Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 5 :: Savoir avancer…

Published: 20-04-19 - Last update: 29-04-19

Comments: Bonjour à tous ! Et oui voici pour aujourd'hui aussi un nouveau chapitre. Je sais que l'on n'est pour le moment pas très gai, mais j'ai besoin d'installer ce cheminement, mais promis je ne ferai pas que ça ! Que dire sinon, vos encouragements me font tellement plaisir. Et en même temps ça me met une pression de dingue. Je crois que c'est la première fois que je recommence autant de chapitre parce que il y a ce petit quelque chose qui ne me plaît pas. J'espère en être toujours à la hauteur. Que dire sinon... Daphnée, merci pour tes mots, tu fais comme tu le sens, je ne te dis pas non. Le site de Calamity, j'y étais inscrite à sa création mais n'ayant jamais été très active, elle a supprimé mon compte depuis très longtemps. LOL en tout cas, que tu aies envie de m'en faire de la publicité, m'en réjouis et me stresse aussi ! ^^ Shan, ne t'en fais pas, si tu décides de t'arrêter là, je ne t'en voudrais pas. Je t'envoie plein d'ondes ultra positives, et espère de tout coeur que tu iras mieux, gros bisous ;). Autres annonces et ensuite je vous laisse tranquilles, mes vacances prennent fin, donc avec la reprise du boulot, mon temps de rédaction sera énormément réduit. Mais j'ai sous le coude 4 chapitres déjà rédigés donc ça vous laisse 4 semaines supplémentaires de majes régulières. Et peut-être qu'en une semaine j'arriverai à écrire un chapitre entier. En tout cas, je ne veux pas la lâcher, pour ne pas que les idées s'étiolent. Voilà, aller Eden tais-toi !! Bonne lecture et Bizzzz à tous !

 


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« Recommencer, ce n’est pas refaire… »
 

César
 

 

 

Pénétrant dans l’enceinte réconfortante de leur appartement, Ryo souleva Kaori dans ses bras qui se laissa faire sans réaction aucune, et se dirigeant vers sa chambre, la déposa avec douceur sur son lit. Il la recouvrit d’un drap après l’avoir senti trembler entre ses bras. Puis tout aussi délicatement, il déposa un baiser sur son front.  

 

- Repose-toi, je vais appeler le professeur, fit-il en refermant la porte après avoir jeté un dernier regard au corps recroquevillé de Kaori.  

 

Puis se dirigeant vers le combiné, il composa le numéro du vieil homme qu’il avait quitté il n’y avait pas si longtemps dans cette journée. Journée qui pourtant, lui semblait s’être étirée en plusieurs à la fois. Le professeur annonça à Ryo qu’il venait immédiatement, et raccrocha, laissant le nettoyeur face au silence pesant de ses murs d’ordinaire si apaisants.  

S’installant sur le canapé après s’être servi un verre d’alcool, il but quelques gorgées, tentant de repousser au loin les images de Kaori avançant inexorablement vers la route. Lorsqu’il avait compris son intention, son sang s’était glacé dans ses veines. Il avait appelé son nom, mais elle n’avait pas réagi. Jamais de sa vie, il n’avait piqué un tel sprint… Il avait eu peur… Si peur… Comment avait-elle pu tenter pareille folie ? D’un coup il vida le reste de son verre pour tenter d’oublier. Mais même l’ivresse de l’alcool n’arrivait pas calmer le tumulte de ses émotions. Tout se mélangeait dans sa tête, dans son cœur. C’en était presque irréel… Et pourtant, jamais aucune réalité ne lui avait fait si mal.  

Il fut sorti de sa stupeur, par le bruit de la sonnette qui retentit. Il vit avec soulagement le médecin pénétrer dans l’appartement suivi de Kazue.  

 

- Où est-elle ? demanda-t-il sans attendre.  

- Dans sa chambre…  

 

Faisant signe à l’infirmière de le suivre, il secoua la tête quand Ryo fit mine de les suivre.  

 

- Reste ici, je viendrais te parler après.  

 

Serrant le poing, il accepta malgré tout de se conformer aux exigences du professeur. Profitant pour remplir à nouveau son verre, il attendit fixant un point au loin qu’il ne voyait pas vraiment.  

 

- Kaori, puis-je entrer, fit le vieil homme.  

