Chapter 12 :: La promesse de tes bras…

Published: 31-05-19 - Last update: 31-05-19

Comments: Bonjour à tous ! En ce week-end prolongé, voici un petit chapitre, pour une fois tout en douceur pour notre petit couple adoré. Merci beaucoup pour vos commentaires, bonne lecture et Bizzzz à tous !

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Pénétrant dans leur appartement, Ryo ne lâcha pas une seule fois la main de Kaori. Non, cette fois-ci il la garderait près de lui. Cette main qu’il avait dans la sienne était la promesse d’une vie avec elle.  

Lorsqu’il ferma la porte d’entrée derrière elle, il la plaqua contre la porte, posant ses deux mains à plat sur le bois, de chaque côté du visage de Kaori. Se penchant vers elle, il reprit possession de sa bouche dans un baiser enfiévré.  

Nouant ses bras autour de la nuque du nettoyeur, Kaori y répondait comme si la fin du monde avait commencé, et peut-être n’avait-elle pas tout à fait tort. La fin d’un ancien monde avait bien commencé. Un monde où il n’était plus question de réprimer ses sentiments. A son tour, il enserra la taille de la jeune femme de ses larges mains, et rapprocha son corps du sien. Lorsqu’elle sentit l’expression de son désir à travers son pantalon contre son corps, Kaori eut un moment de lucidité. Mettant fin à leur baiser, elle murmura contre les lèvres de Ryo, tout en jouant avec les cheveux de son partenaire.  

- Ryo… Non… C’est trop dangereux. Je… Il ne faudrait pas…  

- Kaori, répondit-il la voix tremblante par l’importance du moment qu’ils étaient en train de vivre. Ce n’est pas ta maladie qui me fera renoncer à toi.  

- Tu ne sais pas ce que tu dis, reprit Kaori la gorge nouée par la tristesse. Je ne veux pas te contaminer. Je ne veux pas te tuer…  

- Je suis déjà en train de mourir à petit feu de ne pas te faire mienne, Kaori. Pendant ces deux ans loin de toi, j’étais comme mort à l’intérieur. Et tu ne me contamineras pas si c’est ce qu’il te fait peur… Je ne veux pas du VIH entre nous. Ce n’est pas à ce virus que je veux me donner. Mais c’est à toi que je veux faire l’amour. A toi uniquement…  

Lentement alors, il défie un premier bouton de sa robe, tout en déposant un petit baiser léger sur ses lèvres. Puis le deuxième bouton fut ouvert alors qu’il descendait pour embrasser la naissance de son cou.  

Sous l’intense sensation de plénitude qui avait envahi son corps et son esprit, Kaori ferma les yeux et bascula la tête en arrière. Lentement, très lentement, elle sentait les doigts agiles de Ryo défirent un après l’autre les boutons de sa robe tout en déposant à chaque fois un baiser sur son corps plus bas toujours plus bas.  

Lorsque remontant ses mains le long des bras de la jeune femme, il fit glisser les bretelles de son vêtement, celui-ci retomba aux pieds de Kaori dans un bruissement vaporeux.  

Admirant le corps de son ange, Ryo en eut le souffle coupé. Seul un soutien-gorge en dentelle couleur chair, et une culotte assortie dissimulaient les atours de sa féminité.  

Rouvrant les yeux, Kaori observa Ryo. Elle n’osait plus dire, plus faire le moindre geste de peur de briser cette magie. Elle voulait oublier… Oublier ce qu’elle portait en elle. Cette mort tapie dans ses veines…  

Lorsque Ryo posa son regard dans le sien, aucune parole ne fut nécessaire pour exprimer les sentiments qu’ils se portaient. Tout était dit dans la lueur de leurs yeux.  

Prenant la jeune femme dans ses bras, il l’emporta dans sa chambre qu’il s’était donné la peine de ranger. Déposant son précieux fardeau sur son lit, il s’allongea sur elle prenant garde de ne pas l’écraser, et lentement, il l’embrassa alors que sa main gauche partait à l’exploration de ce corps dont il avait tant rêvé les contours. Lorsque sa paume se referma sur le sein droit de Kaori, elle sursauta de plaisir. Comment la chaleur de sa paume pouvait-elle ainsi la faire réagir à ce point ?  

Ne voulant pas être passive, elle éloigna les craintes de son inexpérience dans un coin de sa tête, et retira la veste de son partenaire, avant de tirer sur les pans de son t-shirt pour le faire sortir du pantalon. Se redressant, Ryo délaissa quelques secondes l’ange qu’il ne voulait plus relâcher, pour retirer son holster et se débarrasser de son t-shirt qu’il jeta dans un coin de la chambre.  

Kaori avait déjà eu l’occasion de le voir torse nu à plus d’une reprise. Mais cette fois-ci, pouvoir l’admirer sans honte, sans gêne de faire quelque chose qu’elle ne devrait pas, fit battre son cœur plus vite. Lorsqu’il se pencha à nouveau et colla sa peau nue contre la sienne, Kaori en reçut des décharges électriques. Jamais elle n’aurait cru cette sensation si enivrante. Si déroutante. Roulant sur le côté, il emporta la jeune femme avec lui. Tremblante, elle osa néanmoins toucher du bout de ses doigts les lignes de ses muscles qui se dessinaient, sans se rendre compte à quel point ces caresses mettaient Ryo au supplice. Jamais aucune femme n’avait réussi à le mettre dans un tel état.  

