Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 20 :: Changement de cap !

Pubblicato: 04-08-06 - Ultimo aggiornamento: 04-08-06

Commenti: Bonjour à vous, et oui, vous ne rêvez pas. Après plusieurs temps d'absence (et je me confonds en excuses), me revoici enfin pour le final de cette fic. J'espère qu'il vous satisfera et vous revoir pour de nouvelles aventures (ou au moins pour finir celles commencées). Un méga gros merci à mes revieweuses fidèles Shan In XYZ, Myriam, Liloo, Messlat, Moon, Loreley et plus particulièrement à Grifter (pour son harcèlement positif, t'a vu j'ai majé dans les temps, lol) et à ma Béta de choc qui a travaillé sans relache pour que ce chapitre soit publié aujourd'hui. Encore merci de m'avoir suivi sur cette histoire, encouragé, motivée, Pleins de bisous et bonne lecture... ++

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Iwaka, Hôtel Saiyuki, 9h20.  

 

Kaori reposa sa tasse de café vide et se saisit de son jus d’oranges fraîchement pressé. Elle s’était levée tôt ce matin pour être sûre d’être prête pour prendre son train pour Tokyo.  

 

Une fois sa valise bouclée, elle avait rejoint le restaurant de l’hôtel pour prendre son dernier petit-déjeuner en ce lieu et c’est tout naturellement qu’elle s’était installée en terrasse, pour offrir son joli minois aux premiers rayons du soleil.  

 

Après quelques minutes, son téléphone sonna et elle ne fut pas surprise de découvrir le nom de Kazue sur le petit écran.  

-« Bonjour Kazue. »  

-« Salut ma belle, tu n’es pas dans ta chambre ? »  

-« Non, je prends mon petit-déjeuner. Alors, bien dormi ? », se moqua la jeune femme.  

-« On peut dire ça comme ça et toi, pressée de retourner auprès de ton partenaire ? Attends, je te rejoins, on sera plus tranquille. », conclut Kazue.  

 

Kazue et Kaori avaient profité de ce moment pour discuter entre filles et la jeune infirmière demanda, par la même occasion, un rapport complet sur les faits et gestes de Mick en son absence. (NDB : elle perd pas le Nord la jolie infirmière, hum, la confiance règne, lol !)  

Les deux jeunes femmes avaient beaucoup ri et ce n’est que vers 10h30 qu’elles virent arriver leur bel Américain. Il avait dormi comme un bébé mais l’appel de la faim avait été le plus fort.  

 

Les trois amis étaient ensuite retournés à la chambre de Kaori pour récupérer ses bagages et le couple l’avait conduit à la gare d’Iwaka. Mick était un peu attristé de laisser son amie rentrer toute seule même s’il la sentait forte et motivée. Le doux sourire que lui offrit sa fiancée le rassura et c’est dans une dernière embrassade qu’ils dirent « à bientôt » à la jeune femme.  

 

 

*************************************************************************  

 

 

Tokyo, 18h40.  

 

Kaori venait tout juste de sortir de la gare où une foule compacte se bousculait et elle essayait tant bien que mal d’attirer l’attention d’un des nombreux taxis.  

Après quelques minutes, l’un d’entre eux s’arrêta à sa hauteur. Elle chargea rapidement ses bagages et indiqua ensuite sa destination : le café Cat’s Eye à Shinjuku.  

 

C’est vers 19h15 que la sonnette du petit établissement retentit, annonçant la venue d’un nouveau client aux propriétaires.  

-« Bonso… Kaori, quel plaisir de te revoir ! », s’exclama Miki, un grand sourire aux lèvres.  

-« Bonsoir Miki. Tu aurais un bon café pour une cliente fidèle ? »  

-« Tout de suite madame, mais dis-moi, Mick n’est pas avec toi ? »  

-« Non, il est resté à Iwaka, avec Kazue. », répondit Kaori en accompagnant ses dires d’un sourire complice.  

-« Falcon n’est pas là ? », questionna la jeune femme après avoir bu une gorgée de son café fumant.  

-« Il est sorti faire une course, mais et Ryo, il n’est pas venu te chercher à la gare ? », s’inquiéta la tenancière du café.  

