Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 23 chapters

Published: 18-08-04

Last update: 25-10-07

 

Comments: 127 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Un ange diaboliquement adorable, un démon divinement incorrigible, …et un jeune Billy qui se retrouve projeté dans la Ville sans Nom !…

 

Disclaimer: Les personnages de "D'anges et de démons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: D'anges et de démons

 

Chapter 16 :: De troublantes révélations

Published: 31-07-07 - Last update: 14-11-09

Comments: loll nono Sophie, "très impossible" ne se dit même pas du tout, tu as raison^^ mais j'avais envie de le mettre, et puis Cailla respecte déjà tellement rien, alors la langue française.... ^^ Et chose que je ne fais que trop rarement ici : merci de toujours me relire ! Je vos dis bonne lecture ! PS : je pars deux ptites semaines, mais si je peux poster la suite de là-bas, je le ferai ! :o) (et merci à la ptite Mopsime et à Grifter qui ne se découragent pas de me laisser des reviews loll, ça me touche vraiment !!... Et Grifter, j'ai été intriguée par ce que tu as dis alors je suis allée voir, et je dois dire que parmi tes ptites fics ya eu des passages que j'ai trouvé franchement extras tellement ils étaient chous et simples, on ressent la complicité des deux amis et ça fait plaisir)

 


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Billy courait aussi vite que ses jambes le permettaient. Lorsqu’il s'était enfin relevé, il ne restait plus aucune trace de Kaori et de leur assaillant. Il n’avait même pas pu deviner la direction qu’ils avaient prise ! Il n’y avait plus qu’une chose à faire : rentrer à l’appartement le plus vite possible pour alerter Ryô. Billy n’était plus qu’à quelques dizaines de pas de l’immeuble lorsqu’il aperçut Mick. Ce dernier, intrigué par la course folle du jeune, s’avança dans sa direction :  

- Et ben, on a le feu aux fesses, on dirait ! Ça va, Bill…  

- Kaori !!  

Le visage de Mick se ferma. Son sourire disparut et il le dévisagea, sérieux pour la première fois depuis que l’adolescent l’avait rencontré :  

- Quoi, "Kaori" ? Qu’est ce qu’elle a ?  

- Un homme l’a enlevée !! parvint-il à prononcer, essoufflé. On se promenait et ce type…  

Mick cessa de l’écouter. Il jura entre ses dents et reconsidéra le garçon :  

- Cailla ? Un type avec une cicatrice ?  

C'était plus une affirmation qu’une question. L’adolescent fut surpris, apparemment ils savaient tous ce qu’il en était sauf lui ! Sauf lui et Kaori… Paniquant à nouveau en s’imaginant son amie avec cet homme, Billy tira sur la manche de l’Américain, hochant la tête.  

- Oui !! Il faut prévenir Ryô !  

 

Il n’avait jamais vu que la face d’obsédé de Mick, mais si celui-ci ressemblait de ce point de vue comme deux gouttes d’eau à Ryô, il y avait fort à parier que ce n’était pas la seule chose qu’ils avaient en commun. Et l’aura dangereuse qui entoura Mick le lui prouva très vite. S’ils voulaient retrouver Kaori, ils auraient sûrement besoin de toute l’aide qu’ils pouvaient trouver. Or, à cet instant, impossible de douter que Mick avait les capacités requises. …ou la volonté déterminée de mettre un terme à cette situation.  

 

Billy déboula en trombe dans l’appartement, suivi d’un Mick plus en colère que pressé. Ils virent Ryô qui descendait l’escalier. Celui-ci quittait à peine le toit. Immédiatement alarmé par l’entrée retentissante de ses amis, il les rejoignit prestement. Où était Kaori, que faisait Billy dehors ? Ce fut encore le garçon qui réagit le premier.  

- Kaori voulait sortir, j’ai tenté de la retenir mais elle ne voulait pas m’écouter ! Alors on est parti et… et ce type… il l’a enlevée !  

- Quoi ?!!  

