Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 12 :: Fin d’une longue journée…

Pubblicato: 26-09-05 - Ultimo aggiornamento: 26-09-05

Commenti: Voici enfin la suite de cette fic. Un peu de mal à trouver mon chemin mais la ça va, ca avance. Merci à ma super béta pour ses corrections et ravie que ça te plaise. Merci aux reviews super motivantes de Moon, Fan2CH, Shan in XYZ, Sophie, Nanou, Loreley, Tiffany, pleins de bisous, bonne lecture et à vos coms.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Immeuble de CH, 18 heures.  

 

Kaori dormait toujours dans sa chambre. La fatigue et le stress avaient eu raison d’elle et le silence qui régnait dans l’appartement ne l’avait pas encore sorti des songes.  

Ryo avait rejoint le salon depuis quelques minutes maintenant après un long tête à tête avec son paquet de cigarette sur le toit.  

Il n’avait pas vraiment voulu réfléchir à la situation actuelle mais juste prendre l’air, s’aérer pour ensuite faire face à la vérité.  

 

Maintenant, l’appartement était calme, mais la sérénité qui semblait y régner n’était qu’une illusion. Les jours voire les semaines qui allaient suivre promettaient d’être difficile pour City Hunter. Le nettoyeur se dirigea d’un pas léger vers la fenêtre, son verre de whisky à la main.  

Encore quelques minutes et la nuit apparaîtrait.  

Ryo aimait cet instant, ce moment de transition où deux mondes échangeaient leur place.  

Il jeta un dernier coup d’œil à l’horloge avant de fixer son regard sur l’horizon.  

 

 

Immeuble de CH, 19 heures.  

 

Toujours ce même calme, cette même ambiance qui s’était installée quelques heures plus tôt.  

Ryo s’occupait maintenant d’entretenir son arme. Il s’efforçait de ne pas trop penser en étant actif mais rien n’y faisait. Il se remémorait différents moments de sa vie. L’Amérique du Sud, les States avec son camarade américain, l’arrivée clandestine au Japon, les rues sales et mal éclairées de Shinjuku, un flic nommé Makimura qui par la suite est devenu son ami, son partenaire. Et au final, tout ceci ne l’amenait qu’à elle, Kaori, jeune orpheline, perdue dans un monde qu’elle ne connaissait pas mais qui avait appris à l’accepter.  

 

Petit à petit, elle a indéniablement pris sa place dans son monde. Elle est devenue son équipière à part entière et ça il ne peut pas le nier. Ce sont d’abord ses amis qui l’ont accepté puis très vite ses ennemis.  

Au fil de leur collaboration, tous l’ont vu comme sa partenaire dans tous les sens du terme, mais pas lui. Il n’a jamais voulu l’accepter pour diverses raisons mais maintenant il n’a plus vraiment le choix.  

Un dernier verre, et la bouteille aura eu son compte pour l’heure.  

 

 

Immeuble de CH, 20 heures.  

 

La paisible chambre était maintenant baignée par l’obscurité.  

Kaori était étendue sur son lit, légèrement recouverte d’un drap fin, les yeux clos. Elle sortait lentement de son sommeil.  

Elle bougea un peu sur le côté pour apercevoir la fine lumière rouge de son radio-réveil.  

20h03.  

Elle avait donc dormi tout l’après-midi. Aucun bruit, aucune présence ne l’avait dérangée. Elle devait se trouver une fois de plus seule dans ce grand appartement.  

Les voisins étant inexistants, le calme régnait souvent dans l’immeuble, du moins en l’absence de son partenaire, ce qui était très souvent le cas.  

Dans un sens, cet endroit était son refuge, et sa chambre par-dessus tout son jardin secret. Témoin muet de ses humeurs, elle trouvait en ce lieu le calme nécessaire à son mal être, qui prenait chaque jour un peu plus de place dans sa vie.  

 

Fatiguée de ses propres réflexions, la jeune femme se redressa, ses pieds étant maintenant à même le sol. Elle tira d’une main encore hésitante le drap qui l’empêchait de se lever, enfila ses pantoufles et fit quelques pas jusqu’à sa commode.  

Elle se trouvait maintenant face à son reflet, sombre, sans aucune lumière pour lui montrer ses yeux toujours rougis et gonflés.  

Ses cheveux en bataille lui donnaient un air plus triste, son sourire était inexistant. Cette fichue marque toujours présente, elle, prouvait que toute cette histoire n’était pas qu’un affreux cauchemar.  

Elle n’avait pas envie d’être là, pas envie de se lever. Elle ne désirait rien, voilà son problème.  

