Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 15 :: La force de l’amour…

Published: 07-08-19 - Last update: 07-08-19

Comments: Bonjour à tous ! Voici le chapitre suivant. Finalement je n'ai pas été aussi méchante que cela. ^^ Un grand merci pour vos commentaires qui me font très plaisir et m'encouragent beaucoup. Bonne lecture et Bizzzz à tous !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

« Là où est le danger, là est ce qui sauve… »
 

Friedrich Hölderlin
 

 

 

 

Lorsque la porte d’entrée claqua derrière Ryo, Kaori fut envahie subitement par un mauvais pressentiment. Avait-elle eu raison de lui demander de faire ces photos ? N’avait-il pas eu raison lors de leur dispute, lorsqu’il lui avait déclaré qu’un article ne valait pas qu’elle se mette en danger, et à fortiori qu’elle le mette en danger ? Elle commençait à regretter son entêtement professionnel. Qu’avait-elle cherché à prouver ? Qu’elle avait mérité sa place de journaliste ? N’avait-elle pas donné suffisamment de preuves ces deux dernières années ? Et que voulait-elle prouver à Ryo ? Qu’elle était libre et indépendante ?...  

Secouant la tête, elle se laissa aller sur le canapé. Toutes ces sensations lui rappelaient tellement de soirées angoissantes à attendre le nettoyeur. Sauf que cette fois-ci, elle en était directement la cause.  

 

Elle fut tirée de ses funestes pensées, par l’alarme qu’elle avait activée sur son ordinateur en l’absence de son téléphone portable qu’elle avait prêté à Ryo, lui rappelant comme toujours matin et soir ce à quoi elle était enchaînée depuis l’annonce de sa maladie ; la prise de son traitement.  

Retournant à son ordinateur, après sa besogne terminée, un mail de Sayuri venait tout juste d’arriver. Quand elle ouvrit le message de sa sœur, Sayuri ne cachait pas son angoisse quant aux révélations que Kaori faisait dans son article. Nul doute qu’elle allait mettre une bonne partie de l’opinion publique et des politiques en émois.  

Cependant, malgré les avertissements de Sayuri, Kaori ne voulait pas renoncer. Dès que Ryo reviendrait avec les images pour preuves, elle l’enverrait à son rédacteur en chef pour qu’il soit publié, scandale politique ou non à la clé…  

 

 

Un bruit provenant de l’entrée la fit se réveiller, réalisant du même coup qu’elle avait fini par s’endormir quelques heures plus tôt. Regardant sur l’horloge de la cuisine, elle constata qu’il était plus de deux heures du matin. La télévision toujours allumée, diffusait encore une émission de variété. Le bruit se répéta à nouveau, la faisant se redresser sur le canapé où elle attendait le retour de Ryo.  

 

- Ryo ? C’est toi ? demanda-t-elle, espérant voir arriver le nettoyeur, même si son intuition lui dictait que le nettoyeur n’agirait pas ainsi.  

 

Pas de réponse. L’angoisse commença à la gagner. Se levant sans faire de bruit, tentant de réprimer les battements de son cœur qui accéléraient, elle alla dans la cuisine. S’emparant d’un couteau de cuisine, elle le tint fermement dans sa main tentant de réprimer ses tremblements. Cherchant du regard où elle avait pu poser son téléphone, elle mit quelques secondes à se souvenir qu’elle ne l’avait pas avec elle.  

Se cachant comme elle put derrière un meuble du salon, elle sursauta lorsque la porte d’entrée fut enfoncée à grand fracas. Les mains tremblantes, et les jambes en coton, elle se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher d’hurler de peur.  

 

- Fouille partout ! entendit-elle dire, le cœur battant contre ses tempes, sa pression artérielle montant encore d’un cran.  

 

Les sens aux aguets, elle n’entendit cependant pas, l’un des hommes s’approcher à pas feutré de l’endroit où elle se trouvait. Lorsqu’elle sentit le canon d’une arme contre son dos, elle poussa un cri d’effroi.  

 

- Alors ma belle, tu pensais pouvoir nous échapper ? C’est pas joli de fourrer ton nez dans des affaires top secret comme tu le fais. On ne t’a jamais appris qu’il ne fallait pas se mêler des affaires des autres ? Suis-moi ! Le patron te réserve une petite surprise tu sais.  

 

Avec la force du désespoir, elle se retourna vers son assaillant et brandissant son couteau, elle tenta de le blesser pour pouvoir s’échapper. Malheureusement sa tentative fut un échec complet. Et non seulement son geste fut arrêté par le deuxième homme, mais elle dut lâcher son arme de défense sous la pression qu’il exerçait sur son poignet.  

 

- Embarquons-la ! s’exclama-t-il.  

