Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 13 :: Plaisirs ordinaires…

Published: 06-07-19 - Last update: 06-07-19

Comments: Bonjour à tous ! Désolée de vous avoir fait patienter un si long moment. Le mois de juin a été très dense. Mais voilà pour débuter les vacances d'été un petit chapitre tout frais ! Merci pour vos commentaires qui me font toujours très plaisir. Bonne lecture et Bizzzz à tous !

 


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« La seule façon d’accomplir est d’être… »
 

Lao-Tseu
 

 

 

 

En milieu d’après-midi, Kaori s’éveilla enfin d’un sommeil paisible, sans cauchemars, sans crainte du lendemain. Voilà bien longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi légère, aussi sereine. Tournant légèrement la tête, elle vit Ryo redressé sur un coude, la regardant avec amour.  

 

- Tu es réveillé depuis longtemps ? lui demanda-t-elle se tournant sur le côté, lui faisant face.  

- Assez pour permettre à mes yeux de réaliser que je n’ai pas rêvé.  

 

Esquissant un sourire, elle porta sa main à sa joue, et la caressa tendrement. Fermant les yeux sous la douceur de la jeune femme, il entoura sa taille de sa main libre et rapprocha son corps du sien. La faisant basculer sur le dos, il prit possession de ses lèvres, tout en laissant glisser ses mains sur son corps.  

 

- Ryo…  

- J’ai envie de toi, répondit-il laissant son mokkori se dresser fièrement.  

 

Elle-même, ressentant l’envie de lui la dévorer intérieurement, se laissa emporter par sa passion. Elle ne voulait plus lutter contre. On lui avait un jour dit, qu’elle avait le droit de vivre, qu’elle avait le droit d’aimer et d’être aimée. Aujourd’hui elle se prenait ce droit. Insolemment, passionnément.  

Et cette deuxième union fut encore plus éblouissante que leur première étreinte. Cette fois-ci, elle ne pensa pas une seule seconde à sa maladie. Rien ne comptait que les caresses de Ryo, que sa bouche, sa langue qui traçait sur son corps des sillons de feu.  

Lorsqu’il la pénétra à nouveau, elle se dit qu’elle pourrait rester pour le restant de sa vie ainsi. Ne faisant plus qu’un avec celui pour qui son cœur débordait d’amour.  

Le Destin lui avait offert une nouvelle chance, et elle était bien décidée à la saisir.  

 

Dans les bras l’un de l’autre, heureux du miracle accompli, Ryo caressait le bas du dos de Kaori, à la naissance de ses fesses, prolongeant dans ces simples gestes l’extase qui lui avait offert. Embrassant le sommet de son crâne, il finit par rompre le silence de plénitude qui régnait dans cette chambre et demanda ;  

 

- Kaori ?  

- Mhm, fit-elle en redressant son visage vers le sien.  

- Je voudrais savoir… Te souviens-tu de tes paroles à l’aéroport ?  

- Mes…  

 

Elle hocha la tête. Oui, elle n’avait rien oublié de ce jour. Rien oublié de ce qu’elle lui avait dit. Des mots qu’il avait enfin prononcés, mais qui étaient arrivés trop tard ou trop tôt…  

 

- Je… continua Ryo sans cesser de la caresser. Quand tu parlais qu’au fond de toi tu avais besoin de me pardonner. Est-ce ?...  

 

Posant ses lèvres sur celles de Ryo, elle ne lui laissa pas terminer sa question. Plongeant son regard dans le sien, elle posa sa main sur le cœur du nettoyeur qui battait bien plus vite que d’ordinaire. Et esquissant un petit sourire mélancolique, elle répondit ;  

 

