Capitolo 5 :: Ce sera pour ce soir !

Pubblicato: 30-05-05 - Ultimo aggiornamento: 30-05-05

Commenti: Tout d'abord un grand merci pour les reviews à Lovely, Sailor, Mag, Myriam, Shan In, Moon, Fan2ch, Saiyuki_02. Ensuite, bah la suite en espérant que ça voux plaise toujours, le reste arrive, je m'y mets tout de suite maintenant. Gros bisous et les reviews sont toujours autant appréciées. Bonne lecture

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Après une bonne heure, le nettoyeur réussit à trouver le sommeil.  

Kaori profita de ce temps libre pour mettre au point son plan d’attaque pour sa mission cette nuit. Lee lui indiqua les différents points d’entrées et de sorties du bâtiment, le nombre de gardes approximatif et le plus important, l’emplacement exact des documents incriminant la famille Tseng.  

-« Bon, je crois qu’on a fait le tour de la question. Je vais aller préparer mon sac et je reviens tout de suite. »  

-« Ok. », acquiesça simplement le comptable, bien impuissant dans toute cette affaire.  

Une fois le nécessaire préparé, Kaori se dirigea à la cuisine pour choisir le repas du soir. Elle devait être la plus naturelle possible pour ne pas éveiller les soupçons de son partenaire. Lee la rejoignit pour lui apporter son aide mais surtout pour passer le temps. Il était enfermé dans cet appartement depuis maintenant 2 jours et il commençait à en ressentir les effets. Mais il était conscient qu’ici sa sécurité était assurée alors il prit sur lui en espérant que cette situation se règlerait rapidement.  

-« Je peux vous aider Kaori ? Je ne me débrouille pas trop mal en cuisine, sûrement un don de célibataire. »  

Kaori lui sourit avec sincérité avant de lui répondre :  

-« Si vous voulez, vous pouvez préparé la viande de bœuf, je finis les nouilles. Ensuite je pensais faire un bon gâteau, vous avez une idée ? »  

-« Hum, laissez-moi réfléchir, oh je ne sais pas si vous en avez mais une bonne tarte aux fruits maison je ne suis pas contre. »  

-« Pas de problème, je dois avoir ce qu’il faut. Je vous laisse couper les fruits pendant que je m’occupe de la pâte. »  

Lee lui répondit par un sourire avant de se mettre au travail. L’activité lui serait bénéfique et Kaori l’avait bien compris.  

Cela permettait aussi à la jeune femme de se détendre avant sa prochaine mission.  

L’après midi était passé dans une ambiance bon enfant. Kaori et Lee avaient cuisiné, parlé et plusieurs fois ri de bon cœur.  

Ryo avait commencé à sortir de son sommeil vers 18h00 mais il ne s’était pas immédiatement levé. Il profitait du calme de sa chambre tout en ayant une oreille tendue en direction de l’étage inférieur. Il appréciait d’entendre le rire sucré de sa partenaire, même si à cet instant, il n’en était pas à l’origine, il se sentait bien.  

Il jeta un rapide coup d’œil à son radio réveil qui indiquait déjà 18h45.  

Le nettoyeur se releva, il resta un moment en position assise, tête basse reposant dans ses mains avant de se lever et de prendre la direction de la salle de bain.  

Il était à l’heure actuelle dans un état de réflexion interne si je puis dire. Son esprit était en marche rapide et ses gestes étaient tous automatiques. Se lever, pousser la porte, allumer la lumière, faire couler l’eau et se regarder dans la glace pour voir ce regard sombre qui refaisait parfois surface et ce soir en l’occurrence.  

Mais pourquoi ce soir ? Tout simplement parce qu’il allait lui mentir une fois de plus, se jouer de sa confiance même si c’était pour son bien.  

-« Allez mon vieux, c’est pas le moment de reculer, t’as pas trop le choix là ! », tenta de se motiver le nettoyeur numéro un du Japon en se défiant du regard, l’eau froide ruisselant sur sa peau mate.  

Il attrapa sa serviette de toilette, s’essuya rapidement avant de rejoindre sa partenaire et son client.  

-« Ah Ryo, tu tombes bien, si tu veux dîner le repas est prêt. En plus, on a concocté une petite tarte avec Lee, tu m’en diras des nouvelles. »  

-« Hum, ouais on verra. », répondit-il d’un air détaché.  

Kaori lui lança un regard noir pour toute réponse et essaya de garder le contrôle de ses émotions en se tournant vers son client pour continuer leur conversation.  

Le nettoyeur prit son assiette, s’installa et écouta simplement les mots qui s’échangeaient dans la pièce. Il ne voulait pas prendre par à la discussion, il voulait rester sur sa position, sombre, droit et combatif.  

Après ce petit festin, car il fallait bien reconnaître les talents culinaires de la jeune femme, Ryo prit son café au salon. Il était toujours aussi silencieux, fixant la télé qui diffusait le journal du soir.  

Lee était parti prendre une douche tandis que Kaori s’afférait dans sa cuisine.  

