Capitolo 6 :: Comment tout a dérapé ?

Pubblicato: 01-06-05 - Ultimo aggiornamento: 01-06-05

Commenti: Hello, voici la suite qui n'a pas tardé. Merci et un gros bisou à Mag (eh oui, le manque de communication dans un couple, c’est pas bien), Moon, Nanou (ma star) pour vos reviews qui me motivent pour continuer. J'espère que ça vous plaira toujours autant. Alors bonne lecture, merci encore à tous ceux qui me suivent et laissez moi vos impressions, c'est important pour la tite auteur. Voilà voilà

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Pourquoi ? Comment ? Ce sont souvent les questions que l’on se pose après coup. Mais est-ce que certains de nos actes n’auraient pas pu être évité ou alors tout est déjà écrit, notre vie est-elle prédestinée ?  

La réponse, je ne la connais pas. Je pense que notre vie est faites de choix qui nous amènent à d’autres choix. Parfois on en sort victorieux mais parfois on tombe et c’est à ce moment là qu’il faut puiser cette force en nous pour continuer d’avancer.  

Revenons à notre histoire, qu’est-ce qui a bien pu se passer ?  

Kaori était sortie du bureau et avait rejoint les escaliers de secours. Les étages se succédaient et il ne lui restait qu’une porte à franchir mais voilà, il a fallu que cet idiot de vigile ne fasse pas son boulot correctement.  

Oui, car il n’avait aucune raison de se trouver derrière cette porte à cet instant précis, si ce n’est pour se descendre une petite bouteille de saké à l’écart des indiscrets.  

Mais voilà, lorsque Kaori ouvrit la porte, l’alarme était donnée. L’homme s’empressa de crier à l’intrus et Kaori du le faire taire à gros coup de massue.  

-« Eh merde, qu’est-ce qu’il fiche ici celui-là ? », se demanda la moitié de City Hunter avant d’aviser la bouteille qui traînait à présent sur le sol crasseux.  

Immédiatement, les lumières s’allumèrent dans le bâtiment et les quelques hommes sur place se précipitèrent dans sa direction.  

La jeune femme ne se démonta pas pour autant connaissant le petit nombre de gardes présents.  

Elle courrait en direction de sa voiture et se mit rapidement en route.  

Mais les hommes prirent eux aussi place dans une grosse jeep et la prirent en chasse.  

« Merde, ils ne vont pas me lâcher. »  

La réponse ne mit pas beaucoup de temps à se faire connaître puisqu’une pluie de balles vint se loger dans le véhicule.  

« Mais ils sont malades, me tirer dessus en ville. »  

Elle accéléra encore un peu pour essayer de semer ses poursuivants mais ils tenaient bon.  

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Ryo se trouvait maintenant à plus d’un kilomètre du manoir Tseng. Il était vraiment en colère contre sa partenaire. Car pour lui aucun doute possible, cette voleuse ne pouvait être que la sœur de Makimura. Il espérait juste qu’elle arrive à tenir le coup jusqu’à son arrivée.  

Et pour la retrouver, il avait mis en marche son navigateur de bord perso. Même si Kaori ne portait pas l’émetteur sur elle, il restait encore et toujours celui qui se trouvait dans sa voiture et ce dernier lui indiquait qu’elle était en mouvement.  

« C’est déjà ça. Elle a réussi à sortir du bâtiment et à rejoindre sa voiture. »  

Maintenant, le nettoyeur devait essayer de rattraper cette équipée sauvage et sauver la vie de sa chère partenaire qui à cette heure, ne tenait pas qu’à lui.  

Il suivait d’un œil le point rouge sur le plan et de l’autre la route sombre qui le ramenait en ville.  

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La petite voiture de Kaori se trouvait maintenant confronté à la grosse jeep de ses suiveurs. Ils avaient facilement rattrapé la petite auto et ils essayaient à présent de lui faire quitter la route mais la jeune femme ne se laissa pas faire et se défendait comme elle le pouvait. Kaori savait parfaitement qu’elle risquait sa vie à chaque seconde mais ce qui l’étonna le plus fut la montée d’adrénaline qui la motivait à cet instant. Elle comprenait mieux la force qui habitait son partenaire lors des combats. Ryo, où était-il ? Que faisait-il à cette heure ?  

Non ! Elle ne devait pas penser à lui mais se concentrer sur sa route et essayer de survivre à cette guerre. Car pour elle, c’était bien une guerre qui se jouait. Elle était seule, en pleine nuit, bataillant pour sauver sa peau.  

La voiture braqua sur la droite pour s’engouffrer dans une petite ruelle. La connaissance quasi parfaite du quartier était un atout pour la jeune femme. En passant là, elle ne put s’empêcher de penser au nombre de fois où elle était venue ici récupérer son débauché de partenaire.  

Kaori jeta un coup d’œil rapide dans son rétroviseur et put constater que ses poursuivants semblaient semés. Elle poussa un grand soupir et reprit une artère principale rapidement.  

-« Merde, la fille nous a échappé, elle se dirige vers le centre Hayamé (pure invention), rattrapez là. », lâcha un des vigiles dans son talkie walkie à l’attention des renforts.  