 

Et sans attendre de réponse, il entra dans la chambre de la jeune femme qu’il retrouva prostrée sur son lit. S’approchant lentement, il tentait de ne pas l’effrayer en lui murmurant des paroles réconfortantes. Elle était, à cet instant, comme un petit animal sauvage que l’on tentait d’amadouer, pour qu’il accepte de se faire approcher.  

S’asseyant sur le lit, il prit le pouls de Kaori, fit une consultation rapide, puis s’adressa à sa patiente ;  

 

- Kaori, je sais que l’annonce de ta maladie t’a bouleversée. J’ai ici un confrère qui est spécialisé dans le VIH, il pourra t’orienter dans ton futur traitement, t’apporter peut-être les réponses dont tu as besoin. Mais s’il te plaît ne tarde pas trop. Dans ton malheur, tu as la chance de l’avoir découvert rapidement. Cela veut dire que tu as toutes les chances pour être traiter correctement et faire que le virus ne se déclare pas encore.  

- Et puis quoi ?... murmura Kaori la voix enrouée. Qu’est-ce que cela changera à la finalité ?  

- Allons Kaori, intervint Kazue, ce que le professeur veut dire c’est que tu as toutes les chances de pouvoir vivre une vie la plus longue possible si tu es prise en charge rapidement. Ne ferme pas cette porte. Nous sommes tous là pour t’aider.  

 

Sans rien dire, Kaori se contenta de donner son accord par un bref mouvement de la tête, alors que quelques larmes coulaient à nouveau mouillant son oreiller déjà bien humide.  

 

- Je vais te donner un tranquillisant, ça t’aidera à dormir un peu pour le moment, termina le médecin en fouillant dans sa sacoche pour trouver le comprimé. Kakue s’il te plaît va chercher un verre d’eau.  

 

L’infirmière s’exécuta. Lorsqu’il la vit boire son verre d’eau en prenant le cachet, il sortit de la pièce, la laissant se reposer. Elle allait pouvoir dormir tranquille l’espace de quelques heures.  

Trouvant Ryo affalé sur le canapé, il s’approcha du nettoyeur.  

 

- Elle va dormir un peu. Voici la carte du spécialiste dont je t’ai parlé. Elle accepte d’aller le voir, prends rendez-vous sans tarder pour elle.  

- Elle a voulu mettre fin à ses jours… fit Ryo semblant n’avoir rien écouté des explications du médecin.  

 

Kazue porta sa main à ses lèvres pour retenir un cri d’effroi, les larmes pointant vers le coin de ses yeux.  

 

- Ryo… fit le professeur, en s’installant à ses côtés sur le canapé.  

- Elle a voulu se tuer… continua Ryo le regard dans le vide.  

- Ryo… Elle est en état de choc, expliqua le vieil homme. Elle-même ne sait plus vraiment ce qu’elle fait. Si cette nouvelle est déjà difficile pour nous, alors imagine ce que cela représente pour elle. Laisse-lui le temps. Laisse à son esprit le temps d’enregistrer, d’accepter cette nouvelle. Elle est forte, ce n’est pas la première fois qu’elle se prend une claque dans la vie.  

- Mais si cette fois était la fois de trop ? répliqua Ryo.  

- Allons Ryo, tu es le premier à savoir que le corps et l’esprit humain est capable de faire appel à des ressources insoupçonnées, surtout s’il est aimé. Alors tout comme l’amour qu’elle te porte t’a libéré de ton passé, par ton amour, tu sauras l’aider à continuer à vivre.  

 

Sans rien ajouter de plus, Kazue et lui sortirent de l’appartement laissant les deux partenaires de cœur, panser leur douleur. Leur travail s’arrêtait là pour le moment, ils ne pouvaient rien faire de plus ni pour Kaori, ni pour Ryo.  

Regardant son verre vide, Ryo se leva du canapé pour aller le remplir une troisième fois. Mais à peine avait-il débouché la bouteille, qu’il la referma aussi sec. A quoi cela allait lui servir de noyer son chagrin dans l’alcool ? Ses pas le menèrent vers la chambre de sa partenaire, elle dormait, enfin apaisée… S’approchant de sa belle endormie, il s’agenouilla près d’elle et lui prenant la main, la porta à ses lèvres. Là, à nouveau il ne put retenir ses larmes qui coulèrent sans son accord sur ses joues, les traitresses. Comment pouvaient-elles le rendre ainsi si vulnérable ? Lui qui ne craignait d’ordinaire personne.  

