Capitolo 19 :: Je rentre à la maison…

Pubblicato: 19-04-06 - Ultimo aggiornamento: 19-04-06

Commenti: Eh oui, après un moment d'attente, le chapitre arrive enfin! c'est l'avant dernier chapitre, un peu plus long pour m'excuser de l'attente. J'espère que vous serez encore aux rendez-vous et j'attends avec impatience vos commentaires, même si j'espère que ces derniers moments continuent de vous plaire meme si ce n'est pas que du kaori/ryo calin time, enfin, je vous laisse à la lecture sans oublier de remercier comme il se doit mes reviewers (Shan In XYZ, Saintoise, Moon, Grifter, Myriam, Pitite); Bises et bonne lecture

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Iwaka  

Cela faisait maintenant neuf jours que Kaori et Mick étaient arrivés à Iwaka. Ils avaient ponctué leurs journées de sorties, de moments de détente et de longues conversations autour d’une table.  

L’Américain avait eu plusieurs fois Kazue au bout du fil qui se languissait de son retour.  

Kaori, quant à elle, n’avait pas donné plus de nouvelles à son partenaire depuis la carte postale.  

Ce matin, elle s’était levée assez tôt. Ils étaient rentrés assez tard la vieille au soir mais la jeune femme avait pris une importante décision et elle avait encore deux ou trois petites choses à régler avant de mettre son idée en place.  

Vers 9h00, elle passa un coup de fil sur son portable avant de quitter sa chambre quelques minutes plus tard pour se diriger vers la réception de l’hôtel.  

-« Bonjour. »  

-« Bonjour madame, puis-je vous aider ? »  

-« En fait, je voudrais savoir si vous pourriez me réserver un billet de train pour Tokyo. »  

-« Bien sûr, pour quelle date ? »  

-« Pour demain midi, pour une personne. »  

-« C’est noté madame Makimura. Bonne journée. »  

-« Merci beaucoup, à vous aussi. », conclut la jeune femme avant de s’apprêter à sortir.  

-« Encore une chose, vous pourriez faire porter un message à mon ami, Mr Angel ? Dites lui que je suis allée faire un tour en ville, que je le retrouverai pour le déjeuner. Merci encore. »  

-« Très bien, bonne journée. »  

Quelques minutes plus tard, Kaori était à bord de sa voiture de location et se dirigeait, à allure modérée, vers le centre ville.  

Elle se gara non loin d’une rue piétonne et c’est avec sa paire de lunettes sur le nez qu’elle se mit en marche, croisant les premiers touristes qui effectuaient leurs achats de souvenirs en tout genre.  

« Bon, qu’est-ce qui pourrait faire plaisir à Miki et Falcon ? », se demanda Kaori en scrutant les premières vitrines. « Je vais peut-être leur épargner le service à café et tout ce qui a un rapport avec la cuisine. », pensa la jeune femme.  

Elle continua ses recherches encore une dizaine de minutes avant d’apercevoir une boutique d’artisanat du bois. Les objets exposés en vitrine la poussèrent à pénétrer dans la petite enceinte et elle put y découvrir divers œuvres posées ici et là.  

Au fond de la pièce, un homme d’âge avancé travaillait une pièce à son atelier.  

Elle s’approcha timidement de lui avant de l’interpeller :  

-« Bonjour. »  

Le vieil homme leva la tête et répondit avec le sourire :  

-« Bonjour jeune fille, que puis-je pour vous ? »  

-« En fait, je cherche un cadeau pour un couple d’amis, je voudrais quelque chose d’assez originale mais je n’ai pas trop d’idées. »  

L’artisan s’amusa de la jeune femme et fit mine de réfléchir quelques instants avant de demander :  

-« Vous pourriez m’en dire plus ? »  

-« Bien sûr. C’est un jeune couple qui vient de se marier, ils sont plutôt calmes et tiennent un café à Tokyo. Que dire d’autre… »  

-« Essayez donc de faire un tour dans la boutique et si vous trouvez quelque chose d’intéressant, on pourra toujours le personnaliser à votre convenance. »  

-« Vous avez raison, merci. », finit Kaori avant de commencer son inspection des différents objets qui trônaient un peu partout dans les quatre coins de la pièce.  

