Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 13 :: Perplexes

Published: 14-07-07 - Last update: 29-07-07

Comments: Et de deux (T_T je me ferais presque rire : soit je mets un an et demi entre deux chapites, soit c'est 20 minutes, vivent les extrêmes...) Bref, l'histoire reprendra bientôt son rythme : comme je me voyais mal reprendre avec des pages d'action, j'ai un peu réécris tout ça pour que le retour soit moins brutal (autant pour les éventuels lecteurs - lisez, lisez ! lol - que pour moi. Je dois dire que moi-même je ne me souvenais plus du tout où j'en étais restée !)

 


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De son côté, Kaori était arrivée dans la petite supérette, à quelques rues de chez elle. La marche ne l’avait pas calmée et, toujours aussi énervée par les paroles de Ryô, elle mettait dans son chariot tout ce qui lui tombait sous la main. Il ne fallait plus qu’elle y pense, sinon sa tristesse prendrait le dessus et elle finirait par craquer. Elle en avait assez qu’il se comporte comme un goujat avec elle. Elle ne le comprenait plus…  

Elle soupira, et ses yeux se posèrent enfin sur le caddy. Elle ne sut si elle devait en rire ou en pleurer, il était plein à craquer ! Boîtes de conserves, brosses, même la nourriture pour chien y était passée !  

Ecartant alors pour un moment ses noires pensées, elle se mit en devoir de reposer les produits inutiles à leurs places. Quelle poisse…  

 

La jeune femme oublia définitivement les paroles de Ryô lorsqu’elle entendit quelqu'un s’adresser à elle. Elle se tourna pour apercevoir la personne à qui appartenait cette voix inconnue et se trouva en face d’un homme grand et assez imposant. Mais ce qui la frappa en premier fut la cicatrice qui traversait son sourcil jusqu’à sa tempe; elle lui donnait un air un peu étrange, presque malveillant... Ne s’attardant pourtant pas sur cette impression, la jeune femme répondit à sa question :  

- En effet, c’est moi. Nous sommes-nous déjà rencontrés ?  

L’homme esquissa un sourire en coin :  

- Non, c’est votre partenaire que je connais.  

 

Elle ouvrit de grands yeux. Mais qui était cet homme et d’où Ryô le connaissait-il ? Elle ne l’avait jamais vu… Il semblait maîtriser le Japonais à la perfection, mais l’accent qu’elle décela lui sembla espagnol.  

- Vous parlez de Ryô ?  

- C’est bien ça. Je suis un ancien ami de Saeba. Fabio Cailla. Enchanté.  

- Et je peux savoir d’où vous connaissez mon nom ? Comment m’avez-vous reconnue ?  

Le sourire de l’homme s’élargit légèrement et Kaori eut un petit geste de recul. Quelque chose chez lui était dérangeant et sa manière de la scruter lui donnait la chair de poule. Etonnant qu’il soit un ami de Ryô !  

- Oh, j’ai entendu parler de vous… Et je vois qu’on vous avait bien décrite !  

Elle leva des sourcils interrogateurs mais l’homme ne sembla pas s’en soucier. Il enchaîna, et la remarque qu’il fit déstabilisa Kaori :  

- Ça m’étonne que vous viviez ensemble ! Une femme aussi ravissante que vous avec un ancien tueur ! J’avoue ne pas comprendre ce que vous faites avec un type comme lui !  

- Par…Pardon ?!  

- Oh ! Mais ne me dites pas que vous ne me saviez pas ! Nooon…. Saeba ne vous a rien dit ??  

 

La remarque et le ton de l’homme perturbèrent Kaori et il sembla en jubiler. Mais que racontait-il donc, ce fou ?  

- Il doit s’agir d’une erreur, Monsieur. Vous devez vous tromper de personne. Et maintenant, si vous voulez bien m’excuser…  

- Oh, pardonnez-moi de vous avoir retenue, je ne voulais pas vous déranger, s’excusa-t-il en se courbant légèrement.  