-« Non, en fait, il ne sait pas que je suis rentrée, c’est une surprise. – Elle marqua une pause, prit son sac et en sortit un paquet qu’elle tendit à son amie. – Tiens, c’est pour vous deux. Ce n’est pas grand chose mais bon, j’espère que ça vous plaira. »  

-« Il ne fallait pas voyons. ».  

 

Miki ouvrit le paquet et put découvrir une pièce en bois sculptée représentant un cadre finement décoré. En son centre, une des rares photos du mariage de Miki et Falcon y figurait. C’était une photo prise juste avant que l’attaque ne se produise et sur le cadre, en dessous de la photo, une inscription y était gravée : Hayato et Miki Ijuin – XX/XX/XXXX.  

 

La jeune mariée ne put trouver aucun mot pour exprimer son bonheur en touchant du bout des doigts le présent et c’est avec des larmes aux yeux qu’elle embrassa sa plus fidèle amie.  

-« Je suis contente que ça te plaise, enfin, si ça te plait. Niveau originalité ce n’est pas encore ça mais… »  

-« C’est magnifique Kaori. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me touche. Merci, de tout mon cœur. », finit la jeune femme.  

 

 

Une petite demi-heure plus tard, Falcon fit son apparition et fut lui aussi très content de revoir la petite Makimura en pleine forme, même s’il fut beaucoup moins démonstratif que sa femme. (NDB : je l’imagine déjà rougir, pauvre Nounours !)  

Après quelques échanges sur les derniers jours passés, l’ex-mercenaire se proposa pour raccompagner la jeune femme et c’est vers 21h00 que Kaori eut le plaisir de pousser la porte de son appartement.  

Comme elle l’avait imaginé, Ryo n’était pas là mais à sa grande surprise l’appartement semblait entretenu, enfin, pas aussi minutieusement qu’à son habitude mais c’était vivable.  

Elle monta en deux fois ses bagages dans sa chambre avant de se diriger vers la cuisine, qui n’offrait malheureusement rien de bon pour dîner.  

Elle en ressortit légèrement dépitée et c’est d’un pas traînant qu’elle s’apprêtait à passer commande au traiteur du coin.  

Elle était tout juste en train de composer le numéro indiqué sur le répertoire que la porte d’entrée s’ouvrit sur un homme qui tenait un grand sac en carton dans une main et un trousseau de clés dans l’autre.  

 

Le temps sembla figé dans un silence lourd de sens.  

L’homme n’avait pas osé croire en cette sensation qu’il ne connaissait que trop bien en grimpant les marches de l’escalier qui le menaient à son appartement, mais là il ne pouvait pas occulter ce que lui montraient ses yeux. Elle était revenue, elle était là, dans leur salon, près de lui.  

Kaori aussi ressentit un drôle de sentiment s’emparer d’elle. La jeune femme était à la fois ravie de le revoir et réservée quand à leur si soudaine proximité. Elle était comme prise par surprise. Elle s’était préparée à être face à cet homme qu’elle aimait profondément mais quand elle l’aurait décidé et pas à cet instant précis.  

 

-« Bonsoir Ryo. », murmura presque la partenaire de City Hunter en reposant le combiné téléphonique à son emplacement.  

L’homme aux yeux aussi noirs que la nuit laissa passer sa surprise et offrit dans un premier temps un timide sourire à la jeune femme.  

-« Kaori, bonsoir, tu es déjà rentrée ! », lâcha maladroitement le nettoyeur.  

-« Oui, surprise. », sourit-elle pour détendre un minimum l’atmosphère.  

Ryo s’approcha lentement, déposa son paquet sur la table et vint enlacer la jeune femme qui fut plus que surprise par cet élan de tendresse.  

-« R… Ryo… mais… »  

-« Excuse-moi, je… », dit-il en se détachant de Kaori.  

-« Ce n’est rien, on va dire que tu es content de me revoir. », sourit-elle à l’attention du nettoyeur.  

 

 

Après ce bref instant, Kaori fit un pas en arrière et sans que rien ne puisse le présager, le coup partit.  