Le visage de Ryô refléta la même colère que Mick quelques secondes plus tôt. Peut-être même plus vive encore. Ne cachant pas son inquiétude, il évacua lui aussi sa haine en travers sa mâchoire crispée :  

- Il le regrettera.  

Billy le regarda avec de grands yeux, impatient d’écouter la suite. L’expression de l’homme l’impressionnait. Ryô les sortirait sûrement de là, c'était un détective après tout ! Celui-ci, toujours aussi féroce, continua sur le même ton :  

- …Il suffira que Kaori lui prépare un café.  

Bong ! Billy s’étala tête la première sur le sol. Mais qu’est-ce que c'était que cette remarque ?! Le démon avait-il perdu la tête ou était-il vraiment aussi obtus qu’il le paraissait ?!!  

 

Cette fois, ce fut Mick qui réagit. Émergeant enfin de ses réflexions, il s’énerva contre son ami :  

- Putain, Ryô ! C’est pas le moment !  

Ryô retrouva tout son sérieux :  

- Je sais…  

- Je venais justement te parler de Cailla. J’ai appris où se trouvait sa planque. Mais je ne savais pas si l’info était fiable.  

- Oui, j’ai entendu… Et bien maintenant on a la réponse.  

- Comment ça ? intervint Billy.  

Ryô le dévisagea un instant, puis répondit, de retour parmi eux :  

- Il a voulu que je le retrouve. Ce salopard avait tout prévu !  

 

Sa voix reflétait de plus en plus sa fureur. Ce sale type l’avait bel et bien eu ! Il lui avait donné son adresse et Kaori, en s’éloignant, lui avait permis de réaliser la fin de son plan le plus facilement du monde ! Il n’y avait pas à dire, Fabio était toujours aussi lâche…  

Si seulement Kaori n’était pas sortie… Il ne l’avait même pas remarqué, exilé sur le toit comme il l’était. Son sentiment de culpabilité égalant sa soudaine envie de coller une balle à son ancien partenaire, Ryô chassa pourtant tous ses remords pour ne plus se concentrer que sur le plan à suivre. Il s’adressa de nouveau à son jumeau, dont l'attitude à cet instant montrait à quel point ce terme était approprié :  

- J’ai eu son adresse ce matin même. Cailla n’a pas tardé à réagir.  

- De toute façon Billy est là, ça suffit à le confirmer. S’il l’a envoyé jouer au messager… Il ne te reste plus qu’une seule chose à faire.  

- Tomber dans le piège.  

- Mais il n’est pas question de s’y laisser prendre. Je vous accompagne.  

- Il n’y a pas de temps à perdre. Ce type est capable du pire.  

L’expression de Mick s’adoucit alors et, s’approchant de son ami, il posa une main amicale sur son épaule :  

- Il ne la touchera pas. Cailla te connaît assez bien pour en deviner les conséquences.  

 

Billy était complètement perdu. Lui aussi s’inquiétait ; il devinait bien que Kaori se trouvait entre des mains dangereuses, mais enfin, il s’agissait d’un ange ! Que se passait-il dans ce monde, tout à coup ?  

- Je sais bien que ce n’est pas un jeu mais qu’est-ce qui peut bien arriver si Kaori a déjà perdu la vie ?!  

- Tu es là depuis un moment, s’emporta Ryô. Tu ne vas pas me dire que tu t’es jamais fait mal !  

Imaginer Kaori avec son pire ennemi le rendait fou de colère et d’inquiétude. Mick intervint aussitôt, cherchant à calmer le jeu. Avec sa légèreté habituelle, il lâcha, d’un air amusé :  

- Surtout avec toutes les bosses que Kaori distribue à Ryô !  

Adressant un clin d’œil au plus jeune, il se tourna ensuite vers son ami :  

- Allez vieux, ressaisis-toi !  

 

Et, sur ces mots, Ryô et Mick descendirent vers le garage, suivis d’un Billy qui voulait absolument les accompagner, dût-il ensuite les attendre bêtement dans la voiture.  

 

 

***  

 

 

- Vous êtes vraiment obligé de serrer les liens aussi fort ?!!  