- Pourquoi me poses-tu encore cette question alors que je suis là, dans tes bras ? Ryo… Je n’ai rien à te pardonner, il n’y avait de toute façon rien à pardonner. Je crois que mon cœur l’a toujours su, mais mon esprit était tellement embrouillé qu’il me fallait trouver un coupable à cette réalité. Mais la véritable question est… Est-ce que toi tu t’es pardonné ? Si ce n’est pas encore le cas… Fais-le Ryo… Pour toi, pour moi… Pour nous… Je t’aime Ryo… Tu es le sens de ma vie, aujourd’hui je le sais. Mais je ne veux plus de fantôme entre nous. Je me battrai Ryo, je te le jure. Plus que tout je veux vivre. Et grâce à toi, jamais je ne m’étais sentie aussi vivante. Alors libère ton cœur…  

 

Emu par la rédemption qu’elle lui offrait, Ryo bascula sur elle et l’embrassa passionnément. S’il était le sens de sa vie, elle était son oxygène, son ange.  

Alors que l’envie, le besoin de l’autre coulait à nouveau dans leurs corps, ils entendirent la fameuse alarme du portable de Kaori retentir. Repoussant légèrement son amant, elle déclara confuse de briser cet instant ;  

 

- Désolée… Mon traitement.  

- Bouge pas mon ange, fit-il en l’embrassant. Je m’en occupe.  

 

Et sortant du lit qui avait été le lieu de leur accomplissement charnel, il partit vers la cuisine. Frissonnant maintenant que le corps de Ryo n’était plus là pour la réchauffer, elle remonta les draps imprégnés de l’odeur de leur union.  

Lorsqu’il revint dans la chambre un verre d’eau dans une main, son pilulier dans l’autre, nu, sans aucune gêne, Kaori sentit le feu lui monter aux joues.  

S’amusant de sa réaction, il s’approcha de sa belle, un sourire affamé sur les lèvres.  

 

- Je croyais pourtant n’avoir plus aucun secret pour toi, lui souffla-t-il lèvres contre lèvres avant de lui tendre le verre.  

 

Kaori sortit les pilules qu’elle devait prendre le soir d’une main fébrile, face à l’audace de Ryo, et les avala une après l’autre en buvant un peu d’eau. Lorsqu’elle eut terminé, il lui reprit le verre des mains, et le déposa sur la table de chevet, avant de s’avancer vers sa belle, le regard brillant de désir.  

 

- Ryo, murmura Kaori alors qu’il était déjà en train de la couvrir de baiser. J’ai faim, déclara-t-elle presque honteusement.  

- Moi aussi… répondit-il la faisant basculer en arrière.  

- Ry… Ryo… reprit Kaori, riant sous ses chatouilles. Je te parle de mon estomac, tenta-t-elle de se soustraire aux caresses de son homme. J’ai vraiment faim… rougit-elle.  

 

Réprimant son envie d’elle, il lui sourit. Elle n’avait plus rien avalé depuis leur petit-déjeuner.  

 

- Ok j’ai compris, fit-il en se redressant, mon appétit sexuel devra attendre, plaisanta-t-il.  

- Obsédé ! rit Kaori en sortant néanmoins à contre cœur de son havre de paix.  

 

Ramassant le t-shirt de Ryo, elle l’enfila avant de remettre sa culotte pour se diriger vers le réfrigérateur.  

Le soleil commençait à décliner dans le ciel le colorant d’une jolie couleur rosé. Nul doute que les cerisiers allaient bientôt fleurir.  

Avec ravissement, elle constata qu’il restait des restes du matin. Pris dans leur élan passionnel, ils en avaient oublié de s’alimenter en milieu de journée. Mais repensant à leur étreinte, ce jeûn forcé n’avait pas déplu à la jeune femme.  

Sortant tout ce qu’elle pouvait pour se faire un repas de fortune, Ryo vint la rejoindre dans la cuisine et plaçant ses bras puissant autour de sa taille il enfouit son visage dans sa nuque.  

 

- Ryo, fit-elle faussement contrariée.  

- Je ne peux plus me passer de toi, souffla-t-il à son oreille, lui faisant rater un battement de cœur.  

- Tiens, reprit-elle en se tournant vers lui et en lui fourrant un tempura de crevette dans la bouche pour tenter de ne pas succomber à sa proposition implicite. Toi aussi tu as besoin de reprendre des forces.  