- Kaori, souffla Ryo en prenant la main qui le caressait pour en embrasser chaque doigt. Tu me rends fou…  

Kaori esquissa un petit sourire heureuse de pouvoir offrir ce plaisir à celui qu’elle aimait. Reprenant possession de sa main, elle caressa sa joue avant de jouer avec quelques mèches de ses cheveux.  

- Ryo…, commença-t-elle l’inquiétude reprenant tout de même le dessus.  

- Chut…, la coupa-t-il en posant son index sur ses lèvres. Si tu dois prononcer mon prénom je veux que tu le fasses parce que je t’aurais comblée de plaisir. Pas autrement. Je ne veux rien entendre de plus.  

Et sans lui laisser le temps de répliquer, il l’embrassa dans le cou avant de descendre centimètre par centimètre, vers le premier point sensible qu’elle gardait encore secrètement camouflé dans son tissu dentelé.  

Faisant glisser les bretelles, de son sous-vêtement, il le dégrafa dans le dos et retira doucement le vêtement, laissant Kaori exposée comme jamais elle ne l’avait été au regard de son homme. Balançant parterre le soutien-gorge, il pencha son visage vers le bourgeon qui se dressait fièrement, et dans une caresse tendre et douloureuse à la fois, prit le mamelon de Kaori entre ses lèvres. Surprise par la puissance de cette nouvelle sensation, Kaori ne put s’empêcher de laisser échapper un petit cri qui se mua bientôt en râle de plaisir.  

Enfouissant ses doigts dans la chevelure de Ryo, Kaori le pressa encore plus contre sa poitrine, s’offrant pleinement à lui.  

- Ryo… ne put-elle s’empêcher de murmurer face à la torture qu’il infligeait à sa poitrine.  

Le cœur résonnant à ses oreilles, Kaori en voulait plus tout en espérant que cette douce torture prenne fin.  

Esquissant un tendre sourire, en reprenant les lèvres de la jeune femme, Ryo laissa glisser sa main, plus bas. Jouant sur le ventre plat de sa femme, il écarta l’élastique de son dernier rempart, pour y glisser sa main vers son plus précieux secret encore inexploré.  

Instantanément, Kaori se raidit, et attrapant le poignet de Ryo, le regarda paniquée.  

- Non… gémit-elle la peur résonnant dans sa voix.  

Secouant la tête, elle le supplia du regard.  

Comprenant la crainte de la jeune femme, Ryo retira sa main de sous le vêtement de Kaori, et la posa par-dessus le tissu.  

Et doucement, il se mit à caresser le sexe de son ange. Si la peur de la contamination ne quittait pas vraiment l’esprit de Kaori, il voulait pour autant lui offrir le même plaisir. Et si pour cela il fallait prendre des chemins détournés, il les prendrait jusqu’au jour, où elle se sentirait libre de briser ces barrières. Alors que son petit stratagème commençait à porter ses fruits, et que Kaori se laissait de nouveau griser par le plaisir, il descendit vers ses cuisses, pour déposer de tendres petits baisers à proximité de son intimité. Les points sensibles qu’il titillait, firent se tortiller la jeune femme tout en se cambrant et en cramponnant les draps du lit. Lorsqu’il la sentit au bord de l’extase, il prononça sa caresse à travers sa culotte, et l’emporta vers des vagues de délice qu’elle n’avait encore jamais connu.  

Essoufflée, et à demi consciente de ce qu’il se passait, elle sentit les mains de Ryo faire glisser le long de ses jambes fuselées sa culotte. Elle ouvrit ensuite les yeux pour constater que Ryo était en train de se délester de son pantalon ainsi que de son caleçon. Son mokkori fièrement dressé était une invitation torride à d’autres vagues de délice.  

Lorsqu’il chercha dans sa table de chevet un préservatif, et qu’il en déchira l’emballage, pour l’enfiler sur son érection, Kaori déclara ;  

- Ryo… Es-tu sûr que ce soit très prudent ? Je… J’ai peur pour toi…  

- Kaori… Tu vois, je nous protège. Tu n’as rien à craindre. Je te l’ai dit, tu ne me transmettras pas le VIH, mon ange. Mais je te désire. Plus que tout je veux être en toi. Et il ne m’empêchera pas de te faire mienne.  

- Ryo… Kaori laissa échapper quelques larmes.  

Les paroles de Ryo étaient si pleines de promesse, si rassurantes… Il avait dit « nous » et non « je ». Cette simple nuance faisait toute la différence pour Kaori. Il acceptait de vivre lui aussi avec sa maladie, il acceptait de la prendre elle toute entière telle qu’elle était. Avec ce qu’elle portait en elle.  

Lorsque Ryo s’allongea sur Kaori, il entrelaça ses doigts aux siens, tout en buvant les larmes qu’elle n’avait pu retenir.  