 

Cailla souffla, irrité. Qu’est-ce que c'était que cette bonne femme qui refusait de se taire ?! Elle était attachée à une chaise métallique, les mains derrière le dossier, et elle ne trouvait rien de mieux que de lui casser les oreilles avec ses plaintes et ses critiques. Non mais qu’est-ce que ça l’intéressait, si ce n’était pas une façon de traiter une dame !!  

 

- Très chère Kaori. Cela va sans dire que je ne peux pas vous tuer. Pas parce que vous ne me serviriez alors plus à rien, mais surtout parce que c’est très impossible. Par contre, je vous avoue que mes mains commencent à me démanger. Alors si vous ne la fermez pas SUR-LE-CHAMP, je risque fort de les écouter. Vous avez saisi ? finit-il, toujours aussi mielleux.  

Kaori le considéra et, bien qu’elle fût beaucoup plus anxieuse qu’elle ne laissait paraître, ne put s’empêcher de lâcher un « crétin » énervé, histoire d’avoir le dernier mot.  

 

- D’ailleurs, j’ai quelques petits scoops qui devraient pouvoir vous faire taire une bonne fois pour toutes.  

Il jeta sur elle des yeux perfides et Kaori eut la désagréable sensation que ce qui allait suivre lui plairait encore moins que ce qu'elle endurait actuellement. Sur la défensive, elle le défia du regard :  

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais quoique vous puissiez encore raconter comme insanités, je connais Ryô bien mieux que vous et je sais quel genre d’homme il est. Vous pouvez délirer autant que vous voulez, je ne vous croirai pas.  

- Vraiment… Vraiment ?  

- Ah, parce qu’en plus d’être fêlé, vous êtes sourd ?…  

- Ha ha ha ! Je vous aime bien, ma petite ! Votre force de caractère me plait. Surtout si c’est pour m’empêcher de vous révéler ce que vous ne voulez pas entendre !  

- Pff…  

- Alors ça ne vous gêne pas, si je vous dis que Saeba était bel et bien nettoyeur ? Il travaillait dans l’ombre, si vous préférez. Même qu’il était recherché par la police !  

- Vous mentez…  

- Non, c’est lui, très chère. Laissez-moi deviner, il vous a raconté qu’il était détective privé ?  

La question était rhétorique. Cailla semblait plus réfléchir à voix haute que la questionner.  

- Hum… Et les rares fois où vous avez essayé d’en apprendre plus, il a réussi à éluder le sujet – je vous l’accorde, il le fait très bien. Et vous êtes si cruche que c’est à peine si vous vous en êtes aperçue.  

Les yeux de Kaori s’agrandirent malgré elle et elle le fixa, troublée. Mais d’où connaissait-il son partenaire, à la fin ?!  

 

 

***  

 

 

- C’est ici.  

- Bon, et bien finissons-en.  

- Billy, tu ne bouges pas de là. Quoiqu’il se passe, tu n’entres sous aucun prétexte !  

Le jeune homme acquiesça, et les deux acolytes garèrent la petite Austin à une cinquantaine de mètres de l’immeuble.  

- Mick, tu entres par derrière, moi je prends l’entrée principale.  

- Okay ! Va falloir que tu le fasses patienter le temps que je vous retrouve. Je suis sûr qu’il prépare un sale coup.  

Ryô opina et Mick s’en alla en marmonnant, les mains dans les poches :  

- Génial, reste plus qu’à trouver un moyen d’entrer dans ce trou sans se faire remarquer. Pfff, pourquoi c’est à moi de faire le sale boulot… Ça tombe toujours sur les plus beaux…  

Ryô leva les yeux au ciel, pas du tout étonné par l’attitude de son compagnon. Le temps de pénétrer dans l’immeuble, son visage avait retrouvé son expression implacable. Ce jeu allait se terminer ici.  

 

 

***  

 

 

- Hum… Vous devez sans doute vous demander comment nous nous sommes rencontrés… Et bien, je vais satisfaire votre curiosité. Voyez-vous, Saeba et moi, nous n’avons pas grandi comme tout le monde. C’est que nous nous connaissons depuis pas mal de temps ! Depuis la guerre civile en Colombie, si vous voulez tout savoir.  