Il ne délivra pas pour autant sa proie et, sur un ton toujours aussi mielleux, le vil inconnu continua son discours :  

- J’étais juste curieux parce que, veuillez bien me croire, il ne s’agit nullement d’une erreur. Je parle bien de votre Ryô (son ton finit d’énerver Kaori), le gentil petit démon avec lequel vous vivez ! Je le connais bien, l’étalon ; voyez-vous, nous avons travaillé ensemble. Vous savez, comme nettoyeurs. C’est pour cela que je ne comprends pas comment une jeune femme sans défense telle que vous peut rester avec quelqu'un comme Saeba ! N’allez pas croire que je ne l’apprécie pas – je vous le dis, nous étions partenaires – c’est juste que ce n’est pas exactement un « gentil », dans son genre… Faut pas se fier à lui…  

- Ça suffit !! J’en ai assez entendu ! Je vous prie de vous déplacer, vous me barrez la route !  

 

Et, sur ces paroles, Kaori abandonna la conversation. Il était hors de question qu’elle continue à écouter cet étranger salir ainsi la réputation de celui qui partageait sa vie. Elle entendit l’homme ricaner un impertinent « Saluez-le de ma part ! » mais, ignorant sa violente envie de retourner le gifler, elle sortit sans attendre du magasin, oubliant même son chariot et ses courses.  

 

 

N’ayant plus la moindre envie de flâner en ville, ce furent les mains vides que la jeune femme se dirigea vers son appartement, son emportement laissant peu à peu la place au trouble. Grimpant les nombreuses marches, Kaori se laissa envahir par les paroles de l’homme. Elle ne savait quoi penser. Oh, il lui était clair que ce malade racontait n’importe quoi ! Pourtant, il semblait vraiment connaître son partenaire. « L’étalon », c'était bien ce qu’il avait dit…  

« Oui, mais ce n’est un secret pour personne que Ryô court tout ce qui porte jupon… »  

Elle chassa l’image du noceur se prenant un talon de chaussure dans les dents et revint à ses réflexions « …qui ne me mènent à rien. Raa… Si seulement je savais quoi demander à Ryô ! »  

 

Arrivée à destination, elle ne trouva que Billy dans le salon. Celui-ci, surpris de revoir Kaori de sitôt, l’examina, à la recherche d’une réponse. Finalement, elle n’avait pas fait les courses et semblait avoir la tête un peu ailleurs :  

- Tout va bien, Kaori ? Tu es déjà de retour ?  

- Hein ? Ah ! Oui. Oui…  

Visiblement dubitative, Billy s’approcha d’elle. Il voulut lui demander ce qu’il en était mais il vit Kaori jeter un coup d’œil autour d’elle.  

- Ryô n’est pas là. Il est parti juste après ton départ.  

- Ah, ok… Merci.  

- Kaori ?  

 

Entendant son prénom et l’inquiétude de l’adolescent dans sa voix, la jeune femme se reprit enfin. Elle se tourna vers lui et, définitivement sortie de ses nuages, lui sourit joyeusement :  

- Alors ! De quoi as-tu envie pour le déjeuner ?  

- Oh, et bien je pensais que je pourrais moi-même m’occuper de la cuisine, aujourd'hui ! Ce sera ton jour de repos, ajouta-t-il, satisfait.  

Après ce mauvais début de journée et vu la tête qu’elle faisait il y avait encore quelques secondes, Billy avait envie de lui faire plaisir. Il attendit la réponse, impatient, et fut heureux de voir l’expression de Kaori s'illuminer de gentillesse :  

- D’accord !  

Billy esquissa un sourire de triomphe, et la jeune femme fut touchée de le voir se comporter de la sorte. Il était attendrissant avec ses manières de petit enfant.  

- C’est très gentil. Merci, Billy ! ajouta-t-elle d’une voix douce. …Mais dans ce cas c’est moi qui m’occuperai de la vaisselle !  

 

Ils discutèrent encore quelques minutes, puis Kaori monta à l’étage, ressentant le besoin d’être seule. Elle crut bientôt entendre la voix de Ryô. Et, en effet, celui-ci venait de rentrer. Il était passé au café de ses amis et avait ensuite continué à rechercher sa partenaire dans quelques autres endroits qu’elle fréquentait mais n’avait rien trouvé. Finalement, il était tombé sur une connaissance qui lui apprit avoir vu sa partenaire se diriger vers leur immeuble. Il était alors aussitôt revenu sur ses pas afin de le vérifier par lui-même.  

Jetant un coup d’œil circulaire dans le salon, il s’adressa à Billy sans prêter attention à sa question :  

- Kaori n’est pas rentrée ?  

