Capitolo 10 :: 1er Face à face

Pubblicato: 15-07-05 - Ultimo aggiornamento: 15-07-05

Commenti: Salut à tous, je profite pour majer tant qu'il n'y a pas trop de fics. Bon, je vous remercie pour vos reviews qui me motive énormément (vous pouvez continuer d'ailleurs), on avance encore un peu et on essaie de régler les pb un à un. Voilà, bonne lecture et j'attends vos commentaires. Bisous PS. Correction des petites fautes par Mister Maruku, merci beaucoup.

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Immeuble CH – 10h30.  

Lee venait de déposer sa valise devant l’entrée. Il était maintenant prèt à partir vers sa nouvelle vie, mais surtout loin de Shinjuku et de toute cette affaire.  

Kaori était elle aussi fin prête à rejoindre Saeko pour lui remettre les documents tandis que Ryo, bien qu’éveillé, n’était pas sorti de sa chambre.  

C’est donc une dizaine de minutes plus tard qu’ils quittèrent ensemble l’appartement.  

Ils se séparèrent non loin de la préfecture de police par une embrassade amicale. Le jeune homme promit à la nettoyeuse de lui donner des nouvelles dès qu’il serait installé.  

Kaori prit ensuite la direction du parc où l’inspectrice devait déjà l’attendre.  

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Lorsque le nettoyeur entendit la porte se fermer, il se leva pour se réfugier dans la salle de bain. Il pouvait encore distinctement sentir le parfum frais de sa partenaire ce qui lui rappela sa détresse d’il y a quelques heures.  

Ryo s’était ressassé les derniers évènements passés et il ne voyait aucune solution. Même s’il avait agi avec son instinct, mais aussi son cœur, il ne pouvait que regretter son geste. (NDA : je sais vous allez dire « quand même ! », mais bon c’est Ryo.)  

Sans compter qu’à force de se passer les images en boucle, il ajouta à ses torts le fait qu’il l’avait lâchement abandonnée dans cette nuit sombre, blessée moralement mais aussi physiquement.  

Sur le coup, il n’y avait plus pensé et après, il avait été trop tard. Comment avait-il pu agir ainsi, allant contre tous ses principes ? Il ne connaissait malheureusement pas la réponse. Le mal était fait et il doutait sincèrement, cette fois-ci, de la capacité de Kaori à lui pardonner.  

Quelques minutes plus tard, il était habillé et se servait une bonne tasse de café, il en aurait bien besoin pour passer le cap de cette journée.  

Il se saisit du journal déjà feuilleté avant d’en lire les grandes lignes à la recherche d’informations susceptibles de lui donner des nouvelles sur l’affaire de la veille au soir. Mais rien, aucune trace sur les cadavres qu’il avait semés derrière son passage. Il se doutait bien que Saeko, probablement appelée sur les lieux, s’était chargée de faire le ménage, évitant ainsi de remonter jusqu’à elle.  

Le nettoyeur avait bien compris que Kaori lui remettrait les documents volés, surtout après avoir fait parler, sans qu’il ne s’en rende compte, Lee l’autre jour.  

L’horloge affichait déjà 11 heures. Le calme qui régnait dans l’appartement n’était pas pour durer et Ryo se prépara à affronter sa partenaire dans un tête-à-tête qui pourrait définitivement rapprocher ou éloigner ces deux êtres.  

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Parc du centre ville.  

Kaori présenta des dossiers à l’inspectrice qui se trouvait à ses côtés.  

-« Voilà de quoi faire le ménage dans les familles mafieuses ! », déclara fièrement la jeune sœur de Makimura.  

Saeko, malgré les nouvelles plutôt bonnes que lui apportait la partenaire de City Hunter, n’était pas d’humeur joyeuse. Elle avait pu déceler sous la couche de maquillage le joli bleu qui ornait la joue de la jeune fille. Sans compter sur la petite course-poursuite dans la ville qui n’était pas passée inaperçue la veille.  

-« Oui, mais j’ai encore quelques questions à te poser sur la soirée d’hier. »  

-« Saeko, si tu veux parler des hommes du cimetière, c’est l’œuvre de Ryo. », finit-elle, le visage tout à coup plus fermé.  

-« Il a dû intervenir, tu n’as rien j’espère. »  

-« Non, ne t’inquiètes pas. »  

Kaori avait fini sa phrase sans trop de convictions. Elle préférait avouer une semi vérité quand aux types morts sans entrer dans les détails, la douleur étant encore beaucoup trop présente.  

Elle devait avant tout régler son conflit intérieur avant de pouvoir en parler avec qui que ce soit.  

L’inspectrice passa quelques minutes à feuilleter les différents documents et elle n’était, au final, pas mécontente des informations qui s’y trouvaient. Elle aurait largement de quoi faire tomber la famille Tseng grâce à leur livre de compte mais aussi, quelques mafieux inquiétés depuis longtemps par les forces de police.  

