Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 15 :: Aimer d’amitié

Pubblicato: 13-02-06 - Ultimo aggiornamento: 13-02-06

Commenti: Hello, voici la suite de cette fic, un gros merci aux reviews de chocs de Sophie, Saintoise, Myriam, Shan In XYZ, Moon, Rivière, Chibiusa, j'espère que la suite vous plaiera toujours, meme si l'ambiance sombre retombe un peu, en meme temps, c'est bientot la fin de l'histoire. Gros bisous et bonne lecture à tous ceux qui liront ces qq lignes

 


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Le coup avait porté, puissant, direct, empli de colère.  

Les quelques passants qui se trouvaient aux abords des 2 hommes ne cherchèrent pas à connaître la raison de leur différend et continuèrent leur chemin.  

Le grand brun avait chuté sous l’impact du coup et se trouvait à présent à terre, appuyé sur un coude, essuyant sa lèvre meurtrie du revers de sa main gauche. Il n’avait pas tenté d’éviter l’attaque, pourtant prévisible, de son ami.  

Son regard était fixe, abaissé et aucun son ne sortit de sa bouche lorsqu’il se releva.  

Il savait parfaitement qu’il avait mérité ce geste et quand son regard croisa à nouveau celui bleu azur de Mick, les mots qui allaient venir lui parurent évidents.  

 

-« Je me fiche de savoir pourquoi c’est arrivé mais si tu la retouches une seule fois, je te tue ! »  

 

Un lourd silence prit ensuite place entre eux. L’Américain avait toujours les points serrés contre lui et Ryo ne rétorqua rien à la menace, étant en complet accord avec ces propos.  

Puis, après quelques secondes, Mick se remit en marche en direction de la gare.  

-« Demain Kaori part pour Iwaka, je compte l’accompagner. Je n’ai pas eu de mal à voir que quelque chose n’allait pas. – La tonalité de sa voix diminua un peu en reparlant de tout ça. – Je ne voulais pas qu’elle se retrouve seule, pensant dans l’erreur, que quelqu’un lui voulait du mal et qu’elle n’osait pas t’en parler. Je n’attends pas ta « bénédiction » mais au moins tu en es informé. »  

-« Merci », lâcha simplement le nettoyeur, ce qui surprit un peu Mick.  

 

Après le coup de poing et les mots qui avaient suivi, il n’aurait jamais imaginé que son ami réagirait de la sorte. Il comprit, à cet instant, que la douleur entourait aussi le cœur de Ryo.  

Les derniers mètres jusqu’au guichet se firent en silence.  

Ensuite, Mick prit la direction du centre commercial tandis que Ryo rentra chez lui.  

 

 

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Appartement de Ryo et Kaori.  

 

Kaori avait fini de préparer ses bagages mais elle avait préféré les laisser dans sa chambre pour le moment. Elle voulait annoncer de vive voix à son partenaire son départ futur et non le lui faire comprendre par un quelconque jeu de piste.  

Elle se reposait à présent sur le canapé du salon, ses longues jambes surélevées grâce à l’un des coussins.  

 

La porte s’ouvrit sur un timide salut de son équipier.  

La jeune femme se releva à son arrivée et lorsqu’elle l’aperçut, elle ne put s’empêcher de se diriger dans sa direction et de lui demander en passant une main sous son visage :  

-« Ryo, que t’est-il arrivé ? »  

Le nettoyeur fut égoïstement soulagé de voir, malgré la colère et la rancœur, un peu d’inquiétude dans les yeux de Kaori.  

-« Ce n’est rien, ne t’en fais pas. A ton retour, tu n’y verras plus rien. », termina-t-il, ponctuant sa phrase d’un léger sourire qui le fit aussitôt grimacer.  

-« Comment… »  

-« … Je sais que tu pars ? J’ai croisé Mick en chemin. – Il s’empressa d’ajouter, en voyant la mine de la jeune femme. – Mais sois tranquille, on ne s’est pas battu comme des chiffonniers, il m’a juste remis les idées en place et je crois que j’en avais bien besoin. »  

 

Kaori versa une larme bien malgré elle. Son meilleur ami lui avait une nouvelle fois prouvé son affection et sa loyauté, même si elle n’approuvait pas ce genre de comportement.  

-« Tu devrais mettre de la glace dessus. », finit-elle en s’éloignant de lui, avant de reprendre d’un ton calme :  

-« J’ai décidé de partir, quelques jours, pour réfléchir un peu et me reposer. Je ne sais pas quand je rentrerais et je te demande… »  

-« … N’aies aucune crainte, je ne viendrais pas t’embêter, je serais sage comme une image. – Il marqua une courte pause avant de reprendre. – Je te comprends Kaori, sois en sûre et je sais que mes mots ne suffiront pas à guérir tes blessures mais je te l’ai déjà dit, je saurais attendre ton pardon. Alors profite pleinement de tes vacances et puis Mick sera là pour veiller sur toi, et j’espère pour lui pas de trop près sinon je le tuerai ! »  

 

Kaori ne sut quoi lui répondre mais elle était très touchée par les mots de son partenaire. Contrairement à ce qu’il pensait, ses phrases qu’elle sentait sincères lui faisaient beaucoup de bien. Alors elle lui sourit simplement avant de le suivre à la cuisine pour préparer le dîner.  

 

 

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Mick, de son côté, avait laissé passer sa colère et après une bonne heure à déambuler dans les allées des magasins, était rentré chez lui.  