Il l’observa, un instant silencieux, attisant sa curiosité.  

- On a grandi pendant la guerre. Ryô est orphelin. …Il ne vous a jamais parlé de sa famille sur Terre, n’est-ce pas ?  

- …  

- C’est parce qu’il n’en a pas. Il a atterri par malchance en pleine jungle alors qu’il était haut comme trois pommes. …Pour finir comme guérillero dans une faction colombienne.  

 

Kaori écoutait le Latino raconter la vie d’un homme seul et solitaire, le visage figé par la stupeur. Ça ne pouvait pas être vrai… Cette vie qu’il décrivait, c'était celle de son partenaire ! De Ryô ! Il lui parlait de la guerre, des massacres, de la dextérité de son partenaire… Puis de son départ pour les Etats-Unis, suivie de son arrivée au Japon… Une vie si loin de l’existence qu’elle avait menée que Kaori avait du mal à se l’imaginer. Son cœur se brisait à chaque parole. En écoutant les mots de cet homme, si vicieux fût-il, elle avait compris qu’il ne disait que la vérité. Cailla ne mentait pas, ou tout du moins pas dans les faits. Si elle ne croyait pas un mot de ses paroles lorsqu’il évoquait les intentions de Ryô, elle savait étrangement que les grandes lignes étaient vraies. Ryô avait eu une vie très dure, passée dans les tourments d’une guerre puis dans le danger d’un travail clandestin au Japon. Et il ne lui avait rien dit ! Jamais. Elle se sentait si… Elle avait l’impression de ne pas le connaître, qu’il était loin, hors de sa portée. Pourquoi ne lui avait-il pas fait confiance ? Pourquoi lui avait-il caché des choses aussi importantes ? Elle était blessée…  

 

Puis vint l’épisode de sa mort, et Kaori ressentit une colère comme elle n’en avait encore jamais connu envers personne.  

- C’est vous qui l’avez tué !  

- Ha ha… C’est que vous n’êtes pas aussi empotée que vous le semblez ! Oui, en effet, c’est à moi que revient cet honneur.  

- Mais… Comment avez-vous pu ?… C'était votre partenaire et votre ami ! Vous êtes immonde !!  

- Allons, allons, fit-il, agitant nonchalamment les bras, vous allez me faire rougir ! …En tout cas je ne peux que conclure que vous me croyez enfin ! Bravo, je vois que votre bêtise connaît des limites !  

- Vous devriez surtout voir que vous n’avez aucune chance contre Ryô.  

- Et pourquoi, je vous prie ?…  

- …Avant que vous ne me racontiez tout cela, je pensais qu’il vous ferait regretter votre geste parce que vous vous en étiez pris à son entourage. Vous pouvez bien dire ce que vous voulez, je connais le véritable Ryô, je connais son âme.  

 

Sa voix douce décontenança l’homme. Mais qu’est-ce qui prenait à cette femme ? Il venait de lui révéler tout le passé de Ryô, elle venait de découvrir que pendant sept années elle avait vécu sans savoir qui avait vraiment été son partenaire, et elle continuait de croire en lui.  

- Je retire ce que j’ai dit, vous êtes bel et bien stupide.  

 

Kaori ne releva pas l’insulte et, au contraire, un sourire apparut sur ses lèvres, finissant de prouver tout son courage.  

- Mais maintenant, je suis sûre qu’il ne fera qu’une petite bouchée de votre personne. Non seulement c’est le meilleur des pros, mais en plus il vous en veut personnellement. Il n’en aura que pour quelques minutes.  

- Ah et comment vous le sauriez, vous ? Hahaha, ne me faites pas rire, ’y a une heure vous ne saviez même pas qu’il était nettoyeur !  

 

Un sourire narquois vint se poser sur le coin de la bouche la plus rosée :  

- Vous ne l’avez pas entendu arriver, hein ? …Il se tient derrière vous.  

 


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