 

Avalant le beignet, il la laissa préparer leur plateau repas. Lorsqu’elle posa tout ce dont elle avait besoin sur la table, il lui attrapa le poignet avant qu’elle ne s’installe en face de lui et l’obligea à s’assoir à ses côtés.  

Se dévorant du regard, se titillant comme deux adolescents, ce fut avec délice qu’ils se rassasièrent. Ainsi c’était cela le bonheur. Voir le monde enveloppé d’amour, de désir pour l’autre. Ne penser à rien d’autre qu’à l’être aimé. A cet instant, Ryo ne regrettait pas d’y avoir succombé. Lorsque Kaori se leva pour tout ranger dans la cuisine. Son portable sonna. Sayuri s’affichait en grand sur l’écran. Décrochant, la voix de sa sœur lui parvint à l’autre bout du fil.  

 

- Kaori, j’espère que tu vas bien ?  

- Ca va Sayuri. Excuse-moi de ne pas t’avoir appelée ces derniers jours.  

- Mhm ce n’est rien. Mais j’ai ici John qui fulmine. J’espère pour toi que tu as de quoi lui soumettre.  

 

Et avant qu’elle n’ait pu continuer, le rédacteur en chef du journal dans lequel elles travaillaient, avait pris le téléphone de Sayuri pour hurler dans l’oreille de Kaori.  

 

- J’espère pour vous que votre article sera du béton armé ! Je ne vous ai pas envoyé dans votre pays natal pour que vous y passiez des vacances mademoiselle Makimura ! Je veux un premier jet dans trois jours au plus tard !!  

- Bien Monsieur Smith. Je vous enverrez cela.  

- Alors au boulot ! vociféra-t-il, avant de rendre le combiné à sa collaboratrice.  

- Désolée, souffla Sayuri une fois leur chef enfermé dans son bureau. Tu sais comment il est à l’approche de l’impression du prochain grand numéro. Je voulais juste te prévenir avant qu’il ne mette tout le monde sous pression.  

- Merci, je vais m’y plonger dès demain matin.  

- Oh c’est vrai, j’avais oublié le décalage horaire. Au fait, reprit-elle. J’avais essayé ton hôtel, mais ils m’ont dit que tu n’y étais pus. Tout va bien au moins ?  

- Oui… C’est vrai que j’aurais dû te prévenir. En fait… commença-t-elle gênée. Je suis chez Ryo.  

 

Le blanc à l’autre bout du fil ne la rassura guère.  

 

- Sayuri ?  

- Oui, je suis là. Pardon… Kaori, tu es grande, je n’ai pas à me mêler de ta vie. Mais…  

- T’en fais pas. Je sais ce que je fais…  

- OK, c’est toi qui vois, répondit la jeune femme d’une voix où perçait quand même l’inquiétude. Donne-moi quand même quelques nouvelles.  

- Promis, répondit Kaori.  

- Bon je file bosser sinon John va finir par me virer, plaisanta Sayuri.  

- Je t’enverrai l’ébauche de mon article dès qu’il sera prêt.  

- OK…  

 

Les deux sœurs raccrochèrent.  

Ryo qui n’avait rien perdu de la conversation vint se placer derrière Kaori et déposant un petit baiser sur son épaule, il déclara ;  

 

- Ton patron n’est pas des plus aimables.  

- C’est le stress de la sortie mensuelle. Et puis, il a quand même accepté de me prendre dans son équipe. Je n’ai pas le droit de me reposer sur mes lauriers. Ca mettrait Sayuri en mauvaise posture aussi. C’est quand même grâce à elle que j’ai été engagée.  

- En tout cas, tu as encore toute la nuit pour paresser, et je sais comment t’occuper ! fit Ryo la soulevant dans ses bras.  

