Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 17 :: Nuit étoilée, partie 1

Pubblicato: 27-02-06 - Ultimo aggiornamento: 27-02-06

Commenti: Salut à vous chers lecteurs, voici la suite, avec un peu d'attente mais bon, boulot, boulot. Mais bon, rassurez-vous la suite arrivera bientôt. Merci à ma Nanou pour ses corrections. gros bisous pour les reviews toujours aussi motivante à Myriam, Moon, Pitite, Eden, Shan In xyz, Chibiusa, et un gros bisou à ma Mica et bonne lecture, surtout n'hésitez pas à me donner votre avis. ++

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Hôtel Saiyuki, Iwaka.  

 

Kaori passa à côté du bar et se dirigea, sans même un regard vers son ami, en direction du maître d’hôtel qui tenait la réception du restaurant.  

Mick abandonna aussitôt la jolie serveuse en lui baragouinant une excuse bidon avant de se lancer à la poursuite de la partenaire du nettoyeur.  

-« Kaori chérie, mais attends-moi ! », commença-t-il ; il se mit à gesticuler autour de la jeune femme pour capter son attention. Puis, ne voyant aucune réponse, il reprit :  

-« Qu’est-ce qu’il y a, tu es fâchée ? »  

Elle le fixa un peu honteuse, et le rouge colorant ses joues.  

-« Pas du tout, j’ai vu que tu étais bien occupé je t’ai donc laissé tranquille. »  

-« Ah, mais ce n’était rien, ne sois pas jalouse, tu sais bien qu’aujourd’hui, je n’ai d’yeux que pour toi !», finit-il en posant un bras autour de ses fines épaules et en prenant son air charmeur.  

 

Kaori regarda la main de l’Américain de telle sorte qu’il comprit immédiatement le message avant d’ajouter d’un ton plutôt sec :  

-« Pour moi ? Mick, tu ne trouves pas que tu abuses un peu ? Et Kazue, tu l’as oubliée ? Hé bien celle-là tu ne risques pas de l’oublier ! »  

BAM – Une énorme massue « Crétin pour un jour, Crétin pour toujours ! » venait de remettre les idées en place à Mick. (NDB : je dois avouer que ce proverbe correspond bien à Mick et à son jumeau japonais aussi !)  

-« Oui, tu as raison, je ne risque pas de l’oublier celle-là… »  

 

Le maître d’hôtel qui venait chercher sa cliente pour la conduire à sa table eut une minute d’hésitation en apercevant la masse gisante sur le sol puis fut rassuré en voyant le magnifique sourire offert par la jeune femme.  

 

-« Voilà madame – il tira la chaise pour permettre à Kaori de s’installer – Au menu ce soir, nous vous proposons de l’aile de raie aux champignons noirs accompagné de riz parfumé. (NDB : miam !) Sinon, nous vous proposons aussi un menu à la carte. », finit-il en tendant au couple les deux documents.  

-« Merci. », répondit le blond avant de reprendre : « Alors Kaori, que me conseilles-tu ? »  

Elle leva ses yeux pétillants vers son interlocuteur et lui répondit avec un joli sourire :  

-« Le menu du jour me semble très bien. Un pour moi, merci. », fit-elle à l’attention du serveur.  

-« La même chose alors, et vous ajouterez une bouteille de vin pour accompagner tout ça. »  

-« Tout de suite monsieur. »  

 

Le serveur s’exécuta et Mick et Kaori commencèrent à grignoter les petits amuse-gueules qui trônaient sur la table nappée. Un petit bouquet sur le côté accompagné d’une bougie rosé donnaient une atmosphère d’intimité à l’ensemble et le couple qui, maintenant discutait chaleureusement, attira l’attention de plus d’une table voisine.  

Une belle harmonie avait pris place entre l’homme et la femme, ponctuée de temps à autre par le rire cristallin de la belle brune. Les deux mots qui venaient à l’esprit de ceux qui les observaient étaient : respect et amour, comme si un lien magique les unissait l’un à l’autre.  

 

Quelques minutes plus tard, le sommelier se présenta et fit goûter le vin à Mick. Ce dernier approuva le choix du professionnel et l’homme servit ensuite Kaori qui fut, elle aussi ravie de sa texture.  

Le serveur revint ensuite avec une petite salade de saison pour chacun avant de retourner s’occuper des autres clients.  

Le couple continua sa discussion et le reste de la soirée se passa dans une ambiance bonne enfant.  

