Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 7 :: Pourquoi ?

Pubblicato: 09-06-05 - Ultimo aggiornamento: 09-06-05

Commenti: Alors voilà, pour commencer merci pour les reviews à Shan In, Moon (euh j’ai pas été très claire on dirait dans mon ancien chap, je voulais dire 4 hommes par voiture. Il en restait une, Kaori a eu 2 types, Ryo 1 donc il en reste 1), Loreley, Laur_e, Nanou, Mag, Black, Myriam. Ensuite, je tenais à signaler que je ne suis que spectacteur de cette histoire et que ce que vous lirez ci-dessous n'est que la transcription de ce que je vois. Merci donc de ne pas m'envoyez de massue anonyme mais si vous avez des messages à l'attention d'un personnage, allez y je transmettrais. lol. Non sérieux, bonne lecture et laissez moi pleins de reviews, gros bisous

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

La nuit, le silence, un léger vent, voici le décor où se tenait Kaori en ce moment.  

Les quelques arbres décorant les allées et les buissons un peu partout parsemés se taisaient à la scène qui se jouait.  

Même si le temps semblait s’être suspendu, tout se déroulait extrêmement rapidement.  

La jeune femme aux cheveux courts n’avait pas d’autres possibilité, elle devait tirer, sans réfléchir, pour sauver sa vie, même au prix d’une autre.  

 

L’homme qui lui faisait face n’avait pas le même état d’esprit. Il avait reçu un ordre et exécutait sa besogne, sans chercher plus loin. Il en avait étrangement l’habitude, ce n’était qu’un chien au service d’un homme puissant.  

Alors il n’eut aucun scrupule à presser la détente de son arme pour abattre sa cible.  

 

Mais voilà, en cette nuit sombre, trois coups étaient partis, trois lumières étincelantes pour déchirer le silence, trois tireurs et 2 victimes.  

 

Qui était ce troisième homme ?  

Un chasseur, un être de la nuit, un messager de la Mort, capable de se fondre dans un lieu, de disparaître au milieu des fantômes de ce cimetière pour attraper sa proie.  

Mais cette fois-ci, malgré sa rapidité, son expérience et sa détermination, il n’était parvenu à empêcher ce drame.  

Il n’avait pas raté sa cible, loin de là, une balle en pleine tête, avec un orifice d’entrée au niveau de la tempe gauche et une sortie à l’autre extrémité. Mais il n’était pas le seul à avoir eu cette cible dans son viseur et à avoir fait mouche.  

 

 

 

L’homme touché d’une balle dans l’épaule droite vacilla un instant mais ce fut le deuxième projectile qui lui fut fatal. Une balle de magnum en pleine tête, ça fait des dégâts, plus qu’il ne le faudrait d’ailleurs. Ce pauvre type n’avait même pas eu le temps de voir sa vie défiler comme le pense tout homme sur le point de mourir parce que la mort l’avait capturé trop vite. Il s’était effondré, frappant durement le sol, les yeux vides, ouverts et la fixant pour l’éternité, elle.  

 

 

La deuxième victime chuta elle aussi durement à terre mais la blessure était moins grave qu’il n’en paressait. C’était plus le mélange de la peur et de la douleur à la jambe qui l’empêchait de se relever. La balle de son adversaire n’avait fait que griffer sa cuisse mais Kaori garderait sûrement une belle cicatrice quelques temps.  

Elle lâcha par pur réflexe l’arme de son frère encore fumante et des larmes commencèrent à couler le long de son visage.  

Elle pouvait voir le corps de cet homme à quelques mètres d’elle, sans vie.  

Elle respira un bon coup pour se donner la force et le courage de se relever et à peine tenait-elle sur ses jambes que des bruits de pas se laissaient entendre.  

 

 

Ryo ne rengaina pas son arme même s’il ne sentait plus aucune fureur meurtrière au alentour. Il avança d’un pas rapide en direction de sa partenaire et la voyait se remettre debout. Apparemment, elle était encore en vie, ce qui soulagea le cœur du nettoyeur mais lorsqu’il ne fut plus qu’à quelques centimètres de lui et qu’elle prononça son prénom d’en un souffle d’étonnement, il ne put contenir sa colère et le pire qu’il pouvait faire à une femme arriva. Sa main semblait hors de son contrôle alors qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait. Une gifle, un coup porté sur le visage de celle qu’il aimait plus que sa vie. Comment avait-il pu ainsi se laisser aller à la colère ?  

