Capitolo 16 :: Bienvenue à Iwaka

Pubblicato: 15-02-06 - Ultimo aggiornamento: 15-02-06

Commenti: Eh oui, vous ne revez pas, voici en exclusivité la suite et ça en 2 jours, oui en seulement 2 jours. Bon, vous devez remercier avant tout ma Nanou qui a traqué les vilaines fautes que j'avais laissé trainé dans la hate de vous livrer ce nouveau chap. Merci aux reviews qui me motivent (la preuve) à Chibiusa, Eden, Saintoise, Myriam, Shan In XYZ, Pitite, Moon et ma Nanou pour sa review en avant-première, bonne lecture et à vos claviers, bisousss

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Les deux hommes se fixèrent un instant, silencieux, provocants, cette lueur qu’ils ne connaissaient que trop l’un l’autre au fond des yeux, avant que le regard bleu de l’Américain ne s’adoucisse et que le Japonais ne l’invite à entrer.  

-« Salut les amis, Kaori chérie, tu es prête ? »  

La jeune femme fit son entrée, un torchon entre les mains.  

-« Mick, tu es plus que ponctuel là. », dit-elle en lui faisant la bise.  

-« Toujours, quand une magnifique jeune femme m’attend. » (NDB : quel poseur celui-là !)  

-« Ecoutez-le celui-là ! », se moqua Ryo devant l’air sérieux de son acolyte.  

-« Tu veux un café Mick ? »  

-« C’est si gentiment proposé. Merci ma belle. »  

Kaori fit un bref aller-retour à la cuisine et une fois son hôte servi, elle prit place dans le canapé.  

Les trois amis restèrent là à discuter de tout et de rien jusqu’à 11 heures puis ils montèrent dans la mini de Ryo pour prendre la route de la gare.  

A cette heure, la circulation était correcte et ils arrivèrent un peu avant midi à destination. Kaori souhaitait absolument être bien à l’heure pour son train mais là, ils se retrouvaient carrément très en avance.  

Ils purent ainsi récupérer les dernières informations pratiques concernant leur voyage, aussi bien sur l’hôtel et la voiture de location que sur les endroits touristiques de la région. Ils prirent même le temps de manger un petit encas au snack de la gare avant d’embarquer.  

Un dernier contrôle des billets par l’agent de quai et les voilà fin prêts à prendre les rails.  

Kaori salua timidement son partenaire mais à sa plus grande surprise, ce dernier l’attira à lui et la serra à la fois avec force et douceur entre ses bras. Elle posa alors timidement ses mains derrière son dos et resta ainsi quelques secondes avant de se retirer et de recevoir un doux baiser sur son front rosé.  

-« Fais bien attention à toi et reviens-moi vite, sugar boy. »  

Elle lui offrit simplement en retour son magnifique sourire et ses petits yeux marron pétillants avant de se retourner et de gravir les trois petites marches du wagon.  

Ce fut ensuite au tour de Mick de saluer Ryo mais ici, aucune accolade, juste un regard et une virile poignée de main accompagnant quelques mots :  

-« Cette fois-ci c’est moi qui te la confie Mick, prends soin d’elle mais surtout, n’essaie pas de lui rendre une quelconque visite nocturne sinon t’auras à faire à moi, compris ! »  

Le blond répondit alors avec un sourire à la Freedent (NDB : MDR, quelle comparaison ma Sabi !) et laissa à Ryo le loisir de s’imaginer la signification.  

Il embarqua à son tour et le train sortit de la gare quelques minutes après.  

-« A bientôt mon ange. »  

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Après le départ de Kaori et Mick, Ryo avait passé la tête au Cat’s Eye pour saluer ses amis et se faire un offrir un bon café. Il avait hésité à se présenter devant Miki, ne sachant pas exactement l’étendue de son implication dans l’affaire et par conséquent le cruel avis qu’elle aurait sur la question.  

Mais en la voyant, il comprit qu’elle ne savait rien et Falcon s’était bien gardé de l’en informer. Il expliqua rapidement que Kaori avait pris quelques jours de vacances et que Mick en avait profité pour s’incruster, ce qui n’était pas totalement faux. Lui avait préféré profiter de l’absence de sa partenaire et des bars à lapines de Shinjuku.  

L’ex-mercenaire avait trouvé ça suspect mais ne chercha pas dans l’immédiat à en savoir davantage. Elle verrait le moment voulu avec sa meilleure amie.  

Puis, après avoir fini une après-midi bien remplie à se chamailler avec le géant chauve, Ryo avait rejoint son appartement, un plat cuisiné par la propriétaire du café sous le bras.  