- Kaori… N’aie pas peur… Tu me fais confiance ?...  

- Oui, répondit-elle la gorge nouée. Oui… Je suis à toi… souffla-t-elle avant qu’il ne l’embrassa à nouveau.  

Lentement, Ryo titilla de son sexe, l’entrée de l’intimité de Kaori. Le supplice était sensuel et déchirant à la fois. Il caressa la cuisse droite de la jeune femme, en la faisant remonter le long de sa hanche. Lui permettant ainsi une entrée plus aisée dans les méandres de son corps, lentement il se glissa en elle. Lorsqu’il la sentit se crisper sous la douleur, il stoppa son avancée. Plongeant son regard dans le sien, il déposa de petits baisers sur ses lèvres en lui demandant ;  

- Je te fais mal ?  

- Ca va… souffla-t-elle en bougeant un peu son bassin pour soulager la douleur et s’habituer à son imposante virilité.  

Se retirant légèrement, Ryo attendit qu’elle se détende pour reprendre la plus ancienne danse du monde. Petit à petit il finit par la pénétrer totalement. Kaori retint son souffle les larmes aux yeux. Ryo l’embrassa sans amorcer d’autre mouvement, lui laissant le temps. Il caressa ses seins, et lui murmura des mots réconfortants.  

Lorsqu’elle posa ses mains sur son dos, et enroula ses jambes à ses hanches, il sut qu’elle lui donnait la permission d’aller chercher le point culminant de son plaisir.  

Doucement d’abord il balança ses hanches aux siennes, procurant à la jeune femme des sensations de plaisir encore plus intenses qu’elle n’avait déjà expérimenté quelques instants plus tôt. Lorsqu’elle trembla dans ses bras, s’accrochant à ses épaules, se retenant d’hurler son prénom, il augmenta à son tour la cadence de son va et vient tout en s’assurant que Kaori y conserve le plaisir qui venait de se déverser en elle. Maîtrisant à la limite du supportable sa fougue pour ne pas la blesser, il emprisonna ses mains dans les siennes et les redressa de chaque côté de son doux visage.  

Et lorsqu’elle se relâcha totalement dans ses bras, s’ouvrant, l’accueillant avec tout l’amour qu’elle lui portait, Ryo s’autorisa enfin de se laisser aller à l’orgasme le plus fort qu’il n’ait jamais connu.  

Son amour pour Kaori avait décuplé la sensation de plaisir, et jamais il ne s’était senti aussi bien, qu’à cet instant en elle.  

Enfin elle était sienne. Enfin il avait uni son corps au sien. Et maintenant qu’il y avait goûté, il savait que jamais plus il ne pourrait s’en passer.  

Lorsqu’il revint à lui et observa son ange toujours sous lui, il demanda ;  

- Kaori… Tout va bien ?  

- Oui, pleura-t-elle.  

- Pourquoi ? reprit-il décontenancé. Pourquoi pleures-tu ?  

- Parce… Parce je t’aime Ryo ! lui hurla-t-elle presque l’émotion la submergeant.  

Ryo reçut ses mots en plein cœur. Il le lui avait déjà dit, mais c’était la première fois qu’elle le lui disait ainsi, sans rien d’autre.  

- Je t’aime aussi Kaori… répondit-il en l’embrassant. Tellement…  

Puis se retirant, il se leva pour aller jeter le préservatif. Lorsqu’il revint s’allonger aux côtés de celle qui était désormais sa femme dans tous les sens du terme, il les recouvrit du drap qu’il tira sur eux, et la prit dans ses bras.  

Enfin il la tenait comme il en avait toujours rêvé. Enfin elle était à lui.  

- Ryo ? fit Kaori blottie contre lui.  

- Mhm ? répondit-il les yeux mi-clos attendant qu’elle exprime ses pensées.  

- Pourras-tu faire le test ? se lança-t-elle alors.  

Se redressant sur un coude, il observa la jeune femme.  

- Tu veux que je me fasse dépister ? Kaori… Nous avons utilisé un préservatif. Il n’a pas craqué, alors pourquoi t’inquiéter ?...  

- S’il te plaît Ryo… Je voudrais être certaine que je ne te l’ai pas transmis.  

- Kaori… soupira Ryo en déposant un baiser sur son front. J’accepte de faire le test si cela peut te rassurer.  

Kaori en soupira de soulagement. Cependant, Ryo continua ;  

- Par contre, n’attend pas que je le fasse à chaque fois que je te ferai l’amour. Car oui Kaori, je compte bien te faire l’amour autant de fois que nous en aurons envie. Aujourd’hui n’est que le début de notre histoire.  

- Ryo…  

- C’est ma condition…  

Sentant le nettoyeur inflexible sur ce point, Kaori capitula. Et entremêlant ses jambes à celles de son amant, elle se colla encore plus à lui. Pour la première fois depuis plus de deux ans, elle touchait du doigt le vrai bonheur. Ryo avait raison, cette histoire ne concernait qu’elle et lui. Le VIH n’entraverait pas ce bonheur là… Elle ferait tout pour ça…  

A suivre...  

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18