- Je suis là.  

 

L’homme se tourna vers la provenance de la voix et, percevant Kaori en haut de l’escalier, ne put s’empêcher de souffler de soulagement. Kaori en resta perplexe. Mais quel était ce changement dans son comportement ? Il y avait une demi-heure il faisait le pitre et maintenant ses yeux étaient d’un sérieux qu’elle ne lui avait pas vu depuis longtemps. Oubliant leur chicane, les mots de l’inconnu résonnant de nouveau dans son cerveau, Kaori descendit les marches sans quitter son partenaire des yeux. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était un peu nerveuse et, le temps de le rejoindre en bas, elle ne sut plus par où commencer ni comment lui parler. Passant alors devant lui, elle continua finalement son chemin, et Ryô ne dit rien non plus.  

Parce que lui n’avait pas oublié ses mots du matin. …Et parce que le regard que lui avait lancé Kaori l’avait alarmé. Pourquoi était-elle rentrée si vite à la maison ? Avait-elle changé d’avis ou…avait-elle rencontré quelqu'un ? Et le comportement de Kaori ne fut pas pour le rassurer.  

Plusieurs fois durant la matinée, il avait surpris sa partenaire lui jeter des regards emprunts de désarroi et de questions, mais à chaque fois elle avait vite fait de détourner les yeux pour continuer à vaquer à son occupation ou, pire, à trouver refuge ailleurs, loin de lui. Elle avait même tenté de lui parler mais, là encore, les deux mêmes mots closaient toujours l’échange, lui offrant un court et cruel répit : « Non, rien… ». Et, à chaque fois, Ryô avait beaucoup plus de mal à calmer les battements de son cœur qu’il ne laissait paraître.  

 

Le déjeuner se passa dans le silence et ce ne fut qu’une fois qu’il fut terminé que Kaori osa poser à son partenaire la question qui n’avait cessé de la travailler.  

Ryô était dans le salon et sirotait son café face à la fenêtre, regardant la ville s’agiter à ses pieds en ce dimanche ensoleillé.  

- Ryô ?…  

Il se tourna vers elle sans répondre. Son mauvais pressentiment revenait au galop. Kaori ne savait pas cacher ses sentiments et encore moins à lui ; il avait bien vu qu’elle était préoccupée par quelque chose. Une question lui brûlait les lèvres mais elle n’arrivait pas à trouver ses mots. Il savait pourtant que ce n’était pas ça qui l’empêcherait de la lui poser et, en effet, Kaori finit par l’interroger à brûle-pourpoint :  

- Qui est Cailla ?  

Le sang de Ryô se gela dans ses veines et ses poings se crispèrent. Ce fut d’une voix atrocement calme qu’il lui répondit par une autre question :  

- D’où connais-tu ce nom ?  

Kaori fut énormément surprise par la dureté de son ton. Mais que lui prenait-il, elle n’avait rien fait de mal ?  

- Je l’ai croisé en faisant les courses. Pourquoi ?  

 

A l’entente de ces mots, le regard de Ryô prit une teinte si féroce que Kaori en fut clouée sur place. Ses mâchoires ses serrèrent et il ne la quitta plus du regard. Elle ne l’avait jamais vu comme ça ! Il lui était certes déjà arrivé de se mettre en colère, et il fallait bien admettre que dans ces moments-là, il valait mieux ne pas être la personne qui l’avait fait rager, mais jamais ses yeux n’avaient été aussi tranchants. La jeune femme fut stupéfaite par cette facette de sa personnalité dont elle ne connaissait visiblement pas l’étendue.  

L’homme ne tarda pas à reprendre la parole, séparant bien ses mots :  

- Qu’est-ce qu’il t’a dit ?  

- Hein ? Pas grand-chose, et puis il divaguait. Je ne l’ai pas du tout aimé… Ryô d’où le connais-tu ? Il a dit que vous étiez partenaires !  

- Ne t’approche pas de lui.  

- Mais…  

- Pas de mais ! Il ne faut pas faire confiance à ce type, il est dangereux.  

Elle voulut lui demander une explication mais Ryô la planta là. Tournant les talons, il sortit de l’appartement sans un mot ni regard.  

Kaori demeura quelques minutes debout, incrédule, à fixer la porte fermée. La réaction de Ryô l’avait secouée… 

 


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