 

 

En entendant cette personne se rapprocher, Kaori fixa ce coin sombre à quelques mètres et fut plus que surprise de voir apparaître son partenaire, son arme fumante à la main droite, le regard sombre et triste, une aura de colère l’enveloppant.  

-« Ryo ? », réussit-elle à murmurer avant de se retrouver une nouvelle fois à terre, une main sur sa joue devenue rouge par cette main froide sur sa peau.  

Elle ne releva même pas la tête pour lui faire face, trop honteuse de ce moment. Mais pourquoi avait-elle honte ? Surtout maintenant, après ce qu’il venait de faire ?  

Tout simplement que dans un sens elle comprenait sa colère. Elle l’avait trahi et venait de tuer un homme, soit deux des pires choses qu’elle pouvait faire à cet homme, et tout ça en une seule soirée.  

C’est donc en larmes et en silence qu’elle entendit son partenaire se déplacer en direction du corps de l’homme mort. Il le détailla un instant pour vérifier ses soupçons et repartit sans dire un seul mot.  

Une fois seule, Kaori se recroquevilla sur elle-même et laissa sa peine et sa douleur prendre le dessus, meurtrie dans son cœur par ce qu’elle venait de faire.  

 

 

Ryo était à présent aux portes du cimetière. Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui avant de prononcer :  

-« Excuses moi vieux frère. Puisses-tu me pardonner un jour ce que je viens de faire à ta chère sœur. »  

Il s’alluma une cigarette et monta dans sa mini avant de quitter ce lieu de mort qui avait été une nouvelle fois le théâtre d’une bataille entre son cœur et sa conscience.  

Le silence de la nuit put entendre le démarrage brusque du nettoyeur qui retournait s’engouffrer dans les rues bruyantes de la ville.  

 

 

Après une quinzaine de minutes dans cette nuit froide, Kaori se décida à partir. Elle se releva avec beaucoup plus de mal que la première fois, sa jambe ayant eu le temps de s’engourdir et elle se traîna jusqu’à sa voiture. Elle ne se sentait pas la force de conduire et ne savait pas qui appeler à cette heure.  

Il n’était pas si tard pour sa bande de mercenaires et de nettoyeurs mais elle ne voulait pas subir les reproches des uns et des autres quand aux risques qu’elle a courut où sur l’attitude de son partenaire. Alors que faire ?  

La seule personne qui pourrait l’aider en cet instant était sans aucun doute possible Falcon mais si elle appelait chez eux et que Miki répondait, elle ne saurait plus quoi dire.  

Mais en constatant l’état physique et moral dans lequel elle était pour l’heure, elle ne réfléchit pas plus longtemps et composa le numéro sur son portable.  

 

 

-« Allo. », grogna une vois familière à la jeune femme.  

-« Falcon, c’est Kaori. J’ai besoin de ton aide mais surtout n’en parle à personne. »  

-« Où es-tu ? », demanda simplement le géant.  

-« A la sortie principale du cimetière. »  

-« J’arrive. »  

Il raccrocha, prit sa veste et sortit sans dire un seul mot à sa femme mais cette dernière ne s’en offusqua pas car s’était dans les habitudes de son conjoint lorsqu’il était contacté par ses indics.  

 

 

Une vingtaine de minutes plus tard, la jeep de Falcon se gara à côté de la voiture criblée de balles de la moitié de City Hunter.  

-« Kaori, ça va ? Que s’est-il passé ? »  

-« Ca va oui, mais je n’ai pas envie d’en parler pour le moment. J’aurais besoin de soigner ma jambe, de prendre une douche et de dormir un peu. »  

La jeune femme sortit de sa voiture mais sa jambe la lâcha et elle put heureusement compter sur les réflexes du mercenaire pour la soutenir jusqu’à la jeep.  

Une fois bien installé, ils se mirent en route.  

Falcon conduisait sa petite protégée chez lui, où plutôt sa maison de « campagne », assez isolée et à l’abri des regards indiscrets. Il avait bien compris que la jeune femme à ses côtés ne voulait pas rentrer chez elle pour le moment et ne chercha pas plus loin.  

Kaori jeta un coup d’œil à sa montre qui indiquait 0h30. Malgré l’heure, elle voulait appeler son client pour le rassurer sur sa mission. Comme elle ne rentrerait pas avant le lendemain, la jeune femme ne voulait pas l’inquiéter inutilement.  

