Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I sent an email, but I still can't get in the NC-17 section.

 

You have to send me an email using the link I put in the account management section. Also, the validation is done manually, so it takes time. If after a week, there's still no change, please check you gave me all the required data (pseudo, age) and that you are connected when you try to read the NC-17 fanfictions. You can als ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 13 :: Confidences à un tueur.

Pubblicato: 16-01-06 - Ultimo aggiornamento: 16-01-06

Commenti: Eh oui, vous ne rêvez pas, voici enfin la suite, enfin si qq un l'attende encore. Merci à ma Nanou pour ses corrections et un gros bisous pour les reviews à Eden, Chibiusa, Milene, Cats, Moon, Myriam, Fan2CH, Imala, Shan In XYZ, c'est beaucoup grace à vous que l'inspiration me revient. Merci de continuer de me lire, bonne lecture et à très vite...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Le soleil venait une nouvelle fois de faire son apparition dans cette chambre silencieuse. Une douce chaleur s’insinuait minute après minute pour instaurer un climat de sécurité et de bien être en ce lieu.  

La jeune femme qui dormait encore paisiblement ne mit pas longtemps à sortir de ses songes au contact de la lumière vive sur ses paupières.  

Un léger coup d’œil sur le réveil qui indiquait fièrement 8h54, avant un étirement tout en finesse pour ne pas brusquer ce corps qui méritait douceur et caresse.  

Un pied déposé au sol puis deux, un être qui se lève et qui se dirige vers cette porte encore close.  

Une poignée qui se tourne, brisant timidement le silence apaisant des lieux, une porte entrouverte qui laisse s’échapper la paix.  

 

 

Kaori activa le pas pour rejoindre la salle de bain.  

Elle prit soin de fermer le verrou avant de faire couler l’eau de la douche. Elle se débarrassa de son pyjama deux fois trop grand, se passa un coup de peigne dans les cheveux avant de s’introduire sous le jet d’eau chaude. La vapeur commençait à prendre place dans le petit habitacle et une douce odeur fruitée emplissait à présent l’air humide.  

 

 

Dans la chambre non loin, son partenaire déjà réveillé, suivait les bruits environnants qui lui indiquaient les moindres faits et gestes de son équipière.  

Ce rituel avait pris place au fil des années et lui offrait un semblant de banalité dans laquelle il se complaisait.  

Ce matin, il n’avait pas envie de traîner sans fin, il se leva, passa un pull et descendit à la cuisine pour tenter de préparer le café.  

En passant devant la porte de la salle de bains, il remarqua que sa partenaire venait tout juste de couper l’eau et qu’elle ne tarderait pas à le rejoindre.  

 

Une fois dans la cuisine, Ryo mit en marche la cafetière et sortit quelques œufs du frigo. Il mit à chauffer les quelques tranches de pain qu’il restait de la veille et le tour était joué. Il prit deux assiettes, deux tasses et n’eut pas à attendre très longtemps l’arrivée de sa partenaire.  

 

Kaori avait enfilé les premiers vêtements qu’elle avait trouvé, s’était passée un coup de peigne dans les cheveux puis était descendue calmement au salon.  

Elle avait entendu son équipier sortir de sa chambre puis peu après le bruit des ustensiles qui s’entrechoquaient et il ne lui avait pas été difficile de deviner les intentions du nettoyeur.  

Elle se sentait encore mal à l’aise face à toutes ses attentions, surtout après cette fameuse nuit. Elle lui en voulait beaucoup, elle s’en voulait beaucoup et ne savait plus trop où elle en était ni ce qu’elle souhaitait. Elle réfléchissait et à chaque minute, son état d’esprit changeait.  

Elle finit par pénétrer dans la cuisine où Ryo l’attendait, l’air faussement décontracté.  

 

-« Bonjour, tu as bien dormi ? »  

-« Oui et toi, pas trop tôt le réveil ? », ne put-elle s’empêcher de lancer. Une certaine envie de lui jeter au visage tout ce qu’elle pensait depuis des années refaisait maintenant surface.  

-« L’appel du petit déjeuner a été le plus fort. Tiens ! », fit-il en lui posant l’assiette qu’il venait de remplir.  

-« Merci. »  

Elle s’installa et commença à manger.  

Après un petit moment de silence, le nettoyeur prit la parole.  

-« Alors, qu’as-tu prévu pour aujourd’hui ? »  

Kaori leva la tête et le fixa un instant sans trop savoir quoi répondre.  

Elle n’avait pas d’idée précise, sauf peut-être de se terrer dans sa chambre jusqu’à ce que ce maudit bleu disparaisse.  

-« Pas grand-chose, mais ne t’inquiète pas, je n’oublierai pas d’aller vérifier le tableau à la gare ! »  

-« Non, ce n’est pas ça, tu n’es pas obligée, je posais la question juste comme ça. »  

 

Kaori posa la tasse de café qu’elle tenait entre les mains et osa répondre d’une petite voix.  

-« Ecoutes Ryo, je vais bien, inutile de me materner, ça ne changera rien à ce qu’il s’est passé. » (NDB : aïe ! Ca doit faire mal !)  