Elle y passa une bonne vingtaine de minutes, scrutant et touchant diverses choses sous l’œil amusé du vieillard qui venait tout juste de finir une nouvelle pièce.  

Kaori fixa les quelques étagères une à une et elle finit par trouver un cadeau qui, elle l’espérait, plairait à ses amis.  

Elle n’avait en fait aucun doute sur la réaction de Miki mais avec Falcon, rien n’était moins sûr ! Il était toujours très discret, presque distant, gardant un œil sur chacun mais sans jamais s’immiscer. Elle saisit l’objet en bois verni et se dirigea vers le vieil homme.  

-« Voilà, je crois que celui-ci sera parfait ! »  

L’artisan fixa un instant l’objet en question avant de le saisir pour passer un léger coup de chiffon sur la poussière qui s’était installée.  

-« Ce sera un très joli présent jeune demoiselle. Si vous voulez inscrire leurs noms, voici une feuille. Il sera prêt d’ici une petite heure. »  

-« Oui, merci. – Kaori fixa un autre objet qui se dissimulait derrière le vieil homme. – Je pourrais voir la boite qui se trouve là. », finit-elle en pointant du doigt le dit objet.  

Le vieillard se retourna et se saisit de la pièce.  

C’était un coffre en bois, de taille moyenne, de couleur claire. La texture avait été rendue lisse avec une couche de vernis et un petit loquet assurait le maintien du couvercle. A l’intérieur, un petit coussin marron avait été installé pour pouvoir accueillir un bien précieux.  

Kaori trouvait cet objet très simple mais à la fois très travaillé. Les dessins naturels du bois donnaient un petit plus au travail de l’artisan et elle décida donc de l’acheter.  

-« Je voudrais aussi vous prendre ça, si possible. »  

-« Bien sûr, je l’ai terminé hier, c’est une pièce unique. Vous voulez aussi y ajouter une inscription ? », demanda-t-il.  

-« Oui, je vous la note à la suite. »  

-« Très bien, je vous attends dans une heure alors. »  

-« Merci beaucoup monsieur. »  

Kaori sortit de la petite boutique le sourire aux lèvres. Elle était ravie de ses trouvailles et avait fait d’une pierre deux coups.  

Elle continua de déambuler dans les rues de la ville, prenant même le temps de s’arrêter à une terrasse de café pour consommer une boisson rafraichissante.  

Une heure plus tard, elle se présentait de nouveau à la boutique du vieil artisan pour récupérer ses achats.  

-« Vous faites vraiment un merveilleux travail monsieur. », déclara Kaori en découvrant la touche finale.  

Elle lui paya ensuite son dû et sortit non sans un dernier sourire en direction du vieil homme, qui était lui aussi très content de ce petit moment de fraicheur.  

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Hôtel Saiyuki, 12h20  

Mick s’était levé vers 11h00 et avait découvert le message de son amie laissé à la réception de l’hôtel.  

Il avait pris un copieux petit déjeuner en terrasse et se prélassait maintenant depuis trois quarts d’heure sur un des nombreux transats de la piscine.  

Il laissait bien entendu son regard glisser sur les nombreuses jolies jeunes femmes qui voulaient bien passer dans son champ de vision et il aurait été tout à fait capable de continuer cette activité toute la journée si sa chère compagne de vacances ne venait pas de s’immiscer entre le soleil et lui. (NDB : pourquoi ça ne m’étonne pas de lui ?)  

-« Tu sembles très occupé à ce que je vois, mon cher Mick ! », se moqua la partenaire de City Hunter.  

-« Ah, ma douce Kaori, te revoilà. J’ai bien cru un moment que tu étais retourné à Tokyo sans moi ! », se plaignit grossièrement l’Américain.  

-« C’est ce que j’aurais du faire oui ! »  

Mick se releva pour prendre Kaori par le bras et la conduire vers une table non loin.  

