Capitolo 3 :: Kaori se fâche

Pubblicato: 13-04-05 - Ultimo aggiornamento: 13-04-05

Commenti: Un nouveau chapitre, pour faire avancer l'histoire et vous enmener là où vous voulez tous arriver. Merci à Mica, Myriam, Lovely pour vos reviews, c'est super motivant alors gros bisous mes puces et bonne lecture. (N'oubliez pas mes tites views, hein!)

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Il était maintenant 8 heures et Kaori finissait de préparer son sac. Elle ne sortait pas souvent avec son arme mais depuis qu’elle avait accepté cette affaire, elle préférait l’avoir à portée de main. Elle jeta un dernier coup d’œil à sa montre et quitta l’appartement.  

-« Il est un peu tôt mais bon, le vieux San aura sûrement déjà récupérer les informations dont j’ai besoin. Espérons seulement qu’il appréciera ce réveil matinal. », se dit la jeune femme qui oubliait déjà sa fatigue.  

Et c’est d’un pas décidé qu’elle se dirigeait vers la planque du vieux fou.  

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Ryo avait bien entendu un bruit lointain provenant de l’étage inférieur mais était encore trop ivre pour s’en soucier. Il pensait que sa partenaire accomplissait son rituel matinal et rien de plus. Puis en entendant la porte de l’entrée se fermer tout en douceur, il s’obligea à réfléchir et se souvint de l’histoire Hao.  

« Eh merde, il est à peine 8 heures, elle pourrait pas attendre un peu avant d’emmerder les indics. Y’a pas de justice. », grogna le nettoyeur pour lui-même.  

Mais il ne quitta pas son lit pour autant. Après tout, Kaori allait juste récupérer ses renseignements et selon lui, elle ne courrait aucun danger.  

Il resta donc bien au chaud sous sa couette en compagnie de ses « petites chéries » imaginaires.  

Lee n’était pas levé non plus mais n’avait, à la différence de Ryo, pas entendu Kaori. Il dormait à point fermé, profitant du calme de l’appartement mais surtout du fait de se sentir en sécurité dans cette maison.  

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Après une vingtaine de minutes de marche, Kaori aperçut enfin l’homme qu’elle cherchait. Il était assis contre un mur sale. Il était moins rassurant de le voir en pleine journée que dans l’ombre de la nuit mais Kaori s’avança confiante vers le vieillard.  

-« Salut San. Alors, tu as les infos dont j’ai besoin. »  

-« Hum, oui ma belle, j’ai appris quelques petites choses qui pourraient t’intéresser. »  

-« Vas-y, je t’écoute. »  

-« Voilà, le fiston trempe avec la mafia et en particulier la famille Woo, qui s’est surtout implantée au nord de la ville. Il assure le blanchiment d’argent provenant des ventes de drogues et il perçoit en contrepartie un pourcentage ainsi que leur protection. »  

-« Oui, et vue les quantités de drogues vendues, ce petit business doit valoir son pesant d’or. »  

-« C’est exact. Johnny Tseng se sent très intégré au milieu. Pour lui, il fait parti de la famille et je parierais mon vieux whisky qu’il compte bien élargir ses activités. Certains disent même qu’il aurait mis en place un réseau d’escortes pour vieux friqués. »  

-« C’est vraiment une belle ordure. »  

-« Ouais mais bon, ainsi va le monde ma jolie. »  

-« Et oui puis-je trouver ce Johnny Tseng ? »  

-« Alors là, pas la moindre idée. »  

Kaori n’aimait pas la réponse qu’elle venait d’entendre. Le vieux devait connaître la planque de ce fils à papa. Elle sortit sa plus grosse massue " Accouches, j’ai pas la journée !!!" et décida de jouer le jeu de la menace.  

-« Ecoutes moi bien San, j’ai pas de temps à perdre alors tu vas me dire tout le reste et plus vite que ça. »  

-« Attends calme toi un peu. »  

-« Comment veux-tu que je me calme lorsque des pourritures comme ce Tseng détruisent la jeunesse de ce pays. »  

Kaori était très en colère. Elle détestait par-dessus tout les vendeurs de drogues. Depuis la mort de son frère, elle s’investissait corps et âme dans la lutte contre ce fléau. Lorsqu’elle avait aidé Ryo à mettre fin à l’Union Teope par deux fois, elle s’était enfin sentie vivante. Elle avait même autorisé Ryo à travailler pour Saeko lorsque ce genre d’affaire se présentait. Alors aujourd’hui, elle obtiendrait ce qu’elle voulait, même si elle devait utiliser la force. (Bah, oui, un bon coup de massue, ça aide !)  

-« Alors, tu es sûre de n’avoir rien à ajouter ? », demanda une dernière fois Kaori, le visage fermé par la colère.  