Elle ne voulait pas rester cloîtrer indéfiniment dans sa chambre mais elle ne voulait pas le voir, pas maintenant. Malgré cette pseudo confrontation, elle ne se sentait pas prête à tout reprendre comme avant et ce soir, elle n’aurait pour rien au monde voulu rester seule avec lui.  

Elle pria de tout son cœur qu’il ne rentre pas de la nuit.  

 

 

Après quelques minutes, Kaori se décida à rejoindre la salle d’eau. Une bonne douche chaude l’aiderait sûrement à se détendre.  

Une fois chose faite, elle descendit au salon mais elle put ressentir la présence de son partenaire sans même avoir franchi la porte qui les séparait.  

Elle n’allait pas rester ainsi sans réagir et pénétra dans la pièce mal éclairée avec calme et douceur.  

 

Ryo aussi avait ressenti la présence de la jeune femme. Il finit de ranger le matériel de nettoyage de son magnum et remit l’arme dans son étui.  

-« Bonsoir. », salua poliment sa partenaire.  

-« Bien dormi ? », tenta le nettoyeur d’une voix qu’il voulait neutre mais qui trahissait légèrement son manque d’aisance.  

-« Ca va. »  

Ryo comprit rapidement que la jeune femme n’était pas favorable à de grandes conversations et il la laissa rejoindre la cuisine en silence.  

Il prit soin de remettre ses affaires à leur place avant de gagner à son tour la cuisine.  

 

Kaori était de dos. Elle se tenait face au réfrigérateur, porte légèrement ouverte, lui permettant de choisir tranquillement son repas du soir.  

-« Si tu veux, je peux commander quelque chose. », intervint Ryo sans grand espoir.  

-« Comme tu veux. », lâcha la nettoyeuse.  

Elle referma le garde manger et prépara une tasse de thé.  

Elle n’en proposa pas à son équipier, ayant aperçu la bouteille d’alcool vide laissée à côté du verre.  

Une fois la décoction prête, elle s’installa, toujours sans un mot, à la table de la cuisine et fixa sa tasse fumante.  

Ryo venait de déposer le combiné téléphonique. Il revint quelques minutes plus tard vers la jeune femme.  

 

-« Ca y est, Leedang va nous livrer quelques plats. »  

-« Ok. », répondit Kaori en relevant à peine le visage vers son interlocuteur.  

Cet infini laps de temps suffit à Ryo pour comprendre l’attitude de sa partenaire. Son visage semblait encore plus abîmé que ce midi, et pour cause, la jeune femme n’avait pas tenté de le camoufler derrière un bon fond de teint.  

Son regard n’arrivait plus à se détacher de cette peau colorée et légèrement gonflée.  

Kaori ressentit le regard lourd de l’homme et elle décida de l’affronter.  

-« Qu’est-ce qu’il y a ? », demanda-t-elle, froidement.  

-« Rien, je… »  

-« Ne t’en fais pas, d’ici quelques jours on y verra plus rien. »  

Le nettoyeur ne put rien répondre tellement la rage commençait à s’insinuer dans ses veines. Il était en colère contre sa bêtise, il voulait quitter cette pièce pour pouvoir évacuer cette tension qui l’habitait mais il ne souhaitait pas la laisser toute seule.  

-« Oui, mais ça n’excuse rien… », murmura Ryo, le cœur toujours meurtri.  

 

 

Kaori entendit avec peine la dernière réplique de son partenaire mais elle n’eut pas à y répondre car le livreur sonnait à la porte.  

-« Tu… »  

-« Oui, ne bouge pas. »  

Ryo se leva et alla ouvrir à Leedang.  

-« Merci mon vieux, tu mets ça sur ma note. »  

-« Pas de problème M’sieur Ryo. Bonne soirée. »  

-« Oui, à toi aussi. »  

Ryo referma la porte et amena les paquets à la cuisine. Kaori vidait le fond de sa tasse de thé dans l’évier et la déposa.  

 

-« Tiens. », dit-il en lui tendant l’un des sachets en carton.  

-« Merci. Je n’ai pas très faim tu sais. »  

-« Tu dois manger quelque chose Kaori. »  

La jeune femme s’exécuta et prit un plat de riz parfumé.  

Ryo lui présenta deux autres plats pour accompagner son choix : des sushis et du poulet frit en sauce.  

-« Ok pour le poulet. »  

Kaori commença à grignoter son repas tandis que Ryo piochait franchement dans tous les plats, avalant de grosses bouchées en prenant à peine le temps de mastiquer.(NDB : quelle goinfre quand même !)  