« Ah qu’est-ce qu’il a encore ce soir ? Décidément, je ne le comprendrais jamais. Et puis j’en ai marre de me faire du soucis pour lui, allez ma petite Kaori, oublies ce type et concentres toi sur ta mission. », s’encouragea-t-elle.  

A 20h30, le nettoyeur se leva, il déposa sa tasse à la cuisine et ressortit immédiatement pour prendre sa veste. Il avait sa tête des mauvais jours comme disait sa partenaire et il dit simplement avant de partir :  

-« Kaori je sors. »  

La jeune femme passa la tête pour lui répondre mais il avait déjà filé. Elle se déplaça jusqu’à la fenêtre du salon et aperçu la mini rouge sortir du garage.  

-« Vraiment pas net ce soir. »  

Elle finit son petit rangement avant de se poser quelques minutes au salon. Lee la rejoint et prit place à ses côtés.  

-« Monsieur Saeba est sorti ? »  

-« Oui, sûrement voir une de ses conquêtes où alors traîner dans un cabaret à greluches ! »  

Lee stoppa immédiatement le sujet Ryo Saeba et enchaîna sur un tout autre qui demandait beaucoup plus de sérieux.  

-« Sinon, vous êtes toujours décidé à aller récupérer les documents ce soir ? »  

-« Oui. D’ailleurs, je vais aller me changer et y filer. J’en aurais bien pour une vingtaine de minutes de route. Je repère les lieux, j’entre et je ressors. Avec la description que vous m’avez faite cet après midi, je ne devrais pas rencontrer de difficultés. »  

-« Vous ne voulez pas que je vous accompagne, au cas où ? »  

-« Non, vous seriez une gêne plutôt qu’un atout. Faites moi confiance, vous restez tranquillement ici et demain, cette affaire sera complètement terminée. »  

La moitié de City Hunter laissa le jeune homme dans la grande pièce pour se préparer. On pouvait lire dans ses yeux une grande détermination et une confiance nécessaire.  

Dix petites minutes plus tard, Kaori se trouvait sur le pas de la porte, un petit sac noir jeté sur l’épaule, les clés de sa voiture dans la main.  

-« Lee, à tout à l’heure. Surtout faites attention à vous et si vous avez le moindre problème, appelez immédiatement le numéro inscrit sur cette carte. L’inspectrice Nogami interviendra très rapidement. », enfin, espérait-elle.  

-« Ok, mais soyez sur vos gardes, s’ils découvraient quelque chose, tout ça finirait très mal. »  

-« Et si nous n’agissons pas maintenant, leur trafic ne s’arrêtera jamais. »  

La jeune femme lui sourit avant de fermer la porte. Elle descendit rapidement au sous-sol, mit sa voiture en marche et pris la route.  

Elle était déterminée à régler cette affaire rapidement et si possible sans trop de casse.  

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Pendant ce temps, Ryo arriva tranquillement à destination. Il s’était allumé une cigarette en route et pouvait dès à présent apercevoir le grand manoir de la famille Tseng. Après une centaine de mètres, il arriva à hauteur du portail d’entrée où se tenaient deux gardes.  

-« Qu’est-ce que tu veux toi ? », grogna le plus grand.  

-« Je dois m’entretenir avec votre patron. », répondit calmement le nettoyeur, d’une voix qui ne laissait cependant pas de place à une réponse négative.  

-« Et pourquoi crois-tu qu’il te recevra ? »  

-« Dis lui que City Hunter doit lui parler, je suis sûr qu’il fera un effort. », sourit le nettoyeur fier de son effet sur ce larbin.  

L’homme retourna vers son poste de surveillance pour passer l’appel. Et quelques secondes plus tard, le grand portail s’ouvrit pour laisser la mini se faufiler jusqu’au manoir.  

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Kaori gara sa voiture à quelques mètres de l’entreprise Tseng. La rue était relativement calme. Elle regarda sa montre qui lui indiquait presque 22h00. Elle agirait d’ici peu.  

Une fois sortie du véhicule, elle scruta une dernière fois les lieux avant de se diriger vers les sorties de secours du bâtiment.  

Lee lui avait expliqué que les Tseng ne respectaient pas scrupuleusement les règles de sécurité et qu’il lui serait facile de pénétrer dans l’entreprise par cette porte.  

Ensuite, elle se faufilerait par les escaliers jusqu’au dernier étage où se trouvait le bureau du directeur.  

A cette heure-ci, la surveillance était minime. Deux gardes à l’entrée du bâtiment plus quelques hommes au poste de surveillance, qui donnait surtout un visuel sur l’entrée principale, les ascenseurs et le parking souterrain. Cette société étant principalement une couverture administrative du trafic, elle ne nécessitait pas une grande protection, contrairement à leurs entrepôts où ils stockaient leurs marchandises.  

Kaori arriva rapidement à destination. Le bâtiment ne comptait que 5 étages plus un niveau inférieur. Elle ouvrit doucement la porte pour écouter le moindre bruit qui parviendrait du couloir à peine éclairé. Silence radio, la voix était libre.  

