Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 2 :: Kaori contre la mafia

Pubblicato: 11-04-05 - Ultimo aggiornamento: 11-04-05

Commenti: Kikou tout le monde, voici le chap que je devais poster vendredi. Pas encore d'action dans ce chap mais ca va venir, l'histoire se place tout doucement. J'espère que ca vous plaiera. Merci à Maiki, Lovely, Myriam, Jermenes, Lou, Sophie, Cat et Mika pour les reviews, je vous adore mes puces et à tous ceux qui me lisent.(Laissez moi des reviews hein!!!). Bonne lecture et à très bientot, Kiss Oups, Merci Mica, honte sur moi pour les fautes, correction illico.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Après un passage éclair à l’appartement de Lee, Kaori avait emmené son client chez elle. Rien de tel que son territoire pour assurer ses arrières, Ryo lui répétait assez souvent.  

Maintenant, la question des chambres se posait. Elle savait pertinemment que Ryo n’accepterait jamais de partager sa chambre avec son client alors il ne lui restait plus qu’à prendre le canapé du salon. Elle offrirait gracieusement son lit à Lee.  

A l’appartement, tout était calme. Ryo n’était pas encore rentré ou peut-être déjà ressorti. Dans ce genre de situation, il était le roi de l’esquive. L’art et la manière d’éviter quelqu’un, c’était tout lui.  

 

Elle laissa son client au salon et monta préparer la chambre pour la nuit. Elle changea les draps rapidement et déposa une serviette propre sur le lit.  

Elle rejoignit ensuite Lee et lui proposa un café qu’il accepta volontiers. Le jeune homme en profita pour faire connaissance avec son garde du corps et aussi lui parler de sa vie, de son travail.  

A cet instant précis, ils n’avaient pas l’air d’une professionnelle et de son client mais de deux bons amis. Ils riaient, discutaient, échangeaient des regards complices sans vraiment savoir pourquoi.  

Kaori appréciait énormément de rencontrer un jeune homme de son âge. Il est vrai qu’elle n’en avait pas beaucoup l’occasion. Les hommes qu’elle connaissait était tous plus âgés qu’elle, étant surtout des connaissances de Ryo et ses clients étaient des clientes.  

Il n’y avait là rien de caché, aucune attirance dissimulée, juste le plaisir de partager un moment avec une personne « normale », qui ne soit pas du milieu. Si on oublie le fait que Lee Hao avait, sans le vouloir, travailler pour ce milieu.  

 

 

Ryo arriva en fin d’après-midi et ne fut pas surpris de trouver Kaori avec un homme. Il en avait rapidement déduit qu’il s’agissait de son client et tiqua immédiatement en le voyant. Il ne l’aimait pas. Sans aucune raison, mais c’était comme ça. Il devait avoir l’âge de Kaori, grand, plutôt bien bâti, les cheveux foncés et un regard direct. Le nettoyeur était mitigé quand à l’attitude à adopter mais il opta pour une courtoisie de base se limitant à bonjour, bonsoir. Il ne voulait pas mettre de l’huile sur le feu avec sa partenaire en se comportant comme le dernier des abrutis. Il s’approcha alors de l’homme, sûr de lui, comme pour bien montrer à ce jeunot qu’il était sur un terrain dangereux et qu’il ne valait mieux pas se frotter à l’homme de la maison. Lee comprit parfaitement le message au regard sombre de l’homme mais de toute façon, ses intentions n’allaient pas dans ce sens. Lee avait énormément apprécié cet après-midi en compagnie de Kaori mais s’en voulait plus une amie qu’une amante.  

 

-« Ryo, voici Lee Hao, mon client. Il séjournera ici le temps que je règle cette petite affaire. »  

Le ton de la jeune femme avait été clair, ne laissant aucune objection possible.  

-« Bonjour monsieur Saeba, ravi de vous rencontrer. »  

-« Hum, bonjour Hao. Bon, c’est pas tout mais qu’est-ce qu’on mange ? », demanda Ryo d’une voix neutre à l’attention de Kaori.  