Après un petit café dans un des salons de la réception, Kaori voulut faire un tour sur la côte et profiter ainsi d’une température clémente. Elle s’excusa auprès de Mick, prétextant une fatigue naissante et s’éclipsa en traversant les jardins de l’hôtel peuplés d’arbres tropicaux.  

Mick ne s’inquiéta pas plus que ça et en profita pour retourner voir la jolie serveuse du bar.  

Il était sur le point d’accoster la belle barmaid lorsque son portable se mit à vibrer.  

-« Et merde, c’est pas le moment ! »  

 

Il réussit tant bien que mal à extirper l’objet de sa poche et lorsqu’il vit le nom qui apparaissait sur l’écran, il avala difficilement le peu de salive qui lui restait.  

-« Allo ? »  

-« Bonsoir Mick, je ne te dérange pas ? »  

-« Jamais ma douce, j’allais justement rejoindre ma chambre pour t’appeler. Comment va la plus belle des infirmières ? », questionna-t-il, tout en prenant la route qui menait à sa chambre. (NDB : affligeant le Mick !)  

-« Elle s’ennuie de toi, mais le doc essaye tant bien que mal de te remplacer ! », se moqua la jeune femme, voulant rendre un tantinet jaloux son beau blond, ce qui fonctionna parfaitement.  

-« Comment ? Dis tout de suite à cette espèce de vieux fou que je lui découperais le spaghetti qui lui sert de mokkori s’il ose te toucher ! » (NDB : oups, spaghetti ? Il y va fort !)  

-« Du calme Mick, je plaisantais ! Et sinon, votre voyage s’est bien passé ? Tu laisses Kaori tranquille j’espère ! »  

-« Ne t’inquiète pas, tout est calme ici, on vient juste de finir de diner, elle est retournée dans sa chambre et…mais attends une minute, où est-ce qu’elle va ? Ma chérie, une urgence, je te rappelle, je t’embrasse. »  

-« TUT, TUT, TUT. »  

Mick avait déjà raccroché en apercevant Kaori se diriger vers la plage.  

La nuit étant déjà tombée et ne connaissant pas les environs, il préféra la suivre discrètement et s’assurer que tout irait bien.  

Il remit rapidement son portable dans la poche de sa veste et se mit à la poursuite de la jeune femme.  

 

 

Kaori arrivait enfin à destination. Elle ôta ses chaussures et la sensation du fin sable frais sous ses pieds lui donna une impression de légèreté. Elle s’avança jusqu’à atteindre le bord de l’eau et une vague sur la fin vint caresser ses chevilles, mouillant le bas de son pantalon. Elle s’abaissa pour plonger sa main dans cette eau claire pour ensuite la laisser s’échapper entre ses doigts.  

Le calme régnait sur la plage désertée, ne laissant place qu’au souffle reposant des vagues s’échouant presque comme un murmure sur le sable. (NDB : quelle jolie phrase, j’aime beaucoup !)  

Kaori se releva, posa son regard au loin et se remit en marche, longeant le va et vient incessant des vagues et laissant la lune guider ses pas dans la pénombre.  

 

 

Mick était toujours tapi dans l’ombre, suivant des yeux chacun de ses mouvements. Il pouvait ressentir, rien qu’en l’observant, la solitude et la tristesse qui l’habitaient.  

Il savait très bien que derrière son éternel sourire, la jeune femme cachait une accumulation de mauvais coups. Il y avait eu la perte de son frère, mal jamais totalement guéri, les attaques incessantes contre City Hunter, lui-même et Kaïbara, le mariage de Miki et cet ensemble ne demandait qu’à exploser.  

Ses amis se demandaient même comment la jeune femme avait pu tenir le coup aussi longtemps. On aurait pu croire que le sort s’acharnait sur elle, comme il s’était acharné sur Ryo par le passé. Ces deux là lui semblaient décidément faits pour être ensemble.  

Il arrêta là ses réflexions quand Kaori se remit en route.  

Elle commençait à présent à s’éloigner de la plage réservée à l’hôtel et après une dizaine de minutes, ils arrivèrent dans un lieu plus reculé, un orifice naturel où quelques arbres auraient pu les protéger du soleil en pleine journée.  

 

 

Kaori respirait l’air frais et tout autour d’elle semblait inanimé. Le calme olympien qu’elle était venue chercher ici lui tendait à présent les bras. Rien ni personne ne pourrait troubler ce sentiment de paix qui s’installait au fil des minutes qui s’écoulaient.  

Elle s’avança un peu plus vers les quelques arbres et trébucha sur une branche cassé à moitié enfouie sous le sable, mais elle réussit néanmoins à retrouver son équilibre, non sans ressentir une vive douleur au niveau de la cuisse.  