 

- Je ne te laisserai pas quitter ce monde trop tôt. Non mon ange, je me battrai pour toi, je te le promets…  

 

 

Lorsqu’elle se réveilla, plusieurs heures plus tard, le soleil amorçait déjà sa descente à l’horizon. Cette journée cauchemardesque, touchait enfin à sa fin. Kaori regarda les murs de sa chambre quelque peu déboussolée. Portant sa main à son front, elle avait une migraine de tous les diables. Puis, sortant petit à petit du brouillard du somnifère, la terrible nouvelle s’imposa à elle.  

Ainsi ce n’était pas un rêve…  

Se levant en grimaçant, tellement elle se sentait courbaturée de partout, elle se dirigea vers la cuisine pour prendre un verre d’eau. Elle remarqua Ryo étendu sur le canapé, il empestait l’alcool à plein nez. Mais pour une fois, elle ne lui en voulait pas. Elle était simplement peinée d’en être pour une fois la cause. Prenant le plaide qui trainait sur une chaise, elle le recouvrit pour ne pas qu’il prenne froid.  

Remplissant le verre qu’elle s’était cherché dans un placard, elle but avidement. Rien de bien étonnant à cette soif, après les litres de larmes qu’elle avait versé…  

 

- Kaori, souffla Ryo d’une voix encore endormie en entrant dans la cuisine.  

 

La faisant sursauter, Kaori ne se retourna pas pour autant. Elle avait tant de mal à lui faire face. A cet instant, elle le détestait comme elle l’aimait de l’avoir sauvée.  

Lentement, il s’approcha de son corps si frêle. Et avec douceur, il passa ses bras autour de sa taille, collant son dos à son torse puissant.  

Il avait tellement de mots à lui dire, et pourtant chacun d’entre eux restaient inexorablement coincé au fond de sa gorge. Il avait tellement envie de montrer à Kaori que tout pouvait être simple dans cette nouvelle vie. Mais la moindre chose qu’il tentait d’entreprendre pour la rassurer semblait si compliquée à appliquer. Se raclant la gorge, il déclara en sortant de sa poche de pantalon la carte de visite que lui avait laissé le professeur ;  

 

- J’ai pris rendez-vous chez ce docteur Oda pour toi. Il te recevra dans deux jours.  

- Merci… souffla-t-elle simplement se laissant un peu aller contre son corps si réconfortant.  

 

L’espace de quelques secondes, elle oublia ces dernières heures. Envolée l’annonce de sa contamination, elle était là, où elle avait toujours aimé se trouver. Dans ses bras… Mais pourrait-elle encore y avoir le droit ? Ce cadeau du ciel qui lui avait été envoyé en croisant la route de Ryo, pouvait-elle seulement encore l’accepter ? Elle qui portait à présent la mort dans son sang… Etait-elle encore digne de ces bras ?  

Puis, sans une parole de plus, elle regagna son lit. Son corps lui pesait tellement, et elle avait si froid que c’était sous ses draps qu’elle se sentait encore le mieux.  

 

 

- Mademoiselle Makimura ? Entrez je vous prie, installez-vous je suis le docteur Oda, fit ce dernier en se présentant à sa nouvelle patiente qui prit place sur la chaise qu’il lui indiquait.  

 

Ce dernier était un médecin d’une quarantaine d’années à l’air avenant. Son regard était aussi doux que ses paroles réconfortantes ;  

 

- Avant de commencer notre consultation, je vais devoir vous poser quelques questions qui peut-être seront un peu gênantes pour vous. Sentez-vous libre d’y répondre sans aucun jugement de ma part. Je me doute que si vous venez me voir, c’est que votre vie en a déjà été suffisamment bouleversée. Pour commencer, pouvez-vous déterminer la date de votre probable contamination ?  

 

La date ? Elle était à jamais gravée dans sa mémoire. Comment oublier cette nuit, où son univers tout entier s’était écroulé. Jamais elle ne le pourrait… Sentant Ryo se raidir à ses côtés, elle savait que lui aussi revivait cet instant précis.  

