Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 14 :: Les griffes du passé…

Published: 03-08-19 - Last update: 03-08-19

Comments: Bonjour à tous ! Après une petite pause estivale, me revoilou avec un nouveau chapitre. Merci beaucoup pour vos commentaires qui me font très très plaisir. Saintoise contente de te revoir parmi nous ! Peut-être que toutes les anciennes finiront par revenir. ^^ Nostalgie quand tu nous tiens. Bref je vous laisse à votre lecture et bizzzz à tous !

 


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« N’aie pas peur de te battre pour les choses que tu chéris… »
 

 

 

 

Cachés aux regards indiscrets dans l’habitacle de la voiture, Kaori avait les yeux fixés depuis plus d’une heure sur l’entrée de l’orphelinat qu’elle suspectait être une plaque tournante de l’argent sale de la drogue. Il fallait qu’elle trouve. Elle n’avait pas le choix après tous ces mois de préparation, d’enquête, elle allait bien finir par obtenir des preuves tangibles.  

Elle avait acquis une certitude… C’était que les transactions ne se faisaient pas la nuit comme la plupart des forfais. Non… Cela aurait éveillé bien trop de soupçons. Pour endormir les esprits, elle savait qu’ils agissaient en plein jour.  

S’étirant comme elle pouvait la nuque qui commençait à lui faire mal après tout ce temps d’immobilité, Ryo toujours à ses côtés, déclara ;  

 

- Viens-là !  

 

Et doucement, il entreprit de lui faire un petit massage des cervicales. S’abandonnant quelques instants à ce moment de bien-être total, elle ferma les yeux, ne pouvant retenir davantage un petit soupir de satisfaction.  

Ryo esquissa un petit sourire de satisfaction. Il aimait la sentir s’abandonner ainsi à lui. Des souvenirs de son corps nu sous le sien, envahirent alors son esprit, réveillant un peu trop son meilleur ami. Stoppant son massage avant de ne plus pouvoir répondre de lui, Kaori se redressa soudain intriguée par une Mercedes noire qui venait de se garer devant l’entrée. Sortant son téléphone portable, elle se mit à filmer la scène. Deux gardes du corps sortirent de l’avant de la voiture, avant d’ouvrir la portière arrière pour laisser passer l’homme à l’intérieur.  

 

- Mais… fit Kaori qui n’en revenait pas. Que vient faire le ministre de l’intérieur dans cette histoire. Serait-il derrière tout ça ?  

 

Les sens aux aguets, Ryo n’en manquait pas une miette. Lorsque soudain, un mouvement attira son attention quelque part dans les buissons qui jalonnaient la route de l’orphelinat. Il n’en fallut pas plus pour que son instinct de chasseur se réveille.  

 

- Je vais nous chercher un café au distributeur, indiqua-t-il à la jeune femme avant de sortir de la voiture.  

- Oui, merci je veux bien, répondit Kaori toujours absorbée dans la scène qu’elle filmait.  

 

Fonçant sans se faire repérer, Ryo prit des chemins détournés pour arriver vers l’endroit où se tenait un homme.  

Approchant doucement, il sortit son arme qu’il finit par pointer à l’arrière du crâne de celui qu’il était venu traquer. Sursautant sous l’effet de la surprise, l’homme leva doucement les mais en l’air et n’osa pas amorcer d’autres mouvements.  

 

- Qui est-ce que tu surveilles comme ça ? demanda Ryo appuyant un peu plus le canon de son arme sur la tête de sa victime.  

- Quoi ? bredouilla l’homme faisant mine de ne pas comprendre.  

- Qui ? reprit Ryo enclenchant le chien.  

- La journaliste… finit-il par cracher.  

- Pourquoi ? Pour qui es-tu chargé de la surveiller ?  

- Parce qu’avec son article elle risque d’entraver les affaires de mon patron !  