Une nouvelle affaire de réglée pour Saeko même si pour une fois, ce n’était pas elle qui était venue demander l’aide de City Hunter. Et maintenant qu’elle y pensait, elle devrait affronter Ryo sur les cachotteries qu’elle lui avait faites, ce qui ne l’enchantait guère.  

-« Merci beaucoup pour toutes ces informations Kaori, grâce à toi, la police va pouvoir mettre tous ces escrocs en prison et ton client va enfin pouvoir reprendre le cours de sa vie. »  

-« Oui, c’est une bonne chose de faite. Monsieur Hao a pris un train ce matin même pour prendre un peu de recul sur toute cette histoire. », répondit la jeune femme avant d’ajouter.  

-« Bon, je vais te laisser, je suis un peu fatiguée. »  

L’inspectrice se leva et regarda Kaori s’éloigner, calme mais l’esprit à mille lieux.  

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Appartement de CH, 12h00.  

Ryo ne tenait plus en place. Il n’était pas du tout patient pour ce genre de chose. Attendre indéfiniment une personne pour se disputer avec elle, n’était pas son activité favorite.  

Il fixa une dernière fois l’horloge qu’il venait de regarder il y a deux minutes, avant de jeter son magazine sur la table basse, de prendre sa veste et de claquer la porte de l’appartement en sortant.  

Il déambula dans les rues de la ville qui commençaient à être submergée par les écoliers, les hommes d’affaires et les vacanciers, tous à la recherche d’un coin sympa pour déjeuner.  

Malgré le temps agréable et les jupes sorties, le nettoyeur n’était pas d’humeur à la drague. Il n’était d’humeur à rien en y regardant de plus près, sauf peut-être à mettre une raclée à une petite frappe, histoire de se défouler un peu.  

Voilà qu’il recommençait. Il laissait son instinct primitif prendre le pas sur l’homme, alors que jusqu’à aujourd’hui, ça ne lui avait pas franchement réussi.  

Il accéléra un peu plus le pas jusqu’à arriver à destination : le parc de la préfecture.  

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-« Allo ? »  

-« Rejoins moi en bas. »  

-« Ryo ??? »  

Mais la jeune femme n’obtint aucune réponse. L’homme avait coupé la communication mais elle avait bien reconnu sa voix, dure, implacable.  

-« Ce type n’a vraiment aucune manière. », lâcha-t-elle, fâchée mais surtout mal à l’aise à l’idée de devoir régler ses comptes avec le nettoyeur.  

Elle savait parfaitement qu’il n’aimait pas les cachotteries et là, elle lui avait ouvertement menti.  

Elle prit son sac à main et quitta, d’une démarche féline, son bureau.  

Elle traversa la rue, regardant les personnes qu’elles croisaient de façon très machinale.  

Une fois à l’entrée du parc, elle croisa quelques mères et leurs enfants, des ados qui déjeunaient dans l’herbe et lui, assis, une aura faussement neutre l’entourant, assis sur ce banc blanc qui contrastait avec l’état d’esprit du nettoyeur.  

-« Alors, qu’est-ce qu’il y a ? », demanda Saeko, un peu sèchement mais surtout pour lui faire comprendre qu’il ne l’intimidait pas.  

-« Tu dois déjà le savoir non ? »  

Le ton était froid, sans un seul regard en direction de la jeune femme.  

-« Je t’écoute, dis-moi ce que tu as à dire qu’on en finisse ! »  

Il se décida enfin à la regarder pour lui lancer un regard noir avant de répondre :  

-« Jusqu’où es-tu prête à aller pour réussir Saeko ? Tu m’as menti, et laissé Kaori risquer sa vie, mais ce prix n’était peut-être pas si élevé pour te faire bien voir de tes supérieurs. »  

Nogami, piquée au vif par l’accusation mal dissimulée de son ami, le gifla.  

-« Pour qui tu me prends Ryo ? »  

Le nettoyeur se leva brusquement, l’empoigna au niveau des épaules avant de répondre, d’une voix beaucoup plus emportée :  

-« Pour qui ? Pour une femme prête à laisser son amie prendre des risques inutiles et passer à deux doigts de la mort pendant que tu te prélasses dans ton luxueux 3 pièces. Pour une femme aguicheuse et manipulatrice dont la réussite la pousse à utiliser ses proches, quitte à s’en détacher, voilà pour qui je te prends. »  

La violence avec laquelle il la tenait n’était rien comparée à celle des mots.  

Comment osait-il lui cracher toutes ces choses au visage ?  

Saeko lui lança un regard à la fois apeuré et noir de colère. Elle ne put retenir son geste et le gifla dès qu’il desserra son étreinte.  

Deux passants s’apprêtaient à intervenir mais Saeko leur signala gentiment que ce n’était pas nécessaire.  

-« Qu’est-ce qu’il te prend ! ».  

Elle se massa le bras qui devait commencer à rougir sous la pression.  

Le nettoyeur fit un pas de recul mais son regard était toujours le même, sombre et dur.  

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