 

-« Lee, c’est Kaori, tout c’est bien passé. Je vous verrais plus tard. »  

-« Ok, vous êtes sûre que tout va bien ? », demanda le jeune homme en entendant la voix lointaine de sa garde du corps.  

-« Oui, je suis un peu fatiguée mais j’ai réussi à trouver ce que je voulais. Vous pouvez à présent dormir sur vos deux oreilles. Demain je remettrais tout ça à la police et vous pourrez reprendre une vie normale. »  

-« Merci encore Kaori, faites attention à vous. »  

-« Vous aussi, à demain. »  

La jeune femme raccrocha tandis que la voiture arrivait à destination.  

-« Tu as besoin d’aide ? », demanda Falcon un peu gêné.  

-« Non, ça devrait aller, je te remercie. J’espère juste que tu as de quoi soigner ça ? », sourit la jeune femme pour détendre l’atmosphère.  

-« Bien sûr. »  

 

 

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Au même moment, en ville.  

 

Ryo n’avait rien trouvé de mieux que de déverser sa colère dans le fond d’une vieille bouteille de whisky. Il s’était laissé aller à une de ces tables de cabarets qu’il avait l’habitude de fréquenter et se repassait cette soirée en boucle dans la tête.  

« Pourquoi ? », ce mot le hantait.  

Pourquoi lui avait-elle menti ? Sûrement pour lui prouver qu’elle était digne d’être sa partenaire. « Idiote ! », jura le nettoyeur.  

« Pourquoi avait-elle tirer sur cet homme ? » La réponse était simple, pour sauver sa vie. « Tu n’en as pas été capable crétin ! »  

« Pourquoi l’avait-il giflé ? » Il ne savait pas, il ne savait plus, sûrement à cause de ce mélange de peur et de colère qui vous font faire n’importe quoi.  

Et maintenant ? Il s’en voulait, le mal le rongeait de l’intérieur pour ce crime commis contre elle. Il n’avait jamais levé la main sur aucune femme mais sur elle si, sur la seule femme qui faisait battre son cœur, il avait osé le faire.  

Il descendit un autre verre cul sec. Ce soir, il en avait encore plus besoin que les autres soirs. Il voulait oublier, le temps d’une nuit ce qu’il avait fait, avant d’affronter la réalité en face.  

 

-« Bonsoir beau brun, alors, pas le moral cette nuit ? Tu veux que Tatianna s’occupe de toi ? », demanda une serveuse très courtement vêtue à l’attention du nettoyeur, déjà bien entamé par l’alcool.  

-« Salut ma belle, tu te proposes pour réchauffer ce cœur froid ? », répondit-il, dragueur et un faux sourire aux lèvres.  

-« Pourquoi pas, si je peux t’aider, je suis volontaire. »  

Elle accompagna le geste à la parole en s’asseyant à ses côtés et en faisant remonter sa main le long de sa cuisse ferme.  

-« Je suis tout à toi. Tiens, prends donc un petit verre pour m’accompagner. ».  

La fille but son verre avant de se mettre à califourchon sur le nettoyeur qui s’adossait confortablement sur la banquette rouge du cabaret.  

Elle commença à déposer des baisers dans le coup du beau mâle avant d’entreprendre de déboutonner sa chemise. Elle savait parfaitement ce qu’elle devait faire pour mettre en condition cet homme légèrement éméché. (NDA : tu m’étonnes qu’elle sait s’y prendre.)  

 

Ryo se laissait faire par cette fille de petite vertu. D’habitude, il draguait de façon tellement ouverte que les filles ne s’intéressaient pas à lui mais là, il était différent, avec son air de chien battu, il attirait ce genre de pouffe (NDA : excusez c’est sorti tout seul.)  

Ce soir, il n’avait plus envie de faire semblant, d’entretenir l’illusion, il voulait redécouvrir ses bas instincts, comme lors de cette chasse dans le cimetière. Et coucher à droite à gauche avec des serveuses de cabarets était dans ses habitudes avant de la rencontrer et de se laisser piéger par ce sentiment qui l’étouffait.  

Mais là, il ne voulait plus y penser alors lorsqu’il sentit une pression sur ses lèvres, il repoussa la jeune femme avant de lui dire :  

-« T’as pas une piaule où on serait plus tranquille ? », avec un sourire de hyène qui reflétait le dégoût qu’il avait pour lui-même.  

-« Alors viens mon bel inconnu. », répondit Tatianna, ravie d’avoir dans ses draps une telle proie, et le traînant, comme un jeune puceau à sa suite.  

 

 


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