Puisqu’il était encore tôt, il en avait profité pour appeler Kazue et la tenir informée de la situation. La jeune infirmière s’était montrée très compréhensive mais avait juré à l’Américain de lui faire subir les pires tortures s’il profitait ne serait-ce qu’un seul instant de ce voyage pour flirter avec Kaori ! (NDB : oups !)  

Il s’était alors retrouvé au téléphone une petite demi-heure durant laquelle il tenta de convaincre l’infirmière de sa bonne volonté et de ses intentions angéliques.  

Une fois cette « négociation » terminée, il avait enfin pu boucler sa valise et préparer un petit dîner léger avant de s’écrouler devant la télé et se mettre à ronfler comme si un troupeau de buffles venaient de débarquer. (NDB : sympa l’image !)  

 

 

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Le lendemain, immeuble de Kaori et Ryo.  

 

Kaori s’était une fois de plus levée aux aurores. Elle avait profité du calme pour prendre une longue douche où l’eau bien chaude mêlée aux senteurs parfumées des produits utilisés donnaient une atmosphère de détente et de bien-être.  

Elle avait ensuite rejoint sa chambre pour trouver une tenue agréable qui ne la gênerait pas durant le long trajet qu’elle aurait à entreprendre.  

 

Dans sa chambre, Ryo était lui aussi déjà levé. Il avait suivi d’une oreille attentive les allers et venues de sa partenaire et quelques minutes après sa sortie de la salle de bains, il s’était à son tour levé pour s’y faufiler.  

Il ne s’y attarda pas et ressortit 5 petites minutes plus tard, portant uniquement un pantalon dont les deux derniers boutons non fermés donnaient une vue agréable sur le caleçon bleu clair qui s’y cachait.  

Un passage éclair dans sa chambre pour passer un sweat et le voilà ressortit, apercevant Kaori qui s’apprêtait à descendre sa valise.  

 

 

La jeune femme avait déposé le 1er bagage plutôt encombrant en haut des escaliers avant d’aller récupérer le vanity qu’elle descendit sans trop de mal.  

« Allez Kaori, t’en as qu’une ! », tenta de se motiver la brunette.  

-« Laisse-moi-t’aider. », prononça calmement Ryo qui se trouvait à présent juste derrière Kaori.  

Il attrapa la poignée noire de la valise.  

-« Ryo ? Tu es déjà levé ? »  

Kaori ne l’avait pas senti à ses côtés mais cela ne l’étonna pas plus que ça. Cela faisait partie de Ryo. Il pouvait être à un moment comme un gosse, faisant plus de bruit qu’une délégation de manifestants sur la place publique et à d’autres moments, il laissait ressortir son instinct et devenait l’homme invisible.  

 

-« Oui, j’allais tout de même pas te laisser partir sans te dire au revoir. »  

-« Merci mais tu sais, mon train n’est qu’à 13 heures. »  

-« Mais tu me connais – commença-t-il en descendant l’escalier – avec un calme pareil, je pourrais dormir une journée entière. »  

-« Ca je veux bien te croire. »  

Le nettoyeur déposa la valise dans l’entrée avant de rejoindre Kaori à la cuisine qui préparait le petit déjeuner.  

-« Tu veux un coup de main ? »  

-« Tu peux sortir les tasses et ton assiette, oui. »  

La jeune femme voyait bien que depuis quelques jours maintenant, Ryo faisait tout pour changer son comportement et elle en était ravie même si les choses ne s’effaceraient pas rien qu’en le souhaitant, même fortement.  

 

Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les deux attablés, prêt à déguster leur repas.  

-« Ta lèvre n’a pas l’air gonflée. », constata Kaori qui fixait le visage détendu de son vis-à-vis.  

-« Non, un peu de glace et le tour est joué. Et toi, comment tu vas ? »  

-« Ca va mieux, ma cuisse cicatrise bien et je pense que dans moins de deux semaines on n’y verra plus rien. »  

-« Tant mieux. J’espère que ces quelques jours loin d’ici te feront du bien et que quand tu rentreras, les choses seront plus claires pour toi. »  

-« Je l’espère aussi Ryo, et toi prends bien soin de toi en mon absence, n’en profite pas pour amener des filles à l’appartement et laisser la maison devenir un dépotoir ! »  

-« Aucune femme ne viendra jamais chez nous. », avait rétorqué d’une voix de confession Ryo.  

Kaori ne comprit pas vraiment pourquoi une douce chaleur emplit son être et pour camoufler le rose qui colorait à présent son visage, elle feinta cette situation embarrassante pour débarrasser la table.  

-« Bon, je vais profiter du temps qu’il reste pour faire un petit nettoyage de cette cuisine. »  

-« Tu veux un… »  

 

DING / DONG (NDA : La sonnerie qui tue, mais essayez de retranscrire le son d’une sonnette vous !)  

 

-« J’y vais. »  

-« Je te parie que c’est Mick. », sourit Kaori.  

Ryo lui rendit son sourire en répondant :  

-« Il n’y a que lui pour venir déranger les gens à cette heure-ci !»  

Le nettoyeur traversa le salon avant d’ouvrir à son ancien partenaire, qui portait une tenue décontractée, une paire de lunettes tape à l’œil sur le bout du nez et un gros sac de voyage en bandoulière. (NDB : Quelle frimeur ce Mick quand même !)  

 

 


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