La jeune femme qui affichait encore, il y a quelques secondes un sourire des plus sincères, venait de gifler avec une colère non dissimulée son partenaire qui n’avait fait qu’accepter en silence la sentence.  

La joue de Ryo rougissait sous la force du coup de Kaori et son visage ne reflétait d’aucune façon la colère, mais plutôt la surprise en voyant sa vis-à-vis lui offrir, de nouveau, un magnifique sourire triomphant et s’exclamant :  

-« Ah, c’est fou ce que ça fait du bien ! Je pense que maintenant nous sommes quittes ! » (NDB : punaise, la phrase qui tue ! ^_^)  

 

 

Une nouvelle fois, ce petit bout de femme l’étonnait au plus au point. Il en resta béat et n’esquiva pas le moindre mouvement lorsque Kaori s’éclipsa pour revenir quelques secondes plus tard avec un paquet dans les mains qu’elle lui tendit :  

-« Tiens, c’est pour toi, un petit souvenir d’Iwaka. »  

 

Ryo saisit le paquet sans rien ajouter et l’ouvrit avec toute la délicatesse possible. Il était très touché par cette nouvelle attention qui caractérisait complètement sa partenaire.  

Malgré toutes ces années à faire l’imbécile, malgré les évènements de ces dernières semaines, elle gardait toujours le même sentiment à son égard. Et il comprit encore plus la gifle qu’il venait de prendre.  

Elle remettait les comptes à zéro, faisant table rase du passé et leur donnant une dernière chance d’aller, ensemble, de l’avant.  

 

 

 

L’objet que découvrit Ryo était en bois, de couleur marron glacé et de forme carré. En une seconde il comprit que c’était un coffret pour y ranger un objet précieux. Il y avait un petit loquet sur le devant, accompagné, sur le dessus, d’un ange dessiné et de cette simple inscription gravée : City Hunter.  

En ouvrant le précieux présent, il découvrit un coussin en velours de couleur bordeaux et Kaori n’eut pas besoin de lui expliquer que cet objet était pour son arme.  

 

Ryo lui sourit affectueusement sans trop oser laisser sa reconnaissance prendre une nouvelle fois le dessus et il refixa la petite boite dans ses mains.  

Pour lui, il était clair que la jeune femme avait choisi cet ange pour le caractériser, lui, mais au fond du cœur du nettoyeur, cette image ne pouvait représenter que sa partenaire. Il ne pouvait pas être considéré comme tel, même si elle essayait de l’en persuader depuis plusieurs années.  

Alors au final, ce cadeau les représentait totalement, elle et lui, et il se décida enfin à briser le silence :  

 

-« Kaori, je… merci, ce cadeau est très important pour moi, pour nous. Il nous représente ; notre équipe, notre lien. »  

-« Non, Ryo, ce n’est… »  

-« Si Kaori, pour moi, c’est l’image que j’en ai. Parce que pour être franc, c’est toi qui veilles sur cette ville, c’est ton cœur qui me donne la force d’être encore là. Moi je ne suis qu’un fêtard, bruyant et désordonné, qui te mène une vie impossible et qui demande chaque jour que Dieu fait pourquoi moi ? Pourquoi tu restes encore avec moi ? – Il put voir les yeux de la jeune femme pétiller à l’entente de ces quelques mots qui représentaient déjà beaucoup. – Mais à partir de cet instant, je ne veux plus de cette vie. Je veux continuer à découvrir le monde à travers ton regard, ne pas avoir à me soucier de demain.  

Tu avais raison, les choses auraient dû changer depuis déjà bien longtemps et il n’est pas trop tard, enfin je crois, pour repartir sur de nouvelles bases. », finit le nettoyeur d’une voix douce et presque enfantine.  

 

Kaori ne répondit pas de suite à son partenaire. Elle comprenait ses mots, les avaient très longtemps attendu mais ne voulait pas se tromper.  

Elle n’avait aucun doute sur ses sentiments et avait elle-même déclaré avoir remis les compteurs à zéro mais le monde qui les entourait n’allait pas leur faire de cadeau et elle voulait être totalement sûre d’être prête à changer une relation qui n’avait pratiquement pas évoluée depuis près de 5 ans.  