Une fois de nouveau en circulation en direction de son appartement, Kaori reprit une vitesse et surtout une conduite normale. Il y avait à cette heure-ci encore une bonne circulation et elle restait attentive à son environnement.  

Elle s’arrêta à un feu et jeta un coup d’œil à son sac. Elle était contente d’avoir pu réussir sa « mission », même si tout danger n’était pas encore écarté mais surtout malgré le fait que sa sortie n’est pas été sans casse.  

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Pendant ce temps, Ryo roulait toujours à folle allure pour rejoindre sa partenaire. Plus les kilomètres diminuaient et plus sa colère elle augmentait. Il fixa un dixième de seconde son écran de contrôle pour localiser la jeune femme. Le point rouge n’était plus en mouvement, elle s’était arrêtée, pourquoi ?  

-« Merde Kaori qu’est ce qu’il se passe ? », râla le nettoyeur tout en appuyant un peu plus sur l’accélérateur. (pauv’ mini)  

A cet instant, le pervers numéro un du Japon avait revêtu sa face de tueur. Il n’aimait pas ce qu’il se passait à l’autre bout de la ville. Il n’était pas à ses côtés pour la protéger et ça il ne pouvait le concevoir. Certes, il avait promis à son ancien partenaire de prendre soin de sa petite sœur chérie mais au fil du temps c’était surtout devenue une promesse à con cœur qu’il s’était faite. Même s’il pouvait donner l’impression d’être toujours le même, ses proches savaient parfaitement qu’elle l’avait changé. Il n’était plus comme avant, ce tueur assoiffé de mort et de sang, recherchant sa fin à chaque coin de rue. Non, il était maintenant un homme nouveau, guidé par une mission silencieuse vers sa rédemption. Le rachat de son passé par son présent pour un futur meilleur.  

Pris entre ses pensées profondes, son inquiétude pour Kaori et sa concentration sur son objectif final, il arriva rapidement aux portes de la ville qu’il connaissait par cœur. Il prit les petites rues plus désertes à cette heure pour essayer de rattraper sa partenaire et éviter, de cette façon, qu’un drame ne se produise.  

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-« Il est déjà plus de 11 heures ! Cette petite escapade m’a pris plus de temps que prévu. Ah vivement que je rentre à la maison, une bonne douche et un gros dodo. », pensa Kaori, toujours arrêtée au feu.  

La jeune femme n’était maintenant qu’à une dizaine de minutes de son appartement. Elle se sentait fier et fatiguée. Elle aurait bien voulu raconter sa folle aventure à son partenaire mais elle l’entendait déjà hurler qu’elle avait pris des risques inutiles et qu’elle était complètement folle.  

-« Bah, c’est pas grave, je sais maintenant que je suis une bonne partenaire pour… »  

Kaori n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une rafale de balle vint briser la vitre côté conducteur, faisant s’envoler les morceaux de verre dont un lui ouvrit le haut du front.  

-« Merde, ils sont malades ces gars. », cria-t-elle avant d’enclencher la vitesse et de fuir.  

Deux nouvelles voitures étaient apparues à ses côtés, les renforts n’avaient pas tardé et elle ne pouvait maintenant plus prendre le risque de rentrer chez elle. Kaori ne voulait pas mettre en danger la vie de son client.  

Elle faufila entre les quelques voitures pour essayer de les semer mais elle était légèrement à cours d’idée. Il y avait deux voitures avec à leurs bords au moins 4 hommes, elle ne pouvait pas les combattre tous, en tout cas pas à coup de massue.  

Elle devait gagner du temps et se débarrasser d’eux.  

La jeune femme regarda au bout de la rue et aperçu un camion de marchandises venir en sens inverse. Elle accéléra encore pour obliger ses poursuivants à suivre le rythme et au dernier moment elle pila pour à nouveau s’engouffrer dans une des nombreuses ruelles de Shinjuku.  

BOUM, le choc fut inévitable pour l’une des voitures qui finit sa course sous les roues du monstre de fer. On entendait les klaxons siffler et le chauffeur du poids lourds hurler toutes les insultes de la terre contres ses voyous.  

-« Désolée, je n’avais pas le choix. », s’excusa la moitié de City Hunter.  

Kaori pressa une nouvelle fois l’accélérateur et se décida à quitter ce quartier, elle ne pouvait pas jouer avec la vie d’innocents ainsi. Elle prit alors la décision d’attirer ses ennemis sur un terrain qu’elle connaissait parfaitement, le cimetière.  

-« Là-bas au moins il n’y aura personne et j’arriverais au moins à m’occuper d’eux. » (Elle n’a pas peur la petite.)  

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De son côté Ryo avait gagné du terrain et il se trouvait maintenant à quelques minutes de la voiture à l’arrêt de sa partenaire.  

En s’attardant plus longuement sur le plan de la ville, il s’aperçut qu’elle se trouvait non loin de chez eux et il fut un peu rassuré.  