 

- C’était le 10 décembre, répondit Kaori sentant l’émotion pointer.  

- Avez-vous depuis cette date eu des comportements à risque susceptibles d’avoir contaminé d’autres personnes ?  

- Non, répondit-elle serrant les mains.  

- Dans ce grand bouleversement, vous avez la chance d’avoir découvert rapidement votre contamination. D’après ce que je vois de vos résultats, le taux de vos CD4 est excellent, c’est plutôt une très bonne chose. Je vous ferai faire un bilan généralisé pour voir s’il n’y a rien d’autre susceptible de favoriser le développement du virus, mais nous pouvons sans souci commencer dès maintenant un traitement.  

- Ma vie ?... souffla Kaori baissant toujours le regard.  

 

Le docteur Oda reposa la fiche d’analyse de Kaori, et posant son regard sur la jeune femme, esquissa un sourire de bienveillance, avant de regarder Ryo assis à ces côtés.  

 

- Mademoiselle Kaori, il y a une chose à comprendre. Vous êtes ce qu’on appelle dans le domaine médical, une personne séropositive. Ce qui veut simplement dire que vous portez le virus du Sida en vous. Mais que pour l’instant, celui-ci est simplement « endormi ». Vous n’allez pas mourir demain de cette maladie. Il n’y a aucune raison que vous vous arrêtiez de vivre. Rien ne vous empêche de profiter de cette vie. Et surtout, il est bon de garder en mémoire que votre maladie ne se transmet pas en mangeant dans la même vaisselle qu’une personne séronégative. Vous pouvez tranquillement embrasser vos proches, même votre conjoint, en y mettant toute la passion possible. Les seules sources de contamination sont les rapports sexuels non protégés, par voie sanguine lorsqu’il y a échange de sang. Et si un jour vous deviez tomber enceinte, pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Vous êtes jeune, vous avez le droit d’aimer et d’être aimée si cela vous interroge. De plus, avec le traitement que nous allons mettre en place en fonction de comment votre corps, votre esprit, vos cellules vont réagir, il se peut que le virus ne se déclare pas avant des dizaines d’années. Alors n’ayez pas peur de cet avenir, faites des projets. Plus vous vous renfermerez, et plus vous laisserez le Sida gagner du terrain. Je n’ai pas de baguette magique hélas, je ne vous mentirez pas, on ne guérit pas de cette maladie, mais on peut vieillir avec elle. Et c’est ce que je vais m’efforcer de faire avec vous du mieux possible. Comprenez-vous ?  

 

Kaori, dont les larmes coulaient silencieusement, hocha la tête. Les paroles de ce médecin, même si elles semblaient encore bien surréalistes dans son esprit embrouillé, avaient eu le mérite, de soulager un peu son cœur.  

 

- Voici le numéro de téléphone d’un groupe de paroles de personnes séropositives. Elles se retrouvent une fois par mois pour parler de leur peur, de leur espérance, poser les questions dont elles ont besoin de réponses. Si vous sentez le besoin n’hésitez pas à les appeler.  

 

Quand elle ressortit de la consultation après être passé au laboratoire faire la prise de sang demandée, le ciel s’était mis à neiger. Tendant la main, elle observa d’un regard neuf ces flocons qui tombaient au creux de sa main. Etrangement le froid qu’ils dégageaient avec une « chaleur » rassurante. Rien ne changeait… On ne pouvait recommencer ce que l’on avait perdu, mais il était possible d’avancer.  

 

- Un pas après l’autre, murmura-t-elle presque pour elle-même.  

 

Ryo qui ne l’avait pas quitté depuis ces dernières soixante-douze heures, étendit le pan de son impair, pour la protéger du froid, la serrant contre son corps dont la puissante chaleur avait toujours apaisé les tourments de la jeune femme. Aujourd’hui encore, cette chaleur semblait l’envelopper comme une aura protectrice. Elle n’était pas seule… Et pour la première fois depuis ces trois jours de cauchemar éveillé, une lueur d’espoir s’était mise à briller.  

 

- Oui, tu as raison, un pas après l’autre, répondit Ryo absorbé lui aussi par le duvet blanc qu’envoyait le ciel semblant répondre à la prière du nettoyeur…  

 

 

A suivre... 

 


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