Il prit même le risque de picorer dans l’assiette de sa partenaire qui ne lui en tint pas du tout rigueur tellement ce geste lui était habituel. Cela la rendit même un peu nostalgique, car elle voyait bien que cette terrible soirée avait aussi blessé son équipier et qu’il ferait vraiment tout pour se faire pardonner. La question qu’elle se posait maintenant était sur le fait qu’elle arriverait, ou non, à lui pardonner.  

Une fois le dîner terminé, Kaori se leva pour débarrasser mais elle se rassit un peu brutalement. Sa jambe blessée s’était endolorie et elle n’avait pas pu s’y appuyer.  

 

-« Kaori, ça ne va pas ? », questionna le nettoyeur inquiet.  

-« Ce n’est rien, ne t’inquiètes pas. C’est juste une égratignure. »  

Kaori se releva à nouveau et Ryo en fit de même.  

-« Tu es sûre ? », dit-il en fixant la légère tâche rouge qui faisait son apparition sur le tissu rose de la jeune femme.  

-« Oui, je viens de te le dire. »  

Kaori essuya la table et jeta les emballages vides tandis que Ryo se posta devant elle. Ils échangèrent un regard et le nettoyeur se baissa pour faire glisser le pantalon de pyjama de sa partenaire qui vira au rouge avant de commencer à protester.  

-« Mais qu’est-ce qui… »  

Elle n’eut même pas le loisir de finir sa phrase que deux mains puissantes se glissèrent sous ses bras et la soulevèrent de terre pour la déposer sur la table de la cuisine.  

Il jeta un rapide coup d’œil sur la blessure « superficielle » de la demoiselle avant d’ordonner :  

-« Toi tu restes là et tu ne bouges pas ! »  

-« Mais… »  

Ryo était déjà en train de grimper les marches de l’escalier quatre à quatre pour s’équiper du matériel nécessaire afin de soigner correctement cette blessure.  

 

 

Une petite minute plus tard, le japonais était de retour à la cuisine.  

Kaori n’avait pas bougé mais son visage reflétait parfaitement sa timidité.  

Ryo déposa la petite trousse de secours sur la table et commença par désinfecter la plaie. Aucun mot n’était échangé jusqu’à ce qu’une fine larme finisse sa course sur la main virile du nettoyeur.  

-« Tu as mal ? »  

-« Non. », répondit la jeune femme en essuyant du revers de la main ses yeux brillants.  

-« Idiote. », souffla Ryo.  

Il prit tout de même soin de faire attention et finit par mettre un bandage sur la plaie maintenant bien refermée.  

Une fois cet intermède fini, il la reposa tout doucement à terre et rangea tout ce qu’il avait utilisé.  

Kaori s’habilla et se dirigea vers le salon où elle s’installa bien confortablement dans le canapé, la télé allumée.  

Le nettoyeur la laissa quelques minutes tranquille et il monta sur le toit de l’immeuble pour fumer sa cigarette. (NDB : encore ! Il va avoir un cancer à ce rythme là !)  

Il pouvait enfin prendre l’air. Il aurait bien aimé aller à la salle de tir pour décharger ce trop plein d’agressivité qu’il gardait en lui mais il avait jugé le moment inopportun.  

 

 

Immeuble de CH, 22 heures.  

 

Le salon était toujours plongé dans cette demi obscurité, seulement éclairée par la lumière bleue du téléviseur.  

Kaori était allongé sur le canapé qui lui faisait face, une couverture la recouvrant.  

Ryo était sur l’autre partie, jetant un œil à la télé, l’autre sur la jeune femme.  

Elle s’était endormie depuis peu et il restait là, silencieux, à l’observer.  

 

Après une quinzaine de minutes, il s’approcha de la belle endormie, il s’abaissa et passa timidement sa main sur le visage de la jeune femme.  

A ce contact, Kaori fit une légère grimace avant d’ouvrir les yeux.  

-« Ex… excuse-moi, je… »  

Kaori ne répondit rien.  

-« Tu devrais aller dormir, je t’accompagne. »  

-« C’est bon Ryo, je ne suis pas une invalide. »  

-« Désolé. »  

-« Laisse tomber. Bonne nuit. »  

-« Dors bien. »  

Kaori disparut à l’étage alors que le nettoyeur resta encore quelques heures au salon.  

Vers 2 heures du matin, il prit à son tour la direction de sa chambre, non sans passer par celle de sa douce et tendre partenaire, histoire de vérifier qu’elle dormait paisiblement.  

Il en profita pour lui demander une nouvelle fois son pardon dans un chaste baiser qu’il déposa sur la chaude main de la jeune femme.  

 

 


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