 

Terrorisée, Kaori revit à cet instant en accéléré, la même nuit que celle plus de deux ans auparavant. Le même enlèvement, la même peur lui nouant l’estomac. Non… Non ça n’allait pas recommencer… Non, elle ne le supporterait pas… Et Ryo… Ryo qui n’était pas là… Sa faute, tout était de sa faute, elle s’était jetée dans la gueule du loup…  

Dans un ultime sursaut de survie, elle tenta de se soustraire à la poigne de ces hommes, mais elle était trop faible. Et avant de sentir l’odeur du chloroforme sur son nez elle hurla désespérée de toute sa voix ;  

 

- Ryooooo !!!  

 

Puis, sa vision s’obscurcissant, elle sombra dans le néant…  

 

 

Il n’était plus qu’à un tournant de chez lui, le téléphone de Kaori remplit de preuves pour son article, lorsqu’il sentit, lorsqu’il eut l’impression qu’elle l’appelait.  

Ecrasant la pédale de l’accélérateur, son instinct de chasseur aiguisé, il déboula comme un forcené au pied de son immeuble quand une voiture qu’il n’avait encore jamais vu, démarra dans le sens contraire. Reconnaissant côté conducteur, l’homme qu’il avait surpris le matin même, espionnant Kaori, il ne se posa pas plus de question, et suivit la voiture. S’ils avaient osé faire du mal à Kaori, Ryo se jurait de le leur faire payer.  

Il espérait que Saeko ait pu avoir assez de temps pour monter l’opération qu’il lui avait demandé. Prenant le portable de Kaori, il composa le numéro de l’inspectrice tout en suivant la voiture.  

 

- Saeko ! déclara-t-il sans préambule. Essaye de localiser les coordonnées gps de ce téléphone et rejoins-moi là-bas. Je suis presque sûr que nous allons retrouver notre ami Tanaka Iko. Et fais vite, je crains qu’ils n’aient enlevé Kaori !  

 

Il jeta le téléphone sur le siège passager sans couper la communication, pour qu’elle puisse le localiser plus facilement, et perçut dans le combiné la réponse indistincte de la jeune femme.  

Lorsqu’ils s’arrêtèrent sur un terrain vague à quelques kilomètres de l’entrée de la ville, la rage de Ryo décupla lorsqu’il vit le corps inconscient de Kaori être sorti de la voiture sans ménagement. Sans attendre son reste, il descendit à son tour de la voiture se moquant complètement d’être à découvert.  

 

- City Hunter ! déclara Tanaka un sourire arrogant sur les lèvres. Nous t’attendions ! Me débarrasser de la fouineuse et de celui qui a réduit en cendre l’organisation dans laquelle je travaillais, me fera faire une pierre deux coups !  

- Tu as osé t’en prendre à Kaori… déclara Ryo entre ses dents, tentant de maîtriser sa rage. Tu vas apprendre ce que c’est que de me défier. Tu dois savoir comment ton ancien patron a terminé !  

- C’était bien prévisible, répondit Tanaka blazé. Il a toujours aimé faire du zèle. Cela a causé sa perte, termina-t-il presque ironiquement en haussant les épaules se moquant visiblement de la menace de Ryo. Mais je ne suis pas comme lui, tu vois. Je suis plus prévoyant, je cherche toujours à avoir un coup d’avance sur ceux qui veulent me barrer la route. Pirater la boîte mail de cette idiote de petite journaliste n’a été qu’un jeu d’enfant pour moi, pour savoir qu’elle se trouverait seule ce soir. Et bien évidemment je savais que tu ferais tout pour venir la sauver. Mais pour ça encore faut-il que tu sois vivant ! éclata-t-il de rire.  

 

Claquant ensuite des doigts, une rafale de balle siffla aux oreilles de Ryo qui courut se réfugier derrière sa voiture qui commençait à être criblée de balle sur la portière.  

 

- Rend-toi ! Tu ne sortiras pas vivant de ce combat de toute façon. Que peut faire un homme seul face à une vingtaine d’hommes armés ! Tu es fini City Hunter !  

 

Ouvrant juste ce qu’il fallait, sans se faire voir, la porte passager, Ryo fit glisser le bazooka qu’il s’était donné la peine d’embarquer au cas où ce soir. Retenant son souffle pour ne pas faire un geste de trop et ne pas éveiller la méfiance de ses adversaires, il remercia le ciel lorsqu’il tint enfin contre lui l’arme.  

Le plaçant sur son épaule, il s’adressa à Tanaka.  

 

- Tu as raison, un homme seul ne peut rien faire contre tous ces hommes, mais c’est sans connaître la force et le courage que peut procurer l’amour. Et j’ai juré à la femme que j’aime de toujours la protéger, et de rester en vie pour elle !  

 

Se redressant d’un bond, il tira un premier coup sur la droite, avant d’enchainer sur la gauche réduisant de manière significative le nombre de ses adversaires, sous le regard ébahi des quelques survivants.  

 

- Arrête ça ! Ou elle sera la prochaine à quitter cette terre ! hurla Tanaka, tenant Kaori dans ses bras le canon d’une arme sur sa tempe. A cet instant, il était fou de rage de voir ses hommes périrent si facilement sous l’arme de guerre de son adversaire. Sors de ta cachette et balance tes armes ! Toutes tes armes !  