Kaori fit un mouvement de tête pour montrer son exaspération. Il ne changerait donc jamais. Mais elle s’excusa auprès du jeune homme qu’elle abandonna à Ryo en espérant qu’il ne serait pas trop impoli avec leur invité. Elle savait très bien qu’il pouvait se montrer très désagréable dans certaines circonstance.  

Elle avait besoin de s’isoler pour réfléchir à la situation et trouver le meilleur moyen de régler rapidement cette affaire. Elle se mit à la préparation du repas et une petite demi heure plus tard, la table était mise.  

 

Le dîner se passa dans le calme, Kaori discutait avec son client et Ryo mangeait sans trop faire de vague. Une fois terminé, elle apporta le café aux hommes et prit sa veste.  

-« Bon, Lee, je vous laisse ici quelques temps. Je dois trouver des renseignements sur votre affaire alors ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien. »  

-« Quoi, tu me laisses m’occuper de ton client ! », protestait le nettoyeur qui s’était déjà levé du canapé.  

-« Mais pas du tout. Je le laisse dans l’appartement le temps d’aller voir un ou deux indics. Il ne risque rien ici, personne ne sait qu’il est là. »  

-« Mouais bah comptes pas sur moi pour attendre ton retour pour sortir m’amuser. »  

-« Je n’y comptais pas ! », répliqua Kaori, passablement énervée.  

Et elle quitta la pièce sans se retourner, laissant son partenaire râler pour lui-même contre l’incapacité de son équipière.  

Mais cette attitude cachait surtout une inquiétude. Il n’aimait pas la savoir dehors à cette heure ci. La nuit était déjà tombée et les indics se cachaient dans des endroits plus sordides les uns que les autres. Il prit sa veste, son arme et s’adressa rapidement à Hao avant de sortir :  

-« Je reviens, ne bougez pas d’ici, pas de coups de téléphones, pas de visites. »  

Le ton n’autorisait aucune réplique et l’homme ne répondit rien. Il prit place sur le canapé avec le journal du matin.  

 

 

********************************************************************  

 

 

Kaori était toujours en colère contre son partenaire. Il l’exaspérait. Même si elle aurait préféré bénéficier de son aide sur cette affaire, elle se sentait capable de la régler toute seule. Il ne fallait pas qu’elle pense à lui, elle devait se concentrer sur cette histoire et en finir le plus rapidement et efficacement possible.  

Après une dizaine de minutes de marche, elle rejoignit une rue sombre. Elle savait qu’un des indics de City Hunter traînait dans le coin, sûrement entre deux caisses de bières, comme la plupart des indics de Ryo. Mais il fallait bien avouer que ces hommes de l’ombre, que presque personne ne remarquait, étaient au courant de tout ce qu’il se passait en ville. C’était un vrai réseau de renseignement local très utile dans ce quartier. Elle fit quelques pas et remarqua l’homme qu’elle cherchait. Le vieux San connaissait très bien la ville et les différentes bandes qui y avaient la main mise.  

-« Salut San, tu te souviens de moi ? »  

L’homme regarda la jeune femme qui se trouvait face à lui et répondit :  

-« Mais bien sûr, comment oubliez une beauté sauvage comme toi. »  

Kaori ne prit pas mal sa réplique et demanda :  

-« Voilà, j’ai besoin d’informations sur une société, Tseng et Fils. Je veux tout savoir, leurs clients, leurs fournisseurs et surtout qui assure leurs protections. »  

-« Hum, et je suppose que tu veux ses renseignements pour hier. »  

-« Exactement. », dit Kaori, avec un sourire et tendant quelques billets au vieil homme. Contrairement à son partenaire, elle n’utilisait pas la menace mais la reconnaissance pour avoir ses informations et cette méthode l’avait plus d’une fois servi.  

-« Ok, ma belle, repasses demain matin, je verrais ce que je pourrais pour toi. »  

Elle le laissa rejoindre le fond de la ruelle et prit la direction de l’appartement. La pêche était lancée et elle n’avait plus qu’à attendre de remonter la ligne.  

De plus, elle savait parfaitement que les informations circulaient dans les deux sens. Elle en apprendrait sur ses ennemis mais ils sauraient que City Hunter était à leurs trousses et elle espérait que cela suffirait à calmer les intentions peu louables de ses bandits.  