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Le trajet pour Iwaka dura un certain temps et les deux amis en avaient profité pour se remémorer quelques instants partagés ces derniers mois.  

Après deux bonnes heures, Mick se dévoua pour aller à la voiture-bar leur acheter quelque chose à boire.  

Kaori resta là, calée dans son siège, les yeux dans le vague, laissant le paysage verdoyant défiler sous son regard pensif, une douce mélodie l’entourant :  

It doesn't matter what I want  

It doesn't matter what I need  

It doesn't matter if I cry  

Don't matter if I bleed  

You've been on a road  

Don't know where it goes or where it leads  

It doesn't matter what I want  

It doesn't matter what I need  

If you've made up your mind to go  

I won't beg you to say  

You've been in a cage  

Throw you to the wind you fly away  

It doesn't matter what I want  

It doesn't matter what I need  

It doesn't matter if I cry  

Don't matter if I bleed  

Feel the sting of tears  

Falling on this face you've loved for years  

(Alison Krauss)  

Une dizaine de minutes plus tard, l’Américain était de retour. Il lui tendit un thé tout chaud et prit place en face de la jeune femme. Ils restèrent silencieux et les mouvements répétitifs du train bercèrent Kaori qui finit par s’endormir. Mick ôta sa veste et en recouvrit le bel ange endormi. (NDB : trop mimi !)  

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-« Arrivée à Iwaka dans 10 minutes, arrivée à Iwaka dans 10 minutes. », annonça la voix du conducteur à l’approche de la prochaine gare d’arrêt.  

-« Kaori, ma douce, on arrive, réveilles-toi. »  

-« Mm, Mick, on est où ? »  

-« A Iwaka, dans moins de 10 minutes maintenant. Prépare-toi. »  

-« J’ai dormi longtemps ? », questionna Kaori.  

-« Un peu plus d’une heure. Tu n’as rien oublié ? », demanda-t-il alors qu’ils se levaient.  

-« Non, tout est là. »  

Le train venait d’entrer en gare.  

Ils récupérèrent leurs bagages et prirent la direction de l’agence de location de voitures où une réservation avait été passée au nom de Kaori Makimura. Une fois chose faite, la jeune femme sortit un plan détaillé qui les mènerait à leur hôtel.  

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Hôtel Saiyuki – Iwaka  

Le trajet en voiture n’avait pas duré plus de quinze minutes et les deux amis avaient eu le plaisir de découvrir une partie du paysage qui était très agréable ; beaucoup de verdure, de jolies maisons traditionnelles côtoyaient des habitations plus modernes.  

Mick gara la voiture sur une des places libres du petit parking puis ils entrèrent dans l’hôtel.  

Constitué d’un bâtiment principal et de petites baraques éparpillées sur le domaine, le tout donnait un aspect très accueillant et chaleureux à ses hôtes.  

La réceptionniste enregistra leur arrivée et un maître d’hôtel porta leurs bagages jusqu’à leurs chambres respectives.  

Kaori avait elle-même choisi un de ces petits chalets composés de quatre chambres, qui se trouvait en retrait, à seulement quelques mètres de la côte. Elle était avant tout venue ici pour se reposer, faire le vide dans son esprit et c’est pour ça qu’elle recherchait en premier lieu un endroit calme et peu fréquenté.  

Une fois à l’intérieur, Kaori prit quelques minutes pour se reposer, prendre une bonne douche et ranger ses affaires avant de rejoindre Mick qui l’attendait sagement au restaurant de l’hôtel.  

Enfin sagement était un bien grand mot, il était surtout en train de compter fleurette à la serveuse du bar, laissant son charme de jeune premier agir sur la pauvre innocente. (NDB : fallait s’en douter ! Chassez le naturel, il revient au galop !)  

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Shinjuku, en début de soirée.  

Ryo, de son côté, avait profité du calme qui régnait dans l’appartement pour faire une petite sieste sur le canapé, rattrapant ainsi son réveil très matinal. Il s’était levé vers 19h00 et il se trouvait maintenant sur le balcon, fumant une des dernières cigarettes qui lui restait, et laissant son regard se balader sur la foule qui se pressait de rentrer au foyer.  

La nuit finissait de s’installer et le silence maintenant pesant commençait à l’étouffer.  

Il prit sa veste et sortit se dégourdir les jambes, laissant ses pas le mener tout naturellement dans un lieu qu’il affectionnait tout particulièrement : Kabuki-cho.  

Il entra dans un des nombreux bars à hôtesses qui n’était pour l’heure que peu fréquenté et il s’attabla ans un coin peu éclairé.  

Il voulait juste boire un verre ou deux et rentrer se coucher. Mais le calme apparent ne perdura pas bien longtemps, une des bunnys présente vint prendre place à côté de lui.  

