Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 9 :: Retour aux sources…

Published: 10-05-19 - Last update: 10-05-19

Comments: Bonjour à tous ! Bon il semblerait que vous n'avez pas beaucoup apprécié le chapitre précédent lol. Eden tiens-toi le pour dit on ne sépare pas Ryo et Kaori ! Mais vous savez bien que je les aime tous les deux. Bref, voici la suite. Nous entrons dans la deuxième phase de cette histoire. J'ai décidé d'accélérer la parution, car elle est pratiquement entièrement rédigée. Donc voilou... Bonne lecture et Bizzzz à tous !

 


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« Ceux qui sèment dans les larmes, moissonnent dans la joie… »
 

David
 

 

 

- Allez Ryo ! Debout ! Nous avons une cliente ! hurla Reika en pénétrant dans la chambre du nettoyeur. Mon Dieu ! fit-elle en se bouchant le nez. Ca sent le fauve ! Tu peux me dire depuis combien de temps tu n’as plus ouvert tes fenêtres !  

 

Et sans tarder, elle les ouvrit en grand respirant au passage à plein poumon l’air frais du printemps. Ryo remonta son drap sur sa tête pour empêcher la lumière du jour de le réveiller totalement. Les mains sur les hanches, Reika observa la scène.  

 

- Debout ! Tu as cinq minutes pour te lever !  

- Tu ne vois pas que je dors alors laisse-moi cuver en paix…  

- Tu cuveras ton alcool une autre fois, la cliente nous attend à l’hôtel Bay City. Et remercie-moi, je t’ai fait du café !  

 

Sans plus attendre, elle sortit de la pièce. Grognant, gémissant sous un mal de crâne qui l’élançait, il consentit néanmoins à se lever. Il avait encore écumé les bars de Kabuki-Cho la nuit dernière, jusqu’à épuisement et oubli total. C’était devenu une habitude quasi récurrente ces dernières années. Tout cela pour oublier. Eloigner ce sentiment de solitude qui ne le quittait plus.  

Lorsqu’il entra au salon, une tasse de café chaude l’attendait sur la table, avec un grand verre d’aspirine. Reconnaissant, il but le comprimé effervescent avant d’apprécier la chaleur et l’amertume du café.  

 

- Alors c’est quoi cette nouvelle cliente ? demanda-t-il reprenant un peu ses esprits.  

- Une journaliste. D’après ce qu’elle m’a dit au téléphone, elle aurait reçu des menaces de mort. Mais elle nous en dira plus lorsque nous la rencontrerons. Alors ne traine pas ! Tu sais que j’ai horreur d’être en retard face aux clients !  

 

Après une douche rapide pour évacuer l’odeur de l’alcool qui imprégnait tous ses pores, Ryo passa ses mains dans ses cheveux pour tenter de les discipliner un peu, et s’habilla, rejoignant sa nouvelle coéquipière.  

Moins d’une demi-heure plus tard, ils étaient assis à la terrasse de l’hôtel. Ryo, les bras croisés derrière la nuque, tenait en équilibre instable sur les pieds arrière de sa chaise, regardant le ciel matinal d’un bleu profond.  

 

- Bonjour Reika, fit leur cliente en arrivant à leur table. Bonjour Ryo…  

 

Cette voix… Ryo en serait presque tombé en arrière sous le choc. Cette voix il la reconnaîtrait entre mille. Se redressant, le cœur battant de peur de n’y voir qu’une illusion, il posa enfin son regard sur la jeune femme qui se tenait là.  

Non ce n’était pas un rêve… Ce n’était pas le rêve qu’il faisait nuit après nuit. Cette fois, il s’agissait bien de la réalité.  