 

 

Ryo avait rapidement rattrapé sa partenaire et la suivit maintenant à distance raisonnable au fil des rues. Il avait comprit qu’elle cherchait le vieux San. Il n’était pas dangereux et plutôt coopératif. Lorsqu’elle avait trouvé sa cible, il s’était mis un peu à l’écart mais de façon à être dans la ligne de mire du vieux fourbe. Ce dernier avait bien reçu le message et avait donc été le plus agréable possible avec la jeune femme. Tout le monde dans le quartier connaissait la partenaire de City Hunter et personne ne serait assez fou pour lui manquer de respect sans craindre la colère du nettoyeur. Alors lorsque le japonais attendait quelque chose, il n’y avait pas à discuter. D’un seul regard noir, il faisait comprendre ce qu’il pensait. Et là, la consigne était simple, tu acquiesces et on en reparle.  

Une fois la « transaction » terminée, il s’était assuré que Kaori était bien rentrée et était retourné voir son indic.  

 

-« Alors San, quelles sont les nouvelles ? »  

-« Je pensais bien que tu repasserais ce soir. Bon ta charmante partenaire veut des infos sur la société Tseng et Fils mais attention mon ptit gars, c’est du lourd là. »  

-« Ouais, le fiston trempe avec la mafia c’est ça ? »  

-« Exactement. Alors qu’est-ce j’lui dis à la ptite moi. »  

Là Ryo était dans une impasse. Le poisson était trop gros pour Kaori mais il ne voulait pas la mettre sur une fausse piste. Si elle l’apprenait, elle le tuerait, c’était sûr.  

-« Dis lui ce que tu peux sans trop en dire non plus. »  

-« Mouais, bien sûr, t’es drôle toi. »  

Ryo lança un dernier regard au vieil homme et prit la route pour rentrer. Il ne fit qu’un léger détour par son cabaret préféré, histoire de ne pas rentrer bredouille.  

 

 

*********************************************************************  

 

 

Le lendemain, Kaori se leva vers 7 heures. Elle fit sa toilette, s’habilla et descendit préparer le petit déjeuner. Cette nuit passée sur le canapé ne l’avait pas mis dans une forme resplendissante mais elle ne devait pas en tenir compte pour mener à bien son travail. Elle mit la table mais ne monta réveiller personne.  

Elle ne voulait pas voir Ryo après cette nuit.  

 

Lorsqu’elle était rentrée, Ryo était déjà sorti. Lee était allé se coucher quelques temps après et elle s’était retrouvée une fois de plus seule dans cet appartement. Elle avait installé une oreiller et une couverture pour la nuit et priait dans son fort intérieur que son partenaire ne ferait pas son vacarme habituel en rentrant.  

Lorsqu’il montait les escaliers, il avait senti une présence dans la pièce principale. Il avait écouté la respiration qui se voulait lente et apaisée et en avait déduit qu’il s’agissait de sa douce partenaire. Et pourtant, il n’avait pas pu s’empêcher de faire un maximum de bruit. Il avait ensuite allumé la lumière comme s’il était seul au monde.  

 

-« Ryooooooooooo ! »  

-« Oups, désolé. »  

-« Bien sûr, comme si tu ne savais pas que j’étais là ! », répondit-elle, la colère à portée de main et de massue.  

-« Bah t’as un lit pour dormir. »  

-« Crétin, Lee y dort ! »  

-« Ah ouais c’est vrai, ton client ! »  

Kaori ne voulut même pas prendre le temps de répondre à son partenaire. Il était tard, elle était fatiguée et ne voulait pas se fâcher davantage.  

Elle se recoucha et ignora Ryo qui finit par monter se coucher.  

« Et merde, t’as encore rater une bonne occasion de te taire mon vieux. », pensa le nettoyeur, pas fier de son attitude envers la jeune femme.  

Une fois dans sa chambre, il n’arriva pas à trouver le sommeil. Elle était là, seule, dans cette grande pièce mal chauffée. Il n’avait fait aucun effort et pire que tout, il lui menait la vie dure. Arriverait-il un jour à changer tout ça ?  

Vers 4 heures, il s’endormit avec l’aide d’une bonne bouteille de whisky.  

 

 

 

 

 

 


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