 

 

Au petit matin, alors que Kaori travaillait déjà sur son ordinateur portable, une tasse de café à ses côtés, Ryo resta quelques secondes à l’observer. La vision qu’elle lui donnait, ce travail qu’elle effectuait semblant la combler lui fit réaliser que c’était peut-être cela sa véritable vie. Qu’il avait la Kaori qu’elle aurait toujours dû être.  

 

- Déjà debout ? déclara-t-il en entrant finalement dans la pièce, chassant de son esprit des pensées trop mélancoliques à son goût.  

- Mhm, répondit-elle sans lever le nez de son écran. Ca demande plus de temps que prévu. Et puis, je dois en avoir le cœur net. Ryo, j’ai besoin de retourner là-bas. Je sens qu’il y a quelque chose de plus gros derrière tout ça.  

- Tu as fait appel à mes services non ? Alors je suis ton garde du corps si tu en as besoin. Et s’approchant de sa femme, il se pencha pour l’embrasser dans le cou. Avec une protection très, très rapprochée même, murmura-t-il encore.  

 

Souriant, elle bascula la tête en arrière et de sa main, elle vint caresser le visage de Ryo.  

 

- Sois prêt dans une heure ! lui intima-t-elle, en se remettant à sa rédaction.  

 

Et une heure plus tard, comme convenu, ils étaient installés dans la voiture du nettoyeur. Bifurquant sur une autre route, Kaori se tourna vers Ryo.  

 

- Tu devais aller tout droit ! dit-elle dubitative.  

- Je remplis d’abord ma part du contrat, répondit-il simplement sans donner d’autres explications à la jeune femme.  

 

Lorsqu’il gara la voiture devant la clinique du professeur, ils descendirent sans rien dire.  

Heureux de revoir Kaori, le Doc prit la jeune femme dans ses bras, tout en tentant de lui toucher les fesses au passage. Conscient du petit manège du médecin, Ryo lui pinça le dessus de la main baladeuse, pour lui faire passer l’envie de toucher à sa femme.  

 

- Kaori ! fit Kazue. Je suis contente de te voir. J’allais passer au Cat’s espérant te rencontrer là-bas. Comment vas-tu ?  

- Bien, tu vois. Je vais bien.  

- Qu’est-ce qui vous amène tous les deux ? demanda encore l’infirmière.  

- C’est pour moi, intervint Ryo.  

- Tu… Tu es blessé ?  

- Non, je viens pour me faire dépister.  

 

Etonnée, Kazue mit quelques secondes à réaliser, avant de consentir d’un mouvement de tête.  

 

- Suis-moi, fit-elle devançant le nettoyeur.  

 

Préparant le matériel nécessaire à la prise de sang, elle demanda pendant que Ryo retirait sa veste.  

 

- Y a-t-il eu quelque-chose qui pourrait laisser penser que tu y as été exposé ?  

 

Kaori piqua un fard, avant que Ryo ne répondit ;  

 

- J’ai fait l’amour à la femme que j’aime.  

 

Kazue stoppa quelques secondes ses gestes, enregistrant l’information. Puis se tournant vers Kaori, elle lui sourit.  

 

- J’en suis heureuse pour toi…  

- Merci, bredouilla-t-elle presque honteuse de la répartie si directe de son partenaire.  

- Avez-vous utilisé un préservatif ?  

- Oui, mais Kaori se sentirait plus rassurer de me savoir hors de danger.  

- Mhm, je comprends, reprit l’infirmière piquant la veine de son patient. Puis jetant l’aiguille et collant une petite étiquette sur le flacon rempli de sang, elle reprit. Tu pourras récupérer les résultats ce soir. Je ferai au plus vite.  

- Merci, répondit Ryo appuyant sur le coton pour faire stopper l’écoulement de sang.  

 

Au moment de quitter la clinique, Kaori se tourna vers son amie.  

 

- Kazue peux-tu ?...  

- Secret médical, répondit-elle en lui faisant un clin d’œil, comprenant où elle voulait en venir.  

 

S’éloignant, leur secret encore bien gardé, il était temps pour Kaori de se plonger dans son article…  

 

 

 

A suivre... 

 


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