-« Ne dis pas ça voyons ! Viens, allons plutôt déjeuner. »  

TUTUT, TUTUT, TUTUT.  

-« Attends une minute. », demanda Kaori en se saisissant de son portable.  

Elle cliqua sur la touche lire le message et un léger sourire illumina son visage. Tout semblait se passer comme elle l’avait prévu.  

-« C’est bon, on peut y aller. »  

Kaori et Mick déjeunèrent léger et partirent ensuite faire une excursion en bateau pour découvrir les côtes avoisinantes. La mer était assez calme cet après-midi, le soleil offrait ses rayons aux baigneurs et la jeune femme profitait pleinement de ces dernières heures dans ce lieu qu’elle trouvait presque paradisiaque.  

Tout était différent d’une grande ville ici. Les gens étaient toujours souriants, les rues étaient calmes, l’air était frais et revigorant.  

La nature omniprésente poussait à la douceur et à la quiétude.  

C’était un endroit où il faisait tout simplement bon vivre.  

-« Ah, qu’est-ce qu’on est bien ici, hein Kao-chan ! »  

-« Comme tu dis. »  

-« Il ne nous manque que l’autre. », soupira l’Américain en souriant affectueusement à la jeune femme à ses côtés.  

Il avait beau faire le joli cœur à longueur de journée, il aimait sincèrement sa Kazue, et comprenait parfaitement que Kaori souhaitait elle aussi partager ce moment avec son partenaire de cœur. (NDB : sacré Mick, je l’adore !)  

Mais la jeune femme ne se laissa pas aller par la nostalgie et répondit énergiquement :  

-« Alors je ne te suffis plus ? Quel drame, il ne me reste plus qu’à te quitter, oh mon beau blond. » (NDB : lol)  

-« Ah, que veux-tu ma belle, un homme comme moi se doit de satisfaire toutes les femmes, je suis un gentleman ! » (NDB : dis-moi Mick, t’as pas les chevilles qui enflent là ?)  

-« Toi un gentleman, tu veux rire. Un beau parleur et encore ! », se moqua Kaori qui sortit du bateau qui se trouvait maintenant à quelques mètres du rivage. Elle jeta un œil à sa montre avant d’ajouter :  

-« Allez, rentrons nous changer avant d’aller dîner. Je meurs de faim. »  

-« Voilà enfin une bonne idée ! », riposta l’Américain, boudeur du manque de reconnaissance de la jeune femme.  

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Hôtel Saiyuki, chambre de Kaori.  

-« Allo, c’est Kaori, tu es arrivée ? »  

-« Salut Kaori, oui, je viens juste de prendre le taxi, je devrais être là dans une petite demi-heure selon le chauffeur. Tu viens me chercher à la réception ? »  

-« Ok, à tout à l’heure. »  

La jeune femme déposa son portable sur son lit et prit quelques affaires de rechange avant de se diriger vers la salle de bains.  

Elle ouvrit le robinet et l’eau chaude s’écoula avec douceur sur sa peau de pêche. Une bonne odeur de vanille commençait à envahir le petit habitacle où la buée masquait maintenant la baie vitrée.  

Cinq minutes plus tard, Kaori se saisit d’une serviette dans laquelle elle enroula ses cheveux mouillés avant de se glisser dans le peignoir blanc.  

Elle appréciait tout particulièrement ses instants de calme où elle laissait son esprit vagabonder. Elle prenait du temps pour elle, pour prendre soin d’elle comme une jeune femme normale.  

Elle passa une main sur la glace pour regarder son reflet et entreprit de s’essuyer.  

Elle finit de boutonner son petit chemisier rose qui se mariait parfaitement avec son panta-court noir avant d’entreprendre de donner de l’ordre à sa coiffure.  

Elle passa un léger coup du gloss sur ses lèvres avant de quitter la pièce pour rejoindre la chambre.  

Elle jeta un coup d’œil à son portable qui affichait 19h20, le mit dans sa pochette, prit sa petite veste noire et sortit.  

Kaori s’arrêta devant la porte de la chambre de Mick et frappa avant d’entrer.  