Kaori respira un bon coup et se lança à son tour, même si son discours était plus modéré :  

 

-« Oui, tu as raison, il est peut-être temps de changer les choses et cette fois-ci dans le bon sens. Ces derniers temps ont été plutôt rudes et il ne faut pas les occulter mais les dépasser. Je ne veux plus de cette vie seule, alors si tu ne changes pas d’avis – commença-t-elle malicieusement – tu pourrais peut-être m’inviter à sortir un soir pour commencer ? »  

-« Tu sais que c’est une excellente idée. – Il fit mine de réfléchir quelques secondes. – Tu as prévu quelque chose demain soir ? »  

-« Hum, attends voir, … non, tu as de la chance, je t’accorde ma soirée ! »  

-« Parfait. Et si on dînait maintenant, tu dois être fatiguée de ton voyage. Mais tu aurais tout de même pu me demander de venir te chercher à la gare. »  

-« Ca n’aurait pas été une surprise alors. Mais dis-moi plutôt ce que tu as apporté pour le dîner ? »  

 

Kaori se saisit du sac toujours posé sur la table et ne fut pas surprise d’y trouver un pack de bières et 3 plats cuisinés.  

-« Tu ne changeras jamais ! »  

-« … », il sourit tendrement à la jeune femme et tous deux dînèrent tranquillement avant que chacun ne rejoigne sa chambre pour une bonne nuit bien méritée.  

 

 

**************************************************************************  

 

 

Le lendemain, 9h15.  

 

Kaori avait un peu profité du calme de l’appartement pour traîner au lit. Le fait de se retrouver chez elle lui faisait beaucoup de bien. Elle retrouvait ses marques, rien n’avait changé. La photo de son frère toujours délicatement posé sur la table de chevet offrait un clin d’œil nostalgique à la jeune femme qui lui redonna le sourire.  

Elle appréciait ces petits instants de sérénité mais se força tout de même à se lever.  

Son programme pour la journée était chargé et elle n’avait pas beaucoup de : ménage, préparation du déjeuner (NDA : Kaori a des habitudes tenaces !), un petit tour à la gare pour vérifier le tableau des messages, un passage à la préfecture pour prendre des nouvelles auprès de Saeko et enfin la préparation de sa soirée avec Ryo.  

La journée promettait d’être courte.  

 

 

De son côté, Ryo paressait lui aussi au lit. Le sourire qui illuminait son visage en disait long sur son état d’esprit. Il avait maintenant la certitude que les choses pouvaient changer malgré tout ce qu’ils avaient pu endurer. Plusieurs images de leur partenariat vinrent se bousculer dans son esprit, lui rappelant la chance d’avoir une telle femme à ses côtés et la nouvelle vie qui lui tendait les bras.  

Il suivit comme à son habitude les déplacements de la jeune femme dans l’appartement et ne tarda pas à se lever à son tour.  

Après un rapide passage à la salle de bains, il la rejoignit à la cuisine où Kaori posait les derniers plats sur la table.  

-« Bonjour, quel timming ! »  

-« Bonjour, tout ça me manquait. »  

-« Alors, prends place, je t’en prie. J’ai déjà déjeuné, je te laisse, j’ai des milliers de choses à faire. »  

-« Quoi, déjà, mais… »  

-« A ce soir Ryo ! », lâcha Kaori avant de disparaître de l’appartement.  

-« Alors à ce soir. », soupira le nettoyeur qui décida de s’installer plus confortablement devant la télévision pour déguster le succulent petit-déjeuner que sa partenaire lui avait concocté.  

 

 

************************************************************************  

 

 

Le tour à la gare avait été une nouvelle fois vain mais cela ne chagrina pas plus que ça la jolie nettoyeuse. Elle en profita pour téléphoner à Saeko et se faire inviter à déjeuner. (NDB : elle a raison Kaori, ça c’est pour toutes les fois où elle fait travailler Ryô gratuitement !!!)  

Les deux jeunes femmes s’étaient données rendez-vous chez un petit traiteur du quartier de la préfecture et en avaient profité pour revenir un peu sur l’affaire Tseng.  

L’inspectrice lui avait fait un topo sur les dernières nouvelles et l’avancée du jugement.  

