Capitolo 4 :: Les choses avancent

Pubblicato: 06-05-05 - Ultimo aggiornamento: 06-05-05

Commenti: Tout d'abord merci pour les reviews à Nanou, Black, Cat, Myriam, Mica, Saiyuki_02, Lovely et Mag (qui attendait la suite). J'espère que la suite vous plaiera et laissez moi votre avis, gros bisou (oui, je veux des reviewssss) :-)

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Ryo arpentait les rues de Shinjuku depuis maintenant une bonne heure et il n’avait toujours pas réussi à mettre la main sur le vieux San.  

« Je me demande où ce cache ce vieil alcoolique. J’espère pour lui qu’il n’essaye pas de m’éviter. », pensa le nettoyeur se disant que l’indic avait peut-être un peu trop parler à sa partenaire.  

Il n’avait pas envie d’expliquer de bon matin à ce gars qu’il ne fallait pas jouer avec lui. Très peu d’hommes de la rue s’y étaient risqués et ils avaient rapidement regretté leurs actes.  

Et là, il ne comptait pas déroger à la règle. Il lui expliquerait sa façon de penser, un peu dure peut-être, mais toujours très efficace.  

Ryo arpenta encore quelques rues peu fréquentées même à cette heure de la journée avant de croiser un autre de ses indics, Hayo.  

-« Dis moi, tu n’aurais pas vu le vieux San par hasard ? »  

Le ton qu’employait le nettoyeur montrait bien sa détermination à mettre la main sur ce type et il ne valait mieux pas entraver sa démarche.  

-« Euh, je l’ai vu il y à maintenant vingt minutes, il était à la gare. »  

-« Ok. »  

Et il fila sans avoir le besoin d’ajouter autre chose. C’était là une des forces de City Hunter. Il inspirait à la fois le respect et la crainte.  

A la gare, ce fourbe avait donc décidé de lever le camp. Alors il avait du révéler trop d’informations à Kaori et maintenant il était obligé de régler cette affaire avant qu’elle ne se mette une fois de plus dans une situation périlleuse.  

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Immeuble de City Hunter – 13h30  

Kaori venait de finir de ranger sa cuisine après avoir déjeuner en compagnie de son client.  

Elle en avait profité pour l’informer des nouvelles que lui avait révélées son indic même si Lee en connaissait une bonne partie.  

Une fois terminée, elle rejoignit le jeune homme au salon et le téléphone sonna.  

-« Allo ? »  

-« Kaori, c’est Saeko. J’ai des nouvelles qui pourraient peut-être t’intéressée. »  

-« Je t’écoute Saeko. »  

-« Pas au téléphone. Dans une demi-heure dans le parc. »  

-« Ok, à tout de suite. »  

Et la jeune femme raccrocha. Elle se retourna vers son client pour lui annoncer que les choses avançaient.  

-« Lee, je dois sortir une petite heure. Je veux que vous restiez ici. Personne ne sait que vous êtes là donc pas de coups de téléphone et aucune sorti ? C’est bien compris ? »  

-« Oui, ne vous en faîtes pas, je tiens trop à ma vie pour me risquer à sortir. »  

-« Ok, à tout à l’heure. »  

Kaori prit son sac et sa veste et se mit en route.  

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Près de la gare, au même moment, Ryo guettait les passants. Il était toujours à la recherche de San et espérait seulement ne pas être arrivé trop tard. Mais la réponse à sa question ne tarda pas lorsqu’il aperçut la silhouette du vieillard se diriger vers les quais grandes lignes.  

« Alors comme ça tu comptes voyager ? », se dit Ryo. « Et bien je risque de te faire voyager loin et pour longtemps. »  

Il s’approcha de lui sans un bruit tel un chasseur et positionna sur ses talons.  

-« Tu partirais sans me dire au revoir San ? », demanda le nettoyeur d’une voix dure.  

Le vieux se sentit tout à coup très mal et n’osait se retourner pour affronter le regard du meilleur tueur du pays.  

-« Non, pour… pourquoi tu dis ça ? », réussit-il à articuler.  