 

Tout était dit, le mal ne s’effacerait pas en une nuit, en un peu d’intimité partagée dans un moment de faiblesse. Le nettoyeur n’insista pas davantage et il sortit de la pièce après avoir vidé le reste de son café dans l’évier.  

Kaori comprit immédiatement au silence de son équipier que sa phrase avait fait mouche.  

Mais pour une fois, elle n’en était pas désolée. Elle était ans une phase où tout était remis en cause, jusqu’à son amour pour Ryo. Il suffisait qu’elle se retrouve seule pour se laisser aller à des idées sombres et à ne plus vouloir lui pardonner.  

Elle monta dans sa chambre, se maquilla pour camoufler la marque bleue, se coiffa d’une vieille casquette de son frère et sortit de l’appartement en attrapant sa veste en jean.  

 

 

************************************************************************  

 

 

Gare de Shinjuku, un peu plus tard.  

 

-« Rien, comme d’habitude. », lâcha la jeune femme, pas totalement déçue par le manque de demande.  

Elle n’avait pas voulu se l’avouer tout de suite mais elle avait besoin de faire un break, de s’éloigner de la ville, de Ryo.  

 

 

************************************************************************  

 

 

Port de Tokyo.  

 

-« Alors, je t’écoute. », prononça la voix grave de Falcon.  

 

Après l’altercation avec Kaori, Ryo avait ressenti la nécessité de prendre l’air mais surtout de demander conseil à une personne digne de confiance. Il avait donc naturellement contacté l’ex mercenaire qui l’avait rejoint sur le port.  

Le temps semblait s’écouler lentement en cet instant.  

-« Tu as vu Kaori ces derniers jours ? »  

-« Pourquoi cette question ? »  

-« J’imagine que la réponse est oui, tu dois donc savoir ce qu’il s’est passé. »  

 

Falcon jeta son regard vers le large ou se reflétait le soleil sur l’eau de couleur nuit.  

-« Je l’ai effectivement vu et je sais aussi qu’elle avait l’air très perturbée mais elle n’a pas voulu m’en donner la raison. Elle avait juste besoin d’un lieu sûr pour passer la nuit. »  

 

La voix du géant n’avait pas tremblé, n’avait reflété aucune colère. Il restait lui-même, discret mais attentif, présent, fidèle. Il ne posa aucune question, laissant le choix au nettoyeur de se confier ou non.  

-« Cette nuit là, Kaori a fait une belle connerie et moi une encore plus idiote. »  

Il marqua un temps d’arrêt avant de reprendre son récit.  

 

-« J’ai eu peur de la perdre et j’ai laissé mes pulsions prendre le dessus. Je n’aurais jamais du faire ça, je l’ai abandonné au moment où elle avait le plus besoin de moi.  

Il avait fini. Falcon ne l’avait pas une seule fois interrompu et maintenant, Ryo était à ses côtés, accoudé au muret, attendant comme une sentence les mots de son ami.  

-« Tu as eu tort ! »  

En 4 mots, tout semblait être dit et pourtant, le mercenaire ajouta :  

 

-« Tu n’aurais jamais du essayer de l’éloigner de ce milieu. En tentant de dissocier sa vie de la tienne, tu la pousses à vouloir te prouver qu’elle est capable de se débrouiller seule parmi nous.  

Tu as trop longtemps refusé d’admettre tes sentiments et aujourd’hui, ils sont trop directs, trop à l’état brut. Tu n’as pas réussi à amadouer tes craintes et tes peurs et elles ont failli te perdre.  

Je n’ai pas de conseils à te donner. Tu dois seulement laisser le temps faire les choses et attendre sa décision. » (NDB : rhoo mon p’tit Falcon à mouaah, tu trouves toujours les mots justes pour conseiller les gens, je t’adore !! NDMiki : comment ça ton p’tit Falcon, c’est le mien d’abord, non mais, tiens massue !! NDB : Aieuh, désolée Miki, je me suis laissée emporter, il n’empêche qu’il a raison ton mari ! NDMiki : C’est vrai mais n’oublie pas que c’est le mien, compris ?! NDB : Ok, ok, ne te fâches pas !!) (NDA : veuillez excuser ses furies et reprenons notre sérieux !!!)  

 

Il n’y avait donc plus rien à faire pour changer les choses. Falcon avait une fois de plus raison. Lui avait osé affronter une vie à deux et au final, il s’en sortait très bien.  

Pourquoi n’en serait-il pas capable lui aussi ? Il lui avait promis, il attendrait le temps qu’il faudrait mais il serait toujours là pour elle, si elle décide de lui pardonner ce geste un jour.  

-« Merci. », dit simplement le nettoyeur avant que les deux hommes ne se séparent.  

Falcon retourna au café tandis que Ryo…  

 

 

***************************************************************************  

 

 

Gare de Tokyo, guichet grand départ.  

 

Kaori avait fait un détour par la gare centrale de Tokyo pour se renseigner sur les billets de train en direction de Iwaki.  

Elle avait prit sa décision, elle allait s’offrir quelques jours au vert. Elle prit un billet simple pour le lendemain matin à la première heure. Elle aviserait en temps voulu quant à son retour à Shinjuku.  

Par chance, il proposait maintenant des formules tout compris avec logement et voiture de location. (NDA : style SNCF). Elle se dépêcha de rentrer à l’appartement pour préparer son départ.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de