus tard, enlacés dans leur lit, Kaori admirait cet anneau qu’elle avait hâte de porter. A l’intérieur elle remarqua que Ryo y avait fait graver R&K SAEBA. Et elle ne put s'empêcher de penser que Kaori Saeba sonnait comme la plus jolie des mélodies à ses oreilles.  

 

 

Au printemps suivant, Eriko regarda d’un œil critique son œuvre, un pinceau de maquillage coincé entre ses doigts experts. Elle venait d’apporter la dernière touche de fard à Kaori qui se laissait faire confiante.  

 

- C’est bon, je pense que tu peux t’admirer ! s’écria la styliste.  

 

Ouvrant les yeux pour s’admirer dans le miroir en pied qu’Eriko avait exprès apporté pour l’occasion, Kaori en eut le souffle coupé.  

Elle était coiffée d’un magnifique chignon bas, légèrement décentré sur le côté, piqué d’une jolie rose couleur rose pâle. Eriko avait savamment mis en valeur ses yeux et sa bouche brillait d’un gloss très léger.  

Mais ce fut sa robe qui lui apporta le plus d’émotion. Taillée par Eriko dans un tissus fluide, coupé droite légèrement évasée, elle possédait un large col dénudant ses épaules. Elle mettait élégamment sa silhouette élancée en valeur.  

 

- Tu as fait un travail remarquable, souffla Kaori tentant de ne pas pleurer pour ne pas abimer tout le travail de son amie.  

- Il faut dire, que le modèle m’a beaucoup inspiré, répondit-elle voulant détendre l’atmosphère.  

- Kaori ! Tu es prête ? Tout le monde est là ! fit Sayuri en pénétrant dans le salon. Voyant sa sœur aussi belle, l’émotion la gagna. Tu es… Tu es magnifique…  

- Merci… répondit Kaori en la serrant dans ses bras. Je suis si heureuse que tu aies pu venir.  

- Tu plaisantes, je n’aurais manqué le mariage de ma petite sœur pour rien au monde, fit Sayuri. Tu mérites tellement ce bonheur après tout ce que tu as traversé. Puis se redressant pour ne pas froisser la robe de Kaori elle alla chercher le bouquet de mariée qui reposait dans un vase. Essorant les tiges elle le lui tendit. Prête ?  

 

Hochant la tête les deux jeunes femmes, montèrent les escaliers, menant au toit de l’immeuble de City Hunter. Franchissant la porte de la cage d’escalier, une grande tonnelle avait été dressé pour l’occasion. Des tables avaient été dispersé de part et d’autre. Et un buffet garni attendait toute cette drôle de famille.  

Une petite stéréo avait été installé pour l’occasion diffusant en sourdine de la musique d’ambiance. Le sourire aux lèvres, Kaori s’avança vers Ryo qui l’attendait. Rarement elle ne l’avait vu si élégant dans son costume sombre qui soulignait sa carrure imposante. Mick était devant lui, en maître de cérémonie.  

Tout le monde était présent ; Miki portant son fils avec Falcon à ses côtés. Kazue dont les rondeurs de femme enceinte la rendaient plus épanouie que jamais, Saeko et Reika, Eriko, le Professeur qui n’avait de cesse de lorgner sur la belle styliste, et Sayuri qui était encore à ses côtés.  

 

- Mes chers amis, commença Mick entrant dans la peau de son personnage, nous sommes ici réunis pour célébrer l’union de deux êtres qui sont Ryo et Kaori !  

 

Se lançant dans un discours plus théâtral qu’autre chose, Ryo qui tenait la main de Kaori se tourna vers l’américain.  

 

- Bon je crois qu’on a compris, si tu pouvais abréger…  

- Mick, tu m’avais promis, rouspéta Kazue tentant de pas éclater de rire.  

- C’est bon, c’est bon j’ai compris. Je suis un éternel incompris. Bref, Kaori veux-tu prendre Ryo pour époux, lui jurer amour et fidélité dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme… enfin bref, tu sais quoi, fit-il gêné de ce passage jusqu’à ce que la mort vous sépare ?  

- Oui, je le veux, répondit Kaori.  

- Ryo ? veux-tu prendre Kaori pour épouse…  

- Oui, je le veux, le coupa-t-il.  

- Hé mec, tu pourrais au moins attendre que j’ai terminé ! Tu gâches mon moment ! râla Mick.  

 

Kaori éclata de rire. Puis, voyant Ryo sortir l’anneau de la poche de sa veste, il le lui enfila au doigt.  

 

- Kaori, murmura-t-il, je jure de t’aimer jusqu’à ce que la mort nous sépare et même au-delà.  

- Ryo… fit Kaori les larmes aux yeux.  

 

Et se penchant vers le nettoyeur, ils scellèrent leur union par un baiser.  

 

- Bon ben, normalement j’aurais dû dire que tu peux embrasser la mariée… termina Mick en raclant sa chaussure sur le sol, l’air boudeur de ne pas lui laisser jusqu’au bout son petit moment de gloire.  

- Allez, mon chéri, fais pas la tête, moi je t’ai trouvé parfait ! plaisanta Kazue en l’embrassant sur la joue.  

 

Tous applaudirent alors le couple tendrement enlacé, dont l’amour transparaissait enfin au grand jour. Lorsque leur baiser prit fin, Ryo déclara à sa femme ;  

 

- Tu es magnifique, jamais tu n’as été aussi belle.  

- C’est parce que tu as fait de moi, Madame Saeba, répondit en rougissant Kaori.  

 

Riant, Ryo lui prit la main, et chacun de leurs amis vinrent les féliciter. La petite fête continua jusqu’à la nuit tombée, entre danses, rires, et blagues lancées. Jamais Kaori n’aurait pu rêver mariage plus parfait. Elle avait là tout ce qu’elle aurait pu souhaiter, ses amis qui était pour elle sa véritable famille, ce lieu, le toit de leur immeuble qui voulait tant dire pour Ryo et elle. Et même si l’absence d’Hideyuki lui pesait, elle savait qu’il était là, qu’il était heureux pour eux, qu’il aurait donné sa bénédiction pour cette union. Non, vraiment, elle vivait enfin son conte de fée…  

 

 

A suivre... 

 


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