-« Je sais pas, peut-être parce que j’ai la désagréable impression que tu me prends pour un con ! »  

Là, l’indic vit clairement la colère dans le regard de Saeba. Il avait peur de ce qu’il pourrait lui faire subir s’il lui avouait la vérité.  

-« Ok Saeba, j’avoue, je lui ais donné la planque du gars qu’elle cherchait, mais j’ai pas eu le choix. »  

Ryo mit sa main sur son magnum ce qui n’échappa aucunement au gars.  

-« Attends Saeba, pitié, ne me tues pas. »  

-« Tu connais pourtant les règles avec moi, San. »  

San se jeta à terre et supplia le nettoyeur de l’épargner.  

-« Tires-toi d’ici et la prochaine fois, tu la fermeras. »  

L’indic ne demanda pas son reste et prit la poudre d’escampette.  

Ryo allait devoir faire un petit tour du côté du fiston Tseng et jouer de sa réputation pour convaincre ce type de laisser Hao tranquille.  

Mais pour l’heure, il préféra rentrer et profiter de la cuisine de sa partenaire et surtout de son dernier magazine de charme et ainsi ne pas éveiller ses soupçons.  

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Kaori avait de son côté rejoint l’inspectrice de charme au parc de la préfecture pour mettre au point l’arrestation de Tseng.  

-« Alors, qu’est-ce que tu as pour moi ? », demanda Kaori, toujours un peu sèchement.  

-« J’ai appris que la brigade financière planchait sérieusement sur les activités de la famille Tseng et qu’il essayait d’amasser des preuves pour dévoiler leur complicité avec la mafia. Alors j’ai pris contact avec l’inspecteur en chef et il serait ravie que ton client leur fournisse quelques preuves supplémentaires qui leurs permettraient d’envoyer ses fumiers en prison pour longtemps. »  

-« Je vois. Mais monsieur Hao n’a pas pris un seul document en quittant la société Tseng et Fils. Et je ne pense pas qu’il accepterait de témoigner contre eux avec la protection qu’ils ont. »  

-« Oui, ce serait un suicide. », répliqua Saeko, consciente du danger qu’encourait le jeune homme.  

-« Ecoutes Saeko, je vais essayer de te trouver quelque chose pour que tes collègues puissent envoyer toute cette bande de mafieux derrière les barreaux et que Lee Hao puisse enfin retrouver une vie normale. »  

-« D’accord, j’attends de tes nouvelles mais fais bien attention à toi Kaori, ces types là ne sont pas des plaisantins et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose. »  

-« Ne t’inquiètes pas et fais moi confiance. A plus tard. », finit la partenaire de City Hunter avant de reprendre le chemin de son appartement et laisser Saeko qui se demandait si elle ne devrait tout de même pas en toucher un mot à Ryo.  

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De retour à l’appartement, Ryo avait trouvé Hao seul. Ce dernier lisait la presse régionale en attendant le retour de sa garde du corps. Etrangement, il ne s’inquiétait pas pour la jeune femme, il lui faisait entièrement confiance et l’image qu’elle lui avait donnée était celle d’une professionnelle, sûre d’elle.  

-« Bonjour monsieur Saeba. »  

-« Bonjour, Kaori est sortie ? », demanda Ryo se demandant où la jeune femme avait bien pu se sauver aussi vite. Dès qu’il tournait le dos, elle en profitait pour jouer les filles de l’air et il n’aimait pas ça. En fait, il ne supportait pas de ne pas savoir où elle était, avec qui et ce qu’elle faisait. Sa vie étant ce qu’elle est, la peur d’une attaque contre elle le hantait et il avait parfois du mal à contenir cette inquiétude qui se manifestait le plus souvent par une mauvaise humeur non dissimulée.  

-« Oui, un rendez-vous pour son enquête. »  

-« Ah et elle vous a dit avec qui ? »  

-« Non, mais j’ai cru entendre que la personne s’appelait Saeko. »  

-« Ok. »  

Ryo n’ôta même pas sa veste et s’apprêta à ressortir lorsque la porte s’ouvrit pour laisser entrer la jeune femme.  