Kaori était ravie d’apprendre que son travail portait ses fruits et que cette mésaventure n’avait pas été inutile.  

Elles se quittèrent en début d’après-midi puis Kaori prit la route du centre commercial pour une rapide session shopping. Elle devait absolument trouver une tenue pour son diner. Quelque chose de classe mais décontractée, une couleur passe-partout mais qui la mettrait en valeur. Elle opta pour une jolie robe couleur chocolat avec un petit gilet beige, qu’elle trouva dans une des nombreuses boutiques à la mode qui venaient de s’installer.  

 

 

Elle regagna son appartement vers 16h30 avant de s’enfermer dans la salle de bains une bonne demi-heure. Elle voulait tout simplement se trouver jolie pour cette soirée et était prête à y travailler.  

 

 

Vers 19h30, elle rejoignit son partenaire au salon qui venait tout juste de rentrer de sa visite au Cat’s et lui ordonna d’aller passer quelque chose de plus présentable pour leur dîner.  

Le nettoyeur s’exécuta et revint se présenter à la jeune femme vêtu d’un pantalon en toile gris et d’un pull en col V noir (NDB : miam !! Oups, désolée Kaori….). Son charme naturel réapparut aussitôt. Kaori ne put s’empêcher de lui offrir un magnifique sourire avant de prendre son bras et de quitter l’appartement pour rejoindre la voiture.  

 

-« Alors, où m’emmènes-tu ? », questionna Kaori à une centaine de mètres de leur immeuble.  

-« J’ai réservé une table dans un petit restaurant non loin du port, spécialité italienne ! »  

-« Hum, ambiance romantique ? »  

-« J’y compte bien… sinon je n’aurais pas droit à un petit bisou en te ramenant chez toi ! », lança le nettoyeur avec un rictus que la jeune femme qui l’accompagnait ne connaissait que trop bien, sans pour autant avoir souvent eu l’occasion d’en être la destinataire.  

 

Après une vingtaine de minutes en voiture, le jeune couple s’installa à une table au calme où quelques bougies étaient disposées avec un petit bouquet de fleurs séchées en son centre.  

Ils prirent un apéritif et entamèrent une discussion sans vraiment de sujet précis. De temps à autre, quelques souvenirs de leurs affaires passées refaisaient surface et quelques fous rires se firent aussi entendre.  

Un petit groupe de 3 hommes animaient la soirée en jouant des musiques européennes, ce qui donna l’idée à Ryo d’inviter sa partenaire pour une petite danse en attendant leur commande.  

-« Kaori, tu danses ? »  

-« Hein ? », demanda la jeune femme, prise de court.  

Ryo ne se découragea pas et lui tendit la main que Kaori accepta.  

 

Ils prirent ainsi place au milieu des autres couples et profitèrent de la douce mélodie qui guida leurs pas.  

-« Tu es ravissante ce soir. », murmura Ryo.  

-« Merci, j’ai essayé de faire un effort, pour notre première vraie sortie. »  

-« Objectif atteint. Je suis totalement sous votre charme, belle demoiselle. »  

-« Que de compliments, mais vous n’êtes pas mal non plus. Je me laisserais presque courtiser. »  

-« Ce sera alors pour mon plus grand bonheur… », répondit-il avant de caresser en douceur le bras de sa compagne. Sa main vint ensuite se replacer sur les hanches de la jeune femme et c’est d’une voix presque gênée qu’il demanda :  

-« Kaori, je peux t’embrasser ? »  

Le silence vint emprisonner le couple et une douce chaleur monta aux joues de la jeune femme. Elle semblait prise au dépourvu, ne sachant quoi répondre, stoppant presque ses pas.  

Les mots ne venant pas, Ryo approcha un peu plus son visage et dans un geste réfléchi et attentionné, déposa un léger baiser sur les lèvres rosées sa partenaire.  

 

En cet instant, aucun mot n’était utile. Le destin venait de changer et une nouvelle vie s’offrait à cet homme et cette femme. La soirée s’écoula et la nuit venue, ce tout nouveau couple put s’offrir une première balade sous le ciel étoilé, une main timidement cachée au creux de l’autre, épaule contre épaule, prêts à affronter, ensemble cette vie future.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de