-« Si elle rentre c’est qu’elle s’est débarrassée de ces types. » (Que tu crois mon vieux.)  

Il ne diminua pas pour autant l’allure de la mini et fila droit devant lui, bifurquant de temps à autre pour gagner du temps.  

Puis soudain le signal rouge s’affola, la voiture redémarrait mais les directions qu’elle prenait changeaient sans cesse.  

Ryo comprit immédiatement que quelque chose n’allait pas et son sentiment d’impuissance s’accentuait de plus en plus.  

-« Putain si un de ces types la touche… »  

Le reste n’était pas utile, une guerre se déclancherait entre City Hunter et les familles mafieuses, toutes confondues.  

Jusqu’aujourd’hui, personne n’avait osé, dans ce milieu, s’en prendre à elle de peur des représailles.  

Après le meurtre de Makimura, tous les dealers, voleurs, tueurs et assimilés avaient eu des échos de sa revanche sur l’Union et aucun d’entre eux ne voulaient subir le même sort.  

Il y avait bien eu quelques malheureux qui avaient attenté à sa vie par son biais mais heureusement rien de grave n’était arrivé. Mais là, c’était différent. Elle avait agi dans son dos, s’attaquant seul à une poignée d’hommes dangereux et qui n’obéiraient qu’à un ordre : tuer l’ennemi.  

Un dernier coup d’œil sur l’écran et il comprit où se dirigeait sa partenaire. Un endroit sûr, isolé et qu’elle connaissait suffisamment pour essayer de se cacher, surtout en pleine nuit.  

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23h15, Cimetière.  

Kaori avait braqué devant l’entrée du lieu et s’était précipité entres ses différentes allées. Elle savait où trouver un coin moins éclairé, plus discret et s’y dirigea.  

Ses poursuivants arrivèrent moins de 2 minutes après et ils se jetèrent à sa poursuite, armes à la main.  

Les quatre derniers hommes de la seconde voiture se dispersèrent rapidement, jugeant qu’ils auraient plus de chance de mettre rapidement la main sur cette satanée bonne femme en se partageant la zone de recherche.  

Kaori les laissa faire puis se déplaça en fonction de chacun.  

Lorsqu’elle sentit l’un d’entre eux approcher vers son emplacement, elle le contourna silencieusement pour lui faire goûter à sa massue spéciale « Viens mon petit, maman a une surprise pour toi ! »  

Et elle fit mouche. Le pauvre gars n’avait rien senti venir. Le coup était venu de l’arrière, directement sur sa tête légèrement dégarnie et il avait fini sur le sol froid et poussiéreux. Kaori prit son arme et la jeta plus loin, ne jugeant pas nécessaire de se l’approprier, étant donné qu’elle avait le sien sur elle mais surtout qu’elle ne voulait pas faire trahir la promesse que Ryo s’était faîte. (Je ne te laisserais jamais tuer avec cette arme, vous vous souvenez, non ? Mais si vous vous en rappelez voyons.)  

Elle abandonna donc sa première victime pour s’occuper du reste de la meute.  

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La mini rouge légèrement poussiéreuse se gara rapidement devant l’entrée du cimetière où reposait son vieil ami.  

Il vu immédiatement la voiture criblée de balles de sa partenaire et la colère qui s’éveilla en lui augmenta encore d’un cran.  

C’est son python à la main qu’il pénétra dans ce lieu de mort où il avait déjà plusieurs fois lui-même combattu.  

Il écoutait, tel un chasseur, les moindres bruits qui résonnaient sur les murs des caveaux. La nuit était très sombre et le peu d’éclairage donnaient à ce coin du monde une ambiance encore plus macabre.  

Quelques pas ici et là, des tensions dans l’air, 5 auras, non plus que 4.  

Mais parmi elle, la sienne, qu’il reconnaîtrait entre mille.  

Un regard, une envie de meurtre mais pas assez rapide pour le nettoyeur qui avait déjà enclenché son arme et descendu sa cible.  

Le visage sombre, l’allure droite, il se dirigeait vers elle, sa moitié secrète.  

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Un coup de feu arrêta la marche de Kaori.  

-« Qu’est-ce qu’il se passe ? », se demanda la jeune femme.  

C’est vrai, pourquoi un de ses poursuivants auraient tiré dans une direction opposée à la sienne ? Mais pour l’heure, elle n’avait pas le temps de s’y attarder d’avantage.  

Elle devait neutraliser ses ennemis et cette tâche ne tarda pas avec le deuxième homme, petit et enrobé qui essayait de reprendre son souffle après une petite course poursuite.  

La massue était à l’heure et le sommeil ne tarda pas à s’emparer du malfrat.  

-« Et de deux ! Je ne me débrouille pas trop mal en fait ! », se félicita la jeune nettoyeuse.  

Oui de deux, mais le troisième courrait encore et il avait ressenti la présence de sa cible. Il approcha lentement pour la prendre de revers et se prépara à attaquer. Il fit encore quelques pas qui le trahirent puisque Kaori sentit sa présence et elle se retourna, le revolver de son frère tenu des deux mains et le cœur battant à cent à l’heure.  

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