« Allez ma vieille, tu entres et tu ressors aussitôt », se motiva la jeune nettoyeuse.  

Avant de se lancer, elle vérifia une dernière fois que son arme était bien à portée de main et elle se mit en route, lentement, silencieusement telle une chatte (Coucou ma Cat, qu’est-ce que tu fais là ? Tu as donné des cours de cambriole à notre tite Kaori ?)  

Vêtue tout de noir, Kaori était à cet instant très professionnelle. Ses sens en alerte, elle observait aussi rapidement qu’elle analysait l’environnement, la situation.  

Pour le moment, tout se déroulait comme elle l’avait prévue et les indications de son client lui avaient permis de progresser rapidement.  

Plus qu’une porte à passer et elle pourrait ressortir tout aussi discrètement de ce lieu.  

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Manoir des Tseng, au même moment.  

-« Entrez donc Saeba. Puis-je connaître la raison de votre visite à une heure si tardive ? », demanda le patriarche.  

-« Mais bien entendu monsieur Tseng. Voilà, un homme est venu s’offrir mes services et il aurait apparemment été menacé par votre famille. J’ai préféré venir vous voir directement pour régler cette affaire avant que le sang ne se mette à couler. »  

Le vieil homme fut rejoint par son fils qui demanda un peu brusquement :  

-« Et qu’est-ce qui te fait croire que nous allons t’écouter ? »  

-« Johnny, tais-toi un peu jeune insolent ! »  

-« Oui Johnny, écoutes donc ton paternel et laisses nous régler ça. Alors Tseng, que décides-tu ? », demanda le nettoyeur, le regard posé sur le vieillard.  

-« C’est ce jeune comptable hein ? S’il ne nous cherche pas d’ennuis, tu peux lui dire qu’il vivra assez vieux pour connaître ses petits-enfants. »  

-« Mais c’est bien son attention. »  

-« Très bien alors je ferais passer le message auprès de mes hommes. »  

-« J’aime quand une affaire se règle ainsi. », lâcha City Hunter dans un demi sourire.  

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Entreprise Tseng & Fils.  

La porte s’ouvrit sur le silence et l’obscurité. L’ombre se faufila dans la pièce et referma aussitôt. Clic, une lampe de poche se met en marche et permet une meilleure vision de la salle. Un grand bureau où trône quelques dossiers par ci par là, une lampe, un téléphone dernier modèle ainsi qu’un ordinateur portable.  

« Bah il se refuse rien celui-là ! »  

Au fond de la pièce, une grande table et des chaises, sûrement pour les réunions de vieux mafieux, pensa la jeune femme.  

Kaori tira le premier tiroir de droite et en étirant sa main jusqu’au fond parvint à y trouver l’objet convoité.  

Elle le déposa sur le bureau, l’ouvrit et feuilleta les premières pages : « Bingo, allez on rentre. »  

Mais fière de sa réussite, elle prit quelques minutes pour faire une fouille plus approfondie du bureau.  

Elle regarda dans chaque tiroir puis passa sa main sous le bureau et c’est là qu’elle put sentir un bouton. Elle le pressa et la boite à cigares qui se trouvait sur le bureau s’ouvrit, laissant apparaître quelques billets, une montre, un agenda et 3 CD.  

-« Tiens donc, Johnny Tseng essaye de cacher ses trésors ? Allez, j’embarque le tout et on fera le tri à la maison. J’ai déjà beaucoup trop traîné ici. »  

La jeune voleuse remis tous les objets à leur place et sortit du bureau.  

Elle ne trouva heureusement personne en sortant et elle put rejoindre rapidement les escaliers qui la mèneraient vers la sortie.  

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Manoir des Tseng.  

-« Bon, je ne vais pas abuser plus longtemps de votre temps. Bonne soirée monsieur Tseng. »  

-« Adieu City Hunter. »  

Ryo sortit de l’immense maison pour retrouver sa mini garée un peu plus loin.  

Là, il ressentit plusieurs auras meurtrières mais qui n’étaient bizarrement pas dirigées contre lui. Il vit ensuite des hommes s’affoler dans la propriété pour se jeter dans leurs voitures et quitter les lieux comme si le diable était à leurs trousses.  

Il démarra et ralentit à hauteur du poste de contrôle. Il écouta attentivement l’homme qui l’avait stoppé quelques minutes plus tôt et son expression changea aussitôt.  

-« Une intrusion à eu lieu à la société, envoyez tous les hommes disponibles là-bas. Ce serait apparemment une femme, habillée de noir et cheveux courts qui serait entrée dans le bureau du patron. On ne sait pas encore si elle a volé des documents. L’ordre est clair, la ramener morte où vive au boss. »  

Le nettoyeur n’attendit pas une seconde de plus avant de démarrer en trombe en direction de la société de Tseng.  

-« Putain, ne me dites pas qu’elle a fait une telle connerie ! », s’énerva Ryo en tapant du point sur le volant.  

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