 

Ryo n’eut d’autre choix que d’obtempérer. Il lâcha son bazooka, avant de venir se placer devant l’épave de sa voiture ciblée de balles sur l’aile gauche, et de jeter à terre son magnum toujours à son holster.  

 

- Les mains en l’air ! ordonna-t-il à Ryo avant de se tourner vers les cinq hommes qui restaient autour de lui pour leur déclarer, abattez-moi ce chien.  

 

Mais avant que les coups de feu ne retentissent, des sirènes de police déchirèrent le silence de la nuit, désarçonnant l’espace de quelques secondes les hommes de main de Tanaka, permettant à Ryo de plonger vers son arme, et de tirer un, deux, trois, quatre, cinq coups mettant hors de nuire les derniers hommes du disciple de Kikuchi.  

 

- Tu penses peut-être tout prévoir, mais sache que je suis imprévisible... reprit Ryo avançant vers celui qui tenait toujours Kaori, gardant sa dernière balle pour Tanaka. Tu aurais dû écouter les menaces que j’avais transmises à ton larbin ce matin. Jamais, je ne permettrais qu’on s’en prenne à la femme de ma vie.  

 

Et avant que Tanaka n’ait pu actionner son arme toujours sur la tempe de Kaori, Ryo le désarma tirant dans son épaule, avant de l’envoyer valser d’une droite le mettant quasiment K.O.  

Il récupéra Kaori contre lui avant qu’elle ne s’écroule à terre, et se tournant une dernière fois vers le mafieux, il reprit ;  

 

- Je ne te tuerai pas, car je veux que pour le restant de tes jours que tu passeras en prison, tu te souviennes de moi. Je veux que tous tes petits copains sachent ce qu’il en coûte de chercher à me défier en s’en prenant à ma femme.  

 

Puis soulevant Kaori dans ses bras, il attendit Saeko qui arrêta sa voiture à quelques mètres de là, devant les corps morts ou blessés de cette scène de « guerre », suivie de plusieurs voitures blindées de police. S’approchant de Tanaka toujours à terre, elle lui passa les menottes avant de se tourner vers Ryo.  

 

- Beau travail Ryo, la brigade anti-mafia cherchait depuis un bout de temps à mettre la main sur Iko.  

- Il est à toi celui-là, mais fais en sorte que le restant de ses jours se déroulent sous les barreaux.  

- Comment va Kaori ?  

- Je m’en charge t’en fais pas.  

 

Puis emportant son ange qu’il tenait toujours dans les bras, il la déposa dans la voiture qui par miracle pouvait encore rouler malgré le traitement subit.  

Puis, se tournant vers Saeko une dernière fois avant de démarrer il lui dit ;  

 

- Merci d’avoir fait si vite…  

- Je devais bien cela à Kaori et à toi aussi…  

 

D’un bref mouvement de tête il quitta l’inspectrice, et démarra la voiture pour emmener Kaori enfin en sécurité.  

 

 

Lorsque doucement elle reprit connaissance, il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu’elle se trouvait dans une chambre, sur un lit.  

 

- Comment tu te sens ? demanda la voix de Ryo.  

 

Ryo ? Etait-elle en train de rêver ? Tournant légèrement la tête, il était là, à ses côtés.  

 

- Où ? Qu’est-ce ? fit-elle confuse.  

- Ne t’inquiète pas mon ange, tu es en sécurité. Nous sommes chez nous.  

- Tu es venu me sauver… constata Kaori les larmes aux yeux.  

- Cette fois, je n’ai pas manqué le rendez-vous, répondit-il quelque peu amer cependant. Je te l’ai dit, plus jamais je ne laisserai quelqu’un te faire du mal.  

- Ryo… fit Kaori en se jetant à son cou. J’ai cru… J’ai cru que tout recommençait. J’ai cru me retrouver de nouveau dans ce cauchemar. J’ai cru…  

- Chut… Je suis là… lui caressa-t-il le dos pour l’apaiser. Je serai toujours là…  

- Et ceux qui m’ont enlevée ?  

- A l’heure qu’il est, Saeko et ses hommes les ont embarqués pour un long séjour à l’ombre. Quant à notre cher ministre véreux, je te laisse l’honneur de faire éclater la vérité au grand jour, termina-t-il en lui tendant son téléphone où les photos compromettantes s’y trouvaient.  

- Merci Ryo… Et pardon, par mon entêtement…  

- Non, la coupa-t-il. Ils auraient de toute façon trouvé un moyen un jour ou l’autre pour tenter de te faire taire. Dors maintenant. La nuit a été mouvementé, et tu dois te reposer.  

- Peux-tu… commença Kaori en se rallongeant dans le lit. Peux-tu me prendre dans tes bras ?  

 

Esquissant un sourire, Ryo s’allongea à son tour dans le lit, et collant son corps au sien, il referma son bras autour de la taille de son ange. Fermant les yeux, ils pouvaient enfin dormir tranquilles. Plus aucun fantôme du passé ne viendrait ternir l’avenir qui s’offrait à eux…  

 

 

 

A suivre...  

 

 


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