-« C’est bon. Le fiston évite le grand public et préfère ce terrer chez lui à Toho. Mais sa baraque est bien gardée alors tu devrais peut-être en parler à… »  

-« Merci mais je n’ais pas besoin de tes conseils. Salut »  

Kaori repartit ensuite laissant le vieil homme seul et se maudissant d’avoir révélé aussi facilement l’adresse du gars. Si Saeba venait à l’apprendre, il lui expliquerait clairement sa façon de penser.  

« Bon, je devrais p’t’être chercher une autre ruelle, plus à l’extérieur de la ville, pour quelques jours, moi. », pensa San qui déguerpit aussitôt la jeune femme partie.  

« Non mais, pour qui il se prend ce vieux fou. Demandez de l’aide à Ryo, et puis quoi encore ! », pensa Kaori, prise par une subite envie d’aplatir quelqu’un avec sa massue.  

« Bon, je dois absolument régler cette affaire aujourd’hui parce que je parierais l’argent que je n’aie pas encore touché que le vieux San va s’empresser de prévenir l’autre pervers. »  

La jeune femme eut alors l’idée d’utiliser, pour une fois, les services de Saeko.  

Elle se faufila d’un pas rapide entre les passants pour enfin apercevoir le bâtiment de la préfecture de police.  

Une fois à l’accueil, elle demanda l’inspecteur Nogami qui s’empressa de la recevoir.  

-« Bonjour Kaori, qu’est-ce qui t’amènes ? »  

-« Salut Saeko. Voilà, j’ai besoin de ton aide pour coincer un dealer. Il s’appelle Johnny Tseng et il travaille pour la famille Woo. »  

-« Oui, je connais cette bande, ils sont assez durs en affaires et protègent très bien leurs investissements. », répondit la jolie policière.  

-« Peut-être mais pour le moment, j’ai besoin d’aider mon client et j’aimerais assez, pour lui, que tout cela se passe le plus discrètement possible. Alors, je peux compter sur toi ? »  

-« Ryo est au courant ? »  

-« Saeko, je n’ai pas besoin de Ryo pour cette affaire. Je pensais juste que tu serais intéressée de mettre la main sur un criminel comme ce Tseng mais si tu as mieux à faire, oublies ma visite ! »  

Le ton de Kaori était assez ferme ce qui fit changer d’avis l’inspectrice.  

-« Ok, de quoi as-tu besoin. »  

-« De connaître tout ce qui pourrait m’aider à le faire tomber ou au moins à le persuader de laisser mon client tranquille. »  

-« Viens, allons dans un endroit un peu plus discret. »  

Les deux jeunes femmes prirent l’ascenseur pour rejoindre le bureau de Saeko.  

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Appartement de City Hunter, 10h00  

Lee sortait tout juste de la chambre de Kaori, fraîchement levé et habillé. Il n’entendit aucun bruit dans l’appartement et se décida à descendre au salon.  

Il ne trouva personne alors il rejoint la cuisine pour se servir un bon café. Là, il trouva un mot de Kaori qui les informaient de sa sortie. Elle ne précisait rien, juste qu’elle rentrerait pour le déjeuner.  

Il prit sa tasse de café et s’installa sur le canapé.  

Un bon quart d’heure plus tard, Ryo pointa le bout de son nez, encore en caleçon et l’air pas frais.  

-« Salut, Kaori n’est pas encore rentrée ? »  

-« Non, elle a laissé un mot disant qu’elle rentrerait pour le déjeuner. »  

-« Hum. »  

Ryo alla se servir un café bien fort avant de prendre une bonne douche, histoire de se réveiller complètement.  

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Un peu plus tard  

« Merde, et moi je suis encore coincé ici avec ce type. Mais qu’est-ce qu’elle fout, il est déjà 11 heures. Elle doit encore être en train de tchatcher avec Miki. », pensa le nettoyeur, les yeux cachés derrière son magazine préféré.  

Une minute plus tard, la jeune femme fit son apparition.  

-« Bonjour Lee, salut Ryo. »  

-« Dis donc, il me semblait t’avoir prévenu de ne pas me refiler la garde de ton client. », commença le japonais alors que Kaori n’avait même pas encore ôté sa veste.  

-« Excusez-nous Lee. Viens par ici toi ! », murmura la jeune femme en traînant son partenaire vers la cuisine.  

-« Aieeeeuh, mais tu me fais mal. »  

-« Non mais tu ne peux pas arrêter de te plaindre 5 minutes. Je ne t’ai pas demandé de prendre soin de mon client alors arrêtes de m’agresser. »  

-« Oui bah pour l’instant c’est moi qui suis agressé. », râla le nettoyeur.  

-« Pardon ? »  

-« Non rien. Bon moi je dois sortir alors à plus tard. », finit-il avant de quitter l’appartement pour aller saluer le vieux San.  

Il voulait savoir ce qu’il avait bien pu dire à sa partenaire pour pouvoir agir en conséquence.  

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