-« Tiens tu ressortais déjà ? Mister courant d’air aujourd’hui. »  

-« J’ai faim, qu’est-ce que t’as préparé pour le déjeuner ? »  

-« Du riz parfumé et du poisson frit. », répondit Kaori voyant bien que son partenaire essayait une fois de plus de ne pas répondre à sa question. « Qu’est ce que tu mijote encore toi ? »  

-« Ok. J’espère que ça passera mais en évitant de respirer pendant la mastication, ça devrait aller. »  

Pour toute réponse, Kaori lui envoya une énorme massue « Etouffes toi bien avec les arrêtes ! » et vint s’installer sur le canapé sans se soucier de l’état du nettoyeur.  

-« Il n’y a pas eu de problème pendant mon absence Lee ? »  

-« Non, aucun. Et vous, avez réussi à avoir les informations que vous attendiez ? »  

Kaori jeta un coup d’œil pour s’assurer que Ryo n’était pas dans le coin avant de lui répondre :  

-« Oui, la police est sur le coup mais ils leur manquent des preuves. »  

-« J’aurais du prendre leur livre de compte en partant. »  

-« Oui et vous seriez probablement déjà mort. », lâcha un peu froidement Kaori qui voyait bien que son client était désolé de la situation. Puis elle reprit plus doucement :  

-« Savez-vous où je pourrais trouver des preuves de leurs magouilles ? Pensez-vous que ce livret soit encore dans la société ? »  

-« Oui, je ne pense pas que Tseng l’ai pris chez lui. Il en a besoin au quotidien, il a du le laisser dans le coffre qui est situé derrière un tableau dans son bureau. Mais vous ne comptez tout de même pas aller sur son terrain pour le récupérer ? », demanda Lee, inquiet de la tournure des évènements.  

-« Si, c’est votre seule chance d’être tranquille. Si la police met la main sur leur livre de compte, ils pourront les arrêter et les envoyer en prison pour un bon bout de temps, croyez moi. »  

Lee n’était tout de même pas rassuré. Il ne pouvait pas la laisser agir seule face à la mafia. Si elle se faisait prendre, il la tuerait sans hésiter.  

-« Kaori, vous ne pouvez pas… »  

-« Lee, faites moi confiance. C’est juste une mission de récupération. L’entreprise ne doit pas avoir un système de protection trop important. Et la garde doit être minime. Ce lieu n’est qu’une couverture, ce n’est pas le point crucial de leur marché. Si vous me décrivez les lieux avec précisions je pourrais m’introduire en douceur, prendre les documents et filer sans attirer l’attention. »  

Lee Hao n’était pas vraiment convaincu par les arguments de la jeune femme mais il n’avait pas le choix, il devait lui faire confiance.  

-« D’accord, mais promettez-moi de bien faire attention à vous et que si vous voyez que les risques sont trop grands que vous abandonnez cette folle idée. »  

-« Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. »  

Kaori alla leur chercher deux cafés à la cuisine et croisa rapidement Ryo mais ils n’échangèrent aucune parole. Ce dernier se retrancha dans sa chambre pour une petite sieste avant de faire sa petite virée chez Tseng.  

Kaori rejoignit Lee et ce dernier lui donna toutes les informations qu’il possédait sur l’entreprise Tseng. Il voulait aider le plus possible la jeune femme pour que tout ce passe bien ce soir.  

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Chambre de Ryo – 15h00  

Le nettoyeur n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il était allongé sur son lit et s’alluma une cigarette. Si Kaori le voyait à cet instant, elle lui ferait comprendre qu’elle n’admettait pas qu’il fume dans la maison. Mais à cet instant, il n’avait pas envie de réfléchir à tout ça. Ce qui le préoccupait était cette affaire. Il ne pouvait pas la laisse agir face à ces mafieux mais n’avait pas non plus envie de leur déclarer la guerre s’il refusait d’entendre raison.  

Et puis le fait que Kaori soit en contact avec Saeko ne l’enchantait guère. Sans compter le fait que cette dernière n’ait même pas prit la peine de le contacter pour l’en informer. Il n'aimait pas ça. Toute cette histoire ne lui présageait rien de bon. Il resta ainsi un bon moment avant de pouvoir enfin se reposer.  

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