Kaori…  

Tout en elle était différent et pourtant rien n’avait changé. Ses cheveux avaient poussé, elle les portait en carré court dégradé dans un coiffé, décoiffé qui donnait beaucoup de douceur à son visage. Elle portait des pendants aux oreilles, et un léger maquillage venait souligner sa féminité. Le reflet du soleil qui scintillait sur le pendentif qu’elle portait autour du cou, lui serra le cœur. Il se souvenait comme si c’était hier du jour où il le lui avait offert. Qu’elle continua de le porter lui fit espérer qu’elle avait peut-être penser à lui autant qu’il avait penser à elle. Jamais elle ne lui avait paru si belle… Mais ce qui le frappa surtout, était son regard. Il était enfin en paix…  

 

- Ca fait… commença-t-elle lui souriant.  

- Deux ans ! la coupa-t-il ne pouvant détacher son regard du sien.  

 

Elle hocha la tête. Oui, deux ans que leur chemin s’était éloigné. Deux ans durant lesquels jamais il n’avait quitté ses pensées. Et le revoir là devant elle… Il avait lui aussi les cheveux qui avaient poussé, en bataille comme la dernière fois qu’elle l’avait vu à l’aéroport. Mais ce qui la frappa, était ses traits tirés. Il en aurait presque vieilli. Pourtant, tout en lui restait l’homme qu’elle avait aimé, qu’elle aimait toujours, d’ailleurs. Le simple fait de poser son regard sur lui, lui en donna confirmation…  

 

- Bon ben ! s’exclama Reika en se levant tout en remettant ses lunettes de soleil, je crois que je vais vous laisser ! Ryo, j’ai pas besoin de t’expliquer le boulot, je pense que tu vas gérer sans moi ! fit-elle en lui adressant un petit clin d’œil avant de s’éloigner les laissant se retrouver.  

 

Lorsqu’elle avait entendu la voix de Kaori apprenant qu’elle était au Japon, un espoir immense avait grandi quelques heures auparavant dans son cœur. Peut-être que le destin après les avoir éloignés l’un de l’autre semblait enfin prêt à les rapprocher… Esquissant un sourire, elle se dit qu’elle allait quand même un peu regretter son rôle de « partenaire »… Même si le travail avec Ryo durant ces deux années n’avait pas toujours été des plus simples, elle avait aimé ces moments d’action. Mais il fallait bien que les choses rentrent dans l’ordre. City Hunter ce n’était pas elle et lui, mais bien Ryo et Kaori…  

 

- Co… Comment vas-tu ? bafouilla Ryo tentant de réprimer les battements effrénés de son cœur.  

- Bien. Comme tu vois, je me porte bien. Pour le moment mon traitement fonctionne bien.  

- Tant mieux…  

 

Le silence qui s’installa entre eux, était pesant et doux à la fois. Ils se retrouvaient presque comme deux adolescents à leur premier rendez-vous amoureux. Ils avaient tellement de chose à se dire, et pourtant, ils avaient tellement de mal à se parler. Même les banalités semblaient avoir du mal à franchir l’obstacle de quoi ? La timidité ? De la peur ? De l’amour ?  

Ni l’un ni l’autre n’aurait pu expliquer se qu’ils ressentaient.  

 

- Tu… commença Ryo. Tu as besoin de moi ?  

- Oui, répondit Kaori s’installant à table en face de lui. Mon rédacteur en chef m’a envoyée ici pour faire une enquête sur les fonds obtenus par des associations venant en aide aux enfants orphelins. Il voulait que je fasse un comparatif entre le Japon et les Etats-Unis pour savoir quelle part de fond cela représentait entre ces deux Etats, et dans quel pays la cause des enfants orphelins était le plus fédérateur. Mais en enquêtant, j’ai découvert, que derrière certains gros donateurs se cachaient des organisations mafieuses souhaitant surtout blanchir de l’argent. L’une d’entre elle a eu vent de mon article que je rédigeais et à commencer à m’envoyer des lettres de menace lorsque j’étais encore à New-York. Mais depuis mon arrivée récemment au Japon, j’ai l’étrange sensation qu’ils m’épient, me suivent et attendent pour passer à l’action.  