-« Salut beau brun, alors, tu es venu chercher ce que tu as laissé filer l’autre nuit ? J’espère que cette fois-ci personne ne viendra nous embêter que tu seras être un gentleman jusqu’au bout. » (NDB : Grrr, retiens moi ou je lui fais la peau !)  

En entendant la voix féminine qui s’insinuait dans son esprit, une foule de souvenirs qu’il aurait préféré oublier se rappela à lui.  

Il leva son regard sur elle et tenta, dans un premier temps, de la faire partir par la manière douce.  

-« Ah, désolé ma belle mais ce ne sera toujours pas pour ce soir. J’ai juste envie de finir mon verre tranquillement. »  

La jeune serveuse fit une petite moue boudeuse et prit la main du nettoyeur qu’elle caressa :  

-« C’est bien dommage, je me souviens encore de tes douces lèvres sucrées et de tes mains expertes, un vrai régal ! » (NDB : collante en plus !)  

Ryo détacha sa main un peu brusquement et expliqua, cette fois-ci, plus clairement :  

-« Ecoutes miss, y’aura jamais rien entre nous alors va donc essayer de plumer un autre pigeon ! » (NDB : et pan dans les dents !)  

Tatiana se leva avec un visage crispé par l’humiliation qu’elle venait de subir et se mit à crier :  

-« Pour qui tu te prends ! Tu faisais moins le difficile l’autre fois ! Ah je vois, bobonne a dû te pardonner tes petites escapades alors tu essaies de te convaincre que tu es un brave type ! (NDB : Rhoo, mais faites la taire ! NDA : ça vient ma Nanou, ça vient !)  

– Ryo ne répondit pas mais son regard froid parlait pour lui. –  

Mais si c’est ça, qu’est-ce que tu fous encore dans un endroit pareil, si c’est pas pour prendre du bon temps ? »  

-« Le bon temps, je le passais en tête à tête avec mon verre avant que tu te ramènes ! »  

Le ton était clair : il était plus que temps pour la demoiselle de le laisser tranquille, parce que même s’il ne l’aurait jamais touché, il pouvait trouver les mots qui faisaient mal et ainsi retrouver la tranquillité qu’il était venu chercher.  

-« Qu’est-ce qu’il se passe Tatiana, un problème avec ton client ? », intervint la voix rauque du gérant de l’établissement qui rejoignait le couple qui attirait maintenant l’attention des tables voisines.  

Il jeta ensuite un coup d’œil à l’homme assis sur la banquette rouge et lorsque leurs regards se croisèrent, son ton s’adoucit aussitôt :  

-« Monsieur Saeba, un problème avec cette fille ou votre commande ? »  

-« Non, le whisky que tu me serres descend toujours aussi bien ! »  

La réponse était donc claire : la serveuse était trop collante ce soir. (NDB : d’ailleurs, c’est pas elle qui fait la pub pour super glue 3 ? Tu te rappelles, la fille suspendue à l’envers ?)  

Le barman connaissait Ryo depuis longtemps maintenant et aussi les habitudes qui allaient avec l’homme : double sans glace et petites lapins agréables à regarder mais n’attendant rien en retour. Et si, comme ce soir, il s’isolait dans un coin de la salle, c’est qu’il ne voulait pas être dérangé et ça, tout le monde le savait.  

Les filles lui apportaient sa commande, lui offraient un sourire de « réconfort » et le laissaient en tête à tête avec lui-même.  

-« Excusez la mais Tatiana n’est parmi nous que depuis deux semaines et… »  

-« C’est bon vieux, de toute façon j’allais rentrer. Tu mets ça sur ma note. Merci. », finit-il, d’un air plus détendu.  

Le gérant acquiesça et laissa le nettoyeur partir. La serveuse n’avait plus osé parler et attendait maintenant les foudres de son patron.  

-« Eh bien Tatiana, il y a des choses que tu ferais mieux de vite assimiler si tu veux continuer ici et la première chose c’est satisfaire le client même quand il te dit non ! Tu vois, ce Saeba respecte toutes les filles ici, même s’il peut avoir l’air d’un obsédé parfois, il n’est pas si « facile » à avoir dans ses filets, alors évite de t’y frotter à l’avenir. Compris ? »  

-« Oui. »  

-« Bien, maintenant tu as d’autres clients qui t’attendent. »  

La fille s’exécuta et l’homme reprit sa place derrière le bar.  

Ryo rentra cette fois-ci directement chez lui, ayant seulement fait un détour par une épicerie ouverte 24h/24h pour acheter un paquet de cigarettes et quelques bricoles en cas de petite faim.  

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