- Pour qui tu bosses ? Et je te conseille de me répondre si tu ne veux pas avoir un trou à la place de la cervelle.  

- C’est bon ! Tu crois que je ne sais pas que tu es City Hunter !  

- Qui ?! hurla cette fois-ci Ryo perdant patience.  

- Pour Tanaka Iko ! cracha l’homme de main.  

- Puisque tu sembles savoir que je suis City Hunter, tu vas aller dire à ton bosse et à tous tes petits copains qui travaillent pour lui, que s’il ose toucher un seul de des cheveux de la « journaliste » comme tu dis, il connaîtra ma colère. Et crois-moi, elle n’est pas belle à voir… Maintenant dégage de là !  

- Ne sois pas trop prétentieux City Hunter. Tu ne sais pas à qui tu as affaire…  

 

Et sans demander son reste, il détala aussi vite qu’il put. Rangeant son arme sous sa veste, Ryo poussa un soupir. Puis reprenant sa route, il s’arrêta au distributeur et après avoir introduit une pièce de 500 yens, il sélectionna deux cannettes de café qui tombèrent dans le bac de réception.  

Rejoignant sa belle, celle-ci venait de couper la vidéo lorsqu’il réintégra l’intérieur de la voiture.  

 

- Tiens, fit-il en lui tendant sa boisson.  

- Merci. Tu ne devineras jamais ce que je viens de filmer. Le ministre en train d’avoir une petite discussion avec le directeur de l’orphelinat. Regarde.  

 

Elle lui montra la vidéo dans laquelle on voyait clairement le ministre discuter devant une fenêtre avec le directeur de l’institution. Ils n’avaient même pas pris la peine de tirer les rideaux pour plus de discrétion.  

 

- Dommage que je ne puisse pas lire sur les lèvres pour savoir ce qu’il dit, soupira Kaori frustrée.  

- Je peux peut-être t’arranger ça mon ange, répondit Ryo en posant sa canette à côté de la boîte de vitesse pour démarrer la voiture.  

 

Et sans tarder, il l’emmena chez la personne qui pourrait peut-être venir en aide à Kaori.  

Arrêtant la voiture dans une vieille petite maison faite de brique et de broc en-dehors de la ville. Ryo sortit de la voiture pour aller ouvrir la portière à Kaori. La prenant par la main, il la guida jusqu’à l’entrée de l’habitation qui tenait encore debout par un miracle totalement inexpliqué.  

Toquant à la porte, un homme visiblement aussi vieux que sa demeure, vint ouvrir.  

 

- Ryo ! fit-il l’œil soudainement plus pétillant. Quel bon vent t’amène !  

- Salut grand-père, j’aurais besoin de tes talents pour une affaire très importante.  

- Entre, si je ne suis pas encore complètement rouillé, je suis prêt à t’aider.  

 

S’installant autour d’une petite table basse sur des coussins, Ryo fit signe à Kaori de lui montrer la vidéo de la conversation en question.  

 

- Mais ! C’est ! s’exclama le vieil homme.  

- Notre cher ministre, en chair et en os, répondit Ryo. Nous avons besoin de savoir ce qu’il dit. Pourrais-tu nous aider ?  

- Laisse-moi voir ça, déclara-t-il en mettant ses lunettes et en approchant l’écran de ses yeux âgés.  

 

Quelques minutes plus tard, après avoir visionné une première fois la vidéo, il regarda le couple en face de lui.  

 

- Je ne sais pas où tu mets les pieds Ryo, mais ce n’est pas propre par là.  

- C’est bien pour cela que nous avons besoin de votre aide, intervint Kaori.  

- Avez-vous de quoi écrire ? reprit-il.  