- Pourquoi n’es-tu pas allée voir la police ?  

- Tu sais comme moi qu’ils ont d’autres chats à fouetter que de s’attarder sur une petite journaliste écrivant un papier sur le blanchiment d’argent de la mafia.  

- Journaliste… murmura Ryo.  

- Oui… Grâce à Sayuri, j’ai pu faire une formation en alternance quand je suis arrivée aux Etats-Unis. C’est comme ça qu’ensuite, j’ai pu travailler dans son journal.  

 

Se levant, Ryo lui tendit la main. Le regardant étonnée, elle y glissa finalement la sienne après un bref instant d’hésitation. Immédiatement elle ressentit dans tout son être une puissante décharge électrique. Elle avait imaginé qu’avec ces années, son amour pour lui s’était un peu atténué, mais visiblement il n’en était rien. Son corps réagissait toujours aussi violemment et intensément.  

 

- Prends tes affaires, je t’emmène à la maison, fit Ryo.  

 

La raison de Kaori la poussait à refuser les directives du nettoyeur, mais son cœur qui avait été si longtemps scellé, fut plus fort. Acceptant d’un mouvement de tête, ils montèrent dans sa chambre d’hôtel.  

La regardant ranger ses affaires dans sa valise, Ryo ne put s’empêcher de repenser à son départ deux ans plus tôt. Alors qu’il avait essayé en lui avouant enfin ses sentiments, de la faire rester auprès de lui, elle avait choisi de partir malgré tout. Cette fois-ci alors qu’elle refermait sa valise, il se jura que c’était la dernière fois… Si cette fois, le Destin avait décidé de la ramener dans sa vie, il ferait tout pour la garder…  

 

Lorsqu’elle pénétra dans cet appartement dont elle connaissait par cœur tous les recoins, elle avait l’impression pour la première fois depuis deux ans, de rentrer véritablement chez elle. Même si celui-ci était dans un bazar sans nom, elle se sentait curieusement apaisée.  

 

- Désolé, fit Ryo en ramassant un de ses t-shirt qui trainait parterre, si j’avais su que tu rentrais, j’aurais fait un peu de ménage avant.  

 

Kaori sursauta légèrement au mot « rentrer ». Mais elle préféra ne rien dire. Suivant, Ryo dans le couloir, il lui ouvrit la porte de son ancienne chambre. Lorsqu’elle y pénétra, rien n’avait bougé. Ses anciens meubles étaient tels qu’elle les avait laissés. Tant de souvenirs remontèrent alors à la surface. Des souvenirs de joies, de peine, de douleur, de tendresse. Toutes les émotions qu’elle pensait avoir barricadées, ressurgirent violemment.  

 

- Tu as gardé ma chambre… constata-t-elle la gorge serrée par l’émotion.  

- Elle t’attendait, fit Ryo derrière elle. Tout comme moi…  

 

Les larmes coulant en silence sur ses joues, elle se retourna pour lui faire face. Puis, les essuyant d’un revers de la main, elle déclara un petit rire dans la voix ;  

 

- Tu vois, je suis toujours aussi émotive, désolée…  

- Kaori, fit Ryo s’approchant un peu plus d’elle.  

 

Levant la main vers son visage, Kaori caressa la joue du nettoyeur, et prit une petite mèche de ses cheveux qu’elle entortilla entre ses doigts.  

 

- Tu devrais les couper…  

 

Stoppant son geste en entourant sa main de la sienne, Ryo sondait son regard. Il voulait savoir si ses sentiments étaient toujours là, s’il avait toujours une place dans son cœur. Et la profondeur qu’il y lut serra le sien.  

Deux ans avait passé, mais le lien qui les unissait était toujours intact.  