Elle marcha en trainant un peu la jambe et une fois arrivée sous l’arbre, elle s’assit pour laisser son corps récupérer.  

 

Mick avait voulu intervenir en la voyant mais il s’était avisé, devinant que la jeune femme avait besoin de rester seule. Il avait ensuite compris qu’elle s’était blessé et là il ne résista pas plus longtemps et s’approcha silencieusement d’elle.  

 

Kaori avait les yeux clos, laissant son esprit faire le vide, profitant au maximum de cette nature sauvage. Elle laissa sa douleur et sa colère s’échapper et quelques larmes s’écoulèrent le long de ses joues roses. Ici, personne ne pourrait les voir, personne ne pourrait l’entendre pleurer.  

 

-« Kaori ? », prononça, comme une douce mélodie, la voix de Mick.  

La jeune femme leva un regard surpris, presque fautif sur l’ombre qui se trouvait devant elle.  

Elle n’aimait pas être vue dans ses instants de faiblesse. Et lui, il était là.  

-« Mick ? »  

Il s’accroupit et passant une main sur sa joue, lui demanda d’un ton toujours rassurant :  

-« Ma belle, mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? »  

Kaori ne répondit rien, trop honteuse de l’état dans lequel son ami la surprenait.  

Instinctivement et voulant la protéger, il vint s’asseoir derrière elle et l’entoura de ses bras avant de la serrer contre lui.  

-« Allez, laisse-toi aller, tout ira bien, je suis là. », murmura l’Américain au creux de son oreille.  

Kaori se calma rapidement, totalement épuisée par cette crise qui la surprenait elle-même. Elle pensait que les choses commençaient à se régler avec Ryo mais la détresse d’avoir été seule après cette nuit qui avait mal finie, revenait cruellement quand elle s’y attendait le moins.  

 

Après quelques minutes dans cette position, elle laissa sa tête venir se caler entre celle de l’ancien nettoyeur et son épaule. Elle se sentait en sécurité, une douce chaleur l’entourant même si elle semblait toute frêle et fragile à cet instant.  

 

-« Excuse-moi Mick. », prononça la voix cassée de Kaori.  

-« Il ne faut pas voyons, les amis servent aussi à ça. Tu ne veux pas plutôt me raconter ce qui te tracasse autant ? »  

Elle hésita un moment avant de lui répondre. Elle lui devait au moins la vérité.  

-« Tu te rappelles du client qu’on a eu il y a quelques temps ? Hé bien, j’ai voulu m’en charger toute seule et ça a mal tourné. J’étais pourtant préparée et sûre de mon coup mais les choses se sont emballées et j’ai bien cru que ma dernière heure avait sonné ! »  

-« Ryo n’était pas avec toi ? »  

-« Non, enfin, pas au début. Tu sais comment il est dès que ça touche à un homme. »  

-« Bah, moi je le comprends, c’est pas marrant de travailler pour un homme ! », lâcha-t-il pour détendre l’atmosphère. La jeune femme ne releva pas et continua son récit.  

-« Je me suis infiltrée dans son ancienne boite pour récupérer les documents qui permettraient d’envoyer tous ces criminels en prison et qui par la même occasion aurait mis hors de danger mon client. J’étais presque sortie quand tout a dérapé. Je me suis enfuie, je croyais même les avoir semé mais certains on été plus coriaces. Finalement, après une course poursuite à travers la ville, je me suis retrouvée au cimetière face à l’un d’entre eux et on a tiré. »  

 

Elle fit une pause, les images lui revenant en tête.  

Mick avait été très attentif et même s’il redoutait la suite, il posa tout de même la question.  

-« Tu as dû tuer cet homme pour sauver ta vie. »  

Un autre moment de silence s’installa. Rien ne bougeait autour d’eux. Mick sentit la vulnérabilité de son amie refaire surface et il resserra un peu son étreinte, comme pour lui donner du courage.  

-« C’est ce que j’ai cru mais en fait, on a réussi qu’à se blesser mutuellement, heureusement pour moi ! »  

-« Si tu n’as fait que le blesser, il a donc dû revenir à la charge. Mais comment as-tu fait pour te débarrasser de lui au final ? »  

-« Non, en vérité, quand je l’ai touché, il s’est écroulé, mort et moi je n’ai plus bougé. »  

-« Mais alors ? »  

-« Ryo est arrivé juste au moment où l’on se tenait en joug, il a tiré et a fait mouche, comme à chaque fois. », finit-elle, une larme venant d’apparaître.  

 

 


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