 

Sortant un calepin et un stylo de son sac à main, Kaori se tenait prête à prendre à la volée la conversation. Remettant en marche la vidéo, le vieil homme commença à réciter :  

 

« On ne peut plus attendre. L’argent arrive ce soir avec la nouvelle marchandise à écouler. Comme d’habitude chargez-vous de dissimuler ces fonds sous couvert de votre orphelinat. Iko se chargera du reste pour revendre la drogue aux passeurs du pays. Ah et puis si cette fille fourre encore ses pieds dans nos affaires dites à Iko qu’il a le feu vert… »  

 

- Alors, même notre ministre trempe dans cette organisation, souffla Kaori. Merci beaucoup pour votre aide, reprit-elle en rangeant ses affaires.  

- Ma chère si c’est de vous dont il est question, je ferai très attention. Notre ministre actuel a le bras long, très long… Et cet Iko…  

 

Il ne termina pas sa phrase. Se levant, Ryo le remercia de son aide, et guidant la jeune femme vers la sortie, ils reprirent place dans la Mini. Ils roulèrent quelques instants dans une atmosphère pesante. Jamais Ryo n’avait été aussi crispé en conduisant qu’en ce moment.  

 

- Ryo… commença Kaori d’une voix hésitante. Je dois absolument m’y rendre ce soir. Si je peux réussir à faire les photos corroborant mon article c’est dans la boîte.  

- Désolé, mais non, répliqua Ryo, coupant court à son enthousiasme.  

- Qu… Quoi ? Mais !  

- C’est trop dangereux. Un article de presse ne vaut pas la peine que tu mettes ta vie en danger. Je refuse de te laisser y aller ! répliqua Ryo un peu trop virulemment.  

- Justement Ryo ! protesta Kaori vexée. C’est ma vie ! C’est mon métier ! Et j’ai appris à aimer ce que je fais. Je veux cet article et je suis prête à aller jusqu’au bout pour ça !  

 

Frappant du poing sur le volant, Ryo freina brusquement manquant de les projeter contre le pare-brise.  

 

- Bon sang Kaori ! Tu ne comprends pas que je ne veux pas te perdre ! hurla-t-il pour de bon cette fois-ci.  

- Ry… Ryo, répondit-elle les larmes aux yeux face au désespoir de l’homme qu’elle aimait plus que tout.  

 

Et détachant sa ceinture de sécurité, elle se tourna vers le nettoyeur pour poser ses lèvres sur les siennes.  

 

- Pardon, fit Ryo lorsqu’ils se séparèrent. Je ne voulais pas te crier dessus.  

- Non, secoua-t-elle la tête. C’est moi. Je me suis montrée égoïste. Je…  

- J’irai à ta place si tu veux ces photos. Je les prendrai pour toi.  

- Tu n’as pas à faire ça…  

- Tu as raison, c’est ta vie. Et je veux une place dedans, mais pas au détriment de ce que tu as bâti.  

- Ryo, pleura-t-elle cette fois pour de bon. Je t’aime.  

 

Et pour donner plus de poids à ses paroles, elle l’embrassa le remerciant de ce qu’il acceptait de faire pour elle.  

De retour chez eux, elle se mit tout de suite au travail, alors que Ryo partit au café. Une discussion avec Falcon s’imposait, maintenant qu’il connaissait ceux qui cherchaient à faire taire sa femme.  

 

- Kaori n’est pas avec toi ? demanda Miki déçue de ne pas voir son amie.  

- Elle travaille sur son article. Son rédacteur en chef lui a tiré les bretelles hier soir. Elle n’avait pas trop le choix aujourd’hui.  

- Quel tyran celui-là ! Ca ne fait pas si longtemps qu’elle est au Japon ! Elle ne peut pas pondre un article en claquant des doigts non plus !  

- Tu tombes bien, fit Falcon dans un calme olympien. J’ai des infos pour toi.  

- Laisse-moi deviner, répondit Ryo. Un certain Tanaka Iko.  

- Alors tu sais déjà…  

- Mhm, je l’ai découvert ce matin.  