Une mélodie résonna dans le sac de Kaori, brisant le silence qui régnait entre elle et Ryo. Rompant la connexion de leur regard, elle fouilla dedans avant de sortir un téléphone portable. Lorsqu’elle décrocha, un hurlement se fit entendre l’obligeant à éloigner le combiné de son oreille.  

 

- Kaori ! hurlait Miki, je t’ordonne de passer au café ! Comment as-tu pu rentrer au Japon sans être venue directement me voir !!  

- Miki, moi aussi je suis heureuse de t’entendre. Si tu me laisses quelques minutes, je te promets d’être là dans moins d’un quart d’heure.  

- Tu as intérêt ma belle, sinon j’envoie Falcon te chercher.  

- J’arrive, rit Kaori en raccrochant.  

- On dirait bien que la tournée débute, fit Ryo qui avait tout entendu quelque peu déçu de ne pouvoir la garder davantage pour lui seul.  

 

Poussant la porte du café, Miki ne lui laissa pas le temps de réagir qu’elle lui sautait déjà dans les bras. Pleurant toutes les deux de joie, elles restèrent un long moment dans les bras l’une de l’autre. Personne n’osa briser ce moment de retrouvailles.  

Lorsqu’elles se lâchèrent, elles éclatèrent de rire entre leurs larmes.  

 

- Tu es si belle, et tu m’as tellement manquée. Rien n’était plus pareil sans toi.  

- Tu m’as manquée aussi, répondit Kaori.  

 

Puis inspectant le café, elle constata que Mick et Kazue avaient été prévenu eux aussi de son retour. S’avançant vers le couple, elle embrassa Kazue, avant de tomber dans les bras de Mick.  

 

- Heureux de te revoir ma belle petite américaine.  

 

S’installant au bar, Miki leur servit un café, puis posant ses coudes, elle regarda son amie.  

 

- Maintenant dis-nous tout ! Comment c’est la vie là-bas ?  

- Dépaysant… Mais j’aime beaucoup mon travail au journal. Je me suis découvert une vraie passion dans la rédaction d’article. Ce que j’aime surtout c’est mener les enquêtes pour les sujets sur lesquels on m’envoie informer.  

- Et les hommes ? demanda Miki.  

 

Ryo se raidit à cette question. Kaori tourna légèrement la tête vers son ancien partenaire. Falcon intervint alors de sa grosse voix ;  

 

- Miki tu ne crois pas que tu vas un peu loin ?  

- Laisse, répondit Kaori, je lui avais promis de n’avoir pas de secret pour elle. Les hommes là-bas, sont charmeurs, il n’ont peur de rien avec une femme, ils s’imaginent être les meilleurs.  

 

Curieusement, cette réponse globale ne satisfit pas Ryo. Ce qu’il voulait savoir lui, c’était si elle avait eu des hommes dans sa vie durant ces deux années. Il avait constaté lorsqu’il lui avait pris la main à l’hôtel, qu’aucune bague en-dehors de celle de Makimura n’ornait ses doigts. Il en avait éprouvé un tel soulagement à ce moment, qu’il en avait oublié que cela ne voulait pas dire qu’elle n’avait personne dans sa vie affective.  

Belle comme elle était, ils devaient se bousculer au portillon…  

Kaori continua de leur raconter sa vie là-bas. Quelques fois, Mick y allait de son commentaire, complétant les anecdotes de son amie, ravi de pouvoir se replonger dans son pays d’origine.  

Lorsque la journée, fut bien entamée, Kaori put enfin prendre congé de Miki. Le sourire aux lèvres, elle n’avait pas imaginé comme tout cela lui avait manqué. Et dire que dans quelques semaines, lorsque son papier serait enfin prêt à être soumis à son rédacteur en chef, il faudrait à nouveau laisser tout cela derrière elle. Pour la première fois, depuis son besoin de partir, elle sentit que cet éloignement allait beaucoup plus lui peser qu’avant…  

 

 

A suivre...  

 

 


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