-« Mick, t’es prêt ? »  

-« Oui, ma belle, je suis tout à toi ! »  

-« Très bien, allons-y, j’ai toujours aussi faim. »  

-« Je te suis. », finit l’Américain avant de refermer la porte.  

Ils s’installèrent à une table ronde dans un coin tranquille du restaurant puis Kaori profita de la venue du serveur pour s’éclipser quelques instants.  

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Hôtel Saiyuki, réception, 19h34.  

La jeune femme qui venait de descendre du taxi se présenta à la réception de l’hôtel. Elle s’apprêtait à interpeller l’homme qui se trouvait à l’accueil quand une main se posa sur son épaule.  

-« Kazue. »  

La jeune femme se retourna et offrit un magnifique sourire à son interlocutrice avant le l’embrasser.  

-« Kaori, tu es resplendissante ! »  

-« Merci, je suis contente que tu aies pu venir si vite. »  

-« Ah, que ne ferait pas une femme amoureuse ! »  

La partenaire de City Hunter prit son amie par le bras et la conduisit jusqu’au restaurant où Mick l’attendait.  

Une fois dans l’entrée, Kaori désigna du doigt le nettoyeur qui se trouvait de dos et laissa son amie le rejoindre le temps d’emmener le bagage de l’infirmière dans sa chambre.  

En entendant la jeune femme revenir, Mick se retourna :  

-« Eh bien, tu en as mis du tem… », commença-t-il avant de se lever et d’embrasser avec passion sa compagne.  

Après de longues secondes, le couple s’écarta et l’infirmière ne put s’empêcher de dire :  

-« Quel accueil ! Je devrais te laisser partir loin de moi plus souvent ! »  

-« Hors de question ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? »  

-« C’est moi qui ai demandé à Kazue de nous rejoindre. Je pense avoir volé assez de ton temps et comme j’ai décidé de rentrer à Shinjuku, je me suis dis que tu pourrais peut-être prolonger tes vacances avec Kazue. », intervint Kaori qui était déjà de retour.  

-« Quoi ? »  

-« Oui, tu as bien attendu, je repars demain. Bon, si on passait à table et qu’on laissait les détails techniques pour plus tard ? Kazue, j’ai mis ta valise dans ma chambre, pour le moment. », finit la jeune femme d’un sourire complice.  

-« Tu as raison, commandons. », conclut l’infirmière avant de prendre place entre son amie et son compagnon.  

Le dîner se passa dans une bonne humeur non dissimulée et vers 23h30, les trois amis prirent place au petit salon de l’hôtel pour prendre un dernier café.  

Ils rejoignirent ensuite leur bungalow.  

Mick accompagna Kaori dans sa chambre pour récupérer le bagage de sa bien-aimée mais surtout pour remercier chaleureusement sa meilleure amie pour son initiative.  

-« Tu sais que je t’adore toi ! »  

-« Oui, mais je crois qu’il y en a une que tu aimes encore plus et qui est justement à côté à t’attendre. Allez, file, Don Juan ! »  

-« Bonne nuit ma belle. »  

-« Embrasse Kazue pour moi. »  

-« Je n’y manquerai pas ! », lâcha l’Américain avant de quitter la chambre de la jeune femme et de rejoindre la sienne.  

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Chambre de Mick Angel.  

Kazue avait profité de l’absence de son conjoint pour prendre possession de la salle de bains et prendre une bonne douche qui la relaxerait de son long voyage.  

L’eau ruisselait à présent sur son corps parfaitement sculpté.  

Sans un bruit, une ombre venait de se faufiler derrière la jeune femme et deux bras puissants l’enlacèrent.  

-« Ce doux parfum m’a manqué. »  

-« C’est toi qui m’a manqué. »  

Mick déposa un baiser dans le cou de Kazue qui frémit aux contacts des douces lèvres de son amant.  

Un baiser en entraînant un autre, une caresse en entraînant une autre, le couple ne tarda pas à se laisser aller au bonheur de leurs retrouvailles et la nuit parut bien courte aux yeux des deux amoureux.  

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