- Ryo… Ce que tu ne sais peut-être pas, c’est…, reprit Falcon. Avant d’être à la tête de sa propre organisation, il a travaillé pour Isamu Kikuchi…  

 

Le sang de Ryo se glaça dans ses veines. La révélation de Falcon réveillait de vieux démons, appuyait sur de vieilles blessures. Les paroles de l’homme qu’il avait laissé partir lui revinrent en mémoire ; « Tu ne sais pas à qui tu as affaire »  

Bien sûr comment aurait-il pu se douter que d’anciens complices de l’homme qu’il haïssait le plus au monde pouvaient encore ressurgirent.  

 

- Merci mon vieux pour cette info. Ça change tout à présent… termina-t-il en quittant déjà le Cat’s Eye.  

 

Il se prit le temps de faire un petit détour du côté de la clinique du Doc avant de rentrer directement.  

 

- Ah Ryo, j’allais t’appeler. Tiens, fit Kazue en tendant la feuille de papier avec son analyse.  

 

Ryo la déplia, se moquant totalement du résultat final depuis la nouvelle que Falcon lui avait appris, concernant Tanaka Iko. Survoltant rapidement les chiffres, un mot retint son attention ;  

« négatif ».  

Cette nouvelle ne suffit pas pourtant à relâcher l’inquiétude qui le tenaillait.  

 

- Merci, répondit-il à Kazue avant de reprendre le chemin de son immeuble.  

 

Lorsque une heure plus tard, elle envoya par mail le premier jet de son article à sa sœur, Kaori poussa un soupir de soulagement, heureuse du travail accompli. Au même moment Ryo franchit la porte de leur appartement. Sentant la tension qui émanait du nettoyeur, Kaori se leva pour aller à sa rencontre.  

 

- Quelque-chose ne va pas ? demanda-t-elle.  

- Non, rien je t’assure mon ange, fit Ryo en déposant un baiser sur son front.  

 

Puis cherchant le résultat de son dépistage dans sa poche intérieure, il le lui présenta espérant détourner son attention. Dépliant fébrilement le papier, elle poussa un soupir de soulagement lorsqu’elle y eut le mot tant espéré.  

 

- Merci… souffla-t-elle remerciant les cieux que cette première fois ne fut pas signe de mort.  

- Tu vois, je te l’avais dit. Alors à partir de maintenant je ne veux plus que tu t’inquiètes pour ça. Je n’ai pas peur du Sida, et je ne veux pas que tu aies peur de lui quand tu es dans mes bras. Puis changeant encore une fois de sujet, il demanda ; Et toi, tu as pu avancer dans ton article ?  

- Oui, je l’ai envoyé à Sayuri pour qu’elle me dise ce qu’elle en pense. Elle devrait bientôt me répondre je pense.  

 

Après avoir avalé le repas que Kaori venait de préparer, Ryo descendit au sous-sol tirer quelques balles pour évacuer l’angoisse qui l’étreignait.  

Il ne laisserait pas ce Tanaka s’en prendre à Kaori… Jamais… Remontant chez lui, il appela Saeko alors que Kaori était sous la douche.  

Exposant les faits à l’inspectrice, celle-ci répondit avant de raccrocher ;  

 

- J’ai plus qu’une dette envers Kaori. Compte sur moi, je vais mettre en place une opération sans tarder.  

- Merci…  

- C’était qui ? demanda Kaori revenant de sa douche vêtue d’un t-shirt à Ryo en se séchant les cheveux avec une serviette.  

- Juste un petit détail à régler pour ce soir. Au fait, j’aurais besoin de ton portable pour les photos.  

- Tiens, le voici, lui tendit-elle. Ryo… Sois prudent, continua-t-elle en se collant à lui.  

- Toi aussi Kaori. Je vais faire le plus vite possible…  

 

Et après un dernier baiser, il partit accomplir sa mission pour la femme qu’il aimait et qu’il voulait plus que tout protéger…  

 

 

 

A suivre...  

 

 


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